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Le Web des Cheminots

Ateliers de Varennes-Vauzelles (Nièvre)


IGS4

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La naissance de l’activité ferroviaire sur le site de Vauzelles

Dans notre édition du jeudi 7 juillet dernier, nous avons évoqué les origines de la commune de Varennes-les-Nevers. Aujourd'hui nous présentons la naissance de la cité de Vauzelles.

En 1911, la compagnie PLM possède ses ateliers de réparation de locomotives dans la gare de Lyon à Paris. Confrontée à un problème de place, elle se voit contrainte de rechercher un autre emplacement. Différents critères techniques et économiques firent que le site d'une vingtaine d'hectares compris à la fourche des lignes de chemin de fer Nevers Dijon et Nevers Paris a été sélectionné.

Réaffecté avant d'être achevé

Après études techniques et autorisations administratives, les travaux d'édification des ateliers ont commencé en juillet 1912 pour une durée estimée à trois ans. Cinq grands bâtiments à charpente métallique de 120 à 137 mètres de long, perpendiculaires au chemin qui est aujourd'hui la rue Benoît-Frachon sont prévus avec possibilité d'extension ultérieure. En avant de ces ateliers sont édifiés parallèlement à la rue précitée les bâtiments administratifs, le réfectoire, le service médical et le local de lutte contre l'incendie. Le 3 août 1914, à la déclaration de la Première Guerre mondiale, les travaux sont encore loin d'être terminés. Les différents bâtiments alors construits sont réquisitionnés par les services militaires, notamment le bâtiment administratif qui est érigé en hôpital anglais.

L'arrivée des GI's

Le 3 avril 1917, l'Amérique entre en guerre. En juillet 1917 le ministère des Transports ordonne à la compagnie PLM de terminer les ateliers afin qu'ils soient mis à disposition de l'armée américaine. A l'origine, la structure des bâtiments était métallique, le manque de métal a fait que la construction des ateliers de chaudronnerie, de montage et d'ajustage a été réalisée en béton.

Le premier détachement américain prend possession du site en octobre 1917. Les militaires logent dans le camp Stephenson (quartier des Carpeaux). Ils aménagent les ateliers où la première locomotive est prise en révision générale en juin 1918 pour atteindre un rythme mensuel de 50 machines en janvier 1919.

Les Américains construisent également un atelier de réparation de wagons, situé à proximité de l'actuelle régie municipale, où en deux ans 3 500 wagons et trains ambulances sont révisés. Cet atelier a cessé son activité en 1975.

Prochainement, nous reviendrons sur l'évolution des ateliers.

Le Journal du Centre de ce jour.

17037010.jpg

Face Nord des ateliers de réparation des locomotives à vapeur en 1919 - CASIMIR BERNARD

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Il me semble que la photo publiée a été prise à l'intérieur , dans l'espace séparant les grandes halles et les bâtiments annexes. On voit militaire sur la droite, et les voitures semblent avoir des marquages militaires. A-t-on plus de précisions sur cette image?

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Il me semble que la photo publiée a été prise à l'intérieur , dans l'espace séparant les grandes halles et les bâtiments annexes.

On voit militaire sur la droite, et les voitures semblent avoir des marquages militaires. A-t-on plus de précisions sur cette image?

Je ne saurais te dire ?

Vue aérienne de l'ancien dépôt de Vauzelles en 1957

C'est plein de 141R et de vieux chaudrons, voir très vieux chaudrons !

La photo d'origine (acheté il y a qqes années dans une brocante à la Charité sur Loire pour 50 France

(vous vous rapellez ... c'était l'unité monaitaire avant l'Euro) est un format A3 N&B.

La légende au dos:

DEBUT DE CITATION

58. NEVERS

7. VAUZELLES, Les ateliers de réparation de locomotives.

3. Km. N.O. de NEVERS. Vue prise en 1957.

La ligne de ch. de fer du BOURBONNAIS de PARIS à St-GERMAIN des FOSSES coupe à NEVERS,

au Km. 260, la ligne transversale TOURS-DIJON.

Un dépôt de machines et des ateliers de réparations de locomotives ont été installés à proximité

de la vaille. Les machines sont garées dans des "rotondes".

Les voies sont disposées suivant les rayons d'une circonférence, au centre de laquelle se trouve un

pont-tournant qui permet d'orienter les machines soit vers leur voie de garage, soit vers une voie de départ.

Des cheminées sont prévues à chaque emplacement d'une locomotive pour l'évacuation des fumées.

A proximité du dépôt et des ateliers sont groupées les habitations des cheminots sous forme de "cités".

Documentation Aérienne Pédagogique LAPIE. 118, rue Garibaldi - St-Maur (Seine).

Source : Texte et scan photo

4b1c2b10.jpg

Modifié par IGS4
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le même site avec montage photos IGN 1925 et 1954 contrairement a la photos de 1925 en 1954 l'ensemble des rotondes est regroupé...comme sur la photos au dessus de 1957

Modifié par jackv
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Un article du Journal du Centre du 17 octobre 2012.

Il y a 100 ans naissait l’activité ferroviaire à Vauzelles

En 1911, la compagnie PLM possède ses ateliers de réparation de locomotives dans la gare de Lyon à Paris. Confrontée à un problème de place, elle se voit contrainte de rechercher un autre emplacement. Différents critères techniques et économiques firent que le site d'une vingtaine d'hectares compris à la fourche des lignes de chemin de fer Nevers Dijon et Nevers Paris a été sélectionné.

Le premier détachement américain a pris possession du site en octobre 1917

Après études techniques et autorisations administratives, les travaux d'édification des ateliers ont commencé en juillet 1912 pour une durée estimée à trois ans. Cinq grands bâtiments à charpente métallique de 120 à 137 m de long, perpendiculaires au chemin qui est aujourd'hui la rue Benoît-Frachon, sont prévus avec possibilité d'extension ultérieure. En avant de ces ateliers sont édifiés parallèlement à la rue précitée les bâtiments administratifs, le réfectoire, le service médical et le local de lutte contre l'incendie.

Après études techniques et autorisations administratives, les travaux d'édification des ateliers ont commencé en juillet 1912 pour une durée estimée à trois ans. Cinq grands bâtiments à charpente métallique de 120 à 137 m de long, perpendiculaires au chemin qui est aujourd'hui la rue Benoît-Frachon, sont prévus avec possibilité d'extension ultérieure. En avant de ces ateliers sont édifiés parallèlement à la rue précitée les bâtiments administratifs, le réfectoire, le service médical et le local de lutte contre l'incendie.

Le 3 août 1914, à la déclaration de la Première Guerre mondiale, les travaux sont encore loin d'être terminés. Les différents bâtiments alors construits sont réquisitionnés par les services militaires, notamment le bâtiment administratif qui est érigé en hôpital anglais.

Le 3 avril 1917, l'Amérique entre en guerre. En juillet 1917, le ministère des Transports ordonne à la compagnie PLM de terminer les ateliers afin qu'ils soient mis à disposition de l'armée américaine. A l'origine, la structure des bâtiments était métallique, le manque de métal a fait que la construction des ateliers de chaudronnerie, de montage et d'ajustage a été réalisée en béton.

Le premier détachement américain a pris possession du site en octobre 1917. Les militaires logeaient dans le camp Stephenson (quartier des Carpeaux). Ils aménagent les ateliers d'où la première locomotive est prise en révision générale en juin 1918 pour atteindre un rythme mensuel de cinquante machines en janvier 1919.

Les américains ont également construit un atelier de réparation de wagons, situé à proximité de l'actuelle régie municipale, où en deux ans trois mille cinq cents wagons et des trains ambulances furent révisés. Cet atelier a cessé son activité en 1975.

Le Journal du Centre du 17 octobre 2012.

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De l'origine, jusqu'au début de la seconde moitié du siècle dernier, la réparation des locomotives à vapeur a constitué la principale activité des "Ateliers de Vauzelles". - CASIMIR BERNARD

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qu'est ce que c'est comme chaudron une 141 ? étonnant avec une cabine en " coupe vent"

C'est la marque de fabrique des engins du PLM, seule compagnie a avoir adopté ce style pratiquement dès l'origine (les locomotives 220 de la série 111 à 400 mises en service entre 1879 et 1884 avaient déjà ce type de cabine).

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Invité Moustique69002

Concernant la vignette présentée, cette "1012" sera en fait une future 141 A; pour les "C", voir lien ci-après

http://wikiplm.railsdautrefois.fr/wikiPLM/index.php?title=141_n%C2%B0_1_130_%C3%A0_1_369,_puis_C_1_%C3%A0_680_du_PLM

Ne pas oublier l'excellent livre d'Alain Blot, ancien mécano de Nevers, auteur également des livres sur les CC 72000 & X 2800.

Modifié par Moustique69002
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Elle ressemble beaucoup à ce modèle de 141C avec, malgré tout, pas mal de petites différences:

attachicon.gif141c.jpg

Source: LVDR n°1414 du 28/10/73

tu as raison elle ressemble bien a la photo..en regardant " locomotive vapeur SNCF de 1947 édition loco-revue "

ce doit être une des 12, 141 A 1 à 12 fabrication 1914 à18

voici le diagramme d'engins très semblables les141 C ,D ,E qui sont sortis à partir de 1919 diamètre roues 1,65m,timbre 16Hpz 4 cylindre (donc BP et HP) et surchauffe

NB,les 116,141 B sud est sont arrivée en 1917..des états unis surement ..car fabriquées par baldwin

je m'étonnai de se type de cabine coupe vent pour une 141 qui est plutôt une machine marchandise et pas une "coureuse"

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  • 1 année plus tard...

Bonjour à tous,

Je  vais être certainement hors sujet avec ma question. mais je la pose quand même, peut-être une âme charitable pourra y répondre.

J'ai un ami Américain qui recherche des informations sur un grand oncle (James Walker) qui était venu en France en 1919 à Nevers en tant qu'ingénieur des trains.

Après quelques recherches et la lecture du Journal "Pop Valve", je pense que cette unité devait être sur le site de vauzelles.

Ou pourrais-je trouver des informations sur cette unité américaine qui était venu là ? Si quelqu'un a une idée ?
Merci de votre aide (et merci de votre compréhension si je perturbe un peu le forum)
Michel,

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  • 7 années plus tard...
Le 10/08/2014 à 19:01, IGS4 a dit :

Un article du Journal du Centre du 17 octobre 2012.

 

Bonsoir, connaissez vous les noms de cheminots sur cette photo? je cherche des archives mes 2 arrières grands père étaient chauffeurs ainsi que mon grand père et mes 2 grands oncles. Ils étaient tous sur Nevers. 

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Il y a 14 heures, petitefillotedecheminot a dit :

Bonsoir, connaissez vous les noms de cheminots sur cette photo? je cherche des archives mes 2 arrières grands père étaient chauffeurs ainsi que mon grand père et mes 2 grands oncles. Ils étaient tous sur Nevers. 

Bonjour,

Vous avez peut-être déjà fait la démarche mais le centre des archives SNCF de Béziers est LA source généalogique pour le personnel Sncf (et des compagnies précédentes) :

  • Pour le Centre National des Archives Historiques du Personnel SNCF (à Béziers), à l’adresse : archives.beziers@sncf.fr

https://www.sncf.com/fr/groupe/patrimoine/archives-de-sncf

 

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De ce que je sais, ce qui va fermer, c'est la maintenance de locomotives dans l'ancien E.M.T. (le dépôt). Ce site continuera à faire de l'entretien et des pleins d'automoteurs et d'automotrices. Et l'ancien E.I.M.M. n'est pas prévu à fermer, même s'il a existé des zones d'ombres il y a quelques années.

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Le 29/11/2022 à 05:52, YBE a dit :

Donc pour résumer l’E.I.M.M. ne ferme pas et continue son activité normalement et l’E.M.T. ferme, abandonne l’entretien des locomotives, mais est maintenu sur le site l’entretien des automoteurs et automotrices ?

L'E.M.T. ne ferme pas, il arrête juste la maintenance de locomotives et se consacre uniquement à la maintenance des automoteurs et automotrices.

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Le 06/12/2022 à 00:23, E.T.G. a dit :

L'E.M.T. ne ferme pas, il arrête juste la maintenance de locomotives et se consacre uniquement à la maintenance des automoteurs et automotrices.

Après, il ne reste presque plus que cela 😅.

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