Lorsqu'on este en justice, autant être certain de son droit. Ce sont les spécialistes du Droit qui l'estiment... contrôlés en principe par les décideurs. Il n'y a aucun intérêt à se pécipiter vers le casse pipe. Or la jurisprudence du référé en matière syndicale, à propos des piquets de grève, pouvait laisser penser que la SNCF aurait gain de cause sur l'argument de son avocat : abus du Droit de grève et gêne pour les usagers.... Mais ce n'était pas certain...
Lorsqu'on va en justice, il faut considérer l'adversaire et y regarder à deux fois... si l'adversaire ne se précipite pas pour éviter l'affrontement, c'est qu'il a lui aussi certaines assurances sur son bon droit. Si la Direction, le service juridique, l'avocat avaient considéré que les syndicats agissaient sur de sérieuses garanties juridiques, tous ces va t en guerre auraient peut être été plus modestes...
La maladie d'orgueil en matière juridique est de penser qu'on a raison quoi qu'il arrive...
Ce qui aurait pu conforter la Direction de la SNCF dans son action :
http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/refere.php
Ne jamais oublier que la jurisprudence est évolutive .... mdrmdr