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Je ne saurais te dire. Des "locaux" pourront peut-être nous en dire plus ?
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Si c'est dans le quartier de Beaugy (D 951) il doit s'agir effectivement : - de l'ancienne ligne 753 vers Entrains et Cosne-sur-Loire. - de l'ancienne ligne 754 vers Nevers. - de la ligne actuelle vers Corbigny (Tamnay-Châtillon et Cercy-la-Tour).
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Marlieux - Châtillon-sur-Chalaronne (11 km) Ce fut un précurseur en matière de chemin de fer, il était établi en site propre. Pour l'exploitation, il y avait 2 locomotives 020 T Schneider, une locomotive 020 T Corpet Louvet, 3 voitures à essieux, une automotrice à vapeur rapidement reconvertie en voiture, et 12 wagons marchandises. Source Exploitation : voie unique à écartement métrique. Compagnie du Chemin de fer de Marlieux à Châtillon (MC) km de 1879 à 1918. Régie Départementale des Tramways de l'Ain (RDTA) à partir de 1919. Mise en service : le 15 août 1879 - Fermeture : en 1934. Gare des tramways de Châtillon-sur-Chalaronne Horaires des tramways en été 1913 Marlieux 6.45 Châtillon-sur-Chalaronne 7.15 (a) Marlieux 9.30 Châtillon-sur-Chalaronne 10.00 (b) Marlieux 12.05 Châtillon-sur-Chalaronne 12.35 (b) Marlieux 15.15 Châtillon-sur-Chalaronne 15.45 - Quotidien Marlieux 17.03 Châtillon-sur-Chalaronne 17.33 - Quotidien Marlieux 18.55 Châtillon-sur-Chalaronne 18.25 - Quotidien Marlieux 21.38 Châtillon-sur-Chalaronne 22.08 - Quotidien (a) Avancé de 25 mn les jours de marchés à Châtillon-sur-Chalaronne. (b) Les samedis seulement + les jours de marchés à Châtillon-sur-Chalaronne ou le jour qui le remplace. Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. Train en Gare de Châtillon-sur-Chalaronne vers 1880/1885 Horaires des tramways en été 1913 Châtillon-sur-Chalaronne 5.40 Marlieux 6.10 (b) Châtillon-sur-Chalaronne 7.45 Marlieux 8.15 - Quotidien Châtillon-sur-Chalaronne 10.45 Marlieux 11.15 (b) Châtillon-sur-Chalaronne 14.00 Marlieux 14.30 (a) Châtillon-sur-Chalaronne 16.20 Marlieux 16.50 - Quotidien Châtillon-sur-Chalaronne 18.00 marlieux 18.30 - Quotidien (a) Avancé de 25 mn les jours de marchés à Châtillon-sur-Chalaronne. (b) Les samedis seulement + les jours de marchés à Châtillon-sur-Chalaronne ou le jour qui le remplace. Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF.
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[Loire-Atlantique] Histoire des lignes oubliées
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Carte ferroviaire du département de la Loire-Atlantique Compagnie des Chemins de fer du Morbihan (CM) Exploitation : voie unique à écartement métrique. Section : Pornic - La Plaine-sur-Mer - Paimboeuf (39 km). Mise en service : en août 1906 - Fermeture : en juin 1938. Antenne La Plaine-sur-Mer - Préfailles (2 km). Mise en service : en août 1906 - Fermeture : en juin 1938. Source Saint-Michel-Chef-Chef Le train inaugural (20 août 1906). Les horaires et tarifs en 1914 L'arrivée du train à Mindin-
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Historique Cette ligne par Entrains et Donzy a été inaugurée le 1er juin 1893, étant ainsi la dernière ligne ouverte par le P.L.M. en Nivernais. Sa vocation était avant tout stratégique. En effet elle constituait un maillon de l'itinéraire qui d'Issoudun à Laroche-Migennes reliait les radiales Paris - Toulouse et Paris - Lyon. Le projet, apparu sous le n° 24 dans le plan Freycinet (Loi du 17 juillet 1879), fut déclaré d'utilité publique le 22 août 1881 et concédé 5 ans plus tard au PL M. Celui-ci exploitait donc l'ensemble du tronçon Laroche - Cosne ; le tronçon Cosne - Bourges - Issoudun par Saint-Florent-du-Cher appartenant quant à lui à la compagnie P.O. (Paris - Orléans). La ligne L'équipement de la ligne fut dès ses origines à la hauteur des ambitions : double voie avec bloc sémaphorique, avec ses pentes maximales de dix millimètres par mètre de part et d'autre du faîte situé à Etais-la-Sauvin, qui est par ailleurs la seule localité icaunaise de la ligne. Un raccordement direct à la ligne de Bourges au sud de Cosne, également à double voie permettait d'éviter le rebroussement en gare et desservait le parc militaire. La desserte et la traction Le trafic voyageurs "civil" demeura peu fourni tout au long de sa carrière : deux allers retours omnibus et un train mixte voyageurs-fret entre Clamecy et Cosne, dans des temps de parcours s'échelonnant de 1 h 55 à 2 h 35 en 1914, et de 1 h 30 à 3 h (pour le train mixte) à l'été 1936. Ils étaient assurés par des locomotives de type 120 et 030 Bourbonnais de Clamecy et Nevers, puis, après la guerre, 230 A et C de Nevers, 140 E et K de Montargis et enfin 232 BT de Clamecy et 232 AT de Laroche. L'échange des locomotives entre le P.L.M. et le P.O. avait lieu à Cosne (pour certains trains qui continuaient sur Bourges). Sitôt constituée, la S.N.C.F. transféra le service voyageur sur route à l'aide d'autocars le 15 mai 1938. Cependant du début de la seconde guerre mondiale à octobre 1947 des trains de voyageurs y circulèrent périodiquement. Source (et suite du texte) Gare de Donzy (PK 268) à l'époque de la Compagnie du PLM (en septembre 1907) Le Chef de gare en 1909 était Monsieur Martin. Personnel de la gare en 1909 et CPA : Source
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Pour compléter le sujet sur la ligne du Mastrou. Le vélorail des Gorges du Doux emprunte sur douze kilomètres la ligne historique du Chemin de Fer du Vivarais construite en 1891. Taillée à flanc de montagne avec de nombreux ouvrages d’art (pont, viaducs, tunnel), la ligne est l’unique moyen de découvrir les paysages magnifiques des Gorges du Doux, affluent du Rhône au nord de l’Ardèche. Site officiel du vélorail Chemin de fer du Vivarais (Tournon - Lamastre) Locomotive Mallet 030 n° 414 (restaurée en 1972). Photo Bublegun. Source (photo) Le Mastrou en gare de Boucieu-le-Roi dans les années 70. En été 2008 la circulation du Mastrou a été supprimée. Le Mastrou dans la campagne aux environs de Boucieu-le-Roi dans les années 70.
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Pour changer un peu du département de la Loire (berceau du rail français), des régions Rhône-Alpes et Pays de la Loire . . . . . . une dédicace spéciale "Bourgogne nivernaise" à l'intention d'un membre de notre forum qui se reconnaîtra. Clamecy - Entrains - Cosne-sur-Loire (62,500 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er juin 1893. Fin du service voyageurs : le 15 mai 1938. De Clamecy (PK 226 + 700) à la bifur de Beaugy (PK 229) la ligne était en tronc commun avec les lignes 754 (Clamecy - Nevers) et 762 (Clamecy - Cercy-la-Tour). Son point culminant se situait au niveau d'Etais (PK 244 + 200). Déclivités maximales des rampes et pentes : 10 ‰ A Cosne-sur-Loire à partir de la bifur de l'ex. Poste 4 : - un raccordement direct à double voie permettait de rejoindre la ligne du Bourbonnais en direction de Nevers (bifur de l'ex. poste 3). - un raccordement direct à voie unique permettait de rejoindre la gare et la ligne du Bourbonnais en direction de Montargis (bifur de l'ex. poste 2). Gare de Clamecy (PK 226 + 700) à l'époque de la Compagnie du PLM Source de la troisième CPA Au départ de Clamecy la ligne desservait : Moulot (+ 4,900 km), Billy-sur-Oisy (+ 9,700 km), Etais (+ 17 + 500), Entrains (+ 25 + 300), Ciez-Couloutre (+ 31,900 km), Perroy (+ 36,200 km), Donzy (+ 41,300), Suilly (+ 47,900 km), Saint-Quentin (50,800 km), Saint-Martin-Saint-Laurent (+ 53,800 km) et Cosne-sur-Loire (+62,500 km). Gare de Billy-sur-Oisy (PK 236 + 400) La gare de Billy-sur-Oisy à l'époque de la Compagnie du PLM. Le Chef de gare en 1909 était Monsieur Payan. Personnel de la gare en 1909 : Source La gare de Billy-sur-Oisy en 2000. Source
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Carte ferroviaire du département de l'Ardèche Le réseau du Vivarais de la Compagnie des chemins de fer départementaux (CFD), était un réseau de chemin de fer à voie métrique qui desservait les départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire. Ce réseau a été concédé au titre de l'intérêt général. Lignes exploitées - La Voûte-sur-Loire - Yssingeaux - Raucoules-Brossettes (39,400 km) - La Voulte-sur-Rhône - Le Cheylard (47,500 km) - Tournon - Lamastre - Le Cheylard (52,200 km) - Dunières - Saint-Agrève - Le Cheylard (61 km) Les gares de Tournon, La Voulte-sur-Rhône, Dunières et Lavoûte-sur-Loire étaient communes avec le PLM. Le chemin de fer assurait un important trafic de transbordement avec le grand réseau. Les locomotives tractaient des trains mixtes, c'est-à-dire transportant à la fois des voyageurs, des marchandises (essentiellement du bois) et le courrier postal. Tournon - Boucieu-le-Roi - Lamastre (32,600 km) Mise en service : le 12 juillet 1891 - Fermeture : le 31 octobre 1968. Source (texte) Gare de Lamastre L'autorail Billard n° 314 de Type A 80D aux environs de Colombier-le-Vieux en 2003. Photo Pierre Virot. Source (photo)
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[Pyrénées-Atlantiques] Histoire des lignes oubliées
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Section : Oloron-Sainte-Marie - Escot - Bedous (24,700 km) Son point culminant se situe à Bedous (PK 275 + 300). Déclivités maximales des rampes et pentes : 18 ‰ entre Escot (PK 265 + 800) et Sarrance (PK 268 + 900). Mise en service par la Compagnie du Midi : le 21 avril 1914. Fermeture au service voyageurs : le 31 mai 1980. Fermeture au service du fret : en 1985. Gare de Gurmençon (PK 255 + 300) Source (photo) Gare de Gurmençon en août 2008. Source (photo) Horaires des trains en été 1968 Rapide 29/830 Pyrénées-Express - Paris-Austerlitz 21.49 Pau 6.38 Train MV n° 3635/7669 - Pau 7.45 Buzy-en-Béarn 8.09/8.14 Oloron-Sainte-Marie 8.35 Bedous 9.05/9.11 Urdos 9.44 Canfranc 10.24 - Quotidien jusqu'au 27 juin et à partir du 29 septembre Train MV n° 3637/4833 - Pau 9.00 Buzy-en-Béarn 9.23/9.25 Oloron-Sainte-Marie 9.43 Bedous 10.13/10.19 Urdos 10.44 Canfranc 11.24 - Quotidien du 28 juin au 28 septembre Train n° 3639 - Pau 10.24 Buzy-en-Béarn 10.47/10.48 Oloron-Sainte-Marie 11.06 Bedous 11.36 Quotidien du 28 juin au 28 septembre Train MV n° 3631/7671 - Pau 12.53 Buzy-en-Béarn 13.18/13.23 Oloron-Sainte-Marie 13.42 Bedous 14.12/14.27 Urdos 15.00 Canfranc 15.40 - Quotidien jusqu'au 27 juin et à partir du 29 septembre. Train n° 3641 - Pau 12.55 Buzy-en-Béarn 13.20/13.23 Oloron-Sainte-Marie 13.43 Bedous 14.13/14.15 Urdos 14.41 Canfranc 15.14 - Quotidien du 28 juin au 28 septembre Rapide n° 11/812 Paris-Austerlitz 8.10 Pau 16.16 Train n° 3645 - Pau 18.27 Buzy-en-Béarn 18.54/18.55 Oloron-Sainte-Marie 19.14 Bedous 19.46/19.48 Urdos 20.13 Canfranc 20.33 - Quotidien Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. -
La gare de Collonges-Fort-l'Ecluse était autrefois gare-école pour la voie unique. Je dis bien autrefois ! C'est bien connu sur la région SNCF de Chambéry, surtout pour ceux qui ont fréquenter cette anciennne gare-école : la rampe à la sortie de la gare vers Gex et Divonne-les-Bains est plus que "raide" !
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C'est normal, au départ de La Flèche la ligne desservait : Bazouges (+ 8 km), Gouis (+ 13 km), Durtal (+ 15 km), Lézigné (+ 20 km), Le Bourgneuf (+ 24 km), Seiches-sur-le-Loir (+ 28 km), Villevêque-Corzé (+ 33 km), Pelouailles (+ 37 km), Le Plessis-Grammoire (+ 39 km), Saint-Barthélémy-d'Anjou (+ 45 km) et Angers (+ 49 km). Gare de Seiches-sur-le-Loir à l'époque de la Compagnie du PO (en 1935) C'est normal la D 308 vers Baugé et Saumur passe à proximité de l'ancienne gare de La Flèche. A gauche l'ancienne ligne vers Bazouges, Durtal, Le Plessis-Grammoire et Angers. A droite l'ancienne ligne vers Sablé-sur-Sarthe et Le Mans, en tronc commun jusqu'à la bifur de l'Aubinière située 3,600 km après l'ancienne gare de Verron (km 332 + 800). C'est normal la D 306 du Lude à Sablé-sur-Sarthe (via la rocade de La Flèche) passe avenue du Général de Gaulle : même configuration que la première photo. Le complexe ferroviaire d'Angers à la fin des années 50. En bas à gauche (Saint-Barthelémy garages), l'origine de la VU vers La Flèche
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Pour changer un peu du département de la Loire (berceau du rail français), des régions Rhône-Alpes et Pays de la Loire . . . . . . une dédicace spéciale "berrichonne et sancerroise" à l'intention d'un membre de notre forum qui se reconnaîtra. Carte ferroviaire du département du Cher (Bourges) Saint-Germain-du-Puy - Veaugues - Sancerre - Cosne-sur-Loire (60,100 km) Construite dans un but stratégique, relier les arsenaux du Sud-Ouest aux éventuelles lignes de front de l'Est. La ligne St Germain du Puy - Cosne construite par la compagnie du Chemin de Fer de Paris à Orléans (P-O) a été ouverte à la circulation le 18 décembre 1893, après deux ans et demi de travaux; à cette époque, le trajet complet prenait deux heures, et il y avait 3 aller - retours par jour pour les voyageurs et 2 trains de marchandises. Des Aix d'Angillon (gare la plus proche de Rians: 3.2Km) il fallait de 30 à 35 minutes pour rejoindre Bourges et de 1h13 à 1h35 pour Cosne. A Veaugues cette ligne croisait celle du "tacot" qui reliat à partir de 1907 La Guerche-sur-l'Aubois et Argent-sur-Sauldre. De Veaugues, il fallait compter 2 heures pour gagner l'une ou l'autre de ces 2 villes (50 Km). Pendant les 2 conflits mondiaux, un important trafic militaire transita par la ligne et, en 1944, elle subit plusieurs bombardements des alliés. A partir de 1946, les autorails remplaceront les trains de voyageurs tractés par des locomotives à vapeur et ce jusqu'à fin mai 1966, date à laquelle le service voyageurs fut supprimé. La section Veaugues - Sancerre fut alors démontée. Les trains de marchandises continuèrent à circuler entre Bourges et Veaugues, essentiellement pour la desserte des silos, jusqu'au 24 juin 1987. Pendant les 2 conflits mondiaux, un important trafic militaire transita par la ligne et, en 1944, elle subit plusieurs bombardements des alliés. Source Gare de Sancerre PO (PK 286 + 500) De gauche à droite : - le service de secours aux blessés militaires (infirmerie de la gare) - le bureau du médecin chef - l'infirmerie militaire Source La gare de Sancerre à l'époque de la Compagnie du PO. Source Son point culminant (PK 264 + 500) se situait entre Montigny-Azy (PK 263 + 700) et Veaugues (PK 271 + 600). Déclivités maximales des rampes et pentes : 10 ‰ - au PK 254 situé entre Sainte-Solange (PK 247 + 400) et Les Aix-d'Anguillon (PK 254 + 500) - au PK 269 + 500 situé entre Montigny-Azy (PK 293 + 500) et Veaugues (PK 271 + 600) - au PK 295 + 500 situé entre Bannay (PK 294 + 200) et le viaduc de la Loire (826 mètres)
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Un reportage sur les tramways à la traversée du village martyr d'Oradour-sur-Glane sur notre forum :
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[Pyrénées-Atlantiques] Histoire des lignes oubliées
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Oloron Sainte-Marie - Bedous - Canfranc (57,900 km) Carte ferroviaire du département des Pyrénées-Atlantiques C'est le 11 juillet 1928, que le premier train français avec à sa tête une BB Midi série E 4000 entra en gare de Canfranc marquant ainsi l'ouverture de l'exploitation entre Bedous et Canfranc. 11 juillet 1928, le personnel de la gare pose devant le premier train français. Photo Francisco de las Heras. Le 18 juillet 1928, la gare internationale de Canfranc fut inaugurée en présence d'Alphonse XIII, roi d'Espagne, de Gaston Doumergue, président de la République française, du général Primo de Rivera et de Louis Barthou, l'enfant du pays. Aux Forges d'Abel, le 18ème régiment d'infanterie français défila devant les deux chefs d'Etat. Puis, le train inaugural franchit le tunnel du Somport et entra en gare de Canfranc où un un déjeuner de 275 couverts était servi. Les officiels français et espagnols le 18 juillet 1928. Photo Francisco de las Heras. Source (texte et illustrations) -
Firminy - Saint-Didier-La Séauve - Dunières (27,200 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 7 juillet 1991. Fermeture au service fret : le 15 décembre 2003 (1). Mise en place d'une exploitation de vélorails sur 8 km au départ de Dunières : le 1er juillet 2011. (1) Fermeture annoncée comme "provisoire", le temps de mener à bien les travaux d'électrification de Firminy - Saint Etienne. Source Point culminant : gare de Saint-Pal-Saint-Romain (PK 19 + 700). Déclivités maximales des rampes et pentes : 22 ‰. A Dunières la ligne continuait vers Annonay, et Gare de Saint-Pal-Saint-Romain (PK 19 + 700) en mai 2010 Elle était située sur la commune de Saint-Pal-de-Mons. Photo : Stéphane Morin (Panoramio). Source (photo)
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Le chemin de fer fut au cours du XIXe siècle, et même jusqu’à la fin des années 1920, l’un des seuls moyens de transport sur moyennes et longues distances. De ce fait, des dizaines de milliers de kilomètres de lignes ont été construits à travers la France pour desservir villes et villages. Le réseau d’Intérêt Général qui reliait les principales villes des régions fut complété par un réseau d’Intérêt Local, très souvent construit à voie métrique, pour desservir les petites localités. Le 2 août 1869, les voyageurs découvrirent la ligne de "Saint Rambert d’albon à Annonay". Suite du texte Gare de Saint-Marcel-lès-Annonay (PK 58) à l'époque de la Compagnie du PLM Source (illustration et texte) Au départ de la ligne desservait : Riotord (+ 5,900 km), Saint-Sauveur-en-Rue (+ 15 km), Bourg-Argental (+ 24,500 km), Burdignes (+25,800 km), Saint-Marcel-lès-Annonay (+ 30,800 km), Boulieu-lès-Annonay (+ 34,400 km), Annonay (+ 37,700 km), Vernosc-les-Annonay (+ 43 km), Peyraud (+ 55 km) et Saint-Rambert-d’Albon (+ 57,100 km). Photos d'anciennes circulations de Bourg-Argental à Peyraud via Annonay sur le forum des trains de l'histoire.
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[Haute-Loire] Histoire des lignes oubliées
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Au départ de Dunières la ligne desservait : Riotord (+ 5,900 km), Saint-Sauveur-en-Rue (+ 15 km), Bourg-Argental (+ 24,500 km), Burdignes (+25,800 km), Saint-Marcel-lès-Annonay (+ 30,800 km), Boulieu-lès-Annonay (+ 34,400 km), Annonay (+ 37,700 km), Vernosc-les-Annonay (+ 43 km), Peyraud (+ 55 km) et Saint-Rambert-d’Albon (+ 57,100 km). Gare Riotord (km 33 + 100) à l'époque de la Compagnie du PLM Horaires des trains en 1938 Train 3881 - Annonay 4.55 - Peyraud 5.18/5.26 Saint-Rambert-d’Albon 5.29 - Quotidien Train 3883 - Bourg-Argental 6.59 Annonay 7.19/7.25 Peyraud 7.48/8.00 Saint-Rambert-d’Albon 8.00 - Quotidien Train 3903 - Saint-Etienne 6.50 Firminy 7.21/7.27 - Dunières 8.24 Bourg-Argental 9.03 - Quotidien Train 3905 - Saint-Etienne 7.17 Firminy 7.48/7.51 Dunières 8.55 Bourg-Argental 9.36 Annonay 956/10.32 Peyraud 10.55/10.57 Saint-Rambert-d’Albon 11.00 - Quotidien Train 3885 - Annonay 12.05 Peyraud 12.28/12.37 Saint-Rambert-d’Albon 12.40 - Quotidien Train 3909 - Saint-Etienne 10.55 Firminy 11.26/11.35 Dunières 12.48 Bourg-Argental 13.35 Annonay 13.55/14.54 Peyraud 15.17/15.28 Saint-Rambert-d’Albon 15.31 - Quotidien Train 3911 - Saint-Etienne 13.27 Firminy 13.56/13.59 Dunières 14.56 Bourg-Argental 15.36 Annonay 15.56/16.18 Peyraud 16.41/16.49 Saint-Rambert-d’Albon 16.52 - Quotidien Train 3895 - Annonay 18.30 Peyraud 18.53/18.56 Saint-Rambert-d’Albon 18.59 - Quotidien Train 3817 - Saint-Etienne 17.35 Firminy 18.05/18.09 Dunières 19.11 Bourg-Argental 19.11 Annonay 19.55 - Quotidien Train 3919 - Saint-Etienne 19.03 Firminy 19.31/19.35 Dunières 20.32 Bourg-Argental 21.00 - Quotidien Train 3897 - Annonay 21.45 Peyraud 22.07/22.10 Saint-Rambert-d’Albon 22.13 - Dimanches et fêtes Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. -
[Haute-Loire] Histoire des lignes oubliées
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Carte ferroviaire du département de la Haute-Loire Dunières - Bourg-Argental (Loire) - Saint-Marcel-lès-Annonay (Ardèche) Longueur : 30,800 km, dont 9 km dans la Haute-Loire, 16 km dans la Loire, et 5,800 km en Ardèche. Limite Haute-Loire/Loire au niveau du Tunnel du Tracol (2395 mètres) situé entre Riotord (PK 33 + 200) et Saint-Sauveur-en-Rue (PK 42 + 200). Point culminant : PK 36 situé aux abords de l'entrée (PK 36 + 200) du Tunnel du Tracol (côté Firminy). Déclivités maximales des rampes et pentes : 30 ‰ entre la sortie du Tunnel du Tracol (PK 38 + 600) et Saint-Sauveur-en-Rue (PK 42 + 200). Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 19 février 1940. La ligne continuait vers Gare de Dunières (PK 27 + 200) Le quartier de la gare en 1909. A gauche la gare de la Compagnie des chemins de fer départementaux (CFD). A droite la gare de la Compagnie du PLM vers Firminy et Saint-Etienne. Un autorail caravelle X 4625 en 1991 (Photo René Gibiat - Le Rail Ussellois). Un autorail X 2202 et un autorail X 2800 en été 1991. Au loin un autorail Billard des VFV (Voies ferrées du Velay). Dunières - Bourg-Argental (Loire) - Saint-Marcel-lès-Annonay (Ardèche) Petit rappel historique . . . Le bassin industriel d’Annonay était un important consommateur de houille stéphanoise Peu après sa création en 1869, la Chambre de commerce d’Annonay tente de susciter la construction d’une voie ferrée qui relierait Annonay à Firminy, via Bourg-Argental et Dunières. Celle-ci permettrait de faire baisser le coût du charbon de près de 30 %. Mais la guerre de 1870 est déclenchée et le projet remis dans un tiroir. Pas pour longtemps cependant, en 1872, le ministère de la Guerre déclare ce projet d’intérêt stratégique. Il doit permettre de conduire rapidement les mobilisés aux frontières. Outre les intérêts industriels et commerciaux, cette ligne devait permettre en temps de guerre, d'acheminer rapidement les armes fabriquées à Saint-Étienne vers la vallée du Rhône. -
[Ardèche] Histoire des lignes oubliées
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Carte ferroviaire du département de l'Ardèche Saint-Marcel-lès-Annonay - Annonay - Peyraud (24,300 km) Point culminant : Saint-Marcel-lès-Annonay (altitude : 430 mètres). Déclivités maximales des rampes et pentes : 22 ‰ entre Saint-Marcel-lès-Annonay (PK 58) et Annonay (PK 64 + 900). Section : Saint-Marcel-lès-Annonay - Annonay (6,900 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 1er septembre 1885. Fermeture au service voyageurs : le 19 février 1940. Fermeture au service du fret : le 6 novembre 1987. Section : Annonay - Vernosc-lès-Annonay - Peyraud (17,400 km) Mise en service par la Compagnie du PLM : le 2 août 1869. Fermeture au service voyageurs : le 1er juin 1958. Fermeture au service du fret : le 6 novembre 1987. Gare d'Annonay (PK 64 + 900) Gare d'Annonay à l'époque de la Compagnie du PLM (avant 1939). Cette carte postale représente la gare d’Annonay. Au fond, à droite, on voit la gare de voyageurs. Le bâtiment du premier plan, à droite, est un local technique. Sur la voie de droite, on voit une fosse qui permettait de contrôler ou faire de petites interventions au dessous des wagons ou des locomotives. Sur le quai, à droite, une potence permettait de remplir le réservoir d’eau des locomotives à vapeur. Le quai est encombré de chariots permettant de transporter les bagages ou les marchandises. Au fond, on distingue une passerelle métallique permettant aux piétons de traverser au-dessus des voies. C’est à l’entrée de cette gare qu’a eu lieu le combat le 4 août 1944 entre les résistants et les Allemands encadrant le train de déportés détourné. Auteurs : Jean Sauvageon et Robert Serre. Source (CPA et texte) L'autorail Picasso X 3989 au dépôt d'Annonay. C'est l'une des nombreuses sections de la ligne : Firminy - Saint-Rambert-d'Albon via Dunières (Haute-Loire), Bourg-Argental (Loire), Annonay et Peyraud. Petit rappel historique . . . Le bassin industriel d’Annonay était un important consommateur de houille stéphanoise Peu après sa création en 1869, la Chambre de commerce d’Annonay tente de susciter la construction d’une voie ferrée qui relierait Annonay à Firminy, via Bourg-Argental et Dunières. Celle-ci permettrait de faire baisser le coût du charbon de près de 30 %. Mais la guerre de 1870 est déclenchée et le projet remis dans un tiroir. Pas pour longtemps cependant, en 1872, le ministère de la Guerre déclare ce projet d’intérêt stratégique. Il doit permettre de conduire rapidement les mobilisés aux frontières. Outre les intérêts industriels et commerciaux, cette ligne devait permettre en temps de guerre, d'acheminer rapidement les armes fabriquées à Saint-Étienne vers la vallée du Rhône -
Annecy - Dingy-Parmelan - Thônes (22 km) C'est le 11 septembre 1898 que fut inaugurée la ligne du tramway à vapeur d'Annecy à Thônes, par la vallée du Fier, dans le massif des Bornes, en Haute-Savoie. Son point de départ se situant à Annecy (altitude 448 m) très proche de l'actuelle gare SNCF. La ligne desservait la ville puis se dirigeait sur le bourg d'Annecy-le-Vieux. Elle s'engageait ensuite dans le défilé de Dingy, voie naturelle formée par le lit du Fier, torrent impétueux, bien connu des pécheurs de truites, en épousant étroitement le tracé de la route. A chaque courbe de la voie apparaissaient des cimes célèbres et longtemps enneigées, telles que Le Parmelan (1835 m), la Dent de Lanfon (1813 m), la Dent du Cruet (1833 m), etc. A voie métrique, elle avait 22 kilomètres de long. Thônes, le terminus, à 626 m d'altitude, était atteint par des rampes de l'ordre de 6 %. Source (texte) La gare terminus des tramways à Thônes
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[Haute-Savoie] Histoire des lignes oubliées
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Gare d'Ugine (PK 36 + 200) à l'époque de la Compagnie du PLM Une locomotive 030 de type "Bourbonnais" en 1910. L'ancienne gare d'Ugine abrite à présent l'Office de tourisme. Une belle reconversion pour cette ancienne gare. Crédit photo : Office de tourisme d'Ugine. -
Au départ de Firminy la ligne desservait : Fraisses-Unieux (+ 2,200 km) Saint-Victor-sur-Loire (+ 9 km) Saint-Rambert-sur-Loire (+ 16 km) et Saint-Just-sur-Loire (+ 18,600 km) Horaires des trains et tarifs en 1913 Firminy - Fraisses-Unieux - Saint-Just-sur-Loire Firminy 5.58 Fraisses-Unieux 6.05 Saint-Victor-sur-Loire 6.16 Saint-Rambert-sur-Loire 6.29 Saint-Just-sur-Loire 6.34 - Quotidien. Firminy 9.07 Fraisses-Unieux 9.15 Saint-Victor-sur-Loire 9.30 Saint-Rambert-sur-Loire 10.03 Saint-Just-sur-Loire 10.09 - Quotidien. Firminy 13.30 Fraisses-Unieux 13.36 Saint-Victor-sur-Loire 13.47 Saint-Rambert-sur-Loire 13.59 Saint-Just-sur-Loire 14.04 - Quotidien. Firminy 17.21 Fraisses-Unieux 17.28 Saint-Victor sur Loire 17.39 Saint-Rambert sur Loire 17.52 Saint-Just-sur-Loire 17.57 - Quotidien. Train supplémentaire des dimanches et fêtes à l'intention des nombreux stéphanois et stéphanoises qui venaient prendre "un bol d'air" sur la plage de Saint-Victor-sur-Loire : Saint-Victor-sur-Loire 20.12 Saint-Rambert-sur-Loire 20.27 Saint-Just-sur-Loire 20.32. Saint-Just-sur-Loire - Fraisses-Unieux - Firminy Saint-Just-sur-Loire 7.32 Saint-Rambert-sur-Loire 7.47 Saint-Victor-sur-Loire 8.04 Fraisses-Unieux 8.30 Firminy 8.36 - Quotidien. Saint-Just-sur-Loire 11.32 Saint-Rambert-sur-Loire 11.38 Saint-Victor-sur-Loire 11.51 Fraisses-Unieux 12.05 Firminy 12.11 - Quotidien. Saint-Just-sur-Loire 18.44 Saint-Rambert-sur-Loire 18.50 Saint-Victor-sur-Loire 19.03 Fraisses-Unieux 19.17 Firminy 19.23 - Quotidien. Prix en anciens francs d'un aller simple Firminy - Saint-Just-sur-Loire : 1ère classe : 2,15 2ème classe : 1,45 3ème classe : 0,95 Source : Centre des Archives Historiques de la SNCF. Un centime d'euro = 6,56 francs de l'époque.
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La Hutte-Coulombiers - Les Mées - Mamers (24,600 km) - Fascicule 3-33-2 Mise en service par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest : le 30 août 1880. Reprise de l'exploitation par les chemins de fer de l'Etat : en 1909. En gare de La Hutte-Coulombiers cette ancienne ligne avait son origine côté Le Mans (à proximité de l'actuel Poste 2). Point culminant : PK 17 + 800 situé entre Saint-Rémy-du-Plain (PK 15 + 300) et Villaines-Vezot (PK 18 + 300). Cette ancienne ligne est la continuité de l'ancienne ligne : Sillé-le-Guillaume - Segrie-Vernie - Fresnay-sur-Sarthe - La Hutte-Coulombiers mise en service le 8 mai 1881. Gare de Chérancé (PK 6) en mai 2012 A gauche la direction de Mamers et Mortagne-au-Perche. A droite la direction de La Hutte-Coulombiers et Sillé-le-Guillaume. L'ancienne halle à marchandises.
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Le département de la Loire est "incontestablement" le berceau du rail français ! ! ! Carte ferroviaire du département de la Loire Firminy - Saint-Victor-sur-Loire - Saint-Just-sur-Loire (16,400 km) Côté Firminy, cette ancienne ligne à voie unique avait son origine en gare de Fraisses-Unieux (bifur vers Le-Puy-en-Velay et Saint-Georges-d'Aurac). Cette ancienne ligne d'intérêt général utilisée de nos jours comme routes et chemins avait une trajectoire rectiligne au fond des gorges de la Loire. Elle possédait de nombreux ponts, viaducs et tunnels dont certains sont encore visibles de nos jours notamment l'imposant viaduc du Pertuiset. La mise en service de cette ligne développa l'attrait touristique du Pertuiset et de Saint-Victor-sur-Loire. Certains ouvrages d'art et certaines sections de la ligne sont à présent engloutie par le barrage de Grangent dont la mise en haut a eu lieu en 1957. C'est notamment le cas du viaduc de Saint-Victor-sur-Loire situé au pied de la tour de Chambles et du château d'Essalois. Le viaduc de Saint-Victor-sur-Loire à l'époque de la Compagnie du PLM Saint-Victor-sur-Loire et sa base nautique Le port de plaisance est l'un des ports en eaux intérieures les plus importants de France, avec plus de 300 bateaux amarrés à l'année. Il est installé sur un plan d'eau de 365 hectares de la retenue d'une longueur de 23 kilomètres de long. Une plage de sable appelé "la plage des Stéphanois" est aménagée pour la baignade et les activités nautiques, elle est surveillée en juillet et août. Plusieurs activités sont proposées : aviron (sport), canoë, planche à voile, ski nautique. Le port de plaisance de Saint-Victor-sur-Loire Source (texte et photo)