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Le Web des Cheminots

Il va avoir bientôt 67 ans...


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Publication: (modifié)

Durant mon enfance ,ce sportif m'a tjrs troublé de part ses frasques d'avant combat .Mais ses combats m'impressionnaient ......Et son histoire m'a ému .Celle - ci m'a permi de mieux comprendre le personnage .

Le plus grand boxeur poids lourd de tous les temps est un grand pacifiste...

A ma connaissance , peu de personage de cette envergure ont eu ce courage de tenir tête à leur pays pour une cause aussi juste "d'être contre une guerre" .

Personnellement , son plus beau combat aura été son refus de partir combattre au Vietnam malgré les menaces qui pesaient sur lui :Smiley_40: .

Aujourd'hui , les sportifs de haut niveau , me paraissent fades et sans saveur , !

Il l'a su le prouver . Voici en qlq lignes son parcours

Cassius Marcellus Clay (nom d’un général abolitionniste )est né le 17 janvier 1942 ( Mohamed Ali) après sa conversion à l'islam, est un boxeur des États-Unis évoluant en catégorie poids lourd. Il fut nommé sportif du XXe siècle par une assemblée de journalistes internationaux, précédant Pelé.

'Ali fut atteint de la maladie de Parkinson en 1982

Le 17 décembre 2005, il reçoit à Berlin la médaille de la Paix au nom de l'Organisation des Nations unies.

A l'école ,ses performances sportives étaient remarquables mais également ses résultats scolaires

Aux Jeux olympiques d'été de 1960 à Rome, il gagne la médaille d'or des poids mi-lourds à 19 ans. Il devient alors professionnel.

Malgré ce nouveau statut de Champion Olympique , on refusera de le servir dans un restaurant .il en gardera un haine énorme de cette Amérique encore ségégrationiste . Il jettera sa médaille Olympique dans une rivière.

Il se fait connaître sous le surnom de « Louisville Lip » en composant des poèmes prédisant à quelle reprise il mettrait son adversaire K.-O et gagnera de nombreux combat de cette manière .

Du 25 février 1964 au 20 juin 1967, Ali dominera incontestablement la catégorie des lourds .

La fédération WBA qui n'apprécie pas les positions politiques d'Ali, prend prétexte de l'illégalité de son combat revanche contre Liston pour lui retirer sa ceinture, sans son accord, et sacrer Ernie Terrell champion du monde. Le titre est pour la première fois divisé. Ali reste cependant le champion incontesté et conserve sa ceinture WBC. Il récupèrera le titre WBA le 6 février 1967 dans un combat de réunification à Houston contre Ernie Terrell.

Opposition à la guerre du Viêt Nam

En 1966, il refuse de servir dans l'armée américaine engagée dans la guerre du Viêt Nam et devient objecteur de conscience argumentant qu'il n'a « rien contre le Viêt-cong » et qu'« aucun Vietnamien ne m'a jamais traité de nègre ». Le 28 avril 1967, il refuse symboliquement l'incorporation dans un centre de recrutement. Le 8 mai, il passe en justice. Le 20 juin, il est condamné à une amende de 10 000 dollars et à 5 ans d'emprisonnement, il perd sa licence de boxe et son titre. Ali fait appel il n'ira pas en prison mais aura des problèmes financiers jusqu'à ce que son affaire soit résolue par la Cour suprême en 1971.

Les prises de position d'Ali contre le service militaire ou sa conversion à l'islam le transforment d'un champion fier mais populaire en l'une des personnalités les plus connues et controversées de son époque. Il paraît même parfois provoquer de telles réactions en soutenant des opinions allant du support aux droits civiques jusqu'au soutien sans réserve à la lutte contre la ségrégation raciale.

Il remporte son procès devant la Cour suprême des États-Unis, qui lui reconnaît le droit de refuser le service militaire. Il récupère alors sa licence de boxe et reprend sa carrière.

Après quelques exhibitions, Ali fait son retour contre le grand espoir blanc Jerry Quarry qu'il balaye en 3 rounds le 26 octobre à Atlanta.

Suit le combat contre Frazier, Ali prenait le risque de se mesurer à un boxeur de très haut niveau après trois ans d'absence des rings. Premier championnat du monde entre deux champions invaincus et totalement opposés dans un style que chacun maîtrise à la perfection, il sera le premier de ces grands affrontements qui marqueront l'apogée de la boxe dans les années 1970.

Débutant le 8 mars 1971 dans le célèbre Madison Square Garden de New York, cet affrontement verra la première défaite d'Ali, sûr de son bon droit, et qui pensait sa reconquête du titre légitime comme il l'écrira plus tard dans son autobiographie L'Âme du papillon en ajoutant qu'il avait sous-estimé Joe Frazier, pensant que le boxeur de Philadelphie serait bien moins motivé que lui. Ali remporta les premiers rounds mais se retrouva désemparé et sans solution face à Frazier, un spécialiste du corps à corps qui lui imposait son style avec ses lourds crochets. Ali mettra un genou à terre au 11e round et au 15e et dernier round, alors que personne ne s'y attendait, Frazier lui décochera son coup préféré, le crochet gauche. Touché au visage, Ali tombera à terre et se relèvera à 4 pour perdre aux points. Sa première et sa plus grande défaite gâcheront son souhait de finir invaincu comme Marciano et Ali en voudra toujours à Frazier.

Seule consolation, la Cour suprême l'innocentera définitivement le 28 juin 1971. Les 8 juges l'acquittent à l'unanimité.

Après s'être remis de sa défaite, Ali pour revenir au sommet de la catégorie accomplira 14 combats et 39 combats d'exhibition entre le 25 juin 1971 et le 30 octobre 1974. Le but était de revenir au plus haut niveau par une activité pugilistique intense et d'engranger assez de victoire pour être désigné challenger n° 1 mondial.

En 1973, sa carrière connaît un coup d'arrêt, le 22 janvier 1973 à Kingston en Jamaïque, Joe Frazier est détruit en 2 rounds et va au tapis à 6 reprises contre George Foreman, terrible colosse et nouveau roi des lourds. Dans son autobiographie, Ali racontera qu'il était obligé de vaincre les deux hommes pour assurer à nouveau sa suprématie sur la catégorie. Mais le plus dur arrivera pour lui le 31 mars à San Diego contre Ken Norton. Le boxeur californien lui brisera la mâchoire au 2e round, Ali tiendra jusqu'à la douzième reprise, handicapé par la douleur face à un Norton aussi vif et rapide que lui. Une deuxième défaite devant un adversaire doué mais qui dispose de moins d'envergure que Joe Frazier rabaisse quelque peu le mythe d'Ali qui se retrouve avec un 3e boxeur coriace à vaincre pour retrouver le sommet.

Ali choisit d'affronter ces trois boxeurs du plus « facile » au plus « dur ». Tout d'abord Norton, Ali prend sa revanche le 10 septembre 1973 à Los Angeles . Ali gagne de justesse au point. Il prend ensuite sa revanche au point contre Frazier le 28 janvier 1974. L'ex-champion fera moins d'impression suite à son manque d'activité contrairement à Ali qui s'est imposé un rythme de combat tambour battant depuis leur première rencontre. Leur rivalité continuera de plus belle quand Ali et Frazier en viendront aux mains devant les caméras lors d'une émission de télé.

Il ne reste qu'à Ali le plus dur pour la fin : reprendre le titre à George Foreman, impitoyable puncheur invaincu en 40 combats dont 37 par KO.

Ali a peu de chance de venir à bout de Foreman qui de façon expéditive et brutale a gagné contre Frazier et Norton, les deux seuls hommes à avoir vaincu Ali, et s'il prit sa revanche, Ali n'a pas su les briser et les mettre KO. Étudiant avec soin le style de Foreman il trouvera son point faible : la fatigue. Ali parcourra la capitale et le bord du fleuve Congo en courant pour renforcer son endurance sous les acclamations du public, alors que Foreman se contentera de s'entraîner en frappant au sac et en martyrisant ses sparrings partners. Ali s'entraînera à encaisser des coups violents avec son ami Larry Holmes (qui par la suite deviendra champion) et lancera une opération de désinformation envers Foreman en faisant croire à tout le monde qu'il allait vaincre par sa vitesse et sa mobilité. Ali devint rapidement le favori de la foule de Kinshasa pour son action envers la cause des noirs, ce qui vexera Foreman.

Le combat eut lieu le 30 octobre 1974 au stade du 20 mai . Ali, dont le meilleur coup est le jab et dont le principal atout est la mobilité, restera la majeure partie du combat dans les cordes et surprendra Foreman en l'envoyantenvoyant dans les premiers cordes dès les 1er rounds . La garde haute, encaissant avec douleur les coups violents du champion et rebondissant contre les cordes, Ali trouvera le moyen d'épuiser Foreman et de l'obliger à combattre plus de 5 rounds. À bout de souffle il tombera au 8e round et se relèvera 1 seconde trop tard. Ali avait ainsi repris son titre dix ans après son premier combat contre Liston.

En 1975 et 1976, Ali fera 4 combats par an, toujours dans le souci de se maintenir au plus haut niveau. En 1977 et 1978, vieillissant il retournera au rythme « habituel » des champions de deux combats par an. En 1975 il sera à nouveau boxeur de l'année et atteindra son apogée par sa troisième rencontre contre son éternel rival Joe Frazier (de nouveau élu combat de l'année) cependant, les quatre adversaires qu'il rencontrera en 1975 réussiront tous à l'ébranler à leur façon.

Finalement Ali rencontrera Frazier dans une fournaise de 52 degrés, Frazier se montrera plus acharné qu'auparavant. Particulièrement violent, cet affrontement sera qualifié par les deux boxeurs d'état le plus proche de la mort. Après un passage à vide où il semble au bord de l'évanouissement, Ali réussit à prendre l'avantage dans les 13 et 14e rounds. Dans la minute de repos avant le dernier round, Eddie Futch, entraîneur de Frazier obligera son boxeur particulièrement atteint au visage à abandonner. Peu après, Ali subira un bref malaise avant de quitter le ring. Après ce match, Ali reconnaitra Frazier comme étant un très grand boxeur et arrêta ses provocations. Il présenta même ses excuses au fils de Frazier pour toutes les menaces et insultes qu'il avait pu dire au clan Frazier.

Ali avait un style très original pour un boxeur poids lourd. Il tenait généralement les mains le long de son corps plutôt qu'en position haute pour protéger son visage comme dans le style habituel. Il faisait confiance à ses réflexes ainsi qu'à son allonge extraordinaires (2,10 m d'envergure) pour parer les coups de son adversaire. Ali frappait à la tête plus que la plupart des boxeurs - une stratégie risquée car sur la durée d'un long combat, les coups au corps peuvent s'avérer bien plus efficaces pour épuiser un adversaire. Ali est plus à l'aise avec les punchers qu'avec les boxeurs au style proche du sien. C'est ainsi qu'il mettra K.-O. ces mêmes Liston et Foreman, mais aura plus de mal à venir à bout de Floyd Patterson ou de Ken Norton.

En 1985, on lui demanda de négocier la libération de ses compatriotes kidnappés au Liban ;

En 1990 à la veille de la guerre du Golfe il se rend à Bagdad et rencontre Saddam Hussein auprès de qui il plaide pour la paix et cherche à le persuader de ne pas étendre le conflit. Il n'obtient pas cela mais son entretien permet la libération de 15 de ses compatriotes enlevés par l'Irak au cours de l'opération Bouclier du désert.

On lui offrit également une médaille d'or pour remplacer celle qu'il avait gagnée en 1960 et qu'il avait jetée dans l'Ohio parce qu'on avait refusé de le servir dans un restaurant à cause de sa couleur de peau.

Sa plus récente apparition publique remonte à la cérémonie d'investiture de Barack Obama, le 21 janvier 2009, à laquelle il était invité à assister.

Modifié par MarcM

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