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Matériel à essieux orientables


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Bonsoir,

Y a-t-il actuellement du matériel à essieux orientables en circulation sur des réseaux de train, métro ou tram ? Suite aux essais du prototype BOA, les rames MF 88 de la RATP en avaient été équipées mais cette technologie s'est s'avérée décevante et coûteux en exploitation et le système a été abandonné par la suite.  Quelle était l'origine des problèmes pour les rames parisiennes ? Est-ce définitivement abandonné ?

Merci

fg

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Bonsoir,

Y a-t-il actuellement du matériel à essieux orientables en circulation sur des réseaux de train, métro ou tram ? Suite aux essais du prototype BOA, les rames MF 88 de la RATP en avaient été équipées mais cette technologie s'est s'avérée décevante et coûteux en exploitation et le système a été abandonné par la suite.  Quelle était l'origine des problèmes pour les rames parisiennes ? Est-ce définitivement abandonné ?

Merci

fg

De mémoire (ce qui veut dire "terrain très glissant"), matériel tram d'origine Düwag, j'ai en tête Heidelberg et sûrement d'autres villes allemandes,et c'était peut-être des roues mécaniquement liées, pas un véritable essieu. "Actuellement en circulation" est à vérifier.

En roues individuelles (sans essieux), la référence historique "train grand gabarit" est le Talgo de 1942. La chose est plus banale en tram, et en tram-train dérivé de tram. 

 

Modifié par PN407
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il y a eu a l'origine

L'histoire de la ligne de Sceaux remonte à 1838. C'est à cette date que le polytechnicien Jean-Claude-Républicain Arnoux propose une solution technique permettant d'améliorer la vitesse des trains en courbe, tout en réduisant l'usure des rails et des roues. En pratique, il suggère de désolidariser les roues d'un même essieu et d'articuler les essieux sur un pivot central au lieu de les fixer aux caisses. De plus, il préconise l'utilisation d'un écartement large de 1 750 mm. C'est ce qu'on appelle le « système Arnoux ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Sceaux

Le système Arnoux est un système de trains articulés inventé par Jean-Claude-Républicain Arnoux en 1838. Suscitant l'intérêt de l'Académie des sciences, il fut mis en exploitation commerciale en 1846 sur la ligne qui deviendra la ligne de Sceaux. Mais le coût d'exploitation, l'utilisation d'un écartement de voie large atypique, de 1 751 mm, ne permettant pas le raccordement au reste du réseau, et l'apparition des bogies, provoquent son abandon complet en 1893.

CheminDeFer-SchSystemeArnoux.thumb.gif.4

https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_Arnoux

 

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Si on considère que les essieux radiants font partie, dans une certaine mesure, de la famille des essieux orientables, on peut dire que l'immense majorité du matériel moteur construit depuis 25 ans bénéficie de cette technique.

A l'exception toutefois des Prima d'Alstom dont le roulement est d'une rigidité et d'une raideur telles qu'on ne compte plus les sections de lignes où ces machines font l'objet de sévères restrictions de circulation.

 

  Quelle était l'origine des problèmes pour les rames parisiennes ?

De mémoire (terrain glissant là aussi), je crois que c'était le différentiel autobloquant d'origine RVI monté sur les essieux moteurs qui avait du mal à suivre, se verrouillant là où il aurait du se libérer (courbes) et se libérant lorsqu'il aurait fallu qu'il se verrouille (accélération/freinage en alignement), provoquant l'usure anormale des roues et des casses de transmissions.

 

Modifié par Ae 8/14
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Invité technicentre

Je laisse à AE 8/14 l'entière responsabilité de sa réponse...

OUI, il y a des jeux mécaniques dans les assemblages des essieux moteurs ou porteurs... De là à dire que ce sont des essieux radiants, là, je ne suis plus...

Pour les Prima, je croyais que leur raideur provenait de la présence de barres de traction basse très rigide ne permettant que très peu de possibilités de jeu...

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OUI, il y a des jeux mécaniques dans les assemblages des essieux moteurs ou porteurs... De là à dire que ce sont des essieux radiants, là, je ne suis plus...

Oui, il s'agit plutôt de ''jeux fonctionnels'' qui provoquent une petite radialité naturelle des essieux.

Mon propos faisait référence aux Re 460 et 465 suisses, aux Taurus, aux Traxx, aux SD70 General Motors et à leurs dérivés Class66/77/Euro4000.

 vous pouvez expliquer les essieux radians ?

Pour résumer, ça consiste à relier par des bielles les essieux d'un même bogie de manière à ce que la tendance naturelle d'un essieu à se mettre en travers en courbe, du fait de la cônicité des roues, se transmette à l'autre essieu dans le sens contraire. L'idéal est que les axes théoriques des essieux se rejoignent au centre de la courbe.

Un petit crobar vite fait de mémoire d'après un dessin paru dans un ''Voies Ferrées'' lors de la sortie des Re 460. Inutile de me dire que je dessine mal !

007.thumb.JPG.df85ccdb0a49118b218c01534e

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Si on considère que les essieux radiants font partie, dans une certaine mesure, de la famille des essieux orientables, on peut dire que l'immense majorité du matériel moteur construit depuis 25 ans bénéficie de cette technique.

A l'exception toutefois des Prima d'Alstom dont le roulement est d'une rigidité et d'une raideur telles qu'on ne compte plus les sections de lignes où ces machines font l'objet de sévères restrictions de circulation.

les très nombreux essais effectués à la fin des années 50 ont montré qu'il y avait au contraire tout intérêt à garder le parallélisme des essieux d'un boggie, de manière à bloquer à la source les mouvements de lacet.  C'est l'étude du vieillissement des boggies de type Pensylvania qui a conduit à cette conclusion. Les jeux dans le guidage des boîtes le long des glissières s'accroissant avec le temps, on constatait une évolution parallèle du lacet. Si des progrès dans le guidage des boîtes sont apparus dès l'Y20, c'est la génération de boggies Y28 et Y32 avec des bielles de maintien des boîtes reliées au châssis de boggie qui a ouvert la voie au confort et aux grandes vitesses avec une stabilité remarquable.

 

 

Pour les Prima, je croyais que leur raideur provenait de la présence de barres de traction basse très rigide ne permettant que très peu de possibilités de jeu...

je crois me souvenir de ça également. Il y avait eu avant des problèmes de barres trop peu rigides entraînant des vibrations inopportunes. Le remède a peut-être été trop loin.

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Invité technicentre

Si quelqu'un arrive à m'expliquer le fonctionnement d'une Shay en virage ou alors de la machine double du Mastrou, avec ses croix de Malte faisant varier la longueur des bielles (je sais plus son nom)...

Je sais, j'ai déjà regardé, mais j'avoue que je ne me lasse pas de voir jusqu'où ils ont été capable d'aller, les anciens...https://www.youtube.com/watch?v=2q6vahoNwwg

Je vais me faire pourrir par Fredéric G pour avoir détourné son sujet initial...

Allez, je me fais racheter.

La BOA prototype est à Villeneuve, mais pas présentée...

Modifié par technicentre
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De mémoire (ce qui veut dire "terrain très glissant"), matériel tram d'origine Düwag, j'ai en tête Heidelberg et sûrement d'autres villes allemandes,et c'était peut-être des roues mécaniquement liées, pas un véritable essieu. "Actuellement en circulation" est à vérifier.

 

 

 

Le système auquel j’ai pensé hier est celui qui a été conçu en partenariat avec Düwag par le professeur Frederich, à l’époque directeur de l’Institut des véhicules sur rails (Institut für Schienenfahrzeuge) de la RWTH Aachen, université technique de Rhénanie-Westphalie à Aix-la-Chapelle (en allemand : Rheinisch-Westfälische Technische Hochschule)

 Lien vers fiche Taper Frederich dans la fenêtre de recherche qui apparait après le click

http://exhibition.ifdesign.de/entrydetails_en?mode=madr&offset=1

Lien vers photo

http://my.ifdesign.de/upload/award_img_73/conv_14926_1990_mechanic_261.jpg

 

Un ouvrage récent sur le sujet, avec une importante récapitulation du passé (en allemand, mais avec beaucoup d’illustrations) :

Thèse de doctorat en Ingénierie

Spurführungsregelung eines aktiv gelenkten Radpaars für Straßenbahnen

Pilotage du dispositif de guidage d’une paire de roues à orientation active pour tramways

soutenue par  M Yunfan Wei en 2014 à la Fakultät für Maschinenbau du Karlsruher Institut für Technologie (KIT), XXI + 241pages

Professeur Frederich cité page 12 de la thèse et 8 fois page 222 (dans une bibliographie de 220 documents au total)

lien vers la thèse

http://d-nb.info/1051848210/34

 

Modifié par PN407
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  • 2 semaines plus tard...
Invité technicentre

D'après Didier, il se trouverait dans les réserves, derrière...

Moi, je ne l'ai pas vu de mes propres yeux, mais si Didier l'a dit, je veux bien le croire...

Lorsque tu sais que l'ancien funi de Fourvière est là (AMTUIR)...

 

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