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pour une vrai CGT


Invité etoile22222

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Invité etoile22222

Régimes spéciaux : le bilan de la CGT cheminots

Les négociations ne sont pas encore achevées que l'heure du bilan est déjà commencée. C'est dire si l'on y croit du côté des directions syndicales...

La Fédération CGT des cheminots a rendu public le 5 décembre un long (20 pages) bilan de sa Commission Exécutive Fédérale, rapport introductif du débat présenté par Bernard Guidou, dont certains extraits ont d’ailleurs ensuite été publiés dans La Tribune du Cheminot.

On notera sans surprise les absences, silences, lacunes révélateurs…

- Pas un mot sur les revendications votées en AG, qui unifiaient les cheminots :

• maintien des 37,5 ans de cotisations

• refus des décotes

• refus de l’indexation sur les salaires

on a seulement les formules plus que floues habituelles « les cheminots exigent le maintien et l’amélioration de notre régime spécial de retraites et de ses droits » (p3), ce qui, sans précision, peut mener à tous les abandons. Par exemple, la polémique fleurit depuis sur les 37,5 ans : Didier Le Reste s’empressant de souligner que la plupart des cheminots partent déjà avant ce quota. Ce qui est sans aucun doute exact, mais masque le fait que passer à 40 ans va rendre encore plus difficile le départ et rabaisser considérablement les conditions de ce départ (niveau de la pension, en particulier…) Et qu’ainsi on s’éloigne encore plus de la revendication du mouvement ouvrier qui est « Retraite à 55 ans, 50 ans pour les travaux pénibles, sans aucune condition de trimestres ».

Alors que ces trois revendications avaient fait l’unité, avaient été votées massivement dans toutes les AG, pas un mot dans le document, disparu, évaporé…

- Le document développe longuement pour réfuter les prétendues oppositions entre la confédé et la fédération, à juste titre. Voilà belle lurette que sur ce blog nous répétons que l’équipe Le Reste ne vaut pas mieux que l’équipe Thibault. Mais, alors que le document est assez détaillé dans la chronologie du conflit, on constate (toujours sans surprise) qu’il n’y a pas un mot sur la fameuse intervention de B.Thibault le 13 au soir (quelques heures avant le début de la grève), sa réception par Fillon, et l’acceptation de la négociation entreprise par entreprise… Et oui, les sujets qui fâchent il vaut mieux les « oublier », les « effacer » de la photo comme s’ils n’avaient jamais existés. Vieilles méthodes de manipulation et de traficotage de l’histoire toujours bien à l’honneur dans notre confédération…

- Le document se gargarise ensuite du « certain nombre de mesures arrachées dans cette négociation qu’il nous faut apprécier comme des avancées car elles sont le résultat du rapport de forces » (p13). Là encore, c’est de la manipulation : ces mesures avaient été annoncées par Idrac avant le début du conflit, comme contreparties de l’acceptation de la réforme… Comment faire prendre des vessies pour des lanternes, il faut être bien naïf, ou bien aveugle pour se laisser prendre à ce bavardage. Le document de la CEF a au moins la décence de reconnaître que « le compte n’y est pas ». C’est le moins qu’on puisse dire ! Les cheminots apprécieront de se retrouver avec une réforme votée, des négociations enlisées et sans vraie perspective de lutte sur la question. On a engagé un conflit qu’on savait important, les travailleurs étaient prêts, et au lieu d’aller de l’avant, on a tout fait pour empêcher l’élargissement du conflit, son renforcement, les liens entre dépôts et assemblées…

- Le document passe (évidemment) rapidement sur la reprise et les conditions dans lesquelles elle s’est faite (p11). Pas un mot sur la position défendue par la fédé, sur ce qu’ont défendu les responsables CGT dans les AG. Mais une approbation de la reprise : « les AG suspendent le mouvement pour maintenir le rapport de force intact afin de peser sur les négociations à venir ». Ouahhh, que c’est beau « la poursuite de la lutte sous une autre forme » (ça c’était la formule consacrée des trahisons précédentes). Et aujourd’hui, là, le 18 décembre, il est où le rapport de force intact ? Et le rapport de force intact, il a donné quoi le 13, sinon l’annulation honteuse en dernière minute d’une journée bidon qui s’annonçait comme une débâcle ?

La fédération se « félicite au passage la lucidité des militants, des syndiqués et plus largement des cheminots ». Et vous savez pour quoi ? Allez, un petit effort, un peu d’imagination, quoi… Non, vraiment ?

Parce que cette action a « permis de libérer le peuple français de l’omniprésence dans les médias pendant 8 jours du président de la République ». Sans déconner, c’est écrit (p11). Donc les cheminots n’ont rien gagné, ont repris sur une trahison sans un kopek, mais ils peuvent être fiers d’avoir empêché Sarko d’être passé à la télé… On croit rêver ! Voilà sûrement ce qui va faire bouillir la marmite, et c’est sûrement la fierté du devoir accompli qui permettra à nos camarades de rester au boulot cinq ans de plus !

- Une large partie du document traite de l’unité syndicale (p4 et 5), considérée comme le pivot de la mobilisation. Le document montre à juste titre la nature de la FGAAC et de la CFDT. Effectivement, « dans ce contexte, il n’est pas étonnant que la démarche unitaire soit complexe et qu’elle nous prenne un temps considérable » (p5). Et oui, le « syndicalisme rassemblé » du 48ème Congrès mène nécessairement à l’alignement sur les positions les plus réformistes, et sert de prétexte à ne rien faire. C’est particulièrement flagrant dans le communiqué de la fédération du 11 décembre qui annonce l’annulation de la grève du 13 : « Ceux qui ont œuvré à la division syndicale portent une lourde responsabilité… La CGT, qui a travaillé sans relâche à construire et préserver l’unité syndicale déplore cette situation… La défense de l’intérêt des cheminots passe par le rassemblement du plus grand nombre… Malgré tous nos efforts nous n’avons pu empêcher la division… » Au lieu de s’appuyer sur une unité combative des secteurs les plus avancés, pour entraîner les hésitants et isoler les jaunes, on prend prétexte des jaunes pour liquider la grève en s’appuyant sur les hésitants. On voit là toute l’opposition entre le syndicalisme de lutte de classe et le syndicalisme de collaboration. Cela pour la manière de faire.

Sur le fond, c’est l'opposition à un syndicalisme de classe, qui part des intérêts de la classe ouvrière et des travailleurs, pour eux-mêmes, en fonction de leurs besoins en tant que classe. Non, dans cette société capitaliste nous ne voulons pas nous tuer au travail après 55 (ou 50) ans. Nous refusons de nous soumettre à une quelconque optique de collaboration, à un quelconque intérêt supposé partagé avec la direction ou le gouvernement, fut-ce au prétexte du « service public ». C’est un sujet d’ailleurs qui en lui-même prête à discussion !

Quand l’unité se fonde sur la défense intransigeante des intérêts ouvriers, elle entraîne la masse, elle va de l’avant, elle construit pas à pas le rapport de forces. Et d’ailleurs, cela s’est fait dans certains dépôts, comme à Paris Saint-Lazare, avec l’unité à la base des syndiqués CGT, Sud-Rail, FO et autres. Malheureusement trop isolées, les AG qui avaient reconduit la grève ont été contraintes ensuite de reprendre.

L’aspiration à l’unité est extrêmement forte parmi les travailleurs, et c’est d’ailleurs le point d’appui du « syndicalisme rassemblé » prôné par la Confédération. Pourtant c’est très contradictoire : d’un côté s’il n’y a pas l’unité, on n’y va pas. Et s’il y a unité, les travailleurs aspirent à une radicalité qui ne peut exister dans ces conditions. Il n’y a pas 36 solutions : il faut avancer, construire l’unité non pas comme une unité au sommet, mais comme l’unité à la base de la classe au combat, qui va d’ailleurs obliger les directions syndicales à se positionner, à prendre parti, pour ou contre le mouvement.

- Une mention spéciale dans le document pour SUD-Rail. La CGT cheminots renoue avec les formules fleuries qui nous ramènent au bon vieux temps de la CGT de Frachon et Séguy, des bastons aux portes des usines : « La mouvance gauchiste, en instrumentalisant les mobilisations sociales, en crachant sur les autres syndicats, a toujours servi les intérêts du pouvoir en place et du patronat » (p4). Alors là, bravo pour la finesse hors du commun de cette analyse… Ce n’est que le signe de l’impuissance, face à un syndicat qui a adopté une attitude un peu plus correcte dans le conflit. « Un peu » seulement… Par ailleurs, la notion « d’instrumentalisation » est explicitée plus loin (p12) : « quelle analyse avons-nous d’une extrême gauche organisée pour instrumentaliser ce conflit pour peser sur l’attitude des organisations syndicales ? ». Diable, Besancenot et la LCR font peur à ce point ? Et que dire de l’instrumentalisation de la gauche réformiste (PC-PS) pour peser sur l’attitude des organisations syndicales, n’est-ce pas Mr Le Reste, militant connu du PCF ? C’est curieux comme les lunettes sont à sens unique dans ce cas là… Assez de cracher sur les militants combatifs (y compris à l’intérieur de la CGT, y compris parmi les cheminots) ! Les syndicalistes honnêtes doivent s’interroger sur la définition des intérêts ouvriers, sur l’affrontement au capital et les voies et moyens d’obtenir satisfaction et de se débarrasser des traîtres à leur cause…

Il y aurait probablement pas mal de choses à ajouter. Nous laissons à nos lecteurs le soin de compléter (y compris par commentaire à cet article). Mais l’essentiel est dit.

Pour finalement résumer le contenu de ce document, on retrouve tous les ingrédients avancés par la CE confédérale dans son adresse aux syndicats pour justifier la CFDTisation, un réformisme assumé qui se consolide sous la validation du 48ème Congrès et peut-être bien un affrontement plus direct contre les militants de classe dans la CGT elle-même.

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Régimes spéciaux : le bilan de la CGT cheminots

Les négociations ne sont pas encore achevées que l'heure du bilan est déjà commencée. C'est dire si l'on y croit du côté des directions syndicales...

La Fédération CGT des cheminots a rendu public le 5 décembre un long (20 pages) bilan de sa Commission Exécutive Fédérale, rapport introductif du débat présenté par Bernard Guidou, dont certains extraits ont d'ailleurs ensuite été publiés dans La Tribune du Cheminot.

On notera sans surprise les absences, silences, lacunes révélateurs…

- Pas un mot sur les revendications votées en AG, qui unifiaient les cheminots :

• maintien des 37,5 ans de cotisations

• refus des décotes

• refus de l'indexation sur les salaires

on a seulement les formules plus que floues habituelles « les cheminots exigent le maintien et l'amélioration de notre régime spécial de retraites et de ses droits » (p3), ce qui, sans précision, peut mener à tous les abandons. Par exemple, la polémique fleurit depuis sur les 37,5 ans : Didier Le Reste s'empressant de souligner que la plupart des cheminots partent déjà avant ce quota. Ce qui est sans aucun doute exact, mais masque le fait que passer à 40 ans va rendre encore plus difficile le départ et rabaisser considérablement les conditions de ce départ (niveau de la pension, en particulier…) Et qu'ainsi on s'éloigne encore plus de la revendication du mouvement ouvrier qui est « Retraite à 55 ans, 50 ans pour les travaux pénibles, sans aucune condition de trimestres ».

Alors que ces trois revendications avaient fait l'unité, avaient été votées massivement dans toutes les AG, pas un mot dans le document, disparu, évaporé…

- Le document développe longuement pour réfuter les prétendues oppositions entre la confédé et la fédération, à juste titre. Voilà belle lurette que sur ce blog nous répétons que l'équipe Le Reste ne vaut pas mieux que l'équipe Thibault. Mais, alors que le document est assez détaillé dans la chronologie du conflit, on constate (toujours sans surprise) qu'il n'y a pas un mot sur la fameuse intervention de B.Thibault le 13 au soir (quelques heures avant le début de la grève), sa réception par Fillon, et l'acceptation de la négociation entreprise par entreprise… Et oui, les sujets qui fâchent il vaut mieux les « oublier », les « effacer » de la photo comme s'ils n'avaient jamais existés. Vieilles méthodes de manipulation et de traficotage de l'histoire toujours bien à l'honneur dans notre confédération…

- Le document se gargarise ensuite du « certain nombre de mesures arrachées dans cette négociation qu'il nous faut apprécier comme des avancées car elles sont le résultat du rapport de forces » (p13). Là encore, c'est de la manipulation : ces mesures avaient été annoncées par Idrac avant le début du conflit, comme contreparties de l'acceptation de la réforme… Comment faire prendre des vessies pour des lanternes, il faut être bien naïf, ou bien aveugle pour se laisser prendre à ce bavardage. Le document de la CEF a au moins la décence de reconnaître que « le compte n'y est pas ». C'est le moins qu'on puisse dire ! Les cheminots apprécieront de se retrouver avec une réforme votée, des négociations enlisées et sans vraie perspective de lutte sur la question. On a engagé un conflit qu'on savait important, les travailleurs étaient prêts, et au lieu d'aller de l'avant, on a tout fait pour empêcher l'élargissement du conflit, son renforcement, les liens entre dépôts et assemblées…

- Le document passe (évidemment) rapidement sur la reprise et les conditions dans lesquelles elle s'est faite (p11). Pas un mot sur la position défendue par la fédé, sur ce qu'ont défendu les responsables CGT dans les AG. Mais une approbation de la reprise : « les AG suspendent le mouvement pour maintenir le rapport de force intact afin de peser sur les négociations à venir ». Ouahhh, que c'est beau « la poursuite de la lutte sous une autre forme » (ça c'était la formule consacrée des trahisons précédentes). Et aujourd'hui, là, le 18 décembre, il est où le rapport de force intact ? Et le rapport de force intact, il a donné quoi le 13, sinon l'annulation honteuse en dernière minute d'une journée bidon qui s'annonçait comme une débâcle ?

La fédération se « félicite au passage la lucidité des militants, des syndiqués et plus largement des cheminots ». Et vous savez pour quoi ? Allez, un petit effort, un peu d'imagination, quoi… Non, vraiment ?

Parce que cette action a « permis de libérer le peuple français de l'omniprésence dans les médias pendant 8 jours du président de la République ». Sans déconner, c'est écrit (p11). Donc les cheminots n'ont rien gagné, ont repris sur une trahison sans un kopek, mais ils peuvent être fiers d'avoir empêché Sarko d'être passé à la télé… On croit rêver ! Voilà sûrement ce qui va faire bouillir la marmite, et c'est sûrement la fierté du devoir accompli qui permettra à nos camarades de rester au boulot cinq ans de plus !

- Une large partie du document traite de l'unité syndicale (p4 et 5), considérée comme le pivot de la mobilisation. Le document montre à juste titre la nature de la FGAAC et de la CFDT. Effectivement, « dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la démarche unitaire soit complexe et qu'elle nous prenne un temps considérable » (p5). Et oui, le « syndicalisme rassemblé » du 48ème Congrès mène nécessairement à l'alignement sur les positions les plus réformistes, et sert de prétexte à ne rien faire. C'est particulièrement flagrant dans le communiqué de la fédération du 11 décembre qui annonce l'annulation de la grève du 13 : « Ceux qui ont œuvré à la division syndicale portent une lourde responsabilité… La CGT, qui a travaillé sans relâche à construire et préserver l'unité syndicale déplore cette situation… La défense de l'intérêt des cheminots passe par le rassemblement du plus grand nombre… Malgré tous nos efforts nous n'avons pu empêcher la division… » Au lieu de s'appuyer sur une unité combative des secteurs les plus avancés, pour entraîner les hésitants et isoler les jaunes, on prend prétexte des jaunes pour liquider la grève en s'appuyant sur les hésitants. On voit là toute l'opposition entre le syndicalisme de lutte de classe et le syndicalisme de collaboration. Cela pour la manière de faire.

Sur le fond, c'est l'opposition à un syndicalisme de classe, qui part des intérêts de la classe ouvrière et des travailleurs, pour eux-mêmes, en fonction de leurs besoins en tant que classe. Non, dans cette société capitaliste nous ne voulons pas nous tuer au travail après 55 (ou 50) ans. Nous refusons de nous soumettre à une quelconque optique de collaboration, à un quelconque intérêt supposé partagé avec la direction ou le gouvernement, fut-ce au prétexte du « service public ». C'est un sujet d'ailleurs qui en lui-même prête à discussion !

Quand l'unité se fonde sur la défense intransigeante des intérêts ouvriers, elle entraîne la masse, elle va de l'avant, elle construit pas à pas le rapport de forces. Et d'ailleurs, cela s'est fait dans certains dépôts, comme à Paris Saint-Lazare, avec l'unité à la base des syndiqués CGT, Sud-Rail, FO et autres. Malheureusement trop isolées, les AG qui avaient reconduit la grève ont été contraintes ensuite de reprendre.

L'aspiration à l'unité est extrêmement forte parmi les travailleurs, et c'est d'ailleurs le point d'appui du « syndicalisme rassemblé » prôné par la Confédération. Pourtant c'est très contradictoire : d'un côté s'il n'y a pas l'unité, on n'y va pas. Et s'il y a unité, les travailleurs aspirent à une radicalité qui ne peut exister dans ces conditions. Il n'y a pas 36 solutions : il faut avancer, construire l'unité non pas comme une unité au sommet, mais comme l'unité à la base de la classe au combat, qui va d'ailleurs obliger les directions syndicales à se positionner, à prendre parti, pour ou contre le mouvement.

- Une mention spéciale dans le document pour SUD-Rail. La CGT cheminots renoue avec les formules fleuries qui nous ramènent au bon vieux temps de la CGT de Frachon et Séguy, des bastons aux portes des usines : « La mouvance gauchiste, en instrumentalisant les mobilisations sociales, en crachant sur les autres syndicats, a toujours servi les intérêts du pouvoir en place et du patronat » (p4). Alors là, bravo pour la finesse hors du commun de cette analyse… Ce n'est que le signe de l'impuissance, face à un syndicat qui a adopté une attitude un peu plus correcte dans le conflit. « Un peu » seulement… Par ailleurs, la notion « d'instrumentalisation » est explicitée plus loin (p12) : « quelle analyse avons-nous d'une extrême gauche organisée pour instrumentaliser ce conflit pour peser sur l'attitude des organisations syndicales ? ». Diable, Besancenot et la LCR font peur à ce point ? Et que dire de l'instrumentalisation de la gauche réformiste (PC-PS) pour peser sur l'attitude des organisations syndicales, n'est-ce pas Mr Le Reste, militant connu du PCF ? C'est curieux comme les lunettes sont à sens unique dans ce cas là… Assez de cracher sur les militants combatifs (y compris à l'intérieur de la CGT, y compris parmi les cheminots) ! Les syndicalistes honnêtes doivent s'interroger sur la définition des intérêts ouvriers, sur l'affrontement au capital et les voies et moyens d'obtenir satisfaction et de se débarrasser des traîtres à leur cause…

Il y aurait probablement pas mal de choses à ajouter. Nous laissons à nos lecteurs le soin de compléter (y compris par commentaire à cet article). Mais l'essentiel est dit.

Pour finalement résumer le contenu de ce document, on retrouve tous les ingrédients avancés par la CE confédérale dans son adresse aux syndicats pour justifier la CFDTisation, un réformisme assumé qui se consolide sous la validation du 48ème Congrès et peut-être bien un affrontement plus direct contre les militants de classe dans la CGT elle-même.

Oh lui , le vilain ....il y va .Encore un anarcho-gaucho- Non , je plaisante....merci pour les infos .Mais perso , je n'apprends rien...si des détails .Atendons un complément d'infos de la part de forumer cgtiste ! Dommage , on a laisséune belle occasion..............et surtout gaché des forces pour l'avenir !

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Pas besion de sortir de ......... montreuil pour faire cette annalyse, c'est vrai que le détayage en pièce va se faire lentement.

On aura vraiment loupé quelque chose, surtout le 18 octobre au soir.

Pour l' OS qui se targuait d'une mobilisation record ce jour là, et qui a jouée " petit bras " alors que le moyen de reconduite au lendemain existait, moi c'est le 18 octobre que je me suis senti floué.

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Pas besion de sortir de ......... montreuil pour faire cette annalyse, c'est vrai que le détayage en pièce va se faire lentement.

On aura vraiment loupé quelque chose, surtout le 18 octobre au soir.

Pour l' OS qui se targuait d'une mobilisation record ce jour là, et qui a jouée " petit bras " alors que le moyen de reconduite au lendemain existait, moi c'est le 18 octobre que je me suis senti floué.

Sûr , le 18/10 , rien n'était écrit ,rien n'était proposé par la sncf , ni le gvt .Donc ,nous avions tous les atouts dans nos mains.............!

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Sûr , le 18/10 , rien n'était écrit ,rien n'était proposé par la sncf , ni le gvt .Donc ,nous avions tous les atouts dans nos mains.............!

Salut MARC, et c'est ce jour ( plutôt le lendemain) qu'il falait jouer et miser gros.

Quand tu en parle maintenant dans le milieux syndical CGT, la seule réponse que l'on te fait: C'est fait on ne va pas revenir en arrière, il falait aller aux négos, puis la mobilisation hein!!!!!! et la le gars il s'apperçois de la boulette énorme qu'il est en train de me dire.

C'est moi qui lui est raconté le reste de l'histoire.

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Salut MARC, et c'est ce jour ( plutôt le lendemain) qu'il falait jouer et miser gros.

Quand tu en parle maintenant dans le milieux syndical CGT, la seule réponse que l'on te fait: C'est fait on ne va pas revenir en arrière, il falait aller aux négos, puis la mobilisation hein!!!!!! et la le gars il s'apperçois de la boulette énorme qu'il est en train de me dire.

C'est moi qui lui est raconté le reste de l'histoire.

Si ça peut vous faire réfléchir sur le 19/10 pensez tout de même un moment aux marins de la SNCM et aux traminots de la RTM qui ont repris avec pas grand-chose sinon rien après 40 jours de grève. Et ce n'était ni Sarko ni Fillon au gvt à ce moment-là.

Comme le dit le chauffeur de taxi (un vieil anar qui refuse de collaborer avec la police) à Jeanne Moreau dans Ascenseur pour l'Echafaud (si je me souviens bien), après avoir tenté de cacher la vérité à l'inspecteur (Jouvet ) :

- vous m'excuserez Madame, mais on n'est pas les plus forts

Modifié par 5121
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Si ça peut vous faire réfléchir sur le 19/10 pensez tout de même un moment aux marins de la SNCM et aux traminots de la RTM qui ont repris avec pas grand-chose sinon rien après 40 jours de grève. Et ce n'était ni Sarko ni Fillon au gvt à ce moment-là.

Comme le dit le chauffeur de taxi (un vieil anar qui refuse de collaborer avec la police) à Jeanne Moreau dans Ascenseur pour l'Echafaud (si je me souviens bien), après avoir tenté de cacher la vérité à l'inspecteur (Jouvet ) :

- vous m'excuserez Madame, mais on n'est pas les plus forts

Salut, tu as entièrement raison, mais quand on supprime le moyen d'être un peu plus fort, c'est sûr qu'ils sont très dure en face.

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Salut MARC, et c'est ce jour ( plutôt le lendemain) qu'il falait jouer et miser gros.

Quand tu en parle maintenant dans le milieux syndical CGT, la seule réponse que l'on te fait: C'est fait on ne va pas revenir en arrière, il falait aller aux négos, puis la mobilisation hein!!!!!! et la le gars il s'apperçois de la boulette énorme qu'il est en train de me dire.

C'est moi qui lui est raconté le reste de l'histoire.

Chez moi , dans le piquet du 18/10 , soit c'était des adhérents cgt , soit des ex , soit des sympathisants ancrés cgt .Les mecs , sur mon idée ,sont allés cherché les représentants cgt car on ne les avaient pas vu depuis 9 hoo du matin, le 18(1) , pour qu'ils viennent nous expliquer , voir qu'ils appellent à poursuivre.Sais tu qui ils nous ont envoyé...

un retraité que tu as connu..[le chef :binocle /chauve , tu vois ..)qui était avant la stroumfette].il a voulu nous dire qu'on n'avait rien compris etc...Il s'est fait sortir par les mécanos et jamais revu même en Novembre .Donc ,ensuite ....les mecs se sont retrouvés avec un RS FO qui nous communiquait (et plutot objectivement *) des infos

* car depuis , j'ai eu le temps d'analysé

(1) le 19..en DD..finalement transformé en congés suite à qlq secousses téluriques !

Mais ,maintenant , ils rasent les murs.................d'ailleurs il se dit que, depuis, des affiches se décollent à cause de cela !

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Chez moi , dans le piquet du 18/10 , soit c'était des adhérents cgt , soit des ex , soit des sympathisants ancrés cgt .Les mecs , sur mon idée ,sont allés cherché les représentants cgt car on ne les avaient pas vu depuis 9 hoo du matin, le 18(1) , pour qu'ils viennent nous expliquer , voir qu'ils appellent à poursuivre.Sais tu qui ils nous ont envoyé...

un retraité que tu as connu..[le chef :binocle /chauve , tu vois ..)qui était avant la stroumfette].il a voulu nous dire qu'on n'avait rien compris etc...Il s'est fait sortir par les mécanos et jamais revu même en Novembre .Donc ,ensuite ....les mecs se sont retrouvés avec un RS FO qui nous communiquait (et plutot objectivement *) des infos

* car depuis , j'ai eu le temps d'analysé

(1) le 19..en DD..finalement transformé en congés suite à qlq secousses téluriques !

Mais ,maintenant , ils rasent les murs.................d'ailleurs il se dit que, depuis, des affiches se décollent à cause de cela !

Le 18 au soir en revenant de la manif, avec les copains on écoutait la radio qui annonçais le chiffre record, alors pris le telephonne et appelé la <<<chtroumfette qui nous a dit que la cegette restait sur sa posotion, je lui ai fait part de mon mécontentement.

Le sur lendemain il y avait réunion au secteur, les copains CGT qui avait reconduit avec les autres OS passaient pour des moins que rien. Pitoyable

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Le 18 au soir en revenant de la manif, avec les copains on écoutait la radio qui annonçais le chiffre record, alors pris le telephonne et appelé la <<<chtroumfette qui nous a dit que la cegette restait sur sa posotion, je lui ai fait part de mon mécontentement.

Le sur lendemain il y avait réunion au secteur, les copains CGT qui avait reconduit avec les autres OS passaient pour des moins que rien. Pitoyable

tu me l'apprends mais je ne suis pas surpris donc ?????Ma foi , en fevrier , vont -ils analyser ?

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tu me l'apprends mais je ne suis pas surpris donc ?????Ma foi , en fevrier , vont -ils analyser ?

En février, se sera peut être la faute de la base qui n'a pas suivie les mots d'ordres???? ho oui encore un coup de fouet.

Ce qui est sur, en février le congrès de notre syndicat aura eu lieu, j'ai déja prevenu que je laissai ma place, car d'autre responsabilités ( loin du syndicalisme et de la politique ) m'attendaient ailleur.

Modifié par Rail cassé
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En février, se sera peut être la faute de la base qui n'a pas suivie les mots d'ordres????

oui mais lesquels..;c'est là le probleme

ho oui encore un coup de fouet

avec botte de cuir et tout et tout...bon il y a peut etre preneur!ok mais pas avec la stroumfette = pas mon genre !

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avec botte de cuir et tout et tout...bon il y a peut etre preneur!ok mais pas avec la stroumfette = pas mon genre !

ET avec le chtroumf chauve à lunettes??????

Tu va rire, j'ai eu un méssage du secteur tout à l'heure, et est failli commencer ma réponse par " bonjour chtroumfette "

C'est que je suis malade comme un chien depuis hier soir, mais pas toute ma tête depuis très longtemps.

Modifié par Rail cassé
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ET avec le chtroumf chauve à lunettes??????

Tu va rire, j'ai eu un méssage du secteur tout à l'heure, et est failli commencer ma réponse par " bonjour chtroumfette "

C'est que je suis malade comme un chien depuis hier soir, mais pas toute ma tête depuis très longtemps.

En MP , peux tu me dire , ce qui est ressorti de la dernière réunion à la rotonde ?

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