Bonsoir Cheminot retraité, en réponse à cette citation je dirai ceci, j'avais un contrat tripartite qui avait été signé entre la direction de Midi-Pyrénées, l'ELOG National et moi-même. Mon poste a été supprimé durant mon détachement à l'ELOG National, de plus ils m'ont nommé à la classification 4 malgré que je ne voulais pas pour pouvoir dérouler tranquillement sur la grille de rémunération en restant en classe 3 et ainsi accéder à la classe 4 en 2eme niveau. Donc suppression de poste = RH0910 non respecté à mon retour lors de la dénonciation du contrat. Attente d'un poste de même qualification qui n'était pas disponible non plus avant un moment et signature du 630 pour acceptation = ICR qui était stipulé dans le 630 Envoi des documents pour faire valoir mes droits = acceptation par l'agence paie et famille qui m'a confirmé par courriel qu'elle allait faire le versement. Refus ensuite de l'agence paie et famille au prétexte qu'il s'agissait d'un bail provisoire et donc non recevable par eux alors que l'accord était donné par écrit. Il s'agit pour moi d'un défaut de paiement qui m'était dû et est donc un contentieux de nature salariale. La validité qui va s'appliquer ici sera de 3 ans. J'ai contacté une avocate , j'ai payé 200 euros pour une LRAR qu'elle a envoyée avec réponse négative de la SNCF comme quoi je n'avais pas rempli toutes les conditions mais comme vous le dites si bien ici : L'avocate ne connaissait rien de la réglementation SNCF et m'a demandé si je voulais continuer, je lui ai dit que non je ne poursuivrai pas. En ce qui concerne les représentants du personnel, je les avais contacté mais aucun d'entre eux n'a pu me donner une réponse même en passant par un syndicat et leur cellule juridique , je n'ai absolument eu aucune aide. Concernant le courriel reçu j'ai trouvé ceci en farfouillant dans la législation française : La reconnaissance juridique des e-mails en France Les lois et règlements en vigueur Depuis 2005, la loi assure que les communications électroniques, dont les e-mails, sont juridiquement reconnues. Cela signifie qu’un courrier électronique peut être admis en tant que preuve devant un tribunal, au même titre qu’un document papier, à condition que des critères soient respectés. Ainsi, l’ancien article 1369-1 du Code civil précisait que « l’écrit sur support électronique a la même force probante que l’écrit sur support papier ». Abrogé par une ordonnance en 2016, cet article a été repris et transformé par l’article 1366 du Code civil qui prend désormais la forme suivante : « L’écrit électronique a la même force probante que l’écrit sur support papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne dont il émane et qu’il soit établi et conservé dans des conditions de nature à en garantir l’intégrité. » Par ailleurs, toujours depuis 2016, l’article 1125 du Code civil précise que : « La voie électronique peut être utilisée pour mettre à disposition des stipulations contractuelles ou des informations sur des biens ou services. » Les conditions de validité d’un e-mail Pour être certifiés et avoir une valeur juridique, un mail doit donc respecter certaines conditions de fiabilité, d’authenticité et de conservation : Entre particuliers, la preuve est « stricte » : un e-mail doit être conforme aux exigences d’identification et d’intégrité de l’article 1367 du Code civil. Cela signifie que l’expéditeur doit être clairement identifiable et qu’il faut pouvoir prouver que le contenu du message est intègre, c’est-à-dire qu’il n’a pas été modifié. De plus, un e-mail seul n’est pas une preuve complète sans une signature électronique certifiée. Sans cette signature, il peut tout de même constituer un commencement de preuve. Entre professionnels, la preuve est dite « libre » : depuis un arrêt de la Cour de cassation en 2018, les courriels peuvent être utilisés comme preuve recevable par le juge et ce même sans signature électronique. Un contrat conclu par échange de mails est donc reconnu comme valide, même si aucun document écrit n’a été signé. Je vais donc essayer de recontacter une cellule juridique d'un syndicat ou bien de voir avec un représentant du personnel pour faire une réclamation en interne. Le délai arrivant a expiration avant la date de novembre 2025. Dans tous les cas merci pour la réponse.