Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Congés payés accident de travail et réforme


Messages recommandés

Bonjour a tous

 

Herve 50 ans ex conducteur a Nice

Je vous explique ma situation :

 

2003 accident de travail l'entreprise est reconnue responsable, condamnation de celle ci, moi "légèrement blessé " 15j d'AT et on repart au boulot

 

oct 2019 rechute reconnue

je passe les détails mais reforme le 17fev 2022 oui je sais c'est long vive le covid

mis en maladie 21/12/2020

lors de mon solde de tout compte la sncf me paye 43j or :

année 2019 : reliquat de 6j attesté par l’état 12

année 2020 : 28j moins absence du 22/10/2020 au 31/12/2020 soit 28 – 69/15 =24j

année 2021 : maladie donc 20j

année 2022 : 28 – ((365-48(nombre de jours travaillés))/15) = 7j

 

total : 57

 

L'entreprise me dit que les jours de 2019 sont perdu portant il me semble qu'en AT ceux ci sont innaliénables

 

merci par avance pour vos réponses et hésitez pas si vous avez besoin de renseignements complementaires

 

cordialement

 

H.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 4 heures, Exmecano a dit :

L'entreprise me dit que les jours de 2019 sont perdus portant il me semble qu'en AT ceux ci sont inaliénables

Effectivement, il y a tout un débat sur le report des congés suite à maladie (décisions successives de la Cour Justice de la Communauté Européenne puis d'une Cour d'appel et enfin de la Cour de cassation). La lecture de la SNCF (discutée ici ou là) c'est que le report se limite à 15 mois.

Mais ça ne vaut qu'à la suite d'un arrêt maladie ou d'une blessure. Attention le terme "blessure" dans la réglementation maison n'est pas synonyme d'accident du travail. C'est une blessure. L'agent n'est pas malade, mais il est blessé. Les voies RH sont parfois impénétrables. On peut comprendre que ceux qui doivent appliquer les textes s'y perdent parfois.

Par contre, les jours de congés non pris pendant les périodes d'arrêt de travail suite à un accident en service sont inaliénables, on va dire comme ça. Comprendre qu'ils ne devraient pas être perdus.

Sous toutes réserves qu'un élément de l'exposé m'ait échappé. 

 

 

  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

merci

en fait je passe en référé lundi 23/5 pour ce "mauvais décompte" et sur cette partie je n'ai pas trop d’inquiétudes vu que c'est clair comme de l’eau de roche ....... enfin presque par ce que le décompte peu varier suivant le mode de calcul, ce qui est sur c'est que c'est plus de 43j

 

suite à ma reforme je demande aussi des indemnités de licenciement voici mon argumentaire si ça peut aider :

 

L’indemnité de licenciement :

 

Celle ci ne m’a pas été payée et donc ne figure sur aucun document social

 

Pole emploi m’indemnise

 

Or la partie adverse reconnaît m’avoir licencié : cadre 5 attestions pole emploi (cause licenciement:réforme )

 

La CCN du ferroviaire prévoit bien l’indemnité de licenciement et celle ci s’applique bien aux agents au statut conformément a l’article l2162-1 du code des transports, de plus à la fin de l’article 23 ne figure pas « Cette disposition ne s'applique pas aux personnels relevant d'un statut particulier. » comme à l’article 25,2 ou 24,2 par exemple

 

Articulation du champ conventionnel et du statut.

 

En principe les agents de droit public ne peuvent pas être soumis à des conventions collectives,
ils ne sont soumis qu’à leur statut général, spécifique à leur activité. Le législateur a anticipé cette difficulté par la loi portant réforme ferroviaire du 4 août 2014 qui crée l’article L.2101-3 du Code des transports. Celui-ci déroge ainsi aux articles L.2233-1127 et L.2233-3128 du Code du travail et permet d’appliquer au personnel des trois EPIC de l’opérateur historique régis par un statut particulier, dans les limites de celui-ci, de se voir soumis à une convention de branche, ou un accord
professionnel ou interprofessionnel ayant fait l’objet d’un arrêté d’extension ou d’élargissement.
(Mémoire présenté par Cécile Catherin pour l’obtention du Master 2 Droit des
Affaires spécialité Transports Terrestres (Année universitaire 2016-2017).
)

 

 

 

Article L2101-3

Version en vigueur depuis le 01 janvier 2020


 

Modifié par Ordonnance n°2019-552 du 3 juin 2019 - art. 6

Par dérogation aux articles L. 2233-1 et L. 2233-3 du code du travail, pour les personnels régis par le statut particulier mentionné à l'article L. 2101-2, une convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel ayant fait l'objet d'un arrêté d'extension ou d'élargissement peut compléter les dispositions statutaires ou en déterminer les modalités d'application, dans les limites fixées par le statut particulier (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038582666/).

 

 

 

 

  • Article L2162-1

    Modifié par Ordonnance n°2019-552 du 3 juin 2019 - art. 7

    Une convention collective de branche est applicable aux salariés de la société nationale SNCF, de la société SNCF Voyageurs, de la société SNCF Réseau et de la filiale mentionnée au 5° de l'article L. 2111-9 ainsi qu'aux salariés des autres sociétés mentionnées au I de l'article L. 2101-2 dont l'activité principale correspond à l'une de celles prévues par cette convention.

    Cette convention collective est également applicable aux salariés des entreprises titulaires d'un certificat de sécurité délivré en application de l'article
    L. 2221-1 dont l'activité principale est le transport ferroviaire de marchandises ou de voyageurs, aux salariés des entreprises titulaires d'un agrément de sécurité ou d'une attestation de sécurité délivrés en application du même article L. 2221-1 dont l'activité principale est la gestion, l'exploitation ou la maintenance sous exploitation des lignes et installations fixes d'infrastructures ferroviaires et aux salariés des entreprises dont l'activité principale est la maintenance, hors réparation, des matériels ferroviaires roulants ou l'exercice des tâches et des fonctions de sécurité ferroviaire.(https://www.legifrance.gouv.fr article l2162-1 code des transports)

 

 

voila j'ai été surpris qu'agent au statut on soit soumis a la CCN ferroviaire mais tel est bien le cas

 

Versions

En vigueur étendu

Indemnités de licenciement


A compter de 1 an d'ancienneté continue chez le même employeur, les salariés titulaires d'un contrat de travail à durée indéterminée bénéficient d'une indemnité de licenciement lorsque leur licenciement n'est pas motivé par une faute grave ou lourde.
Le montant de cette indemnité est fixé comme suit :
– entre 1 et 9 ans d'ancienneté : 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté, depuis la première année dans l'entreprise ;
– entre 10 et 19 ans d'ancienneté : 2/5 de mois de salaire par année d'ancienneté, depuis la première année dans l'entreprise ;
– à partir de 20 ans d'ancienneté : ½ mois de salaire par année d'ancienneté, depuis la première année dans l'entreprise.
Le salaire à prendre en considération pour le calcul de l'indemnité de licenciement est déterminé conformément au code du travail.

La partie adverse défend que la réforme n'est pas un licenciement ......

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, Exmecano a dit :

suite à ma reforme je demande aussi des indemnités de licenciement

Je n'ai lu qu'en diagonale et très rapidement mais l'argumentaire m'est apparu tout de suite foireux sur le plan juridique (désolé, ça me permet d'appuyer mon propos).

Non pas que la demande ne soit  pas légitime, qu'elle n'ait pas  une certaine cohérence relevant de la manière dont les choses ont été vécues, mais elle vient chatouiller la frontière entre le Statut et la Convention collective ou plus simplement le droit social commun.

Même si la case "licenciement" est cochée sur certains documents sociaux (pour faire valoir notamment les allocations chômage que de droit) ou utilisée ici ou là par défaut ou facilité de langage pour caractériser la rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur, il ne s'agit pas d'un licenciement dans sa définition de droit commun, comme les connaissent et les jugent les Conseils de Prud'hommes.

Un cheminot du cadre permanent ne peut pas être licencié avec indemnité. S'il est licencié, c'est nécessairement pour faute grave et donc la question de l'indemnité qui va bien à l'occasion de la rupture du contrat de travail ne se pose pas.

La réforme, consécutive à une inaptitude totale et définitive à tout emploi à la Sncf, conduit à ce qui est une variante de la mise à la retraite... du régime spécial (et non pas un licenciement, CQFD !).

Ne s'agissant pas d'un licenciement, il n'est pas versé autre chose qu'une allocation de fin de carrière (peu importe donc ce qu'en dit la CCN ; une lecture attentive de la CCN et de la Loi sur la réforme ferroviaire vous montreront qu'une cohabitation entre le Statut et la CCN a été soigneusement ménagée... jusqu'à extinction naturelle du Statut puisque plus personne n'est embauché dans ce cadre).

image.png.837129102c54abbe98833a97c29c1e57.png

Cette allocation, son mode de calcul, les conditions de son versement relèvent du droit administratif. Hors compétence juridictionnelle du Conseil de Prud'hommes ! La Sncf ne plaidera pas autre chose. 

 

 

Modifié par PLANONYME
faute de frappe
  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 6 heures, Exmecano a dit :

Par dérogation aux articles L. 2233-1 et L. 2233-3 du code du travail, pour les personnels régis par le statut particulier mentionné à l'article L. 2101-2, une convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel ayant fait l'objet d'un arrêté d'extension ou d'élargissement peut compléter les dispositions statutaires ou en déterminer les modalités d'application, dans les limites fixées par le statut particulier

Compléter c'est bien ajouter ? donc la CCN peut ajouter des avantages au statut

Pour moi la grosse question est : la réforme est elle un licenciement ????

dans la fonction publique on parle de reforme par extension mais en réalité l'agent passe en commission de reforme et suivant l'avis de celle ci il y a procédure de licenciement

dans l'armée (d’où vient a l'origine la réforme) il est rayé des cadres

La cpr me verse une pension de réforme en effet mais c'est par ce que je ne fais plus partie des effectifs donc la sncf voyage SA (qui est une entités différente de la CPR) m'a t elle licenciée ?

c'est ps une attaque c'est un exposé d'arguments PLANONYME au moins ça m'entraine pour le 23 :)

  • Etonné 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 23 minutes, Exmecano a dit :

Compléter c'est bien ajouter ? donc la CCN peut ajouter des avantages au statut

Pour moi la grosse question est : la réforme est elle un licenciement ????

dans la fonction publique on parle de reforme par extension mais en réalité l'agent passe en commission de reforme et suivant l'avis de celle ci il y a procédure de licenciement

dans l'armée (d’où vient a l'origine la réforme) il est rayé des cadres

La cpr me verse une pension de réforme en effet mais c'est par ce que je ne fais plus partie des effectifs donc la sncf voyage SA (qui est une entités différente de la CPR) m'a t elle licenciée ?

c'est ps une attaque c'est un exposé d'arguments PLANONYME au moins ça m'entraine pour le 23 :)

Planonyme l'a clairement expliqué, licenciement et réforme sont deux chose complétement différente à la SNCF, la réforme est d'origine médicale puisque que l'agent réformé par son état de santé est incapable de tenir un poste au sein de la SNCF, ce qui n'est pas le cas d'un licenciement qui est décrété pour faute grave et qui ne concerne pas le médical.

 

 il existe un sacré différence entre la réforme SNCF et un licenciement, quand tu es réformé, tu perçois une pension dit de "réforme" à vie, ce qui n'est pas le ,cas quand tu es licencié

Modifié par ADC01
  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Que la sncf dise que c'est une réforme (qui au demeurant n'a pas de définition juridique ) je suis entièrement ok

Que la SNCF argumente que la reforme n'est pas un licenciement alors qu'a l'arrivée je me retrouve sans emploi, indemnisé par pole emploi, (que depuis le 1/1/2020 SNCF voyage est une SA et donc doit appliquer des lois différentes de l'ex EPIC)  ça ressemble beaucoup a un licenciement meme si c'est renommé autrement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 15 minutes, Exmecano a dit :

Que la sncf dise que c'est une réforme (qui au demeurant n'a pas de définition juridique ) je suis entièrement ok

Que la SNCF argumente que la reforme n'est pas un licenciement alors qu'a l'arrivée je me retrouve sans emploi, indemnisé par pole emploi, (que depuis le 1/1/2020 SNCF voyage est une SA et donc doit appliquer des lois différentes de l'ex EPIC)  ça ressemble beaucoup a un licenciement meme si c'est renommé autrement.

Tu oublies encore que tu perçois une pension annuelle à vie quand tu es réformé de la part de la CPR, contrairement à un licenciement,  ce qui change tout

Modifié par ADC01
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

non je l'oublie pas et je suis pas en train de me plaindre de cet état de fait

et comme tu dis c'est de la part de la CPR

Le sens de mon questionnement c'est quelle base légale (écrite) dit que la réforme n'est pas un licenciement ? a priori aucune la réforme n'est meme pas définie juridiquement je suis entièrement ok avec toi qu'a l'origine seul le rh comptait

mais le législateur ayant voulu faire avancer le droit social (humour) à pris des textes de loi qui disent que la CCN s'impose (pour faire simple) au statut depuis 2014

Partout en France excepté a la sncf ne plus faire partie de l'effectif d'une entreprise pour inaptitude  ça s’appelle un licenciement (meme en droit public)

Modifié par Exmecano
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Exmecano a dit :

Le sens de mon questionnement c'est quelle base légale (écrite) dit que la réforme n'est pas un licenciement ?

Le Statut, ton Statut !

Le fait que la SNCF soit devenue une (plusieurs) S.A. n'a rien changé au fait qu'il y ait toujours des agents sous Statut. C'était d'ailleurs une revendication très forte du corps social, essentielle même.

Et ce Statut est un texte de nature Réglementaire (le mot n'évoquant pas ici un quelconque règlement interne d'initiative RH mais une décision Réglementaire au sens du droit public, c'est à dire l'expression de la volonté du pouvoir exécutif quand il s'affranchit du législatif ; ici pour l'organisation et la continuité du service public ferroviaire, si, si...).

Et discuter le Statut, c'est devoir aller au Conseil d'Etat, rien que ça !

Si l'application d'une disposition quelconque se trouverait en-dessous du droit commun (de la CCN par exemple), il y aura toujours, sauf évolution de jurisprudence, la Cour de cassation pour considérer que si les avantages du Statut sont globalement plus favorables, peu importe que telle ou telle disposition prise isolément pose problème. Il y en a d'ailleurs plus d'une qui pose problème si on ouvre et si on compare avec un Code du travail. 

Dans le Statut, en dehors de la période d'essai, il n'y a pas de licenciement autre que pour faute grave (après procédure disciplinaire et avis d'un Conseil idoine). Ce licenciement s'appelle d'ailleurs dans ce cas : radiation, révocation. Peu importe, c'est fou ce que la langue française contient de synonymes pour désigner une rupture d'un contrat de travail à l'initiative d'un employeur : viré, congédié, limogé, mis à la porte...

Tu ne t'inscris pas dans une telle rupture ? Donc, tu n'a pas été licencié.

Parmi les motifs de rupture du contrat de travail à la SNCF (cadre permanent), dans l'énumération du Statut il y a par contre la réforme. Nous y sommes.

Et c'est le Statut et son régime spécial d'assurance maladie, retraite, réforme... bien nommé (chapitre 12 du Statut) qui va en fixer la procédure, les modalités et l'allocation de fin de carrière.

 

 

 

 

Modifié par PLANONYME
  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 33 minutes, PLANONYME a dit :

Si l'application d'une disposition quelconque se trouverait en-dessous du droit commun (de la CCN par exemple), il y aura toujours, sauf évolution de jurisprudence, la Cour de cassation pour considérer que si les avantages du Statut sont globalement plus favorables, peu importe que telle ou telle disposition prise isolément pose problème. Il y en a d'ailleurs plus d'une qui pose problème si on ouvre et si on compare avec un Code du travail. 

entièrement d'accord avec toi mais c’était avant .... le code des transports a été modifié pour justement se soustraire à ça, la meilleure preuve étant la perte du statut en cas de gain de marché par la concurrence (souvent issue de la sncf au passage)

 

Il y a 10 heures, Exmecano a dit :

Par dérogation aux articles L. 2233-1 et L. 2233-3 du code du travail, pour les personnels régis par le statut particulier mentionné à l'article L. 2101-2, une convention de branche ou un accord professionnel ou interprofessionnel ayant fait l'objet d'un arrêté d'extension ou d'élargissement peut compléter les dispositions statutaires ou en déterminer les modalités d'application, dans les limites fixées par le statut particulier

au passage j'ai du mal a comprendre comment on peu compléter le statut en restant dans ses limites

 

il y a 38 minutes, PLANONYME a dit :

s'appelle d'ailleurs dans ce cas : radiation, révocation

je comprends pas très bien : la radiation, la révocation sont des appellation sncf du licenciement mais pas la réforme ? au demeurant en cherchant j'ai vu un post ou tu disais que la réforme était un licenciement (c'est pas une attaque perso)

Un juge ne peut il considérer qu'une réforme (terme qui n'existe qu'a la sncf) est un licenciement puisqu’à l'arrivée tu es sans emploi et indemnisé par pole emploi ???

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 28 minutes, Exmecano a dit :

Un juge ne peut il considérer qu'une réforme (terme qui n'existe qu'a la sncf) est un licenciement puisqu’à l'arrivée tu es sans emploi et indemnisé par pole emploi ???

Bien sur que, dans l'esprit, la réforme est un licenciement : une rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur conduisant à une privation involontaire de son emploi pour le salarié.

Mais pour autant ici, pas d'indemnité de licenciement. Car c'est une mise à la retraite avec la pension que de droit et l'allocation prévue par... le Statut. Tu observeras d'ailleurs que le montant de cette allocation est inférieur à ce qui est prévu dans le droit commun pour l'indemnisation d'un salarié mis d'office à la retraite par son employeur. 

Un juge civil (comme le sont les Conseillers Prud'hommes) ne devra jamais sortir des clous en se mêlant de quelque chose qui relève de la juridiction administrative. Séparation des pouvoirs judiciaires ! La SNCF plaidera l'incompétence du Conseil de Prud'hommes. Et c'est bien le cas ! 

Tu peux éventuellement te préparer à aller devant le Conseil d'Etat...

Si tu n'as jamais fréquenté les salles d'audience d'un Conseil de Prud'hommes, tu vas vite apprendre deux, trois trucs. Y aller seul, sans s'être précédemment bien documenté, c'est comme pour un étranger ne parlant pas ni ne lisant pas un seul mot de la langue vouloir traverser Paris sans plan. Ce n'est pas impossible. Mais au risque de faire des détours inutiles, de se retrouver dans une impasse, de faire de mauvaises rencontres parfois...

image.png.5107538341a0f2e8bd19e02205ce3720.png

 

  • J'aime 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 50 minutes, PLANONYME a dit :

Mais pour autant ici, pas d'indemnité de licenciement. Car c'est une mise à la retraite avec la pension que de droit et l'allocation prévue par... le Statut. Tu observeras d'ailleurs que le montant de cette allocation est inférieur à ce qui est prévu dans le droit commun pour l'indemnisation d'un salarié mis d'office à la retraite par son employeur. 

Donc pour éviter que la CCN s'applique le législateur a bien marqué "ne s'applique pas au agents au statut" pourtant si on t’écoute il ne devrait pas y avoir d’ambiguïté

il y a 53 minutes, PLANONYME a dit :

Un juge civil (comme le sont les Conseillers Prud'hommes) ne devra jamais sortir des clous en se mêlant de quelque chose qui relève de la juridiction administrative. Séparation des pouvoirs judiciaires ! La SNCF plaidera l'incompétence du Conseil de Prud'hommes. Et c'est bien le cas ! 

J'ai reçu les conclusions de la partie adverse il plaide que ce n'est pas un licenciement mais une réforme pas du tout l’incompétence du conseil

Pour mes congés d’après  l'avocat j'ai tord" mais que si de manière extraordinaire le conseil me donnait raison" il conviendrai de me payer x € par jours de congés ben voyons, ce qui veut dire qu'il s’attend à perdre sur ce point la.

Après sur les indemnités j’étais comme tout le monde : j'y ai pas droit je ne comptait pas les demander, depuis que je fouille je me dis que c'est pas impossible (meme si il y à peu de chances)  que j'y ai droit meme si je m'attends à un renvoi sur le fond sur cette partie la.

 

 

il y a une heure, PLANONYME a dit :

Si tu n'as jamais fréquenté les salles d'audience d'un Conseil de Prud'hommes, tu vas vite apprendre deux, trois trucs.

Oui j'ai vu il y a plein de gens habillés en noir c'est lugubre :) en plus ils se connaissent tous mais des qu'ils sont en train de plaider ils s'attaquent à qui mieux mieux on dirait des corbeaux dans un champ de maïs :)

 

T’inquiètes "on est tous le nul de quelqu'un" :) j'ai fais mien cet adage depuis bien longtemps

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, Exmecano a dit :

Donc pour éviter que la CCN s'applique le législateur a bien marqué "ne s'applique pas au agents au statut" pourtant si on t’écoute il ne devrait pas y avoir d’ambiguïté

J'ai reçu les conclusions de la partie adverse il plaide que ce n'est pas un licenciement mais une réforme pas du tout l’incompétence du conseil

Pour mes congés d’après  l'avocat j'ai tord" mais que si de manière extraordinaire le conseil me donnait raison" il conviendrai de me payer x € par jours de congés ben voyons, ce qui veut dire qu'il s’attend à perdre sur ce point la.

Après sur les indemnités j’étais comme tout le monde : j'y ai pas droit je ne comptait pas les demander, depuis que je fouille je me dis que c'est pas impossible (meme si il y à peu de chances)  que j'y ai droit meme si je m'attends à un renvoi sur le fond sur cette partie la.

 

 

Oui j'ai vu il y a plein de gens habillés en noir c'est lugubre :) en plus ils se connaissent tous mais des qu'ils sont en train de plaider ils s'attaquent à qui mieux mieux on dirait des corbeaux dans un champ de maïs :)

 

T’inquiètes "on est tous le nul de quelqu'un" :) j'ai fais mien cet adage depuis bien longtemps

Tu n'es pas le seul....moi aussi . et parfois c'est bien arrangeant histoire de faire l'âne pour avoir du son 😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, Exmecano a dit :

J'ai reçu les conclusions de la partie adverse il plaide que ce n'est pas un licenciement mais une réforme pas du tout l’incompétence du conseil

Tu as saisi en référé je crois. 

Il n'y a donc pas de réelle utilité pour la Sncf à plaider l'incompétence matérielle du Conseil de Prud'hommes au profit d'une autre juridiction. Ce qui n'empêche pas que l'argument puisse être glissé à la barre. La procédure est orale.

La formation des référés est par nature saisie dans le cadre de l'urgence, de l'évidence ou de l'absence de contestation sérieuse.

La contestation sérieuse c'est que ce n'est pas un licenciement mais une réforme.

Pour les congés payés, tu peux jouer à pile ou face. Si les calculs et les exposés ne sont pas suffisamment clairs, faisant pencher la balance clairement d'un côté, la formation de référé préférera certainement décider "qu'il n'y a pas lieu à référé". La suite par une procédure normale sur le fond (qu'il t'appartiendra d'introduire si ce n'est pas déjà fait). Ça commencera par une audience de conciliation.

N'importe comment l'éventuelle décision en référé n'est que provisoire et n'a pas l'autorité de la chose jugée.

 

 

 

Modifié par PLANONYME
  • J'aime 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

en fait la motivation du référé est que mon attestation pole emploi est fausse (à cause des congés et de l'indemnité de licenciement plus deux autres erreurs mineures) j'en suis a la deuxième.

De la V1 a la V2 il y a eu rectification de la période des congés qui pose soucis (de MA a AT)

sur la v2 dans le salaire des derniers 36 mois j'ai un mois a 0h et 0€ alors que j'ai la feuille de paye correspondante mais D’après paye et famille c'est normal

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le 19/05/2022 à 20:30, Exmecano a dit :

Que la SNCF argumente que la reforme n'est pas un licenciement alors qu'a l'arrivée je me retrouve sans emploi, indemnisé par pole emploi, (que depuis le 1/1/2020 SNCF voyage est une SA et donc doit appliquer des lois différentes de l'ex EPIC)  ça ressemble beaucoup a un licenciement meme si c'est renommé autrement.

Salut,

Petite question: tu touches ta pension de réforme ET une indemnisation par pôle emploi ?
L'indemnisation par pôle emploi consiste en quoi exactement ?

Je te pose la question car j'ai un collègue qui sera réformé dans quelques jours... du coup s'il a droit à quelque chose...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 20 heures, Exmecano a dit :

mon attestation pole emploi est fausse

Ce qui n'a pas forcément d'incidence pour Pôle Emploi, organisme auquel est destiné ladite attestation.

Pôle Emploi confronte avec ses propres bases pour calculer les droits (Allocation de Retour à l'Emploi). Il n'est pas dit que des erreurs dans l'attestation modifient la rémunération de référence et donc le calcul de l'A.R.E. Et quand il y a erreur (dans le sens où Pôle Emploi indemniserait plus que de droit), eh bien cet organisme en charge de l'assurance chômage sait remettre d'équerre à partir des rémunérations versées et déclarées par l'employeur. Sauf à imaginer que la Sncf ne déclare pas ?

 

Modifié par PLANONYME
orthographe
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, José-Louis a dit :

L'indemnisation par pôle emploi consiste en quoi exactement ?

Exmecano est devenu extrêmement qualifié pour répondre. Mais, sous son contrôle, j'apporte mon éclairage.

On ne va pas refaire le débat. Une réforme c'est une rupture du contrat de travail à l'initiative de l'employeur. Et c'est une perte involontaire de son emploi par le cheminot ainsi réformé. C'est donc ce que tout un chacun peut nommer un... licenciement.

Bien qu'ici ça n'en soit pas un au regard du droit social commun puisqu'il s'agit plutôt d'une mise à la retraite immédiate, sans condition d'âge ni d'ancienneté et à jouissance immédiate. Une pension de réforme quoi, servie par le régime spécial de retraite des agents du cadre permanent.

Bien que la réforme témoigne d'une inaptitude totale et définitive à tout emploi au sein de la Sncf, il n'est pas dit que l'agent ainsi pensionné ne puisse exercer une activité professionnelle. Il est donc libre de chercher un emploi et auparavant de percevoir de Pôle Emploi l'allocation que de droit (A.R.E. = allocation de retour à l'emploi, autrement dit "le chômage"). Dans les conditions de droit commun de tous les salariés. On ne refait pas ici non plus le débat : "les cheminots ne cotisent pas, ils n'ont donc pas le droit au chômage".  Si ! Ils ont droit en cas de perte involontaire de leur emploi. C'est le cas de la réforme.

Cumul d'une pension de retraite et d'un revenu d'activité (ou de remplacement ici pendant le temps de chômage) sont réglementés mais quand il s'agit d'une pension de réforme ces règles et limites ne s'appliquent pas. Le cumul est autorisé. La nouvelle activité générera des droits à retraite dans le nouvel emploi. Ceci n'étant pas la règle pour un retraité lambda.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 11 heures, José-Louis a dit :

Salut,

Petite question: tu touches ta pension de réforme ET une indemnisation par pôle emploi ?
L'indemnisation par pôle emploi consiste en quoi exactement ?

Je te pose la question car j'ai un collègue qui sera réformé dans quelques jours... du coup s'il a droit à quelque chose...

oui je touche les deux, j'y croyais pas mais oui on y a droit a priori depuis 1/1/2020 la sncf cotise

les droits ont un abattement de 25% de 50 à 55 ans de 50% de 55 à 60 ....

Je touche plus avec pension de reforme + chômage qu'en activité, une histoire de fous mais je vais pas me plaindre

le seul truc que je sais pas c'est si a l'age d'ouverture des droits j'aurais le minimum vieillesse vu que je cotise :)

Il y a 4 heures, PLANONYME a dit :

Ce qui n'a pas forcément d'incidence pour Pôle Emploi, organisme auquel est destiné ladite attestation.

Pôle Emploi confronte avec ses propres bases pour calculer les droits (Allocation de Retour à l'Emploi). Il n'est pas dit que des erreurs dans l'attestation modifient la rémunération de référence et donc le calcul de l'A.R.E. Et quand il y a erreur (dans le sens où Pôle Emploi indemniserait plus que de droit), eh bien cet organisme en charge de l'assurance chômage sait remettre d'équerre à partir des rémunérations versées et déclarées par l'employeur. Sauf à imaginer que la Sncf ne déclare pas ?

entre v1 et v2 pole emploi m'a fait rembourser les somme versées bon 160€ je rembourse 15€ sur 10 mois c un micro crédit gratuit :) :)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 52 minutes, Exmecano a dit :

oui je touche les deux, j'y croyais pas mais oui on y a droit a priori depuis 1/1/2020 la sncf cotise

les droits ont un abattement de 25% de 50 à 55 ans de 50% de 55 à 60 ....

Je touche plus avec pension de reforme + chômage qu'en activité, une histoire de fous mais je vais pas me plaindre

le seul truc que je sais pas c'est si a l'age d'ouverture des droits j'aurais le minimum vieillesse vu que je cotise :)

entre v1 et v2 pole emploi m'a fait rembourser les somme versées bon 160€ je rembourse 15€ sur 10 mois c un micro crédit gratuit :) :)

Si tu touche une allocation de pole emploi, tu dois être en recherche d'emploi .

Dans le contexte actuel ,avec l'ARE ,tu dois être souvent sollicité par pole emploi

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Exmecano a dit :

oui je touche les deux, j'y croyais pas mais oui on y a droit a priori depuis 1/1/2020 la sncf cotise

Les agents réformés avant le 1er janvier 2020 avaient-ils droit à l'ARE (ou à d'autres allocations) de la part de Pôle Emploi ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

PLANONYME :

 

La partie adverse plaide que la réforme n'est pas un licenciement

Or elle produit les documents de la commission de reforme (que je croyais soumis au secret pro vu qu'il y a des annotation quand a mon inaptitude) pour prouver que tout a été fait dans les règles, qui demande l'application du  Décret n° 2008-639 du 30 juin 2008

 

or quand on le lit

 

En cas de licenciement pour inaptitude médicale prévu par le  lien hypertexte relatif au bénéfice de la garantie d'emploi en cas de changement d'employeur au sein de la branche ferroviaire pour les salariés régis par le statut mentionné à l lien hypertexte le salarié peut demander le bénéfice d'une pension de retraite de réforme. La décision d'attribution d'une pension de retraite de réforme est prise par la caisse après consultation de la commission médicale mentionnée au deuxième alinéa du présent article.

 

elle est pas belle la vie ?

Modifié par Exmecano
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.