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La Bei Accorde Un Prêt De 200 M Eur à La Sncf
La BEI accorde un prêt de 200 M EUR à la SNCF pour du matériel ferroviaire La Banque européenne d'investissement (BEI) va accorder un prêt de 200 M EUR à la SNCF pour l'achat de 18 rames TGV à deux niveaux (Duplex), a-t-elle annoncé jeudi dans un communiqué. "Cet investissement représente la seconde phase d'un important programme de la SNCF visant à renforcer sa flotte TGV", indique la BEI. "En 2002, la SNCF avait déjà acquis 22 rames 'Duplex' aujourd'hui en circulation", rappelle l'organisme de financement international. Ces rames supplémentaires seront affectées à la ligne à grande vitesse Paris-Méditerranée, en particulier au tronçon Paris-Marseille "qui est proche de la saturation", selon la BEI. Leur mise en circulation permettra d'augmenter le nombre de voyageurs transportés, les rames Duplex ayant une capacité "jusqu'à 40% supérieure à celle des rames classiques", ajoute la BEI. Le matériel libéré "sera affecté à d'autres lignes, notamment à celle du TGV Est", permettant ainsi un accroissement des capacités du réseau à grande vitesse "en France, et indirectement en Europe", est-il encore précisé. La BEI avait déjà contribué en 2002 à l'achat de rames par le biais d'un prêt de 200 M EUR. Elle a également contribué au financement des TGV Atlantique, Nord et Méditerranée, ainsi qu'à la construction du TGV Est, en cours. Source: AFP
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Sncf: Des Trains à Petite Vitesse
SNCF: Faute de crédits, les TER devront rouler moins vite Des trains à petite vitesse :Jean-Pierre Deroudille Il n'y a pas que les automobilistes qui doivent endurer un renforcement des limitations de vitesse. A l'occasion de la mise en place des horaires d'hiver, la SNCF va annoncer la semaine prochaine de nouveaux ralentissements sur le réseau des TER du Sud-Ouest, qui viendront s'ajouter à ceux déjà en vigueur entre Limoges et Angoulême, et Bergerac et Lalinde. Cette fois, ce sont quatre nouvelles sections de voies qui sont concernées, aussi bien en Poitou-Charentes qu'en Aquitaine, amenant à des allongements de trajet de une à quatre minutes selon les réductions de vitesse imposées. Pour la SNCF et son directeur régional, Frédéric Zanotti, la question est toute simple : faute de crédits, les travaux de maintenance ne peuvent être assurés complètement. La société nationale, qui mène ces travaux pour le compte du propriétaire de l'infrastructure, RFF (Réseau ferré de France), a donc choisi les voies où le trafic est le moins lourd, avec peu de trains de fret et un trafic restreint de voyageurs, pour espacer ses opérations de maintenance et différer les indispensables changements de traverses. Vieilles traverses. Il semble en effet que l'âge des traverses, plus encore que l'état du ballast ou celui des rails, soit préoccupant. Quand le bois est vieilli, il résiste moins aux différents efforts auxquels il est soumis, efforts d'autant plus grands que la vitesse du train est élevée. « Pour nous, la sécurité reste primordiale », insiste Frédéric Zanotti. Au Conseil régional d'Aquitaine, autorité organisatrice de transports pour les TER, on avoue ne pas comprendre pourquoi les crédits peuvent encore manquer. En effet, les redevances acquittées auprès de RFF par les TER d'Aquitaine sont passées de 7,39 millions d'euros en 2003 à 18,7 millions d'euros en 2004, et augmenteront encore de 8,5 % en 2005, soit 1,7 million de plus. Ces augmentations, compensées, à trafic constant, par l'Etat dans le budget régional, devaient servir à financer justement la maintenance. Du côté de RFF, on explique, à la direction régionale de Bordeaux, qu'une somme globale est allouée à la SNCF au niveau national, et que c'est elle qui est chargée de la répartir entre les différents chantiers à réaliser. Il semblerait toutefois que cela ne soit pas si simple, puisque la SNCF avertit chaque année son propriétaire des opérations qu'elle ne peut mener à bien faute de crédits, et que la décision de les affecter à telle ou telle desserte en gênant le moins possible les usagers soit prise en pleine concertation, sinon en commun. Ce serait même le gouvernement qui aurait fait retirer des délibérations du conseil d'administration de RFF, en juin dernier, toute allusion aux sections de voies à limitation de vitesse imposée. Dix minutes gagnées et perdues. Le plus étrange dans cette affaire, c'est que la Région et l'Etat viennent d'investir, grâce au contrat de Plan, 10,7 millions d'euros sur la ligne Libourne-Bergerac pour la doter d'une nouvelle signalisation et d'un dispositif moderne de croisement des trains. Celui-ci permet de gagner environ dix minutes sur cette section de voie unique. Une performance technique qui sera officiellement inaugurée en 2005 et qui servira juste à annuler l'effet négatif du retard de dix minutes imposé par de vieilles traverses entre Lalinde et Bergerac. « Pour nous, la sécurité reste primordiale » Source: Sud Ouest
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Recherche Codification Ville
Envoie moi un mail et je te file ce qu'il te faut.
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Recherche Codification Ville
Il faut que tu demandes le documment "TT0020" auprés de ton UP. Sinon tu peux demander ici les villes dont il te faut.
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Tu n'auras accés qu'à tes propres données: CV, lettre de motivation
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Refus définitif. Tu peux cependant refaire ta demande 1 an aprés. En envoyant un courrier auprés du DRH qui t'a envoyé la réponse.
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Pour Hier ;]
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Salut, je vais commencer à répondre (rapidement) et je pense que les autres complèteront: Oui, il y a des places, mais uniquement sur certains sites (Nancy, Metz, Paris, Hourcade, Miramas). A noter une éventuelle possiblité de retourner dans ta région d'origine... mais par les temps qui courrent, ce n'est pas trés facile ! Il y a 3 tests: -1- La journée commence en général par une présentation orale du métier, ainsi que le visionnage d'une K7 vidéo (d'un autre âge) présentant la journée dite "type" d'un conducteur de trains... Ensuite tests d'ordre général comprenant les Maths (niveau 2nd), une petite rédaction de tes motivations (15 min je crois), ainsi que 2 ou 3 autres petites choses de niveau 2nd; cela sert uniquement à écarter ceux qui n'ont pas les acquis de base. Ensuite il y a un petit entretien (15 min) à la fin avec un cadre de la SNCF pour connaître tes motivations. C'est à ce niveau là que sont écartés les personnes qui n'ont pas la motivation nécessaire, ou qui sont trop "pro" chemins de fer (voir les autres messages de ce sujet à ce propos), ainsi que ceux qui n'ont pas une bonne écriture, et les acquis de base en maths (+,-,* et /) et en logique (un train part du point A vers B etc.... du type y=ax+b , donc la base). -2- Visite médicale: passage chez le cardiologue, l'olftalmologue, ainsi qu'une radio de la colonne, sans oublier les tests "classiques": pipi dans le bocal pour vérifier l'absence de sang dans les urines, ainsi que de toutes drogues, etc... Prise de sang pour divers tests "classiques". -3- Tests psychotechniques. Il s'agit de différents tests sur ordinateur, le but n'étant pas de les faires tous, mais d'avoir bons à ceux que tu fais. Pour ma part je ne connais pas la nouvelle version de ces tests, j'ai passé les miens à Lyon, maintenant c'est à Marseille. C'était principalement des tests de logique, ainsi qu'une partie tests de réactivité (entraine toi sur ta console de jeux), puis enfin une partie test manuel (2 manivelles avec 1 stylet, et il faut tracer un trait droit etc...). Pour terminer, la visite avec un Psychologue pour vérifier ton aptitude à réaliser ce métier. Donc durée: 3 journées. Les déplacements sont "offerts" par la SNCF (autorisation de circulation en train gratuite). Pour ma part j'avais passé mon 1er test en Novembre, le dernier en Janvier (dates approximatives), pour rentrer en formation en Mars. Lire les autres posts de ce sujet. Sinon c'est du niveau 2nd ou BEP-CAP. Il faut avoir les acquis de base, il faut bien les maitriser. Quand je suis entré en formation de conducteur (en 1999), j'ai rencontré le RH qui m'avait donné le nombre de dossiers étudiés pour ma promo de 12 personnes: cela faisait 1 personne acceptée sur 800 dossiers, sachant qu'il n'y avait que 8 postes en réalité pour les personnes "hors SNCF", les 4 autres étant des recrutements internes. La formation c'est terminée à 10, car il y en a 2 qui se sont fait rediriger vers d'autres services car ils n'avaient pas le niveau nécessaire. Sur les 10, il y en a eu 2 qui se sont fait sortir la formation (dont moi) avec reprise sur la formation suivante (6 mois passés au Service Intérieur...). Sur les 8 candidats qui se sont présentés à l'examens, il y en a eu 7 d'acceptés, et 1 de refusé. Pour info, le collègue a répassé l'examen avec nous (les 2 sortis de la 1ere formation) et nous avons tous les 3 eu l'examen. Donc sur les 12 du départ: 2 sont maintenant hors Traction, et 10 sont conducteurs. Tout dépend de ta vision des avantages et inconvénients... Avantages: pas de chef sur le dos toute la journée (si tu fais bien ton travail), tu voyages pas mal (tu découvres donc d'autres villes), l'ambiance au travail est en général bonne, tu n'as pas d'horaires de bureau, être en RHR (repos hors résidence) c'est parfois agréable, le métier est interressant Inconvénients: les horaires parfois difficiles (commencer à 3h du matin, c'est pas toujours facile), tu peux travailler tout les jours de l'année (y compris à Noel) et aussi bien de jour que de nuit Les évolutions classiques d'un conducteur c'est d'effectuer le parcous complet dans son établissement: service facultatif, puis roulement marchandises (s'il existe) puis roulement voyageur, puis roulement TGV (s'il existe). Les conducteurs peuvent aussi prétendre à rentrer en formation de CTT (cadre traction), ce sont les "chefs" des conducteurs. Prochainement il y aura un dossier de réaliser sur ce sujet disponible sur le forum, mais en régle générale on peut dire que le salaire de début (hors formation) est minimum de 1500€ par mois.
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Palm-Bullit
Bien le bonjour Blondin, Voici ce qu'il en est à l'heure d'aujourd'hui: le programme a pas mal avancé, cependant je me bute à 2 problèmes majeurs qui sont apportés par les limites de l'outil de programmation. Le premier problème est la création d'une "conduite" entre le Palm et le PC pour récupérer les données, cette étape en est encore au stade de l'expérimentation sur mon outil de travail... ce n'est donc pas l'idéal. Le second problème, si l'on prend en considération que la base de donnée peut être transférée par une conduite du Palm au PC ou via une autre méthode, c'est que la base de donnée n'est pas formatée de la même manière que dans Bullit PC. Donc pour le moment j'attend d'avoir un peu de temps pour avancer un peu plus, pour intégrer les fonctions que je n'ai pas encore programmées, ainsi qu'améliorer l'interface graphique car ça n'a pas été mon 1er soucis... et c'est donc plutôt moche pour le moment. Le logiciel est donc fonctionnel sur le PALM, sans possiblité d'exportation vers Bullit PC, et pour le moment limité à 1 seul train par journée, la prochaine étape étant l'intégration de journée avec plusieurs étapes trains. A bientot. KaTa.
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Recherche Riho A Telecharger
Nouveaux liens: RIHO été 2004 RIHO hiver 2004-2005
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Appel à La Grève Des Contrôleurs De Paris-nord
Appel à la grève des contrôleurs de Paris-Nord après une agression Les syndicats CGT, FO, CFTC, CFDT et Sud-Rail appellent les contrôleurs de la région Paris-Nord de la SNCF à une "grève reconductible" à partir de mercredi, à la suite de l'agression d'un contrôleur la semaine dernière, ont-ils indiqué lundi dans un communiqué. La grève, qui court du mercredi 6 octobre à 3h30 au jeudi 7 octobre à 3h30, et qui est "reconductible par période de 24 heures", pourrait entraîner des perturbations sur certaines lignes desservant le Val-d'Oise et la Picardie, a précisé la direction. Les cinq syndicats appellent les contrôleurs de la zone Paris-Nord (environ à cesser le travail à la suite de l'agression d'un de leurs collègues mardi 28 septembre au soir, dans l'Oise, par "des individus cagoulés qui l'ont frappé au visage, menotté et lui ont tailladé le bras à l'aide d'un cutter", expliquent-ils dans un communiqué. Le contrôleur agressé, a précisé la direction, a été légèrement blessé à la suite de cette "agression sérieuse", et a été arrêté pendant deux jours. L'intersyndicale réclame des "patrouilles de police dans le secteur de l'agression", un "système d'alerte individuel simple", une "liste des trains sensibles en Ile-de-France réactualisée tous les deux mois", ainsi que "la présence de deux agents dans tous les trains". La situation des contrôleurs de la région Paris-Nord "n'est plus supportable, l'escalade de la violence des agressions atteint des sommets et la direction n'assure pas la sécurité de ses salariés", poursuit l'intersyndicale. Les lignes qui pourraient être perturbées sont celles où la présence d'un contrôleur est nécessaire pour faire démarrer le train, celles desservant le Val d'Oise (Pontoise, etc.) et les TER vers la Picardie. Le trafic des RER ne devrait en revanche pas être perturbé. Source: AFP
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Service Mini: L'assemblée Veut Entendre De Robien
Service minimum : l'Assemblée veut entendre Gilles de Robien Les parlementaires UMP continuent de mettre la pression sur le gouvernement à propos du service minimum. Et demandent des comptes. Patrick Ollier, président de la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, va ainsi inviter Gilles de Robien à présenter l'avancée de ses réflexions d'ici à la fin du mois, a priori devant la commission des affaires économiques, la commission des lois mais aussi celle des affaires sociales. «Il est temps que le gouvernement puisse dire à l'Assemblée où il en est dans ses réflexions, pour être sûr que le sujet n'est pas enterré», indique Patrick Ollier. Depuis début septembre, le ministre de l'Equipement a mené une vaste concertation sur la base des propositions émises par le groupe de travail présidé par Dieudonné Mandelkern. Un rapport vis-à-vis duquel Gilles de Robien a lui-même pris quelques distances, en particulier sur la proposition d'une déclaration individuelle de grève quarante-huit heures à l'avance. A l'issue de ce premier «round», il semble que l'ancien député de la Somme réfléchisse à proposer un avant-projet de loi à ses interlocuteurs portant sur la prévention des conflits. Un sujet sur lequel il avance avec prudence, compte tenu de l'extrême réserve qu'il suscite chez les partenaires sociaux. Reste à savoir si le texte porterait également sur la question du «service garanti» proprement dit. A cet égard, la piste explorée par Gilles de Robien est celle de la définition de «besoins essentiels» par les régions. Autant de points sur lesquels les parlementaires UMP souhaitent des précisions. Nombre d'entre eux se disent fermement attachés à traiter, au-delà de la prévention des conflits, du service minimum lui-même. Patrick Ollier est quant à lui favorable à la définition de tranches horaires – matin et fin d'après-midi – pendant lesquelles le service serait assuré, une piste qui avait été écartée par le rapport Mandelkern. Quoi qu'il en soit, un texte de loi soumis à l'Assemblée ouvrirait forcément la voie à des amendements sur ce thème. En attendant, ce forcing parlementaire risque de se télescoper avec le calendrier interne de la SNCF. Gilles de Robien avait en effet en février dernier demandé aux entreprises, et en particulier à celle que préside Louis Gallois, de négocier des accords internes d'alarme sociale équivalents à celui de la RATP. Or, cette piste avance, certes tardivement, mais sérieusement : après une première réunion, la direction et les syndicats de la SNCF ont prévu de se retrouver jeudi pour une nouvelle table ronde. Ces discussions interviennent alors que la situation pourrait également se détendre sur le front des salaires. Alors qu'un accord salarial a achoppé en juillet, les syndicats ont demandé l'ouverture d'une nouvelle table ronde et appelé pour aujourd'hui à une journée d'action pour la défense des salaires et du droit de grève à la SNCF. Aucun arrêt de travail n'est prévu. Pour sa part, le président de la SNCF a indiqué qu'il ouvrirait une telle table ronde s'il a des signaux positifs quant à l'obtention d'un accord, ce qui n'est pas arrivé à la SNCF depuis dix ans. Source : Le Figaro
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Transports : ça Ne Va Pas S'arranger Tout De Suite
Transports : ça ne va pas s'arranger tout de suite L'ENJEU est d'importance pour Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Ile-de-France. Il a été mandaté jeudi par son assemblée pour négocier avec l'Etat la décentralisation de la gestion des transports en Ile-de-France, où s'effectuent 60 % des déplacements de l'Hexagone. Le 1 e r juillet 2005 au plus tard, il deviendra patron du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), l'autorité chargée d'organiser notamment les transports collectifs (métro, bus, RER, trains, tramway). Il sera alors responsable de la qualité des 6,8 millions de déplacements effectués chaque jour en région parisienne. « Nous le souhaitions depuis longtemps, explique-t-il car nous sommes la dernière région française à ne pas exercer cette compétence transports. Nous allons maintenant négocier fermement avec l'Etat les compensations financières que ce transfert impose. » La partie s'annonce difficile. En effet, le paquet cadeau que va recevoir Jean-Paul Huchon est quelque peu empoisonné. Un réseau vieillissant. L'état du matériel SNCF est jugé « très préoccupant. Son renouvellement nécessitera un effort financier sans précédent que nous estimons à 500 millions d'euros ». Que dire de la rénovation de l'ensemble des lignes RER et SNCF, dont le coût global de remise à niveau est chiffré à 10 milliards d'euros. Les mauvaises surprises ne s'arrêtent pas là. Depuis six ans, les réalisations en matière de transports (routes et rails) en Ile-de-France stagnent. A ce jour, aucun des chantiers prévus en Essonne par le contrat de plan Etat-région 2000-2006 n'a été réalisé. Dans le Val-de-Marne, seuls 8,3 % des travaux ont été achevés, 14,3 % dans les Yvelines, 16,2 % dans le Val-d'Oise, 20 % en Seine-Saint-Denis, 30 % dans les Hauts-de-Seine, 50 % en Seine-et-Marne et 77 % à Paris. « C'est plus facile de se mettre d'accord avec un seul interlocuteur », indique M. Huchon pour expliquer le bon score de la capitale. Il y a urgence. Ce sous-investissement chronique, alors que les déplacements s'accroissent, pénalisent les usagers. Ils vont devoir s'armer de patience. Jean-Paul Huchon considère en effet qu'il faudra « deux contrats de plan, soit une douzaine d'années, pour remettre à niveau le réseau de transports en commun ». Une situation socialement et politiquement délicate. A tel point que, aujourd'hui, les élus de plusieurs départements se disent prêts à mettre la main à la poche pour accélérer les choses. Cette semaine, le conseil général de l'Essonne a proposé un pacte à la SNCF pour voler au secours des lignes C et D du RER, où les problèmes de régularités sont légion. François Scellier, président (UMP) du conseil général du Val-d'Oise, va encore plus loin : il envisage de « demander par sondage aux habitants de son département s'ils sont prêts à payer davantage d'impôts locaux pour avoir de meilleures routes ». C'est dire l'urgence. Source: Le Parisien
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100 % Des Trains Non Fumeurs Fin 2005
Plus de fumeurs entre Saint-Quentin et Paris Depuis vendredi, toutes les voitures des trains Corail circulant entre Saint-Quentin et Paris sont non fumeurs. Le non-respect de l'interdiction de fumer peut entraîner l'établissement d'un procès-verbal et la perception d'une amende de 45Êeuros. Un premier bilan de l'expérimentation sera réalisé début 2005. Menée par la SNCF auprès de 3 000 clients des trains Corail de Picardie, une étude a montré que 65 % d'entre eux trouvent la cigarette insupportable. 77 % pensent, même parmi les fumeurs, qu'un train non-fumeurs améliore le confort. Source : L' Union
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Actualités Politiques
La chance perdue de Jacques Chirac « Enterrement » du plan climat, gouffre de la Sécu, manque d'idées sur les grands sujets d'actualité : les griefs que formule Jean Vogel, maire de Saales, à l'encontre de la politique française sont nombreux. Quel jeune Alsacien n'a pas été surpris en contemplant les images d'Epinal de la bataille de Reichoffen ou des premiers combats de 1914-18 de voir les troupes françaises porter des uniformes arborant des franges rouges repérables de loin ? Les lycéens apprirent ensuite que ce qui de toute évidence nous coûta des dizaines de milliers de morts, était le résultat d'un lobbying efficace de producteurs et d'industriels que faisait vivre une plante, la garance, dont on extrait un colorant rouge. Le poids exorbitantdu conservatisme Ce que l'on pourrait appeler le syndrome « garance », n'est-il pas en train de se reproduire aujourd'hui lorsqu'on analyse nos politiques de développement, tant le poids du conservatisme semble influencer nos politiques. Tempête de 1999, canicule de 2003, entre les deux une déclaration fracassante de Jacques Chirac au Sommet de la terre en 2002 à Johannesburg : « la maison brûle et nous regardons ailleurs ». Déclaration ô combien réaliste, qui laissait penser qu'une véritable politique suivrait. Or, le constat est amer. Dernière désillusion, l'enterrement du plan climat. Alors qu'en 2010, voitures et camions représenteront 27 % des émissions de gaz à effet de serre de la France, le plan climat ne comprend pas la moindre mesure significative susceptible de toucher le domaine des transports. Au ministère des transport, on n'hésite pas à affirmer que la société n'est pas prête. Le bonus-malus est reporté aux calendes grecques. Taxer les voitures les plus polluantes ne semble pas être compréhensible et acceptable par les Français. Rappelons juste que M. Fabius a été l'instigateur, voici peu, de la suppression de la vignette automobile qui aurait pu être le meilleur bonus-malus qui soit. Pas de subventions pour le tram-train Les points les plus significatifs de ce plan climat ne sont que des transpositions de directives européennes, comme l'accroissement de la part des bio-carburants. Par contre et c'est plus que regrettable, les subventions au plan de déplacement urbain, dont faisait parti le projet train-tram, sont définitivement supprimées. Le plus cocasse est de voir la SNCF présenter un plan fret 2004-2006 en vue de rendre le fret ferroviaire compétitif... en supprimant des centaines d'emplois et des dizaines de gares. De plus, la taxe imposée sur le fuel l'an passé pour financer le fret ferroviaire a conduit le ministère des finances à diminuer du même montant l'aide à ce mode de transport. Nous allons vers de plus en plus de catastrophes climatiques. Il est plus que probable qu'outre les pertes humaines et les dégâts matériels qu'elles entraîneront les primes d'assurance risquent de correspondre rapidement à un mois de salaire par famille. Les pessimistes affirment même, que si rien ne change, la croissance mondiale sera annulée par les effet de ces catastrophes dans 50 ans. La pression des lobbies Malheureusement tous les grands sujets d'actualité prêtent à des analyses identiques tant le concept de durabilité est esquivé. Qui dit « durable » sous-entend courage politique et c'est d'ailleurs probablement ce courage politique qui manque le plus à nos grands élus. Regardons avec quelles difficultés ont été votées les mesures prises dans la lutte contre l'obésité. Une majorité de sénateurs sous la pression du lobbying des fabriquants de soda s'est opposée à la suppression des distributeurs de boissons sucrées dans les lycées. Qui aujourd'hui peut croire que c'est en acceptant de payer un euro par consultation que le gouffre de la Sécurité Sociale sera résorbé ? Tout au plus le gouffre ne se creusera pas davantage. La réforme des impôts locaux élaborée à grands frais voici quelques années n'est toujours pas appliquée. Qui sait que le taux des impôts locaux est généralement plus bas dans une commune riche que dans une commune pauvre ? (...). Si les délocalisations nous inquiètent, c'est avant tout parce que nous n'avons pas été assez innovants. Il est probable que la dernière chance qui s'offrira à Jacques Chirac pour lancer la France sur une voie durable de développement est la prochaine loi d'orientation sur la recherche. Recherche française en plein questionnement. Le nombre de brevets déposés et de création d'entreprises innovantes ont chuté ces dernières années. Le poids du corporatisme et de la bureaucratie y sont-ils pour quelque chose ? Toujours est-il que les rapports universités-recherche-industrie sont à revoir. L'amélioration du système passe par la création de véritables agences de programmes capables de sélectionner les meilleurs projets et la mise en place de véritables réseaux fédérant tous les acteurs. Assistera-t-on une fois de plus à un effet d'annonce et à un saupoudrage des crédits satisfaisant le clientélisme ambiant ? (...). Cependant, l'exemple est à notre porte. On peut être pour ou contre Gerhard Schröder, mais on ne peut lui reprocher son courage politique. Sa politique de réforme de la sécurité sociale où celle concernant les énergies renouvelables en sont des exemples. Dans 30 ans, quand le baril de pétrole franchira la barre des 150 dollars, l'Allemagne sera l'incontesté numéro 1 au monde dans la recherche et le développement des énergies renouvelables. Peut-être se consolera-t-on en Alsace en fabriquant quelques panneaux solaires pour des sociétés allemandes. Et oui, dirons-nous alors en paraphrasant nos politiques parisiens, « nous n'étions pas mûrs il y a 30 ans ». Source: www.dna.fr
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Tgv Rennes-paris Percute Une Voiture à Un Pn
Merci pour ton CR (compte rendu) trés cher ! Maintenant il faudrait pouvoir connaitre la cause de cet accident: pourquoi la voiture était en plein milieu de la voie... l'AFP n'en parle point, alors que ce serait quand même la principale info, parceque le retard... c'est normal. Non ??
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Le Rer C Arrêté Dans Le Val-d'oise
Le RER C arrêté dans le Val-d'Oise LE TRAFIC des trains de banlieue et du RER C entre les gares d'Ermont-Eaubonne et de Montigny-Beauchamp (Val-d'Oise) est interrompu aujourd'hui par la SNCF. Des autocars de substitution sont mis en place entre les deux stations jusqu'à la reprise de la circulation prévue dès les premières heures, demain matin. A l'origine de cette interruption momentanée, la création d'une liaison ferroviaire directe entre Ermont-Eaubonne (Val-d'Oise) et Paris-Saint-Lazare. En attendant sa mise en service, annoncée pour fin 2006, les voyageurs doivent essuyer les inconvénients des travaux réalisés le week-end, période de moindre affluence. « On ne peut pas dire que ce soit pratique, regrette un voyageur. Pour aller jusqu'à Pontoise, je vais devoir prendre le train jusqu'à Ermont, puis le car jusqu'à Montigny avant de remonter dans un train. » Soit vingt-cinq minutes de plus... Source: Le Parisien
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Tgv Rennes-paris Percute Une Voiture à Un Pn
Un TGV Rennes-Paris percute une voiture à un passage à niveau: un mort Un TGV Rennes-Paris a percuté une voiture dimanche après-midi sur un passage à niveau de la commune d'Evron (Mayenne), tuant le conducteur du véhicule, a-t-on appris auprès de la SNCF et de la gendarmerie. Outre le conducteur décédé, dont l'identité n'était pas immédiatement connue, la voiture ne transportait aucun passager, a précisé la gendarmerie de la Mayenne. L'accident, survenu vers 14H00 à la sortie d'Evron, a entraîné l'immobilisation du train durant 3 heures 30, bloquant le trafic ferroviaire dans le sens Rennes-Paris, a indiqué la SNCF dans un communiqué. La SNCF a précisé avoir distribué des plateaux repas et des boissons aux 440 passagers du train. Quatre autres TGV à destination ou en provenance de Rennes ont été détournés par Nantes, occasionnant des retards de plus d'une heure. Le retour à une circulation normale s'est effectué progressivement à partir de 17H00, selon la SNCF. Source: AFP
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Cheminots Et Enseignants Appelés à Se Mobiliser Ce
Cheminots et enseignants appelés à se mobiliser cette semaine La mobilisation des cheminots, celle des enseignants, ainsi que de nouvelles rencontres entre le ministre délégué aux Relations du travail Gérard Larcher et les partenaires sociaux sur les 35 heures, les restructurations et la réforme du Code du travail sont au menu de l'actualité sociale cette semaine. Par ailleurs, la CFDT appelle à une semaine d'actions pour l'emploi à partir de lundi, afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur l'importance du taux de chômage en France, et de réclamer «une véritable politique de l'emploi». Des meetings et des rassemblements doivent être organisés jusqu'à samedi dans la plupart des régions de France. Lundi, l'ensemble des fédérations syndicales de cheminots appellent à des rassemblements régionaux et à des assemblées générales à la SNCF -sans mot d'ordre de grève- pour exiger la réouverture des négociations salariales, la direction étant, jusqu'à présent, restée sur une augmentation de 1% pour l'année 2004. Les syndicats se montrent d'autant plus impatients que la direction a annoncé, le 22 septembre, un résultat net positif de 51 millions d'euros pour le 1er semestre 2004, précisant que les indicateurs commerciaux et financiers de l'entreprise «sont en progression dans toutes les branches d'activité, par rapport au premier semestre 2003». Egalement cette semaine, la direction de la SNCF espère parvenir, jeudi, à un accord avec les syndicats sur la mise en place d'une «alarme sociale» similaire au dispositif existant à la RATP pour prévenir les conflits, à savoir le déclenchement de négociations dans l'entreprise sans arriver, au préalable, au préavis de grève. Cela fait plus de deux ans que les syndicats de cheminots et la direction de la SNCF débattent de ce sujet. Un accord ratifié par une majorité de syndicats pourrait peser sur les projets du gouvernement en matière de «continuité du service public» en cas de grève. Mardi, le ministre délégué aux Relations du travail Gérard Larcher entamera de nouvelles rencontres avec les partenaires sociaux sur les 35 heures, la réforme du Code du travail, et le traitement social des restructurations. Le ministre devrait soumettre des propositions aux partenaires sociaux sur ces trois dossiers, selon son entourage. Ces rencontres, qui font suite à une première série d'entrevues du 26 août au 7 septembre, commenceront mardi en fin de matinée avec le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, et s'échelonneront jusqu'à vendredi matin. Mercredi, l'ensemble des fédérations syndicales de l'Education, la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), ainsi que les deux principales organisations de lycéens (FIDL et UNL) appellent à une journée d'actions unitaire, qui sera marquée par des rassemblements régionaux, pour dénoncer les conditions de la rentrée scolaire 2004 et les orientations budgétaires 2005. Aucun mot d'ordre de grève n'a été lancé pour cette journée, au cours de laquelle les syndicats donneront le coup d'envoi de leur opération «Carton rouge au gouvernement» sur la question du budget de l'Education. Ils comptent adresser au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin d'ici la fin octobre, un million de cartons rouges signés par la population pour dénoncer la politique éducative du gouvernement. Les syndicats ont prévu de se revoir jeudi pour faire le point sur cette journée, et décider des suites à y donner. Enfin samedi, La fédération de la Formation et de l'Enseignement Privés-CFDT (FEP-CFDT) appelle les enseignants travaillant dans des établissements privés sous contrat avec l'Etat, à une manifestation nationale à Paris pour exiger le même traitement que les enseignants des établissements publics en matière de salaires, ou encore de retraites. Source: Nouvel Obs
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Une Présidente De La République En 2007 ?
Pour Clara M ? parceque tout le monde la connait... et que c'est une actrice, donc parfaite pour le role de présidente...
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Les résistances: Par résistance, on désigne un élément qui oppose une résistance au passage du courant électrique (lampe, résistance chauffante, etc...), Sa caractéristique est nommée la résistance. La résistance se note R .Elle s'exprime en Ohms et se mesure avec un ohmmètre. Les résistances servent à réduire la passage du courant, de la manière définie par la loi d'Ohm. Loi d'Ohm: La tension U aux bornes d'un conducteur ohmique est égale au produit de la résistance R du conducteur et de l'intensité I du courant qui traverse ce conducteur => U = R x I U en volt R en ohm I en ampère Pour plus d'infos: http://etudiant.univ-mlv.fr/~fmenetri/cours/cours.htm C'est de la Physique qu'on apprend à l'école au Collège (si je me souviens bien).
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[Dossier Métier] : Conducteur de train SNCF - CRL / CRML
Pour la formation, côté maths il n'y a rien d'extraordinaire, des additions, soustractions, divisions et multiplications (sans calculatrice bien sur), ainsi que savoir appliquer des formules de type "physique" (U=Ri etc...). Je ne me rappelle rien d'autre de bien compliqué en maths durant la formation proprement dite.
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Une Présidente De La République En 2007 ?
Clara Morgane ;)
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Offensive Contre Les Régimes Spéciaux De Retraite
Nouvelle offensive contre les régimes spéciaux de retraite Communiqué, SUD Rail Le sénateur UMP Marini, rapporteur de la commission des finances, dans une entrevue au Figaro, pense qu'il n'y a pas « de tabou en ce qui concerne les régimes spéciaux » des retraites. Rassurons les sénateurs. Pour lui, il ne s'agit pas de toucher à leur régime spécial. Outre les avantages substantiels qu'il procure, cette catégorie de privilégiés n'a ni obligation de résultat ni obligation de présence. Ce qui n'est pas le cas des 40 millions de salariés. Pour M. Marini, seuls sont concernés les régimes spéciaux de la RATP, de La Poste et de la SNCF. Son argumentation est simple : 1) Ce serait des régimes déficitaires. C'est oublier que la SNCF a supprimé 40% de ses effectifs en 20 ans. Transférer les salariés de la SNCF au sein du régime général ne changerait ni le nombre d'actifs, ni celui des retraités. Demande-t-on aux seuls salariés de Thomson, de Vivendi ou de n'importe quelle autre entreprise de prendre en charge les retraites de tous leurs retraités ? Non, c'est la solidarité nationale qui joue. 2) Ce serait par solidarité avec les autres salariés. C'est oublier un peu vite que jamais le nivellement par le bas des acquis sociaux n'a bénéficié aux moins bien lotis. La Fédération SUD-rail tient à rappeler que le Président de la SNCF, en accord avec le gouvernement Raffarin, a garanti le maintien du régime particulier des cheminots. Ce qui n'a pas empêché les cheminots de manifester et de se mettre en grève pour défendre les retraites de tous les autres salariés. La Fédération SUD-rail espère que la Direction de la SNCF, comme le gouvernement, ne tarderont pas à démentir les propos du sénateur Marini. Avec les cheminots et les autres salariés concernés, la Fédération SUD-rail avec l'Union Syndicale Solidaires ne resteront pas inactives en cas de remise en cause de nos acquis sociaux. Source: www.hns-info.net
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Face à La Sncf, Les Voyageurs Vident Leur Sac
Transports/RER D Face à la SNCF, les voyageurs vident leur sac FORCÉMENT, il n'a pas fait le voyage pour rien. Jeudi soir, lors d'une réunion publique à Montgeron, Bernard Gardin, le directeur de la ligne D du RER, a dû faire face à une flopée de critiques plus ou moins virulentes des habitués de ce tronçon, unanimement reconnu comme étant le pire en termes de régularité. A l'entrée de la salle des fêtes, Nicolas Dupont-Aignan, député-maire UMP de la circonscription et maître de cérémonie pour l'occasion, affichait le sourire. Au moins 150 usagers en colère ont fait le déplacement pour exiger des explications et surtout des mesures. Dans le collimateur : les retards, mais aussi la saleté, la communication ou encore la sécurité. « Ça fait dix ans que ça dure » A 20 h 30, les débats sont ouverts. Pour accompagner le cadre de la SNCF dans la fosse aux lions, des représentants de Réseau ferré de France (RFF) et du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) sont également présents sur l'estrade. Histoire de se mettre dans l'ambiance, un tract de la Fédération des usagers des transports (FUT) est distribué à l'accueil, tirant la sonnette d'alarme sur le fonctionnement de « la ligne poubelle de la SNCF ». Bernard Gardin commence par tenter l'impossible : rassurer la salle. « La courbe de la régularité remonte depuis quelques mois », affirme-t-il, rappelant au passage qu'une bonne partie des retards sont dus à des causes extérieures (actes de malveillance, alerte à la bombe, etc.). « Ça fait dix ans que ça dure », crie une femme dans le public. « On ne peut pas tout régler à court terme, plaide le représentant du Stif. En 2010, nous aurons un RER qui marchera aussi bien que les autres. » C'est l'heure des questions. Micro en main, les usagers déclenchent les salves les unes après les autres. « Il faut un bulletin mensuel d'informations, soulève un homme. C'est scandaleux d'avoir augmenté les tarifs en août alors qu'il n'y a même pas eu de dégrèvement quand il y a eu les grèves du printemps. » « Les voyageurs devraient être représentés au sein du Stif », revendique un autre. « Beaucoup de retards sont provoqués, paraît-il, par le tunnel de Châtelet, mais pourquoi avoir relié le sud au nord de la banlieue puisque 95 % des gens descendent avant ? » interroge calmement une femme. Enervée, sa voisine hausse le ton. « Nous en avons marre de voyager comme du bétail, fulmine-t-elle. Demain, je fraude et j'invite tout le monde à me suivre. C'est le meilleur moyen de vous mettre la pression. » Suit alors un conducteur de train de la ligne D, qui souligne qu'une partie des retards vient aussi du matériel. « Les rames de type p'tit gris datent des années 1960 », rappelle-t-il. Sur le remplacement du matériel roulant, les représentants de la SNCF et du Stif se veulent rassurants. « Les appels d'offres sont en cours et le nouveau matériel arrivera sans doute en 2008, indiquent-ils. D'ici là, 23 millions d'euros vont être utilisés pour permettre aux p'tits gris de durer jusqu'à leur remplacement. » « On se couchera sur les voies s'il le faut, mais la ligne D doit être prioritaire pour les nouvelles rames », réplique Nicolas Dupont-Aignan, sous les vivats d'un public tout attaché à sa cause. Il est 23 h 30. Avant de se séparer, l'élu invite les participants à laisser leurs noms, pour créer des comités d'usagers sur la ligne D. Cela tombe bien, hier il y avait grève. Source: Le Parisien