Je réponds à vos deux posts. Je me suis peut-être mal exprimé : Je conçoit la grêve et je respecte la grêve. Puisqu'il y a une grêve, les personnes nécessaires à l'acheminement des grévistes restent pour mettre en place un ou plusieurs trains spéciaux et s'il faut le refaire, vous établissez un roulement. Je sais, cela ne doit pas aussi facile à dire qu'à faire et je le comprends, mais on peut tenter le coup, puisque vous n'avez rien à perdre, si ce n'est ce que l'état et vos dirigeants vous ont déjà pris...
Dans ce mouvement, j'ai l'impression que vos syndicats et vos chefs vous laissent un peu dans l'abandon. Ils ne se manifestent pas beaucoup et franchement, ils en sont où. Ils utilisent encore des méthodes d'une autre époque et entre la base et les responsables, il y a un fossé.... C'est à eux de s'unir entre-eux pour agir, plutôt que d'essayer de tirer la couverture vers eux, sans penser aux autres. Une grêve a été décidée et je pense que c'est à l'ensemble des cheminots de décider, les syndicats étant là pour faire la liaison entre les revendications des cheminots et le gouvernement et vos dirigeants. J'ai la vague impression qu'ils sont défaitistes et qu'en fin de compte, ils ne sont pas touchés par cette grêve (en attendant, vous nêtes pas payés et eux ils le sont par vos cotisations et autres ...) Je sais c'est pas gentil pour les syndicats, mais c'est la base qui fait tout le boulot, qui se gele dehors et qui subit les privation avec sa famille, pas eux. Donc, qu'est-ce qu'ils font à part de se contredire ? on se le demande. Lorsqu'un conflit se retrouve politisé, c'est pas bon