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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Mais l'immobilisme ne résoudra pas non plus les problèmes liés au financement des retraites (y compris notre CPR) et de la sécurité sociale (y compris notre CP). De plus il y a des revendications à faire avancer : durée des études, réduction des carrières, pénibilité etc...
  2. Régimes spéciaux: a quelques heures de la grève, la CGT reçue par Xavier Bertrand AFP - Paris 13/11/2007 - 14h (AFP) - Une délégation de la la CGT, conduite par son secrétaire général Bernard Thibault, sera reçue mardi à 16H15 par le ministre du Travail Xavier Bertrand, à quelques heures du début de la grève à la SNCF contre la réforme des régimes spéciaux de retraite, a annoncé M. Thibaul .Evènement . Les cheminots hostiles à la réforme des régimes spéciaux commencent mardi à 20H00 une grève reconductible qui va provoquer de fortes perturbations du trafic SNCF, mais la journée pourrait aussi être marquée de blocages de gares par des étudiants La CGT réclamera de nouveau lors de cet entretien, qu'elle a sollicité, une négociation tripartite entre le gouvernement, les syndicats et les directions des entreprises concernées par la réforme (SNCF, RATP, EDF, GDF...), cette négociation "ne pouvant être laissée au niveau des entreprises", a indiqué le leader cégétiste lors d'une conférence de presse. Il avait déjà réclamé, dans une lettre à M. Bertrand vendredi, cette réunion tripartite qui permettrait d'avoir "une approche transparente sur le cadre global de la réforme et la détermination d'un programme concret de discussions dans chaque entreprise ou branche concernée". Le ministre avait refusé cette réunion tripartite, indiquant toutefois être prêt à recevoir M. Thibault s'il le souhaitait. Pour sa part, le gouvernement a fixé comme "non négociables" les principes de l'allongement de la durée de cotisation à 40 ans (contre 37 ans et demi actuellement) et l'introduction d'une décote, renvoyant la question de la pénibilité aux négociations d'entreprises. La RATP a annoncé mardi qu'elle prévoyait pour la journée de grève de mercredi un trafic "quasi nul" sur l'ensemble des lignes du métro parisien à l'exception de la 14, automatique, et de la ligne 1 où un train sur quatre fonctionnera. Sur la ligne A du RER pour la partie gérée par la RATP, le trafic sera "quasi nul" mercredi et l'interconnexion sera suspendue à Nanterre-Préfecture. Il n'y aura aucun trafic sur la ligne B et l'interconnexion sera suspendue a Gare du Nord. Pour les bus et tramways, 10% du trafic en moyenne sera assuré. L'appel de sept syndicats de cheminots à la grève reconductible constitue la première véritable épreuve de force sociale pour le président Nicolas Sarkozy, après le coup de semonce du 18 octobre où les cheminots avaient cessé le travail 24 heures. Gouvernement et syndicats se sont rejetés la responsabilité d'un conflit qui pourrait durer, les échanges ayant tourné au dialogue de sourds entre un pouvoir renvoyant les négociations vers les entreprises concernées (SNCF, RATP, EDF, GDF) et des syndicats qui réclament un arbitrage de l'Etat. La SNCF affirme que le service sera "normal sur l'ensemble du réseau" mardi, prévoyant simplement "quelques perturbations sur les liaisons Corail" et la suppression des trains de nuit sur les relations France, Espagne et Italie. Mais le trafic sera "très perturbé" mercredi, avec seulement quelque 90 TGV sur 700 sur le réseau national, une trentaine de Corail, et peu de trains TER en régions, transiliens et RER en Ile-de-France. L'entreprise publique annonce en revanche un "service normal pour les Eurostar et les Thalys". La SNCF prévient déjà que le trafic restera "très perturbé" jeudi et "très probablement encore perturbé pour le week-end". Dans l'intervalle, les agents de la RATP, EDF et GDF seront entrés mercredi dans la danse, leurs syndicats majoritaires appelant aussi à une grève reconductible. La confrontation syndicats-gouvernement pourrait toutefois s'élargir, avec l'immixion possible des étudiants protestant contre la loi d'autonomie des universités. Une coordination nationale a appelé les étudiants à opérer la jonction avec la mobilisation des cheminots en "bloquant les gares" dès mardi. Le premier syndicat étudiant Unef ne s'est toutefois pas associé à cet appel et le leader de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a "mis en garde" les étudiants contre "un risque de dérapage au niveau de la sécurité".
  3. ou encore ... la rentabilité systémique...(sic)
  4. C'est une note émanant de la direction sécurité... copier coller pour votre info
  5. Pour les deux premières années et demi : c'est travailler plus LONGTEMPS pour gagner moins et au plus autant... et être déjà moins longtemps en retraite... Après c'est travailler plus longtemps pour être MOINS longtemps en retraite... Enfin j'espère que vous arriverez tous centenaires... et en bonne santé...
  6. Voir message n°24 : nouvelle simulation Janvier 2008 En exemple la situation d'un collègue réalisée avec le simulateur sncf version Novembre 2007 : Date de naissance 1970 entrée à la sncf 1995 55 ans en 2025 [On part du principe que l'agent n'a pas travaillé avant d'entrer à la sncf] Le jour de naissance n'a pas une importance particulière le calcul a été fait pour obtenir un nombre rond d'annuités pour faciliter la compréhesion. Départ sur la qualification D, position 18, échelon 9 code prime 62 (transport mouvement) Retraite à 55 ans avec le système actuel : 30 annuités travaillées (de 1995 à 2025) Rémunération de base (Salaire Liquidable SL = Traitement + prime de travail moyenne +1/12ème de PFA) 7396.59 euros trimestriels bruts soit 2465.53 mensuels bruts Pension nette trimestrielle : 4092.49 soit 1364.16 nets mensuels Cotisations sociales sur la pension : 346,20 euros soit 7,8% Soit un taux de retraite de 60% ( SL= 75% x 30 annuités /37,5 ) Le simulateur indique qu'avec la réforme pour obtenir une même pension en régime réformé l'âge de départ devrait être porté à 57 ans et 4 mois soit un allongement de la durée d'activité de 2 ans et 4 mois. Avec le système réformé si l'agent partait à 55 ans soit 30 annuités son taux de retraite serait de 49,2% (au lieu de 60%) le montant brut trimestriel de sa pension 3640 euros (au lieu de 4440) Maintenant simulons quelques situations possibles : montants en euros valeur 2007 actuelle hors inflation, augmentation salaires, modifications des taux de cotisations sociales... Le nombre d'annuités nécessaires à été portées de 37,5 à 40 annuités départ de l'agent à 56 ans 31 annuités travaillées taux de retraite 53,8 % pour 3980 euros de pensions trimestriels bruts départ à 57 ans 32 annuités travaillées taux de retraite 58.5% pour 4330 euros de pensions trimestriels bruts départ à 57 ans 3 mois : 32 annuités et 3 mois travaillées taux de retraite 59.7% pour 4420 euros de pensions trimestriels bruts départ à 57 ans 4 mois : 32 annuités et 4 mois travaillées taux de retraite 60,6% pour 4490 euros de pensions trimestriels bruts départ à 58 ans : 33 annuités travaillées taux de retraite 61.9% pour 4580 euros de pensions trimestriels bruts départ à 59 ans : 34 annuités travaillées taux de retraite 63.8% pour 4720 euros de pensions trimestriels bruts départ à 60 ans : 35 annuités travaillées taux de retraite 65,6% pour 4850 euros de pensions trimestriels bruts
  7. ça compte dans le salaire liquidable ? Et c'est financé comment ?
  8. et encore moins la cuisine en ce qui me concerne... mais je n'ai peut être pas tout saisi de cette histoire ?? pascontent
  9. Bon j'ai pas tout compris...mais quand même ... France: l'Insee réécrit la courbe du chômage, en baisse depuis début 2006 Par Par Isabelle CORTES et Claudine RENAUD AFP - il y a 2 heures 3 minutesPARIS (AFP) - L'Insee a livré lundi, après des mois de polémique, son enquête Emploi qui fixe à 8,1% le taux de chômage en France au deuxième trimestre selon un nouveau mode de calcul, confirmant une baisse mais plus récente et moins forte que les données ANPE ne le laissaient supposer. La France métropolitaine comptait 2,2 millions de chômeurs au 2e trimestre 2007 au sens du Bureau international du travail (BIT), seule norme internationale. Le taux trimestriel de 8,1% correspond au niveau de chômage de l'hiver 2002-2003, et non au niveau d'il y a 25 ans comme le soulignait avant les élections le gouvernement Villepin, alors accusé d'enjoliver son bilan. Avec les départements d'Outre-mer, inclus pour la première fois, le taux de chômage français atteint 8,4% de la population active au deuxième trimestre, en baisse "régulière" depuis début 2006. L'Insee a entièrement revu ses statistiques, notamment pour faciliter les comparaisons européennes, ce qui conduit mécaniquement à gommer un point de chômage. En moyenne annuelle, le taux de chômage 2006 ressort à 8,8%, comme en 2005 et en 2004. Il aurait été de 9,8%, si l'Insee n'avait pas changé de méthode. Ces chiffres sont "une estimation à +/- 0,4 point", a précisé l'institut. Cette marge d'imprécision se réduira quand l'Insee pourra doubler l'échantillon de son enquête Emploi (75.000 personnes actuellement), ce qui est prévu en 2009. La ministre de l'Economie et de l'Emploi Christine Lagarde s'est félicitée de la "très bonne orientation du marché de l'emploi", maintenant son objectif de 5% de chômage en 2012. En 1975, avant le deuxième choc pétrolier, la France comptait 3% de chômeurs, selon la nouvelle série Insee. "L'histoire a été complètement réécrite et on n'utilise plus du tout les chiffres de l'ANPE", a souligné le directeur des Statistiques sociales de l'Insee, Stéfan Lollivier. "On ne raconte pas la même histoire. Du côté de l'ANPE, le nombre de chômeurs baisse de façon franche et forte depuis mi-2005, tandis que dans l'enquête Emploi, le retournement se lit seulement au début 2006. La baisse est aussi plus forte selon l'ANPE", a souligné la chef du département Emploi, Sylvie Lagarde. "Quelle que soit la méthode, il y a environ -230.000 chômeurs entre début 2006 et mi-2007", a-t-elle ajouté. Des travaux sont en cours pour savoir pourquoi le taux d'inscription à l'ANPE des chômeurs au sens du BIT a reculé sur la période. Une analyse complète est attendue pour mars, alors que les associations de chômeurs dénoncent des radiations "abusives" par l'ANPE et craignent un nouveau durcissement après la fusion avec l'Unedic. L'Insee a apporté deux grands changements à sa méthode de calcul. D'abord, "le taux de chômage est désormais établi à partir d'une définition qui le rapproche des statistiques européennes", et ensuite, elle a "perfectionné" sa technique de construction statistique. L'Insee retient désormais la définition de la recherche active d'emploi de l'office européen des statistiques, Eurostat, plus restrictive. L'Institut souhaitait le faire depuis longtemps, mais "il n'y a jamais de bon moment. On l'aurait fait en mars, je ne vous dis pas !", a ironisé M. Lollivier. "On n'est pas les seuls en Europe à avoir des difficultés à mesurer le chômage", a-t-il souligné, en citant l'Allemagne, la Suède et les Pays-Bas. Fin 2007, l'Insee présentera, outre le taux de chômage du 3e trimestre, un plan pour mieux dépeindre notamment le "halo du chômage" en mesurant le sous-emploi ou la précarité.
  10. Manifestement tu n'as malheureusement rien compris. Le financement des retraites actuelles par les actifs repose sur - le nombre des cotisants actifs (1 millions d'actifs en plus = 12 millions d'euros de cotisations supplémentaires) - la base sur laquelle repose les cotisations (actuellement quasiment que les rémunérations salariales) et le taux des cotisations On peut rechercher d'autres sources de financements (spéculations financières, stoks-options etc...) ou modifier le niveau des taux de cotisations en fonction d'un certain nombre de critères... Autre chose est le calcul du niveau de pension d'un salarié : et là à terme il ya aura baisse du niveau des pensions puisque la moyenne de durée des carrières baisse et que le nombre d'annuités nécessaires pour le calcul augmente (37,5 >40>41>42>...) donc face aux difficultés nombre de salariés devront tenter dans un premier temps de faire des années supplémentaires mais le pourront-ils ?Ensuite le système se bloquera de lui même. La réforme de Balladur puis celle de fillon de 2003 en sont déjà un bon exemple pour démontrer que c'est le contraire qui se produit et que le gouffre financier s'accentue...
  11. Aujourd'hui le calcul de nos retraites s'effectue sur la base de 37,5 annuités nécesssaires pour partir avec une retraite dite à taux plein : Pension = Salaire liquidable x 75% x annuités effectuées / 37,5 le départ en retraite s'effectue à 55 ans et les ADC bénéficient de 5 années de bonification d'où la possibilité de partir à 50 ans. On constate une réduction de la durée des carrières depuis plusieurs décennies du fait d'une entrée dans la vie active plus tardive (études, recherche premier emploi, chômage, politique de recrutement de la sncf): 18/20 ans dans les années 70 25 ans pour le années 2000 Quasiment aucun cheminot entré dans les années 70 et 80 ne parviendra à 37,5 (moyenne plutôt vers 35 ans de carrière bonifications comprises, pour les cheminots des années 90 la moyenne tombe à 32 et pour ceux recrutés depuis le début des années 2000 on tombe à 30 années de carrière en moyenne) donc le nombre d'années réellement effectuées tend à se réduire en ajoutant que l'année de service national a disparu depuis quelques années... Augmenter le nombre d'annuités nécessaire en passant de 37,5 à 40 ans est donc un leurre et n'a qu'un seul objectif : faire baisser le niveau des pensions en euros constants. Toutes les simulations effectuées le démontrent. Certains (dans les anciens) dans un premier temps parcequ'ils ont DEJA une carrière assez longue pourront s'en tirer en faisant quelques mois supplémentaires (sur la base des nouvelles propositions de Bertrand) mais ils devront dépasser l'age limite de 50 ou 55 ans. mais dès 2012 ce sera finit et comme les carrières se réduisent et qu'il sera appliqué une décôte la baisse du niveau des pensions sera systématique. les cheminots recrutés à 20 ans seront les derniers des mohicans comme pour les salariés du régime général mais ils devront aller jusqu'à 60 ans ou 55 ans si bonifications pour avoir leurs 40 annuités. Et comme je l'ai dit plus haut l'âge de recrutement est dès aujourd'hui plus proche des 25 ans en moyenne que des 20 ans... Alors le gouvernement annoncera les 41 annuités, 42 jusqu'à 45... On voit donc qu'il faudrait inverser la logique et diminuer le nombre d'annuités nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein en allant vers les 35 annuités et non en augmentant à 40 annuités.
  12. C'est bien ce que je pensais...
  13. Un bon troll des jeunesses ump ?
  14. Heureusement que le pps est léger parceque le contenu c'est du lourd...du cul de plomb ! Remarques que de nombreux syndicalistes devraient en prendre de la graine... Un cours pour syndicaliste manager quoi controleursncf
  15. Et les patrons ? Et le gouvernement de droite Sarkozy-Fillon-bertrand aux ordres du MEDEF ? aucune responsabilités dans la situation économique et sociale du pays ?
  16. Je suis de nuit, j'embauche ce soir dimanche vers 21h00. Demain matin lundi , vers 6h30, je rentrerai du boulot. Donc quand je rentrerai pour me coucher demain matin , ma femme se lèvera elle pour partir à son boulot... et quand lundi soir elle rentrera de son boulot vers 20h... moi je me préparerai à partir pour une nouvelle nuit dans mon poste d'aiguillages... merci la sncf de rapprocher les couples... Et rien que pour toi Fac, un petit lien avec une belle lettre écrite par un cheminot à ses amis : http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...ic=9924&hl= Ah ! Au fait, je sais déjà que je travaillerai la nuit du 31 décembre au 1er janvier prochain pour faire rouler les trains qui transporterons les joyeux fêtards. Tu feras quoi toi dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier ?
  17. A la veille de la grève, les positions restent figées Reuters - 11/11/2007 - 11h -(Reuters) - Sauf geste d'ouverture de dernière minute, la grève contre la réforme des régimes spéciaux de retraite à partir de mardi soir s'annonce inéluctable. A trois jours d'un conflit qui risque de perturber pendant plusieurs jours les transports, en particulier en Ile-de-France, gouvernement et syndicats se renvoient la responsabilité du blocage. Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a réaffirmé dimanche matin sur RTL qu'un conflit "n'est jamais inévitable si chacun y met du sien." Mais le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, lui reproche d'avoir refusé d'organiser une réunion tripartite (Etat, syndicats, entreprises) pour "travailler à une issue du conflit." "J'ai maintenant la conviction que le gouvernement veut le conflit pour l'exemple", lance-t-il dans le Journal du dimanche. "La situation des régimes spéciaux ne justifie pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat." Cheminots, agents de la RATP, électriciens et gaziers devraient donc s'engager dans une bataille frontale avec le gouvernement, déterminé à ne pas céder sur les principes de sa réforme. Sept des huit syndicats de cheminots appellent à une grève reconductible dès mardi 20 heures. Ils seront rejoints le lendemain par les salariés de la RATP et les agents d'EDF et GDF. "Le mouvement peut durer", reconnait Xavier Bertrand, tandis que les syndicats pronostiquent au minimum deux ou trois jours de grève. "ON N'A PAS PEUR" Ce bras de fer s'inscrit dans un climat de tension sociale croissante après le mouvement de colère des marins-pêcheurs dénonçant la hausse du prix des carburants et un début de contestation étudiante. Le risque, pour le gouvernement, est de voir les grévistes faire la jonction avec les fonctionnaires qui appellent à manifester le 20 novembre, et les magistrats mobilisés le 29 contre la nouvelle carte judiciaire. Face à cette coalition des mécontentements, à laquelle se greffe le malaise croissant des policiers et des gendarmes, Nicolas Sarkozy et François Fillon ont affiché tout au long de la semaine passée leur détermination. "J'ai déjà démontré que je n'étais pas du genre à céder", a ainsi lancé le Premier ministre. "Quand on fait son devoir, on n'a pas peur", insiste-t-il dans le JDD. Le gouvernement s'appuie sur des sondages laissant penser qu'une majorité de Français l'invite à ne pas céder sur la réforme des régimes spéciaux. Pour leur part, les syndicats reprochent au couple exécutif de ne pas avoir fait beaucoup d'efforts pour trouver un terrain de négociation, comme s'il recherchait l'épreuve de force pour en tirer un gain politique. Un argument repris par l'opposition. "Le président de la République et le Premier ministre veulent l'épreuve de force, veulent le conflit", a ainsi estimé le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande. Le gouvernement a renvoyé de possibles avancées à des négociations entreprise par entreprise permettant aux agents d'obtenir des contreparties à la réforme. Seul un syndicat a accepté de négocier sur cette base à la SNCF qui a concédé une hausse des salaires de 5% destinée aux cheminots qui prolongeraient leur activité pendant deux ans et demi. "Un cheminot qui fera deux ans et demi de plus ne perdra pas un euro", a assuré Xavier Bertrand. Le ministre a réaffirmé qu'il n'entendait pas revenir sur le principe de quarante années de cotisations et que les négociations devaient s'ouvrir le plus tôt possible, mais au sein des entreprises concernées. Or, les syndicats estiment qu'il ne peut y avoir de bonnes négociations au sein des entreprises si le cadre du gouvernement "reste figé." /GB
  18. je parlais de Bertrand et de son gouvernement... :)
  19. Forte sur la journée du 14 /11 Tout dépendra aussi de l'attitude des conducteurs adhérents ou sympathisants fgaac pour la circulation supplémentaires de trains par rapport au 18/10 La Direction sncf met le paquet pour mobiliser ses personnels d'encadrement maîtrises et cadres (Chefs UO/UP et assistants, Dirigeants de proximité -Dpx) : lettre idrac - envoyée à domicile de tous les agents- et directeurs de régions, convocation par les directeurs d'établissement ... Pour la journée du 15/11 comme pour le 19/10 ainsi que les jours suivants : je fais l'hypothèse d'une reprise du plus grand nombre dès jeudi 15 mais des reconductions soit majoritaires sur certains sites (les grands sites ferroviaires avec concentrations d'activités et effectifs) , soit minoritaires sur d'autres sites mais aussi l'entrée en grève d'agents qui reprennent leur service après repos (roulements services décalés) et qui veulent marquer leur opposition à la réforme anti-sociale. La fin de semaine sera de toute façon très perturbée et pas sûr qu'on y voit plus clair avant lundi prochain
  20. L'art de couper "un poil de cul" dans le sens de la longueur... ou l'art de diviser pour mieux faire avaler des couleuvres...
  21. Réforme des retraites: Xavier Bertrand souhaite l'ouverture de "négociations dans les entreprises" AP - Dimanche 12/11/2007 - PARIS - Xavier Bertrand a insisté dimanche sur "la nécessité d'ouvrir les négociations dans les entreprises" dans le dossier de la réforme des régimes spéciaux des retraites, et il a répété son refus d'organiser la réunion tripartite gouvernement-directions-syndicats réclamée par le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault. "J'ai proposé de le recevoir seul parce que pour la rencontre tripartite qu'il souhaite organiser, nombre d'organisations syndicales ne souhaitent pas cette réunion", a affirmé le ministre du Travail sur RTL. "La priorité, c'est les négociations d'entreprise", a-t-il ajouté. "On a beaucoup plus à gagner dans la négociations que dans le conflit", a-t-il souligné, en observant qu'une grève "crée des perturbations très fortes" et "gène les usagers". "Si chacun y met du sien, ça n'est jamais inévitable", a-t-il assuré. Xavier Bertrand a souhaité "que chacun y mette du sien, les dirigeants d'entreprises, les organisations syndicales pour qu'on puisse trouver des solutions". Il a également souligné que la réforme des régimes spéciaux de retraite était "une question de justice sociale". "Pour rechercher des solutions, je suis toujours disponible", a-t-il ajouté. AP ***** J'ai proposé de le recevoir seul parce que pour la rencontre tripartite qu'il souhaite organiser, nombre d'organisations syndicales ne souhaitent pas cette réunion Les journalistes pourraient peut être aller demander aux confédérations, une confirmation de ces propos ?
  22. Moi il y a deux choses qui m'étonnent : 1/ D'après Bertrand "plusieurs autres confédérations" lui auraient fait part de leur intention de ne pas s'associer à une table ronde tripartite Ministère, directions d'entreprises et Organisations syndicales... Etonnant ! Alors pourquoi ces mêmes autres confédérations (lesquelles d'ailleurs) refusent-elles de s'assoir à la table de négociations dans les entreprises. Là je crois que Bertrand nous prend pour des boeufs... mais à refuser cette réunion tripartite, il reconnait bien que c'est là l'enjeu de la situation actuelle: hors de question de négocier sur le fond de la réforme du gouvernement mais allez donc négocier des aménagements et applications en entreprises... 2/ C'est Bertrand et personne d'autre qui affirme que "la CGT s'oppose clairement au passage à 40 annuités"...
  23. "" Le ministre avance "deux raisons: d'une part, plusieurs autres confédérations m'ont fait part de leur intention de ne pas s'y associer ; d'autre part et surtout elle ne m'apparaît pas efficace, considérant que les points de vue sur les principes de la réforme, notamment le passage à 40 annuités, sont très éloignés, en particulier celui de la CGT qui s'y est clairement déclarée opposée". "" Y'a rien qui vous étonne dans ce paragraphe là ?
  24. Et avant de faire "l'effort", il ne voulait pas bouger de la première mouture du cadrage d'orientations... comme quoi...
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