Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Ouverture d'une enquête après qu'un usager du RER est tombé dans le coma
capelanBrest et moi ne sommes pas du même monde... :tongue:
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Actualités Politiques
Moins avec l'inflation... jamais deux sans trois... Et un et deux et trois... Zéro ! Comme les plans Barre dans les années 70... Barre un, Barre deux, Barre Toi...
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contractuel et prime fin d'année
Merci Lamicahouette ! Des informations à conserver quelque part car les questions reviennent fréquemment !
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Ouverture d'une enquête après qu'un usager du RER est tombé dans le coma
Normal c'est l'heure de l'apéro...
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Actualités Politiques
"travailler plus pour gagner moins"
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Ouverture d'une enquête après qu'un usager du RER est tombé dans le coma
RER: L'usager mort après son interpellation victime d'une crise cardiaque http://www.20minutes.fr/societe/818162-rer-usager-mort-apres-interpellation-victime-crise-cardiaque FAITS-DIVERS - Sept personnes ont été entendues dans l'enquête de l'Inspection générale des services... L'usager du RER tombé dans le coma après son interpellation jeudi à la gare du RER E Haussmann-Saint-Lazare à Paris est décédé vendredi après-midi, a-t-on appris de source policière. il est mort, victime d'une crise cardiaque, a révélé l'autopsie qui a eu lieu samedi matin. Sept personnes ont été entendues dans l'enquête de l'Inspection générale des services (IGS, la «police des polices»), a-t-on ajouté, sans donner de détails sur leur identité et sans pouvoir préciser si elles étaient toujours en garde à vue samedi matin. Un agent de la Surveillance générale (Suge) de la SNCF, ayant participé à l'interpellation, avait été placé en garde à vue jeudi soir, avait indiqué vendredi à l'AFP une source proche du dossier. Les six autres personnes entendues sont deux policiers de la Brigade des réseaux ferrés (BRF), deux agents de la société de sécurité privée Securitas et deux employés de la SNCF, a indiqué vendredi une source judiciaire à 20Minutes. Un homme qui se montrait «agressif avec les autres usagers» Selon les premiers éléments de l'enquête, jeudi peu avant 7h, un usager du RER âgé de 35 ans avait actionné une borne d'appel d'urgence, alors qu'un homme se montrait «agressif avec les autres usagers», avait expliqué vendredi la source proche du dossier. Trois contrôleurs de la SNCF s'étaient rendus sur place et un agent de la Suge, venant de quitter son service, avait aperçu la scène et décidé de les rejoindre. «Afin de maîtriser l'individu, qui se montrait assez virulent, l'agent a alors frappé l'usager de deux coups de matraque télescopique aux jambes», selon cette source. Trois policiers de la BRF, appelés en renfort, étaient arrivés sur place quelques instants après et «c'est au moment de lui passer les menottes que l'homme s'est évanoui». L'usager, connu des services de police, avait été transporté dans un hôpital parisien.
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Actualités Politiques
Et un tour de vis de plus... Encore un trou supplémentaire à percer à la ceinture...
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Baraqueville (Aveyron) : Mis en examen, les gamins avaient tenté de faire dérailler un train
Mis en examen, les gamins avaient tenté de faire dérailler un train http://www.ouest-fra...007770_actu.Htm Trois enfants de familles sans histoires viennent d’être mis en examen pour avoir tenté uniquement par jeu de faire dérailler un train dans l’Aveyron, entreprise dans laquelle ils auraient bien pu réussir, a indiqué le parquet vendredi. Les faits se sont déroulés lundi à Baraqueville, chef-lieu d’un canton rural, peuplé d’environ 3 000 habitants et surtout connu pour ses foires agricoles. Trois enfants de la localité, âgés de 13 et 14 ans et accompagnés d’un autre de 10 ans, ont commencé par disposer sur la ligne Rodez-Toulouse des branches ou des panneaux de signalisation, obstacles dispersés sans peine par deux premiers trains. À la vitesse supérieure Résolus à parvenir à leurs fins car « leur intention était bel et bien de faire dérailler un train », ils sont passés « à la vitesse supérieure » et ont réussi à déplacer des blocs de béton sur la voie, a rapporté le procureur. Un train régional de voyageurs a heurté les blocs et a été sérieusement endommagé. Il a fallu plusieurs centaines de mètres au convoi pour s’arrêter, ce qui peut avoir fait croire aux enfants que ce train était lui aussi passé sans encombre. Quand le conducteur de la motrice a remonté la voie, il les a vus qui s’étaient déjà remis à l’ouvrage. Incompréhension des conséquences Ils se sont enfuis, mais ont été retrouvés par les gendarmes. Les enquêteurs sont restés confondus en les interrogeant. « On a essayé d’en savoir plus. C’est le grand vide, c’est incompréhensible : manque total d’empathie pour les gens qui étaient dans le train, de compréhension des conséquences. C’était un jeu, mais même quand ils ont été présentés au juge pour enfants, ils l’ont décrit comme tel. Impossible de les amener à se rendre compte de la gravité des faits », a dit le procureur.
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Actualités Politiques
Obs, On et Off... Copé Ko ! Copé et le "Nouvel Obs" s'opposent sur une interview du patron de l'UMP http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/breve/2011/11/02/cope-denonce-une-interview-factice-du-nouvel-observateur_1597155_1471069.html#ens_id=1539438 Le Nouvel Observateur a publié, mardi 1er octobre, une interview du patron de l'UMP, Jean-François Copé, dans laquelle il charge François Fillon. Quelques heures après la publication de ce texte, M. Copé s'est fendu d'uncommuniqué dans lequel il affirme ne jamais avoir accordé d'entretien à Carole Barjon du Nouvel Observateur. Tout juste concède-t-il avoir eu une conversation "off" avec la journaliste. "Jean-François Copé n’a eu qu’une conversation informelle de quelques minutes avec Carole Barjon et la façon dont ses propos sont présentés et retranscrits est totalement fallacieuse et même scandaleuse. C’est un procédé inacceptable et choquant." Mercredi matin, sur Europe 1, M. Copé a reconnu les propos mais a précisé qu'il s'agissait d'une "conversation à baton rompu transformée en interview artificielle". Le Nouvel Observateur a ensuite publié un article détaillant les conditions de l'interview. Selon l'hebdomadaire, Carole Barjon a été reçue au siège de l'UMP le 27 octobre, de 18h35 à 19h10, soit trente-cinq minutes, et Jean-François Copé n'a précisé que ses propos étaient "off" qu'à propos d'une autre personnalité de la majorité.
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Ouverture d'une enquête après qu'un usager du RER est tombé dans le coma
Paris. Interpellé, un usager du RER évacué dans le coma http://www.letelegra...011-1488369.php Un homme, âgé de 35 ans, a été évacué, dans le coma, après avoir été interpellé par un agent de sécurité de la SNCF, à la gare du RER E Haussmann - Saint-Lazare, à Paris, jeudi matin. Ce dernier a été placé en garde à vue, dans la soirée de jeudi, indique leparisien.fr. Que s’est-il passé sur les quais du RER E Haussmann - Saint-Lazare à Paris? Selon les premiers éléments de l'enquête qui a été confiée à l'inspection générale des services (IGS, police des polices), jeudi peu avant 7h du matin, un usager actionne une borne d'appel d'urgence alors qu'un homme "se montre agressif avec les autres usagers." "Deux coups de matraque télescopique" Trois contrôleurs de la SNCF se rendent sur place, et un agent de la Suge, venant de quitter son service, aperçoit la scène, et décide de les rejoindre. "Afin de maîtriser l'individu, qui se montrait assez virulent, l'agent a alors frappé l'usager de deux coups de matraque télescopique aux jambes", a assuré une cette à l'AFP. Trois policiers de la brigade des réseaux ferrés, appelés en renfort, sont arrivés sur place quelques instants après, et "c'est au moment de lui passer les menottes que l'homme s'est évanoui", selon cette source. L'usager, âgé de 35 ans, et connu des services de polices, a été transporté dans un hôpital parisien. L'agent de la surveillance générale (Suge) de la SNCF, qui a participé à l'interpellation de cet usager à la gare du RER E Haussmann-Saint-Lazare, a été placé en garde à vue jeudi soir. Les policiers de la brigade des réseaux ferrés devraient aussi être entendus. Les investigations doivent montrer si les violences étaient légitimes ou non. Jeudi soir, les médecins de la victime étaient réservés sur le pronostic vital de la personne interpellée. "Cet homme souffre d’un important hématome à la tête, confie une source proche du dossier au journal Le Parisien. Il se trouve dans un état grave. Il a été interpellé, vers 6h45, dans des circonstances qui restent à établir.
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Actualité sociale
Réparation navale à Brest : la Sobrena sous administration provisoire http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Reparation-navale-a-Brest-la-Sobrena-sous-administration-provisoire_40771-2007401-pere-bre_filDMA.Htm Sobrena : « On a eu raison de se mobiliser » http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Sobrena-On-a-eu-raison-de-se-mobiliser-_40843-2007131------29019-aud_actu.Htm Sobrena : l’Etat s’engage à monter un « projet industriel pérenne » http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Sobrena-l-Etat-s-engage-a-monter-un-projet-industriel-perenne-_40779-2007001------29019-aud_actu.Htm
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Actualité sociale
Angers. Comme au bac, Annovo affiche la liste des salariés licenciés http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Angers.-Comme-au-bac-Annovo-affiche-la-liste-des-salaries-licencies_39382-2007663_actu.Htm
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Bon Anniversaire !
3 NOVEMBRE 2011 Célébration(s) du jour (27) ororboss (32) Bells (58) nanard74 (36) daniel26 (45) ermeline (24) lolodu30 (58) loco.vapeur
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Actualité sociale
Sobrena. L'État en contact avec de possibles repreneurs http://www.letelegramme.com/ig/generales/economie/sobrena-l-etat-en-contact-avec-de-possibles-repreneurs-03-11-2011-1486562.php
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Actualités Politiques
Salut Cousin ! W.a....!
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Mulhouse - Agression d'un contrôleur - lundi 31 octobre 2011
Un contrôleur SNCF agressé à Mulhouse, CHSCT extraordinaire à Strasbourg http://www.liberation.fr/depeches/01012369003-un-controleur-sncf-agresse-a-mulhouse-chsct-extraordinaire-a-strasbourg STRASBOURG (AFP) - Un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire s'est réuni mardi matin à la SNCF à Strasbourg à la suite de l'agression d'un contrôleur lundi en fin d'après-midi à la gare de Mulhouse (Haut-Rhin), a-t-on appris auprès de la direction et des syndicats. Le contrôleur a été légèrement blessé et le trafic n'a été que légèrement perturbé, selon la direction régionale. L'agent SNCF officiait à bord d'un train Belfort-Mulhouse et a contrôlé quatre jeunes qui n'avaient pas de billets. Arrivés au terminus, à Mulhouse, le contrôleur était en train de se faire payer par l'un des quatre jeunes quand ceux-ci se sont enfuis précipitamment. L'un des jeunes, qui n'ont pas été retrouvés, en a profité pour frapper l'agent au visage, près de l'oeil, selon la direction régionale. "On a abordé exactement les mêmes thèmes que l'autre fois", a rapporté Jean Velz, délégué SUD Rail, à l'issue du CHSCT, faisant référence aux revendications présentées après la grave agression d'un contrôleur, début octobre à bord d'un Lyon-Strasbourg, qui avait déclenché un vif émoi. "Rien n'a changé mais on a une nouvelle fois demandé le doublement des effectifs à bord des trains, l'abandon des +équipements agent seul+ (où le conducteur est le seul agent SNCF à bord, NDLR), une réhumanisation des gares... Mais les dirigeants sont bridés au niveau national, ils considèrent que ces mesures coûtent trop cher", a ajouté M. Velz. Selon lui, 26 agents ont opéré leur droit de retrait mardi matin à Strasbourg, mais le trafic n'a pas été très perturbé: "Il y a eu quelques retards mais la direction s'est empressée de rappeler des gens de l'encadrement qui étaient en congé pour remplacer les absents", a noté Jean Velz. La direction régionale a évoqué quant à elle quelques trains supprimés entre Mulhouse et Bâle (Suisse). M. Velz a précisé que le CHSCT avait rassemblé six personnes, un effectif réduit dû au fait qu'il s'agissait d'un jour férié. A la suite de cette nouvelle agression, la SNCF a déposé plainte contre X. Le 6 octobre, un contrôleur alsacien avait été gravement blessé à coups de couteau dans le train Lyon-Strasbourg. Cette agression avait déclenché d'importantes perturbations. L'agresseur, présenté comme un déséquilibré, avait été mis en examen pour tentative de meurtre aggravé et incarcéré. A la suite de cette attaque, la SNCF avait annoncé qu'elle allait étendre progressivement le contrôle des billets dès l'embarquement à bord des TGV afin de lutter contre les agressions verbales ou physiques des contrôleurs. © 2011 AFP
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Bon Anniversaire !
Bon Anniversaire 4 anniversaire(s) aujourd'hui simon ( 23) geant vert ( 34) Khemriskhara ( 22) lotto79 ( 32)
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Valence d'Agen - Un train de fret déraille
Dans le corps de l'article, une petite information à confirmer... Valence-d'Agen. Le trafic redeviendra normal le 10 novembre Onze jours après le déraillement du train de chantier, le trafic n'a pas retrouvé sa cadence normale ; qui plus est au passage du secteur accidenté. On a certes achevé les changements des rails, ballast et traverses sur les 1 500 mètres où les wagons ayant quitté la voie suite à la rupture d'un essieu d'un des des wagons-trémies causèrent les dégâts que l'on sait. Mais avant de revoir passer sur cette portion des trains lancés à plus de 160 km/h il faut retrouver les conditions de sécurité optimales. Ainsi donc à ce jour on peut dire que la voie endommagée a été restituée à la circulation depuis hier soir 18 heures. Mais dans ce secteur la vitesse sera limitée à 40 km/h. Pour ce mardi de Toussaint le service sera donc normal à quelques minutes près, pour cause de vitesse réduite, pour tous les TGV, Téoz et même les TER circulant dans les deux sens vers Toulouse ou Bordeaux. MERCREDI DÉBUT DES TRAVAUX DE FINITION Mais dès demain mercredi ainsi que jeudi et vendredi des travaux de finition seront entrepris le matin. Avec des ralentissements pour les TGV et Téoz et quelques perturbations pour les TER. Deux TER dans chaque sens seront supprimés et remplacés par le cabotage en autobus (les trains concernés sont consultables sur le site internet de la SNCF). Ensuite le trafic redeviendra normal le week-end prochain avec les restrictions de vitesse toujours en vigueur. Puis dès le lundi 7 novembre et jusqu'au jeudi 10 on achèvera les travaux de finition sur le ballast, les rails avec la mise en tension des voies et l'achèvement de la dilatation des rails permettant de repasser à 160 km/h pour les trains grandes lignes qui n'ont pas à s'arrêter en gare de Valence. Trois semaines après, ce déraillement ne sera plus alors qu'un mauvais souvenir... Les deux wagons seront découpés plus tard Le dossier déraillement - du 20 octobre vers 17 heures - n'est pas refermé. Loin s'en faut. Car si les équipes de spécialistes venues de Toulouse réparent la ligne il faut aussi comprendre et expliquer l'accident. Qui va avoir c'est indéniable un coût certain pour la SNCF, d'autant plus « digérable » pour les financiers de la société qu'il est interne. Même si le matériel roulant appartient à la SNCF et les infrastructures à RFF (réseau ferré de France). Le ministère de l'intérieur a missionné des enquêteurs du BEAT (bureau enquête accidents de trains) qui sont attendus sur site demain ou dans les jours suivants. Leur cahier de charges est assez épais. Car il faudra auditionner le conducteur du train de chantier, comprendre l'incident mécanique et ses importantes répercussions. Ils auditionneront aussi le conducteur du TGV « miraculé » et sûrement aussi tous les voisins du lieu de cette quasi-catastrophe. LES WAGONS DÉCOUPÉS Le gros point d'interrogation pour les riverains du site, ou les automobilistes, conducteurs de deux-roues qui empruntent le passage à niveau et les habitants de ce secteur entre Golfech et Valence c'est bien sûr le devenir des wagons-trémies. Un des deux d'ailleurs de par la rupture de l'essieu n'est plus apte à remonter sur les rails. Son compère d'attelage à lui aussi beaucoup souffert. Au lendemain de l'accident c'est un camion-grue de plus de 100 tonnes de la société SOGECOFA d'Agen qui avait enlevé les masses volumineuses d'entre les rails. Ils sont depuis stockés non loin de là. Un arrêté municipal a d'ailleurs été pris pour valider cette mesure exceptionnelle de stationnement. Mais il faudra le passage de la commission d'enquête avant d'entreprendre quoi que ce soit. Dans l'attente l'arrêté municipal a été prolongé d'ailleurs jusqu'au 11 novembre. Une fois les relevés et expertises réalisés par les enquêteurs du BEAT, alors viendra le temps de l'évacuation. Sachant à la fois le gabarit et le poids des wagons il est envisagé que ceux-ci terminent en ferraille. Pour le démontage, le découpage et le déféraillage réalisé par des spécialistes on estime qu'il faudra trois journées de travail. avec bien sûr une évacuation des morceaux découpés par voie terrestre. Dans ce domaine aussi c'est donc autour du 11 novembre ou plus sûrement à la fin de la première quinzaine de novembre que tout devrait être terminé.
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[aide] "retourner en haut" rapidement
Merci.
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Actualités Politiques
Il y a quelques jours, notre très cher Président nous avait annoncé qu'il avait sauvé l'Euro, l'Europe et la Planète d'une grave crise financière... malheureusement pour lui, je crois que ça part en C... au vu de se qui se passe depuis hier soir en Grèce avec l'annonce d'un référendum populair. D'ici à ce qu'il décide de supprimer le Peuple...
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Suite à donner à des menaces de mort
Les relations humaines et sociales dans l'entreprise s'améliorent ...
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Départ de Pepy
Ce n'est pas la grève de 95 ni les accords qui ont créé RFF mais le gouvernement Chirac-Juppé-Pons après la grève de 95 si ma mémoire est bonne...
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Mise à jour du script du forum
Avec Safari 5, la fenêtre MP se place au dessus du bandeau de pub. Je confirme... Merci pour les "anniversaires à souhaiter"
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Bon Anniversaire !
Bon Anniversaire Les anniversaires du Jour 31 OCTOBRE 2011 Célébration(s) du jour (39) Rodolphe (24) panoramix62 (40) boon70 (25) vs-93 (27) Titane8226 (30) bordeaux28 (27) Olivier (22) Dracil
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Actualités Politiques
Sécurité publique. L'absurde politique du chiffre http://www.letelegra...011-1483392.php Atteindre les objectifs ou se faire taper sur les doigts. Préfets, patrons de la police et de la gendarmerie n'ont pas le choix. D'où une course effrénée, parfois absurde ou à la frontière de la légalité, pour faire du chiffre. Bref, les statistiques de la délinquance ont-elles encore un sens? Les chiffres de la délinquance fournis par le ministère de l'Intérieur sont-ils le reflet de la réalité? «Non! tranche Laurent Mucchielli, sociologue, spécialiste des questions de délinquance et directeur de recherche au CNRS. Ces chiffres correspondent peu ou prou aux objectifs fixés par le ministère en début d'année! Tout est biaisé». La preuve, avec les enquêtes de victimation désormais intégrées par l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Celles-ci ont, notamment, démontré que le nombre de vols ou tentatives de vols subis en 2009 aurait été trois fois plus élevé que celui déclaré aux forces de police et de gendarmerie. Autres exemples: une violence physique sur quatre (26%) déboucherait sur un dépôt de plainte. Ce taux n'excéderait pas un sur dix (9%) pour les violences sexuelles, et un sur quatorze (7%) pour les violences intra-familiales! «Passer au Sarkomètre»... Si les chiffres du ministère sont si éloignés de la réalité, c'est aussi «à cause de la politique du chiffre instaurée par Nicolas Sarkozy lors de ses passages au ministère de l'Intérieur, estime Laurent Mucchielli. Cette politique a tout perverti. Elle ne consiste pas à faire baisser la délinquance mais à ne pas déplaire au ministre...». Préfets et policiers ont la trouille de passer au «sarkomètre». C'était du temps où Nicolas Sarkozy convoquait les préfets et directeurs de la sécurité publique des cinq départements aux résultats les moins bons... Pratique qui, selon nos sources, aurait toujours cours. ... ou «passer la raclette»? On tape sur les doigts des mauvais élèves? Ce n'est pas bien grave: ce sont eux qui s'auto-évaluent et livrent leurs propres résultats! Du coup, tous tentent de minimiser les mauvais chiffres. Comme il y a quelques années, dans les Côtes-d'Armor, où décision avait été prise de ne plus comptabiliser dans les délits tous les actes de délinquance de proximité dont le préjudice était inférieur à 400 €! En langage policier, on appelle cela «la raclette». Tout le monde s'était réjoui de la providentielle «baisse» qui avait suivi! Les combines ne manquent pas. Comment faire, par exemple, pour remonter un mauvais taux d'élucidation? Facile: il suffit d'interpeller des proies faciles: les fumeurs de shit et les clandestins, comme l'a récemment confirmé une conversation téléphonique piratée (arrivée sur le bureau d'un juge d'instruction parisien) entre un brigadier-chef «pas fier» de ces méthodes frôlant parfois l'illégalité et un commandant de police. Un interpellé égale 100% d'élucidation! Problème: en faire trop fait augmenter les taux de délinquance... Policier: un vrai job d'équilibriste! Ordres absurdes, policiers ulcérés Les objectifs aussi sont chiffrés. Jusqu'à l'absurde. Le ministère liste ainsi le nombre d'infractions routières que les forces de l'ordre devront réprimer: excès de vitesse, alcoolémies, etc. Y compris les «refus d'obtempérer»! Pour la ville de Pau, les policiers devront en fournir 51 en 2011, ont fait savoir, en février dernier, des policiers ulcérés. «Comment fait-on? s'agaçait l'un d'eux. On provoque les automobilistes? On les laisse partir et on les course ensuite? C'est n'importe quoi et surtout, ce n'est pas ça notre boulot». Des aveux de flics, le député PS Jean-Jacques Urvoas en recueille à la pelle. Exemple avec cette confession d'un gradé d'une CRS de la région: on l'avait envoyé, lui et son équipe, patrouiller dans une cité sensible. Une mission à partager avec une autre, beaucoup plus importante: faire 50 timbres amendes dans la journée. L'équipe s'est alors installée sur un rond-point, hors de la cité en question, et a fait ses 50 timbres amendes dans la journée. Comme prévu. «On n'a pas patrouillé et ce sont des honnêtes gens qu'on a emmerdés...». Autre exemple recueilli, toujours dans la région, avec cet officier qui explique que les cinq premiers jours du mois sont exclusivement consacrés... à la réalisation des objectifs mensuels. «Comme ça, après, les équipes peuvent vraiment faire leur vrai boulot de policier...». Encore plus délirant: même les SDIG (anciens RG) sont mis à contribution. On leur demande de produire «plus de notes». Les équipes obtempèrent. En fait, elles se sont adaptées. «Au lieu de faire une note de quatre pages, on en fait deux de deux pages...». Bilan favorable: mode d'emploi Tout cela est tu. Mais parfois, une pépite apparaît. Comme cette note du directeur général de la gendarmerie, rendue publique par Jean-Jacques Urvoas, qui donne de très claires instructions pour «viser un bilan favorable de l'évolution de la délinquance en 2011», malgré «la tendance haussière actuelle». Avant les élections, il faut faire place nette! Le général en chef sonne la charge: «Ne pas procéder à l'enregistrement infondé d'agressions», promouvoir le dispositif «voisins vigilants», mobiliser les escadrons de sécurité routière dans la lutte contre les cambriolages, les escadrons de gendarmes mobiles, les élèves-gendarmes, les réservistes (...) «Cela va super pipeauter», pronostique Jean-Jacques Urvoas. Hervé Chambonnière La grande (dés)illusion Un peu de recul. Quelles sont les tendances de la délinquance? Après un pic en 1993, le nombre des atteintes aux biens est en baisse quasi constante (1,85million en 2009 contre 2,64millions en1993) en France. Grâce à la police? Non, plutôt grâce aux nouvelles techniques de protection (systèmes anti-intrusion, alarmes) qui ont fait chuter, par exemple, le nombre de vols liés aux voitures (et bientôt les vols de téléphones mobiles). Autre preuve: le nombre de vols de voitures a chuté de 293.500 en 1990 à 196.100 en 2004... alors que le taux d'élucidation de ces affaires n'a pas augmenté. Il a même baissé (9,1% contre 10,8% en 1990)! Cette importante baisse du nombre de véhicules volés a, par ailleurs, masqué certaines hausses. Parce que les biens sont mieux protégés, le recours à la violence aurait augmenté. Hérault: un policier sur 16 sur le terrain Au sujet des violences, la moitié se déroulerait à l'intérieur du cercle familial. «Même avec la meilleure police au monde, difficile d'empêcher cela», convient Jean-Jacques Urvoas, député finistérien et spécialiste des questions de sécurité au PS. Il estime d'ailleurs qu'augmenter le nombre de policiers et de gendarmes n'est «pas forcément la solution». Sa priorité irait d'abord aux infrastructures - «Certains bâtiments sont exigus et insalubres: à quoi cela servirait-il de vouloir mettre davantage de fonctionnaires à l'intérieur?» - et au recrutement de personnels administratifs. Ceux-ci sont plus rapidement formés et coûtent moins chers que des policiers ou des gendarmes. Ils ont surtout un autre atout: ils permettraient aux policiers, libérés des tâches administratives, d'aller sur le terrain. Dans l'Hérault, le taux de présence policière sur le terrain n'excéderait pas, selon le député, 6%! Pas de nouvelles voitures avant... 28 ans Avec les investissements actuellement engagés pour la sécurité, la police sait, par exemple, qu'elle ne pourra pas remplacer ses voitures, qui fonctionnent déjà sept jours sur sept... avant 28 ans! Il y a quelques jours, Claude Guéant reconnaissait qu'en matière d'économies, son ministère «arrive à la corde». Dans l'un des articles publiés sur son blog, le sociologue Sébastian Roché commente cette politique du chiffre: «C'est une vision naïve de croire que les politiques peuvent réellement influencer à court terme et lourdement les tendances de la délinquance. Mais eux ont besoin de faire croire qu'ils "peuvent" faire la différence...». H.C.