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Le Web des Cheminots

Jojo35

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  1. D'où le problème du vote des syndicats sur l'avis du CESE concernant la privatisation des TER. Pourquoi la CGT a voté pour ? La CFDT et FO se sont abstenus ? Quand on lit le contenu de l'avis qui propose d'expérimenter une privatisation clés en mains dans plusieurs régions, on a du mal à trouver quelques chose de positif dans ce texte.
  2. Tu es dans l'Eurostar ? Peut etre que dans ton chantier, on ne te demande pas de faire ce genre de transport. Ca concerne notamment le Fret en Bretagne.
  3. Tout l'enjeu est que nous ayons les meilleures conditions de travail pour les tous les cheminots. C'est pourtant bien un dirigeant d'ECR qui nous a affirmé que sa priorité était "un train parti un train arrivé" quelque soit les horaires. En faisant rouler un mécano au-delà de l'amplitude horaire, celà permet d'éviter d'avoir à organiser une relève et ainsi supprimer un emploi sur 2 ! On comprend mieux pour les patrons l'enjeu d'avoir une convention collective en-dessous du statut cheminot SNCF.
  4. En 1913, 23% des cheminots étaient au Statut mis en place en 1912 dans le Réseau Ouest-Etat. Ce Statut donne la garantie de l’emploi, une protection contre le licenciement et une retraite pour fixer un personnel qualifié et compétent pour les métiers du ferroviaire. Le syndicalisme cheminot revendiqua l’extension du Statut à toutes les Compagnies de chemin de fer. En Janvier 1917, la fusion de toutes les organisations syndicales dans la Fédération des Travailleurs du Rail permis l’unité syndicale dans le secteur ferroviaire. L’application du Statut à toutes les compagnies fût obtenue après la grève interpro de février 1920. Aujourd’hui, les Cheminots sont à un tournant dans leur histoire. Les Assises du Ferroviaire organisés par le gouvernement le confirme, le patronat du ferroviaire accentue ses attaques contre le Statut. Le transport ferroviaire de marchandises (Fret) a été ouvert aux compagnies privées en 2006. Entamées en 2007, les négociations entre des fédérations syndicales (SUD est exclu) et l’Union des Transports Publics et Ferroviaires (MEDEF), à propos des régimes de travail, se sont traduites par un accord repris dans le décret du 27 avril 2010. Cet accord UTPF a été signé par l’UNSA, la CFTC et la CGC, et dénoncé par FO et la CFDT mais pas la CGT. Il concerne aujourd'hui 1 500 cheminots. 1 000 autres sont sous la convention VFIL. Le gros des cheminots (148 000) reste pour l'instant au Statut Cheminot (décret 99-1161) dans le groupe SNCF. Résultats : il y a de plus en plus de cheminot-e-s privé-e-s des droits sociaux et du Statut, la sécurité des circulations est moins bien assurée et … la privatisation n’a pas servi à développer le fret ferroviaire. Au contraire le trafic routier de marchandises est le mode de transport qui s’est le plus développé, y compris depuis la "libéralisation" du trafic ferroviaire de fret. De nombreux/ses salarié-e-s du secteur ferroviaire n’ont actuellement que le Code du travail ou des Conventions Collectives à minima pour défendre leurs droits. Des règles existent déjà : le statut SNCF, la réglementation du travail des cheminot-e-s sont des appuis importants. Il est fondamental dans un secteur où la sécurité a un rôle essentiel, que les salarié-e-s puissent alerter sur les éventuelles dérives, sans être menacé-e-s de licenciement ! Forts de l'exemple désastreux de la Privatisation du Fret, le gouvernement veut maintenant privatiser le transport régional de voyageurs ! La privatisation n’a pas d’autre motivation que d’offrir de nouveaux marchés aux actionnaires qui s’enrichissent sur le travail des salarié-e-s. Or le Statut Cheminot et le RH77 qui cadrent les horaires de travail sont aujourd'hui des freins à l'appétit des capitalistes. L'objectif du MEDEF ferroviaire est de transformer les cheminots en "routiers" du rail avec des horaires à rallonge. Ainsi ils pourront dégager une plus-value et faire des bénéfices sur le dos des travailleurs du rail et des usagers. Subir ou anticiper le Chantage Patronal Dans le Fret, la SNCF perd régulièrement des marchés au profit d'autres entreprises. Le dernier en date est celui de GEFCO qui transporte les voitures neuves sortant des usines de PSA. Des milliers de cheminots du Fret ont été reclassés dans d'autres services. Mais il se développe une autre offensive patronale : transférer les cheminots dans des filiales privées en leur retirant le Statut et leur imposant la convention au rabais UTPF. Un exemple est le chantier de Thouars qui a pour activité de transporter le gravier sortant de la carrière. Pendant plusieurs mois les cheminots du site ont refusé le projet de la SNCF mais la direction n'a pas hésité à couler le chantier et les menacer de mutations forcées. Face au chantage patronal, les cheminots ont fini par céder. Ce Chantage Patronal va probablement se multiplier et s'étendre aux autres activités de la SNCF. Il a été aussi utilisé à la Maintenance du Matériel dans le Nord. Le transport TER sera le prochain dans le collimateur. Le groupe SNCF a déjà sa filiale privée dans ce secteur du transport régional : Kéolis. Les politiques de droite (comme Grignon) comme de gauche (comme Savary) ont fait plusieurs rapports, études, et autres projets de loi qui permettraient cette privatisation et réfléchissent au transfert des cheminots dans les filiales privées ou à la concurrence. Ils réfléchissent aussi à un double statut qui permettrait de remplacer progressivement les cheminots au Statut SNCF partant en retraite. Ce double statut le patronat l’a déjà mis en place dans le fret ferroviaire avec l’accord de branche FRET. SUD-Rail n’est toujours pas représentatif légalement dans la branche UTPF par refus du gouvernement (certains ayant obtenu leur représentativité pendant la grève perdue des retraites de 2007, le hasard faisant bien les choses !). La CGT l’est mais ne profite pas de sa possibilité de pouvoir dénoncer cet accord de branche FRET comme l’ont fait FO et CFDT pour la partie le plus important qui est celle concernant la réglementation de travail. Faudra t’il mener une campagne pour obliger la Fédération CGT à changer de position afin qu’elle arrête de laisser perdurer une convention collective ferroviaire au rabais ? L’accord de branche FRET permet aujourd’hui aux patrons de faire rouler des trains en ne respectant ni les amplitudes de travail ni les temps de repos sous prétexte qu’un train commencé doit être un train arrivé à destination et ceux malgré tous les impondérables et bien souvent au détriment de la sécurité. Le patron peut se frotter les mains en supprimant plein d’emplois de mécanos (conducteurs) puisqu’il n’y a plus de relève à assurer sur le parcours. C’est les cheminots du secteur UTPF qui trinquent avec des conditions de travail et de vie sociale dégradées et ceux de la SNCF qui voient leurs postes de travail détruits. Pour combattre cette nouvelle offensive du patronat ferroviaire, il nous faut organiser tous les travailleurs du rail et notamment ceux des entreprises ferroviaires autres que la SNCF. Il nous faut gagner l'extension du Statut SNCF pour tous les cheminots et la disparition de l’accord de branche FRET. Le chantage à la mutation ou au licenciement ne sera alors plus possible. Afficher cet objectif permet aussi de préparer les équipes syndicales au futur combat dans notre industrie. Cela nécessite de développer l'organisation syndicale des travailleurs du ferroviaire. Des sections CGT, FO et SUD existent dans les entreprises ferroviaires mais trop souvent ces sections ne participent pas à la vie syndicale des fédérations cheminotes. SUD-Rail a depuis 15 ans inscrit dans ses orientations la syndicalisation des travailleurs du rail dans la même fédération mais l'idée ne se concrétise pas toujours dans les syndicats locaux. La CGT a évolué nationalement depuis un ou deux ans, sans que cela se traduise en faits dans beaucoup de régions. La Fédération FO cheminots organise les cheminots du privé mais pas la restauration, le nettoyage.... Cela tient au fait que les cheminots SNCF ont du mal à prendre en compte la défense des intérêts des autres cheminots. Dans les conseils syndicaux, on oublie parfois d'inviter les cheminots des sections du privé. Les tournées syndicales vers ces salariés ne sont pas toujours organisées. Souvent les militants ont l'impression de tellement avoir à faire dans leur chantier qu'ils pensent ne pas pouvoir consacrer de temps aux autres travailleurs du rail. Or il faut nous mettre un coup de pied au cul sur cette question. Sinon nous allons accumuler un retard que nous paierons dans les mois et années à venir. Il faut sortir du corporatisme SNCF pour adapter notre syndicalisme à la réalité du salariat du ferroviaire. La multiplication des sous-traitants (nettoyage, restauration ferroviaire par exemple), filiales privées du groupe SNCF (VFLI, EFFIA, ...) et compagnies privées (ECR, EUROPORTE, THELLO, ...) sont déjà notre réalité. La multiplication des restructurations dans la SNCF a justement pour but de casser nos collectifs de travail afin d'affaiblir nos capacités de résistance collectives. Cette tactique est volontaire de la part de la direction afin d’épuiser les équipes syndicales dans un activisme défensif avant l'attaque finale et la casse du statut. Le soutien populaire s’obtiendra d’autant plus facilement que nous défendrons tous les travailleurs du rail et pas seulement notre statut SNCF. Il faut insister sur la défense de la sécurité ferroviaire : Notre réglementation des horaires de travail, le RH 77, permet de limiter la fatigue et préserver la vigilance des cheminots pour assurer la sécurité. Quand on travaille 16 heures par jour d’affilée, conduire un train devient dangereux ! Dans une entreprise privée, un-e salarié-e qui signale des problèmes de sécurité sur un train est sanctionné-e et même licencié-e. Le Statut cheminot permet de dénoncer les économies faites au détriment de la sécurité sans risquer à priori le licenciement. Nous voulons Unifier les conditions de travail par le mieux-disant en faisant de l’Extension du Statut Cheminot, l’AXE CENTRAL de notre stratégie syndicale. Nous voulons les mêmes droits pour tous les travailleurs du Rail. Organisons des tournées de chantiers vers les travailleurs de toutes les entreprises ferroviaires. Distribuons leurs nos tracts. Développons un syndicalisme d'industrie pour faire échec au patronat ferroviaire UTPF et gagnons l’Extension du Statut Cheminot et du RH 77 à tous les travailleurs du rail ! http://syndicaliste.phpnet.org/spip.php?article502
  5. Le transport ferroviaire de marchandises (Fret) a été ouvert aux compagnies privées en 2006. Entamées en 2007, les négociations entre des fédérations syndicales (SUD est exclu) et l’Union des Transports Publics et Ferroviaires (MEDEF), à propos des régimes de travail, se sont traduites par un accord repris dans le décret du 27 avril 2010. Cet accord UTPF a été signé par l’UNSA, la CFTC et la CGC, et dénoncé par FO et la CFDT mais pas la CGT. Il concerne aujourd’hui 1 500 cheminots. 1 000 autres sont sous la convention VFIL. Le gros des cheminots (148 000) reste pour l’instant au Statut Cheminot (décret 99-1161) dans le groupe SNCF. http://syndicaliste.phpnet.org/spip.php?article502
  6. Accident de passage à niveau RFF à St-Médard Quand on préfère la rentabilité à la sécurité cela entraîne la mort de 3 personnes et des dizaines de blessés … La collision entre un poids lourd et un train régional, à Saint-Médard près de Rennes, a fait deux morts, treize blessés graves et sept blessés légers, selon un bilan provisoire de la préfecture. La fédération SUD-Rail apporte son soutien le plus sincère aux familles touchées par ce drame. Saint-Médard, c’est le passage à niveau de le plus dangereux de Bretagne, de l’aveu même la préfecture. La voie est en courbe, ce qui empêche d’avoir une visibilité ; de plus, un grand nombre de camions passent par ce passage à niveau. En novembre 2007, un poids-lourd avait été percuté au même endroit, faisant une quarantaine de blessés. Depuis, en dehors de l’ajout de feux rouges, rien n’a été fait ! Malheureusement, cette situation n’est pas isolée : ainsi, le passage à niveau d’Allinges (Haute-Savoie) où un autocar avait percuté un train le 2 juin 2008, n’est toujours pas supprimé. La direction de Réseau Ferré de France, propriétaire et gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, va devoir rendre des comptes ! Mais ce n’est pas le Ministre des transports qui lui en demandera, lui qui a osé déclarer « ce n’est pas un passage classé comme préoccupant » ! RFF prétend se préoccuper de supprimer ces points dangereux. Mais RFF a été créé dans la seule perspective de rentabiliser le réseau en percevant toujours plus de péages de la SNCF et en réduisant le plus possible les frais d’entretien de l’infrastructure ferroviaire. Bien sûr, lorsqu’un drame se produit, on parle « d’accident à la SNCF », pas « d’accident à RFF ». L’évolution du rythme de suppressions des passages à niveau marque un recul considérable depuis que RFF en a la charge. De 1986 à 1997 inclus, la SNCF a supprimé en moyenne 359 passages à niveau par an ! De 1998 à 2009, RFF a supprimé en moyenne 89 passages à niveau par an ! Quatre fois moins ! SUD-Rail exige le retour à une entreprise intégrée assurant l’ensemble des missions de service public ferroviaire. Les citoyens ont besoin de pouvoir prendre le train partout et en sécurité, ils n’ont pas besoin d’une multinationale capitaliste du transport. http://www.sudrail.f...87&date=2011-10
  7. Un grand nombre de cheminots n’utilisent ni les cantines, ni les colonies de vacances, ni les structures du CCE. Il faut que le CE évolue afin de répondre aux aspirations de tous les cheminots. Mais le CE, ça n'est pas que les activités sociales. C'est aussi un outil qui permet d'être au courant du fonctionnement de l'entreprise et de contrôler la gestion patronale. Dans une période où la direction restructure à tour de bras (séparation des activités, redécoupage des établissements (divorce des Technicentres, disparition des EMF, séparation de l'infra EIC de l'Escale, scission de l'Equipement...), le CE permet de prévenir les cheminots et de préparer la mobilisation pour empêcher les mauvais coups. Guillaume Pépy poursuit une politique d'éclatement de la SNCF et de disparition de l'entreprise intégrée de service public. Pour s'opposer à cette politique destructrice, il est important de faire en sorte que des représentant(e)s SUDRail soit présents au CE, en votant pour eux. Tracts élections Maquette CER.pdf
  8. La SNCF demain : Destination 2012 Je suis Cheminot(e) et je sais pas pour quel syndicat voter le 24 mars 2011. Une petite vidéo pour y réfléchir...et se détendre ! La vidéo est visible par là... lotrela
  9. Depuis quelques années, la direction refuse souvent les demandes de congés pour soins à enfants, dès lors qu’il reste des congés à l’agent. tract_soins_enfants.pdf
  10. L’Union L’Union Solidaires Transports appuie l’appel à la grève de la CFDT… Sarkozy n’entend pas répondre aux millions de personnes dans la rue, il est temps de bloquer le pays économiquement. Suite...
  11. Rennes : 160 présents, 156 pour, 4 abstentions. Reconduction jusqu’à lundi. Piquets de grève AG de Brest aujourd’hui à 11h : 57 votants, 39 pour, 4 contre, 4 abstentions. La grève est reconduite jusqu’à lundi matin 10h. Piquets de grève lundi dès 5 h en gare et au dépôt, puis distribution du tract départemental unitaire partout en ville (ronds-points). Rassemblements unitaires devant les gares du Finistère lundi à midi.Manif à 14h30 aujourd’hui. Source SUD Rail BZH
  12. N’en déplaise à celles et ceux qui chaque jour annoncent la fin du mouvement, la quasi-totalité des assemblées générales qui se sont tenues vendredi, samedi et dimanche ont reconduit la grève. Grève qui touche toutes les régions, même si elle demeure inégale, conséquence des conditions dans laquelle elle a été lancée. Aujourd’hui des milliers de cheminotes et de cheminots sont toujours en grève, couverts par le préavis national reconductible « tous services » déposé par la fédération SUD-Rail, dans quelques régions par des préavis similaires CGT/SUD-Rail. 2010-04-18- rejoignons la grève-1.pdf
  13. Le nombre de grévistes augmente, la grève s’élargit à de nouveaux secteurs de l’entreprise, les appels unitaires CGT/SUD-Rail se multiplient à la base, … La direction change de tactique, mais s’enfonce dans un positionnement imbécile, sans issue pour elle. Après avoir répété « pas de négociation pendant la grève », … ce qui a conduit à la généralisation du mouvement, elle veut maintenant faire croire à des négociations par Régions. SUD-Rail est disponible pour négocier, même en Régions, mais il y a trois conditions indispensables pour ne pas trahir les grévistes : * Exiger que ces discussions en Régions soient un complément à des négociations nationales qui, seules, peuvent répondre à nos revendications. * Refuser des discussions où les syndicats se présentent séparément devant la direction. * Dénoncer ce qui ne serait qu’un calendrier de réunions, sans réponse immédiate aux revendications des grévistes C’est sur ces bases que dans la plupart des Régions, les syndicats SUD-Rail et CGT ont été ensemble voir la direction régionale, ce jeudi 15 avril. Le constat est unanime dans les tracts et prises de parole unitaires qui font suite à ces réunions : « il n’est pas question de négociation du côté de la direction ». Dans le cas très isolé où un syndicat a accepté d’aller seul voir la direction et proposé ce matin la suspension du mouvement, il a été désavoué par l’assemblée générale des grévistes. A la base, les appels communs des syndicats locaux CGT et SUD-Rail se multiplient, pour soutenir et renforcer la grève « tous services ». les dépôts et les ECT, le nombre de grévistes augmente au plan national ! Et dans plusieurs établissements, ce sont des centaines de nouvelles « Déclarations Individuelles d’Intention de faire grève » qui vont prendre effet dans les tous prochains jours … Au Matériel aussi, la grève devient nationale : elle touche les Ateliers d’une quinzaine de régions, avec souvent des centaines de cheminot-e-s à l’assemblée générale. Dans les gares, les postes d’aiguillage, les tournées, Assemblées Générales, et appels à la grève SUD-Rail/CGT se multiplient… La colère monte, Pépy doit négocier ! Quand on en est à la 2ème semaine de grève nationale, il est ridicule de persister à clamer « pas de négociation nationale ». La fin d’une grève passe inévitablement par une négociation : chacun-e peut toujours en apprécier différemment le résultat (pour nous, ce sont les grévistes en A.G. qui doivent décider), mais la négociation est une phase obligée... Pépy, Nogué doivent faire le contraire de ce qu’ils disent depuis 2 semaines ? Ben oui, et alors ! Ils sont payés pour gérer des questions d’amour-propre, d’égo un peu sur-dimensionné, … ou pour régler un conflit social ? Ce serait plus utile, que de continuer à annoncer pour le lendemain des trafics que la direction sait ne pas pouvoir tenir … manifestement dans le seul but d’essayer d’opposer voyageurs/ses et grévistes. SUD-Rail relance un appel à tous les cheminots pour que celles et ceux qui ne sont pas en grève rentrent dans le mouvement le plus rapidement possible. Ensemble, solidaires, les cheminots vont gagner … et ça comptera aussi pour d’autres dossiers importants à venir !
  14. La grève se poursuit à la SNCF, les roulants (contrôleurs et agents de conduite), mais aussi les agents du Fret, restent très mobilisés contre la politique d’éclatement de l’entreprise publique SNCF et ses conséquences sur les salarié-e-s. Le mouvement est fort aussi dans les quelques Régions où il y a des appels unitaires CGT/SUD-Rail à un mouvement reconductible pour tous les services. Dans les autres secteurs, (Equipement, Matériel, services commun..), la mobilisation est plus difficile, car la division syndicale qui n’a pas permis une préparation unitaire et de qualité, pèse lourdement. A cela s’ajoute l’incompréhension des cheminot-e-s autour des préavis CGT limités à 24 heures pour certaines catégories et reconductibles pour d’autres. La fédération SUD-Rail n’a pas été reçue par la direction qui refuse toujours obstinément tout dialogue avec les cheminot-e-s engagés dans l’action que ce soit sur les problèmes de fond de l’entreprise ou sur les revendications métiers. Les désaccords et inquiétudes des cheminot-e-s sur les orientations stratégiques de l’entreprise, les questions d’emplois, de conditions de travail et de salaires ne peuvent rester en suspend. La fédération SUD-Rail considère qu’il convient de renforcer durablement et visiblement le travail unitaire de tous ceux qui veulent vraiment imposer d’autres choix et donner un autre avenir à l’entreprise publique SNCF et à tous les cheminot-e-s, quels que soient leurs services. La fédération SUD-Rail appelle au renforcement du mouvement et soutient les motions adoptées par plusieurs Assemblées Générales, qui reprennent des revendications précises, auxquelles la direction doit répondre ! St-Denis, le 08 avril 2010, 20h00
  15. Ce qui est dommage dans cette grève c'est que la CGT entraîne ses adhérents dans un mur. Construire une grève reconductible en essayant d'écarter SUD, c'est impossible. SUD ne peut lancer une grève reconductible seule. La CGT non plus. La guerre anti-SUD de la CGT va amener les cheminots à faire 2 jours de grève pour rien et perdre un peu plus de force pour l'avenir. Un véritable suicide juste pour préserver l'appareil CGT ! :sleep:
  16. Rappel : Le 8 mars, SUD-Rail est exclu des r�unions interf�d�rales par les f�d�rations CGT, UNSA, CFDT�. parce que nous proposions un mouvement reconductible � compter du 23 mars. Une semaine plus tard la CGT d�pose une s�rie de pr�avis de gr�ve par m�tier, certains limit�s � 24 h, d�autres reconductibles. Depuis des mois, SUD-Rail propose aux autres f�d�rations d�organiser une gr�ve reconductible � tous services � ; les autres f�d�rations nous r�pondent syst�matiquement � cela ne se d�cr�te pas �. Nous en sommes convaincu-e-s, c�est pour cela que nous avons toujours propos� de se donner quelques semaines pour construire un mouvement fort et unitaire. ********
  17. ****** Titre �dit� => Erreur d'OS !!! Roukmoute
  18. Suppression de postes de cheminots chaque année, séparation des activités pour privatiser...on voit le résultat quand c'est la merde ya plus personne pour dépanner.
  19. La colère est bien présente chez les conducteurs bretons qui ont de plus en plus de mal à poser un congé tellement les effectifs sont restreints. Maintenant la journée de grève de dimanche n'a rien donné de plus que samedi. Un mouvement national sera le seul capable de faire reculer la direction SNCF qui verrouille les budgets et les embauches. Dommage que cela n'est pas été suivi par tous les syndicats dimanche dernier. Une occasion a été ratée ! Espérons que la combativité va rester pour la suite...
  20. Grève reconduite jusqu'à dimanche en Bretagne
  21. Je pense pas que les contrôleurs de Nantes fassent grève pour le plaisir de perdre du pognon. Tant que la direction ne lache pas pourquoi les cheminots arrêteraient leur mouvement ? :Smiley_15:
  22. Les syndicats sud-Rail ont décidé de ne pas appeler à cette manif qui n'a pas de sens. Le principal est préparer un mouvement inter-services pour empêcher l'explosion de la SNCF, ce que fait tout les jours la la fédé sud-rail En levant les préavis de ce week-end chez les ADC et ASCT, CGT-CGT et UNSA ne sont pas allé dans ce sens. Si sud perd le nord, on ne sait pas non plus vers ou vont les autres fédérations syndicales ????
  23. Le préavis Sud-Rail n'est pas retiré et il couvre donc les agents qui ne viendraient pas au boulot s'ils ont fait une DII. Extraits des réponses de la direction sur les points de la plateforme revendicative unitaire : · Sur les emplois : le nombre d'ASCT fin 2010 sera de 10113 contre 9813 fin 2009. Soit 300 ASCT supplémentaires. C'est une annonce positive mais ni à la hauteur des demandes des fédérations, ni à la hauteur des besoins en ECT afin d'assurer la couverture des trains, les formations, les congés dans les temps,... · Sur la spécialisation et dédicace des roulements et résidences : RIEN ! Ou plutôt si, seules les résidences où l'affectation de la charge TGV est suffisante et économiquement intéressante resteront mixtes. Et les autres ??? Dédiées au TER. · Sur la création d'établissements multi-métiers : la direction propose une réunion nationale en janvier afin de discuter des notations et des instances représentatives du personnel pour le personnel qui se retrouvera transféré dans ces établissements. On ne fait pas mieux dans l'accompagnement de la mise en place. · Sur les CPST : Après avoir gelé son projet en octobre dernier, la direction confirme le retrait du projet en tant que tel. · Sur les pressions managériales, les enquêtes clients-mystères, les enregistrements : Pour la direction, ces nouvelles méthodes sont irréprochables. Et la « méritocratie » s'installe un peu partout à grand renfort de pressions sur les agents. On est donc loin du compte ! Les quelques reculs de la direction notamment sur l'emploi sont évidemment à mettre au crédit de la menace d'un conflit dur. Avec une grève unitaire, les ASCT pouvaient obtenir bien plus. Mais suite à l'annonce de la levée du préavis CGT, UNSA, CFDT, nous nous retrouvons désormais SUD-Rail seul pour mener un mouvement.
  24. Les demandes des conducteurs de train bretons concernent le manque d'embauches, des journées de travail mal organisées et le délai de prévenance pour les agents qui font des remplacements. La direction vient de promettre le retour de 6 agents en Janvier 2010 mais ne donne pas de date pour 6 autres prévus. Sur le reste, aucune avancée. Donc la grève continue en Bretagne samedi 12 décembre 2009. Pour les controleurs, seul Sud-Rail maintient son préavis car meme si certaines revendications sont satisfaites la restructuration envisagée de ce service qui entrainerait une casse de ce métier est maintenue par la direction SNCF. :blush:
  25. Franchement ya pas besoin de faire un long texte en faisant référence aux lumières pour faire ce constat. Le patronat essaie d'occuper les syndicalistes avec des réunions. Oui tout à fait c'est une technique. Ca n'empeche pas de faire des tournées syndicales sur le temps de délégation. On est pas obligé de répondre aux convocations des patrons. T'as qu'à dire que t'avais piscine !!!! Les patrons ont une stratégie à long terme. Il ont le pouvoir et ils prennent le temps pour accentuer notre exploitation progressivement sans éléver de protestation de masse. Une fois que tu sais ça, c'est à nous de répondre et de se bouger. De simplifier, d'expliquer, de globaliser, de rassembler les travailleurs pour qu'ils forment un collectif solidaire pour se défendre et se battre. Pour le reste, on a pas le temps de pleurer si on s'attelle à cette tâche. Les bourgeois n'ont pas d'état d'âmes même quand les suicidés tombent à la pelle. revoltages
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