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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Entendu sur Arte aux infos : "Deux salariés sur dix sont concernés par la travail de nuit en France"
  2. Encore un ancien...HiHiHi...

  3. Tu ne crois pas si bien dire http://lumieres.d.iroise.free.fr/coups%20d...roise-1624.html
  4. Et oui comme dit Bandaa Bono l'habit ne fait pas le moine ou plutôt oserais-je : le discours ne fait pas le curé. Evitons de mettre des étiquettes aux membres de ce forum parcequ'ils seraient ou pourraient être, peut être, sur tel ou tel sujet de ci ou de ça... Et ne prenons ce forum que pour ce qu'il est certes un lieu d'échange et d'expression ... mais surtout un monde vrituel
  5. Bon tu t'es fait plaisir. Tant mieux. Mais laisse nous simplement prendre un peu de recul par rapport au quotidien et tout compte fait ça ne fait pas de mal de réfléchir un peu... Ceci dit je bosse mes huit heures quotidiennes en 3x8 dans mes postes d'aiguillages du début à la fin de l'année...Donc à ce titre "permanent" au taf... sauf les jours de grève...AG et barbecue...
  6. Merci Bandaa Bono pour ton intervention. Effectivement le mot "surenchère" est inaproprié en l'état. C'était le mot qui m'était venu le plus facilement. Il ne s'agit pas de lui donner effectivement le sens strict du mot "enchère".
  7. Je ne pense pas que "l'adversaire" ce soit "LES" Organisations syndicales et encore moins nos collègues cheminots... L'adversaire il est d'abord dans le camp d'en face : celui du pouvoir de droite, de l'UMP, du Medef relayés par la direction sncf et une partie de la hiérarchie managériale. Ensuite je ne mettrai pas toutes les organisations syndicales dans le même panier. Mais je rappelerai que notre vrai problème, c'est la division syndicale : 8 OS, stratégies des unes et des autres..., surenchères, le faible taux de syndicalisation (20% des cheminots adhérents d'un syndicat...) et qui dit division syndicale dit aussi division des cheminots. Faudra bien se poser un jour tous ensemble la question et trouver une solution. Il en est de même des Assemblées Générales : AG de Cheminots ou AG de grévistes ? En septembre le gouvernement ne voulait pas de négociations mais voulait passer sa réforme par décret... Aujourd'hui nous sommes avec des négociations tripartites, le gouvernement obligé de s'assoir à la table des négociations et donc obliger de discuter. Des négociations transparentes avec compte-rendus des uns et des autres, relevés de discussions, transmises aux cheminots, Maintenant est-ce que chacune des 8 OS a la volonté de négocier pour défendre les intérêts de toute la corporation, de tous les cheminots, de chaque cheminot ? S'opposer au projet de réforme du gouvernement OK ! mais pour autant il faut, grâce au rapport de force et sous l'intervention des cheminots négocier pour obtenir un maximum d'avancée car notre système de retraite a atteint depuis longtemps ses limites dans une société qui évolue : niveaux des pensions et pensions de réversion, , contenu du salaire liquidable, réduction de la durée des carrières, diminution du taux de retraite, contraintes de service public, pénibilité, etc...
  8. Et un grand merci à Katamiaw sans qui ce forum n'existerait pas bigbisous
  9. Travail de nuit et cancer: un lien classé "probable"par l'OMS Par Maria Cheng AP - Jeudi 29 novembre LONDRES - Difficile à imaginer mais, il n'y a pas si longtemps, on jugeait improbable le lien scientifique éventuel entre le cancer du poumon et la consommation de tabac. C'est maintenant au tour du travail de nuit d'être sur la sellette. Le mois prochain, l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer, une branche de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), va classer cette activité comme carcinogène "probable". Le travail de nuit se retrouvera ainsi dans la même catégorie que des cancérogènes comme les stéroïdes anabolisants, les rayons ultraviolets et la fumée provenant des pots d'échappement. Si cette théorie se révélait exacte, plusieurs millions de personnes dans le monde seraient concernées. Les experts estiment en effet que près de 20% de la population active des pays en développement travaillent la nuit. L'idée selon laquelle le travail de nuit augmenterait le risque de cancer suscite encore le doute. De nombreux sceptiques devraient pourtant s'interroger lorsque l'Agence Internationale pour la recherche sur le cancer rendra publics ses travaux en décembre dans la revue "The Lancet Oncology". Si les experts reconnaissent que la preuve est limitée, le label "probable" sous-entend que le lien entre travail de nuit et cancer est plausible. La recherche suggère qu'il existe une corrélation entre les personnes qui travaillent de nuit et l'augmentation du nombre de cancers. Mais la cause du cancer peut toujours être autre chose que le travail de nuit, ce qui n'entre pas dans le champ de l'étude. Les scientifiques estiment le travail de nuit dangereux du fait de son action sur les rythmes circadiens, l'horloge biologique de l'organisme. La mélatonine, une hormone qui peut s'opposer au développement tumoral, est normalement produite la nuit. La lumière coupant la production de mélatonine, les personnes qui travaillent sous lumière artificielle de nuit peuvent avoir un taux de cette hormone plus bas que la normale, ce qui augmenterait les risques de développer un cancer. La privation de sommeil peut aussi être un facteur de risque. Les personnes qui travaillent de nuit n'arrivent pas complètement à retrouver leurs cycles veille/sommeil. En outre, le manque de sommeil rend le système immunitaire vulnérable aux attaques et moins apte à combattre les cellules cancéreuses potentielles. De fait, toute personne dont le rythme jour/nuit est perturbé pourrait théoriquement présenter un risque accru de cancer. AP
  10. Tu mets le doigt mon cher Vinces sur un sujet qui fait mal et tu as raison car il est d'importance. Et là je pense que les responsabilités en incombe à la division syndicale sous au moins plusieurs aspects : - le nombre d'OS : huit - le faible taux de syndicalisation 15 à 20% au mieux à la SNCF ( 6/8% au niveau national...) donc un faible nombre d'adhérents dans les OS (information, participation, élaboration revendications propositions, positions, stratégie, décisions etc...) - les stratégies propres de chaque OS et les sur-enchères entre OS liés à ces stratégies - les difficultés de réaliser en conséquence l'unité syndicale (suffit de regarder depuis la mi septembre les communiqués interfédéraux et de lister les signataires de chaque communiqué : le dernier par exemple (appel 4 décembre) 6 OS (CGT FO UNSA CFTC CGC CFDT) (manque SUD et FGAAC) - le problème en conséquence du rapport de force face au gouvernement et/ou la direction qui chercheront à jouer la division syndicale dans la situation actuelle. Et cela va de soit automatiquement, la lecture individuelle et/ou collective que nous avons chacun d'entre nous sur la situation (suffit de lire les interventions sur ce forum et de les multiplier par le nombre de cheminots) Alors pour ma part je pense que la CGT est en équilibre ou déséquilibre (c'est comme on veut)instable sur cette question, prise entre la nécessité de négocier (syndicalisme de propositions et de revendications) et d'agir (rapport de force et mobilisation-action). Il faut aussi remettre les choses en perspectives : - mi septembre : annonces gouvernementales (pas de négociations -décrets...) - réaction et action du 18 octobre - changement de ton gouvernement direction - changement de donne avec stratégie de la Fgaac - exigence de la CGT d'obtenir des négociations tripartites (gouvernement directions Os) transparentes - stratégies de SUD ( refus de négocier - retrait de la réforme point barre, chercher la grève générale illimitée (sud appelle ça maintenant grève reconductible - chagement de vocabulaire) et FO - déséquilibre de la cfdt-Chérèque, positionnement flou de la cftc et cgc (négociations avec direction vers le 8 nov) - volonté d'une partie de la base d'en découdre et d'une autre partie de peser fort le 14 novembre, d'une 3ème de ne rien faire (fgaac d'un côté, anti-grévistes irréductibles et/ou suporter Sarko d'un autre) action du 14 et gestion au jour le jour, au fil de l'eau... CGT toujours pris entre plusieurs feux (la base, stratégie sud, peser sur le rapport de force avec journée du 20, état de l'opinion publique...) pourtant les négociations tripartites étaient acquises avant le 14 même si il n'y avait pas de date de fixer donc il était possible de conserver des forces (75% le 18/10, 65% le 14/11) mais le gouvernement/Direction à jouer la montre et le pourrissement sachant bien qu'il y aurait quelques irréductibles pour aller le plus loin possible. Le faible taux de syndicalisation et la division syndiacle, les sur-enchères de SUD pèsent donc fortement sur le "mouvement de grève". Il faudra aussi pointer les responsabilité de SUD sur cette question mais aussi les responsabilités propres de la "base"...y compris celle de la CGT... A partir de là je pense qu'en fait personne n'a de prise sur le mouvement, les acteurs du mouvement, hors les cheminots en grève et encore ... Et c'est l'effichochement du mouvement qui fera son oeuvre de lui-même surtout que les bases revendicatives et les objectifs ne sont pas les mêmes pour tous... On pourrait faire une comparaison avec le conflit des conducteurs allemands qui semblent avoir une discipline plus importante dans le cadre du conflit mais il n'y a qu'une seule OS qui mène la barque (et peu importe qu'elle soit confédérale, fédérale, catégorielle...). j'ai déjà dit et écrit sur ce forum (les archives... Aïe Aïe Aïe...) je pense qu'il faudrait que les cheminots d'abord les syndiqués des 8 OS mais aussi les 80% de non syndiqués se posent la question du syndicalisme dans l'entreprise. Je suis pour l'unité syndicale, pour le rassemblement et l'unité des cheminots. mais le nombre d'OS constitue maintenant une faiblesse essentielle qui va de pair avec le faible taux de syndicalisation. Je suis donc partisan d'avoir une seule Organisation syndicale. Je sais ça fait hurler. Mais cela serait de nature à rechercher des compromis internes et externes et cela serait une force importante vis à vis des interlocuteurs (pouvoir, direction, opinion publique...) Par contre je reste persuader que l'adhésion au syndicat ne doit pas être obligatoire mais doit rester un engagement individuel volontaire. Enfin soyons clair je suis totalement opposé à un syndicalisme de service. Pour moi le syndicalisme doit être de revendications et d'actions.
  11. Sans oublier surtout le pouvoir Sarkozy-Fillon-Bertrand-Medef qui sont quand même les vrais responsables-coupables de la situation actuelle avec leur volonté politique de faire exploser le socle social de notre pays (retraite - protection sociale - code du travail - ...) Les négociations tripartites ne font que s'ouvrir, première table ronde aujourd'hui prochaine le mardi 4 décembre 6 Os appellent à la mobilisation (rassemblements et manifestations locales et régionales) ce jour là. On pourrait peut être commencer par là...
  12. Régions- Transports Un TGV à petite vitesse entre Brive et Roissy Le premier TGV limousin quittera la gare de Brive le 9 décembre en direction de Roissy et Lille, via Limoges. Un voyage inaugural a lieu le 28 novembre. Des TGV à Brive, Limoges, La Souterraine, Châteauroux, Vierzon… Après trois ans de négociations avec la SNCF, les régions Centre et Limousin sont enfin parvenues à leurs fins. La première rame circulera à partir de dimanche 9 décembre, date de mise en service des horaires d’hiver de la SNCF. Elle roulera à vitesse réduite, sur les voies existantes. Le symbole pourtant est suffisamment fort pour qu’il ait rendu un espoir aux habitants des deux régions, territoires oubliés des liaisons rapides de chemin de fer. Les élus régionaux espèrent ainsi accélérer les projets de modernisation de la ligne Paris-Limoges-Toulouse qui traîne depuis des années. L’annonce de l’abandon en 2004 par le ministre des Transports, Gilles de Robien, du projet POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse), un TGV pendulaire qui aurait permis un gain de temps de vingt-cinq minutes, avait en effet consterné la population. C’est pour cette raison que les élus du Limousin et du Centre sont repartis à la charge et ont étudié avec la SNCF la mise en service d’un TGV. Des négociations difficiles ont enfin abouti le 16 juillet dernier, au grand soulagement des présidents des deux régions, Jean-Paul Denanot pour le Limousin et Michel Sapin pour le Centre. « Si ça fonctionne, il n’y a pas de raison d’aller plus loin », estimait alors Jean-Paul Denanot. Le contrat précise qu’il s’agit d’une expérimentation sur trois ans. Les deux régions financent la mise en service (4 millions d’euros par an) à raison de 1 million d’euros chacune par an, la SNCF, l’autre moitié. « Un abondement financier lourd », admettent les deux présidents mais il s’agit pour Jean-Paul Denanot d’une « situation d’urgence en matière d’image, de confort, de bouclage avec le réseau TGV même si la question de la vitesse reste posée ». Le TGV limousin desservira en effet les gares de Juvisy (Essonne), près d’Orly, puis celles de Marne-la-Vallée, Roissy-CDG et enfin Lille-Europe. Cette ouverture sur le nord de la France et l’Europe est un véritable enjeu économique. Pour André Pamboutzoglou, vice-président communiste du Limousin, chargé des transports, le TGV « ouvre la région sur le réseau à grande vitesse national et européen. Ce n’est pas un miracle, mais c’est très intéressant ». Limoges à deux heuresde Paris pas avant 2017 Le problème des liaisons ferroviaires entre Toulouse et la capitale n’est pas réglé pour autant. La mise en service du TGV n’est qu’un premier pas, les deux présidents de régions réaffirmant leur attachement au projet POLT. Il y a également dans les cartons le projet de ligne à grande vitesse entre Limoges et Poitiers. Le débat public s’est achevé en décembre dernier. La LGV, la vraie, mettrait Limoges à deux heures de Paris. Mais pas avant 2017, voire 2020, à condition que l’accord sur le financement (30 millions d’euros) soit trouvé avec les collectivités locales. Jacques Moran l'Humanité
  13. Retraites, salaires: les syndicats de l'énergie menacent d'une journée d'action le 6 décembre AFP - Mercredi 28 novembre, PARIS (AFP) - Les fédérations syndicales de l'énergie (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC), menacent d'une "journée d'action" le 6 décembre, "vraisemblablement une grève", si le patronat ne répond pas à leurs revendications sur les retraites et salaires lors d'une réunion le 4 décembre. "Les fédérations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE-CGC et CFTC réunies ce jour (mercredi), font le constat que les employeurs de la branche des Industries électriques et gazières (IEG) restent sourds aux messages qui leur ont été transmis par les salariés des IEG les 18 octobre et 14 novembre derniers", déclarent les syndicats dans un communiqué publié mercredi. Demandant "de véritables négociations telles que le gouvernement s'y est engagé", les fédérations "décideront ou non de maintenir leur préavis d'action" pour le 6 décembre, en fonction des "résultats obtenus" lors d'une prochaine commission paritaire de branche (négociations sur les salaires et les retraites), fixée au 4 décembre. Selon la CFDT, cette journée d'action "sera vraisemblablement une grève". Les fédérations expliquent avoir "porté, dans une démarche unitaire auprès des employeurs, des revendications sur les niveaux de pension, la grille de rémunération, la gratification de fin d'année et les mesures générales 2008" et "attendent des propositions sérieuses répondant aux attentes des salariés". "En attendant le 4 décembre, elles suspendent leur participation à tous les travaux de la branche et des groupes paritaires de travail", ajoutent-elles. Syndicats, patronat et représentants de l'Etat ont entamé le 16 novembre une négociation sur les régimes spéciaux de retraites des IEG, parallèlement à celle sur les salaires. Mercredi, les fédérations ont présenté "des propositions" au patronat sur les salaires et les retraites, "et nous attendons des réponses chiffrées des employeurs la semaine prochaine", a expliqué à l'AFP Marie-Hélène Gourdin (CFDT. "Nous voulons hausser le ton après leurs propositions ridicules d'hier (mardi)", a-t-elle ajouté. Les employeurs "feront de nouvelles propositions lors de la prochaine séance de négociation", a précisé un communiqué des deux organisations patronales UFE (Union française de l'électricité) et Unemig (Union nationale des employeurs des industries gazières). Mardi, le patronat a proposé une augmentation de 0,2% du salaire national de base (SNB) au 1er janvier 2007 (rétroactif), une autre de 1,45% au 1er janvier 2008, ainsi que le versement d'une prime de 600 euros au 1er janvier 2008. Il a aussi annoncé une revalorisation de l'indemnité de fin de carrière, ainsi que la création d'une "prime de fidélité" pour les salariés retardant leur départ à la retraite. Enfin, il a proposé de suspendre sans délai la clause de mise en inactivité d'office (clause couperet)". FO a estimé mardi soir que ces propositions frisaient "le ridicule" et ne garantissaient "même pas le maintien du pouvoir d'achat". Les élections des représentants du personnel doivent avoir lieu jeudi dans la branche des IEG.
  14. Forte dégradation du moral des ménages en novembre Reuters - PARIS (Reuters) - Le moral des Français s'est nettement dégradé en novembre, selon une enquête mensuelle de conjoncture auprès des ménages réalisée par l'Insee pour partie pendant la période de grèves dans les transports. Alors que Nicolas Sarkozy doit s'exprimer ce soir sur TF1 et France 2 sur le pouvoir d'achat, "l'opinion des ménages sur le niveau de vie en France s'est dégradée aussi bien en ce qui concerne son évolution passée que ses perspectives", relève l'Insee qui précise que cette enquête a été réalisée entre le 2 et le 21 novembre. "Le sentiment des ménages concernant l'inflation se détériore nettement en novembre, notamment leur perception de l'inflation passée", ajoute l'Insee. L'indicateur résumé de l'opinion des ménages en données corrigées des variations saisonnières recule de cinq points et chute à -28 en novembre, après -23 en octobre (révisé en baisse d'un point par rapport à la première estimation). Les 22 économistes interrogés par Reuters s'attendaient en moyenne à un recul du moral des ménages en novembre, tablant en moyenne sur un indicateur résumé à -24.
  15. Les choses ont été dites et écrites à ce sujet. Maintenant les négociations tripartites ont commencé alors mobilisons nous pour peser sur ces négociations et ce qu'on est une vue "généraliste" ou "catégorielle" voir les deux ensembles...
  16. Oui moi aussi j'ai du mal à suivre Bon mobilisation pour le mardi 4 décembre 2007 s'agit d'en mettre plein la hotte du Père Noël...
  17. Ceci dit 6 organisations syndicales CGT FO UNSA CFTC CGC CFDT appellent à la mobilisation par rassemblements et manifestations locales et régionales le mardi 4 décembre 2007 lors de la 2ème table ronde Tripartite Maintenant nous sommes dans un cycle de négociations officielles il s'agit de peser fort et tous ensemble. A voir l'article dans la vie du rail en scan sur le fil suivant http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=10439
  18. A voir également l'article dans la vie du rail en scan sur le fil suivant http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=10439
  19. Pour moi il y a deux sujets distincts dans ta question : - le fond : le contenu de la question des retraites, le contenu donc des négociations et avec qui. - la forme c'est à dire la stratégie de construction du rapport de force et là on a un immense problème qui s'appelle la division syndicale (8 OS), le positionnement des unes et des autres, les surenchères et arrières-pensées - et n'oublions pas aussi que nous avons la stratégie propre de la direction sncf ... - et celles du pouvoir, de la droite et du Medef...et des médias à la botte - Il y a déjà pas mal de discussions ouvertes sur le forum autour de ces questions A voir également l'article dans la vie du rail en scan sur le fil suivant http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=10439
  20. Ok c'est bon pour moi maintenant sûrement un problème avec mon navigateur . Merci
  21. C'est vrai que "Marianne" est totalement digne de foi... C'est un peu toutes proportions gardées, comme si on ne regardait que TF1, Pernaud en moins... Il est toujours utile de croiser les informations, les sources, de savoir lire entre les lignes et de conserver un esprit critique. Comme chacune des 8 organisations syndicales, la CGT, ses fédérations dont celle des Cheminots, ses organisations locales, ses militants et adhérents ont leurs propres objectifs, leurs propres analyses, leurs propres stratégies... Ainsi par exemple sur les 37,5 annuités, beaucoup sont surpris de la position de la CGT à ce sujet (les 37,5 annuités ne sont pas un objectif en soi ...) mais c'est écrit noir sur blanc dans le 4 pages de la Fédération des cheminots CGT daté du 31 octobre ... qu'on trouve sur le forum tout comme le petit argumentaire encart de 7 pages où il y a plein de choses ... comme celà l'était déjà dans un autre écrit du mois de juin 2007... C'est entre autre pour cela que l'objectif de la CGT a toujours été d'obtenir des négociations tripartites avec le gouvernement à la table des négociations (allez regarder la vidéo interview de ThibaultLeReste sur le site de la CGT.) Après être d'accord avec l'ensemble de la stratégie est une autre question.
  22. Je ne suis plus abonné à la Vie du Rail depuis début 1987... suite aux grèves de fin 86 début 87... la voix de son maître ... Les scans n'ont pas l'air d'être tous passés correctement... Merci
  23. 6 organisations syndicales (CGT UNSA CFTC FO CGC CFDT) appellent à faire de la journée du 4 décembre une journée de mobilisation avec rassemblement - locaux et régionaux - et manifestations lors de la 2ème table ronde tripartite du régime spécial de retraite des cheminots.
  24. 6 organisations syndicales (CGT UNSA CFTC FO CGC CFDT) appellent à faire de la journée du 4 décembre une journée de mobilisation avec rassemblement - locaux et régionaux - et manifestations lors de la 2ème table ronde tripartite du régime spécial de retraite des cheminots.
  25. Social - L'Humanité 27 novembre 2007 « Si on se mobilise, on peut réussir » Bernard Thibault et les dirigeants des syndicats CGT de la SNCF, de l’énergie et de la RATP tirent les premiers enseignements de la bataille des régimes spéciaux de retraite. Dans une table ronde réalisée en fin de semaine dernière pour l’hebdomadaire NVO (1), Bernard En commençant par revenir sur ce qui a conduit la confédération à prendre l’initiative de réclamer au gouvernement, à la veille de la dernière grève, des négociations tripartites par entreprise. Le secrétaire général de la CGT en situe d’abord le contexte. Un président de la République qui a fait de cette réforme « un symbole de sa volonté et de sa capacité de réforme ». Un premier ministre annonçant un dimanche à la télé que la réforme était « prête », n’attendait plus que le paraphe de l’Élysée. Et un ministre du Travail résolu à imposer, sans négociation, un « cadrage général » aux trois entreprises concernées. Face à cette situation, explique Bernard Thibault, « ou nous prenions le risque, malgré un rapport de forces très important, d’un pourrissement des rapports entre les salariés des entreprises publiques et la population travaillée par une campagne en profondeur présentant les régimes spéciaux de manière fallacieuse. Avec, dans cette hypothèse-là, un débouché très hypothétique. Comment en effet mener ce type d’affrontement s’il doit se situer au niveau des salariés et non pas entre les personnels concernés et le gouvernement, les directions d’entreprises ? Ou bien nous prenions une initiative susceptible de faire bouger les choses ». Malgré des « désaccords fondamentaux » avec le cadrage, la CGT a donc demandé des pourparlers tripartites incluant l’État. « Le rôle du syndicat, c’est de s’appuyer sur un rapport de forces pour faire bouger une situation à l’avantage des salariés. » Didier Le Reste souligne, lui, que, dès le début, l’ensemble des fédérations de la SNCF, opposées à cette réforme, « n’ont jamais demandé le retrait pur et simple » et ont réclamé des négociations. « Même la question du maintien des 37 ans et demi de cotisations ne s’est pas trop posée, sauf à certains endroits et souvent de façon incantatoire. Pour la simple raison que la durée moyenne de cotisations à la SNCF est de l’ordre de 33 ans et quelques mois ». La fédération CGT, quant à elle, n’a « jamais dit » que « les seuls cheminots allaient pouvoir faire revenir tous les salariés de ce pays à 37 ans et demi de cotisation ». En revanche, les cheminots « ont affirmé la nécessité de ne pas négocier à froid et de créer un rapport de forces favorables pour imposer de véritables négociations ». Démarche payante, note-t-il, en mettant en exergue les premiers résultats des pourparlers engagés, où les syndicats « pourront revenir sur l’ensemble des éléments constitutifs du droit à la retraite ». Frédéric Imbrecht, secrétaire général de la Fédération CGT des mines et de l’énergie, fait observer que, contrastant avec le paysage syndical d’ensemble, les trois secteurs concernés sont marqués par « un syndicalisme fortement implanté et une CGT qui est la première organisation ». « Si, dans cette situation, nous n’étions pas en capacité d’obtenir des négociations, d’engranger des résultats pour les salariés », preuve aurait été faite que l’existence de syndicats forts « ne sert pas à grand-chose ». « L’idée même d’obtenir des négociations fait partie de notre stratégie. À ceci près que nous sommes la CGT et que nous n’allons pas à la négociation pour la négociation, mais avec un rapport de forces », affirme le leader de la fédération de l’énergie en invitant à « ne pas banaliser » les négociations arrachées : « Il y a encore quelques jours, nous étions sur une réforme imposée, où il n’y avait à discuter qu’à la marge, et où les discussions se menaient de manière opaque. » « C’est notre conception du syndicalisme que de peser sur les négociations, d’essayer d’engranger tout ce qu’on peut engranger en transparence avec les salariés en tachant de les rendre le plus acteurs possibles », renchérit Gérard Leboeuf de la RATP. Bernard Thibault tire un autre enseignement, plus général : face à « un pouvoir de plus en plus centralisé autour du président de la république, dans une posture très dirigiste voire même assez autoritaire », donnant à penser que sa légitimité électorale lui donnerait « un blanc-seing pour décider » « en faisant table rase de la démocratie sociale », « la séquence qui vient de se dérouler nous montre que ça n’est pas tout à fait comme cela qu’il faut raisonner ». « Démonstration est en train d’être faite qu’il y a dans ce pays une vraie capacité de mobilisation des salariés, pour peu qu’on travaille à leur structuration permanente ». Car, « pour organiser une mobilisation », « il faut exister, être présent ». Dès lors, « aucun pouvoir politique, y compris le plus ferme ou le plus résolu, ne peut ignorer les mobilisations ». Ce qui autorise le secrétaire général de la CGT à avertir les gouvernants : « Si vous avez l’intention de procéder de la même manière » lors du rendez-vous de 2008 pour les retraites de tous les salariés, « ça va coincer. Du fait de la mobilisation, le cadre n’est déjà plus du tout comme avant ». Au-delà de la retraite, « le mouvement en cours contribue à redonner de la vigueur aux revendications et à donner confiance : si on se mobilise, on peut réussir ». Y. H. (1) Nouvelle Vie Ouvrière. Hebdomadaire de la CGT, à paraître cette semaine.
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