Dom Le Trappeur

Pour Mémoire. **************************** CPE : ce qu'en a dit le président Chirac Jacques Chirac qui, selon son entourage, s'exprimera "dans les prochains jours" sur le CPE a déjà évoqué à sept reprises ce dossier controversé : - 1 fév - Devant des parlementaires UMP à l'Elysée, au lendemain du début de l'examen du CPE : "La précarité, c'est la situation que vivent encore beaucoup trop de jeunes aujourd'hui. Le CPE c'est, au contraire, une vraie réponse pour ouvrir les portes d'un emploi aux jeunes". - 2 mars - A l'Elysée, devant un parterre d'entrepreneurs : Le CPE, "c'est un instrument capital pour ouvrir la porte des entreprises. C'est la réponse pragmatique à la situation actuelle où tant de jeunes sont contraints de passer de petits boulots en petits boulots sans avoir réellement la chance d'accéder à un vrai emploi en entreprise". - 14 mars - Berlin : "Il va de soi que je soutiens totalement et sans réserve l'action conduite par le Premier ministre et par le gouvernement français, notamment en ce qui concerne ce problème si délicat, auquel tous les gouvernements européens sont confrontés, qui est celui de l'intégration des jeunes, de l'emploi des jeunes. Et, dans ces domaines, il est vrai que le Contrat Première Embauche est un élément important de cette politique - 15 mars - Au Conseil des ministres, à la veille d'une journée de manifestations : "Vous avez, M. le Premier ministre, proposé de renforcer encore les garanties qui s'attachent au contrat première embauche. Vous avez eu raison de proposer d'ouvrir et d'élargir le dialogue avec les partenaires sociaux". "Ce dialogue, je souhaite qu'il s'ouvre et je fais confiance aux partenaires sociaux pour s'y engager, dans un esprit constructif de responsabilité, de dialogue et de respect". - 17 mars - A l'Elysée, avant la deuxième journée de manifestations : "Le gouvernement, vous le savez, est prêt au dialogue et pour ma part je souhaite qu'il s'ouvre au plus vite". - 20 mars - Après que les syndicats ont demandé le retrait : "L'enjeu des jours qui viennent, c'est d'ouvrir un dialogue constructif et confiant qui peut permettre d'améliorer le contrat première embauche". "Je fais confiance à l'esprit de responsabilité des partenaires sociaux et des représentants des jeunes pour s'engager sur cette voie". "Des interrogations et des inquiétudes s'expriment et c'est tout à fait légitime (...), mais elles ne doivent pas conduire à ne rien faire face au chômage des jeunes". - 24 mars - A Bruxelles, au moment où Villepin va recevoir les syndicats : "On n'a pas à donner d'ultimatum. Quand une loi a été votée, elle doit être appliquée, ce qui n'empêche pas le gouvernement d'en discuter les modalités".

le sarkozysme ... Pourquoi Sarkozy est-il un homme dangereux : http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=3366&hl=

En 1939 déjà la France avait des institutions et une démocratie dites fiables...On sait ce qui s'est passé ! Nous avons l'expérience de l'Histoire. Nous devrions faire en sorte que les choses ne se reproduisent pas....sauf que l'état de la Planète nous prouve le contraire et que l'Etre Humain n'est toujours pas sorti de la préhistoire, tant sur le plan individuel que collectif. Sarkozy n'est pas Hitler. La comparaison n'est pas juste et encore moins argumentée. Elle est même dangereuse. Disons que Sarkozy : c'est du Sarkozysme ...vision 2007. Un jeu dangereux. Sarkozy est un homme de droite, il défend des idées de droite mais il est marqué par l'Histoire et la Culture, les réalités de la France. Sur le plan des idées c'est un Libéral dans tous les sens du terme politique, économique, social, intellectuel: suffit de regarder son passage aux Finances et surtout bien sûr ses passages à l'Intérieur. Un discours comme le sien je n'en avais plus entendu depuis Marcellin (Ministre de l'Intérieur des années 68 et suivantes). Mais Sarkozy sait valser au fil des évènements, réagir au quart de tour en fonction des évènements, prendre les devants face à l'actualité. C'est un fin politique , une couleuvre, un manoeuvrier bien entouré qui a compris le rôle essentiel de la communication et de la médiatisation, des petits mots qui font mouche, de la présence sur le terrain au coeur des faits, dans le feu de l'action ... Il fait bien ce que la droite a toujours bien fait : les actes sécuritaires et répressifs pour que ses amis politiques et patronaux continuent de développer une politique économique servant uniquement les plus riches et de provoquer une crise sociale toujours plus accentuée pour la majorité de la population. C'est la même politique libérale, sous d'autres formes, qu'en Grande-Bretagne, en Allemagne (en pleine crise sociale actuellement avec grève et manifestations...), qu'en Italie etc... Le discours Sarkozy est un discours fortement répressif et régressif. Ce n'est pas un discours porteur d'idées nouvelles mais il s'appuie en permanence sur les évènements sociétaux négatifs pour apparaitre comme le sauveur suprême... sauf qu'il n'a réellement aucun projet crédible sinon de poursuivre cette politique libérale mise en oeuvre par les technocrates de Bruxelles La vraie question qui se pose : existe-t-il une autre perspective, une autre voie politique, un autre projet économique ? L'affrontement politique se développe aujourd'hui sur un front du refus, d'opposition, et il s'aiguise. Encore une fois - comme en 68, en 74, en 81, en 86, en 95, en 2003, nous sommes dans le rejet... Or à chaque fois ce qui a manqué au moment du changement : c'est le contenu réel d'un projet alternatif, d'une politique économique et sociale nouvelle en rupture complète avec l'existant. Et encore une fois, c'est marrant, ce mot "rupture" c'est dans la bouche de Sarkozy qu'on l'entend. Il est fort quand même. ******************* Dépêche de presse mercredi 29 mars 2006, 8h15 Nicolas Sarkozy dit chercher à séduire les électeurs du FN PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, ne cache pas dans un entretien publié par le Parisien qu'il "cherche à séduire les électeurs du FN". "Oui, je cherche à les séduire. Mais d'où viennent-ils? D'une part de la droite républicaine, de l'autre, d'une partie de la gauche. Qui pourrait m'en vouloir de récupérer ces gens dans le camp républicain?", déclare le ministre de l'Intérieur dont les propos ont été recueillis lundi. "J'irai même les chercher un par un, ça ne me gêne pas. Si le FN a progressé, c'est que nous n'avons pas fait à droite notre boulot", ajoute-t-il. "En refusant de parler d'un certain nombre de sujets dont Le Pen s'est emparé, nous avons désespéré une partie de notre électorat", accuse Nicolas Sarkozy, selon lequel "cela ne veut pas dire, bien sûr, que je partage les thèses lepénistes". Et d'ajouter : "Je l'ai affronté, moi, Le Pen". ******************************************** D'autres fils concernant le CPE sur le forum : (certains fils sont fermés mais je trouve bien qu'on puisse continuer à y avoir accès avant qu'ils ne s'enfoncent dans les profondeurs de notre mémoire...) Grève Du 28 Mars http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...240entry42660 Si tout ne concerne pas le CPE, Il y a des passages intéressants L'avenir De Chaud Du Manche 66 à La Sncf!, Aidez-le! http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=3349&hl= Le Cpe S'enlise, Les cheminots seront-ils une nouvelle fois appelés... http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=3305&hl=

Bon anniversaire aux heureux élus du jour ! bigbisous

Tu as raison Maître Ioda, surveilles ton langage et tes expressions, tu t'adresses quand même à CDM...

C'est pour CDM ce message je suppose ? CDM en direct live sur grand écran : ce serait le pied (en nike et merguez...)

Comme tu dis. Quand on te lit, on est plié en deux... bigbisous

Pour faire plaisir à CDM... Tout va bien Sur http://www.vousnousils.fr/ ouvrir la page "dépêches de l'éducation" -------------------- Dépêche AFP Raz-de-marée "historique" anti-CPE: entre 1 et 3 millions de manifestants Entre 1 et 3 million de manifestants ont défilé toutes générations confondues partout en France mardi contre le CPE, dans des cortèges parfois émaillés d'incidents, un raz-de-marée sans précédent face auquel Dominique de Villepin est resté inébranlable. En début de soirée, les secrétaires généraux des cinq confédérations syndicales ont adressé une lettre commune à Jacques Chirac, demandant une nouvelle délibération du Parlement sur la loi égalité des chances "excluant l'article relatif au CPE". Les chiffres de la police -- qui a comptabilisé 1,06 million de manifestants dans 250 cortèges --, ou ceux des syndicats attestent que la participation aux cortèges a été mardi deux fois supérieure à celle observée le 18 mars (de 500.000 à 1,5 million de personnes). "Historique", selon Bernard Thibault (CGT), "du jamais vu sous la Ve République", pour Jean-Claude Mailly (FO)... l'intersyndicale, qui se fait le point dès mercredi a jugé "impensable" que le Premier ministre "reste arc-bouté sur sa décision" après cette déferlante. Dominique de Villepin a pourtant affiché sa fermeté à l'Assemblée nationale, regrettant que les syndicats aient "refusé la main tendue" de son invitation à le rencontrer mercredi à Matignon. "Villepin, ta période d'essai est terminée", "Villepin, t'entends rien"... les slogans des manifestants ont eu pour cible privilégiée le Premier ministre, accusé de "jouer le pourrissement" après deux mois de conflit. A Paris, entre 92.000 et 700.000 personnes (contre 80.000 à 350.000 le 18 mars) ont défilé dans un cortège dense et tendu, où étaient présents les leaders syndicaux et de l'opposition. Alors que 4.000 policiers et gendarmes étaient mobilisés pour sécuriser le défilé parisien, des incidents ont éclaté dès le début de la manifestation. Des heurts sporadiques se sont produit en fin de journée place de la République, en fin de manifestation. Un policier a été blessé par le jet d'une fusée. Des incidents ont également éclaté à Caen, Rennes, Grenoble, Toulouse, Dijon et Rouen, la police faisant état de quelque interpellations en France. A Marseille, entre 28.000 et 250.000 personnes ont défilé sans incident. Ils étaient de 31.000 à 100.000 à Bordeaux, de 42.000 à 70.000 à Nantes, de 30 à 50.000 à Rennes. Alors qu'une soixantaine d'universités et de nombreux lycées demeurent touchés par le mouvement, la journée d'action a donné lieu pour la première fois à des milliers d'arrêts de travail. Transports urbains, ferroviaires, aériens ont été perturbés dans l'ensemble de l'Hexagone mais sans paralysie. La journée a affecté l'école, avec une participation à la grève allant de 27,28% (non enseignants) à 42,72% (professeurs des écoles), mais aussi le secteur public (Fonction publique, ANPE, Poste, EDF, Gaz de France) et le secteur privé (télécoms, banque, métallurgie avec 740 arrêts de travail). Alors que la décision du Conseil constitutionnel sur le CPE, saisi par la gauche, est attendue jeudi, François Hollande (PS) en a appelé "à la responsabilité" des "plus hautes autorités de l'Etat. Bernard Thibault (CGT), François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO), Jean-Louis Walter (CFE-CGC) et Jacques Voisin (CFTC) ont écrit ensemble au président Chirac pour demander que le Parlement vote "une nouvelle délibération de la loi égalité des chances excluant l'article relatif au CPE". Ils y voient "la condition nécessaire" à "l'ouverture rapide du dialogue social" qui "est actuellement bloqué". Nicolas Sarkozy, qui s'est rendu dans la soirée place de la République au moment où la police évacuait les derniers manifestatnts, s'est prononcé, lui, pour une "non application du CPE" le temps d'ouvrir des négociations, tandis que le Parti radical -- co-dirigé par le ministre de l'Emploi, Jean-Louis Borloo -- a réclamé "une deuxième lecture au Parlement de l'article concernant le CPE".

Ah ça y est ! On a retrouvé la Veuve Poignet bigbisous

T'as raison après tu pues des pieds pire que la merguez au piment fort de CDM revoltages

La dictature du CPE Les dictatures fomentent l’oppression, les dictatures fomentent la servilité, les dictatures fomentent la cruauté ; mais le plus abominable est qu’elles fomentent l’idiotie. Tu en est l'exemple le plus ... (abo) minable ! revoltages

P..... M...., ils sont encore 3 millions... Ah tu vas en bouffer encore des Merguez CDM, jusqu'à t'en éclater la panse ensuite tu pourras faire une p'tite sieste bigbisous

Et si il jouait un rôle sur mesure pour tracer la route de 2007 pour Sarkozy qui va bientôt être "plus à gauche" que le PS (tu me diras c'est pas difficile...)

Le texte de loi sur le CPE voir article 8 http://www.lesechos.fr/info/medias/200074056.pdf Je vous conseille aussi de jeter un coup d'oeil sur le reste de ce texte fourre-tout...

Les actuels cheminots SNCF feront rouler les trains Air France sur les voies RFF dans des gares SNCF donc ils auront le statut d'Air France...tout en conservant leur statut SNCF Les actuels salariés d'Air France feront voler des avions SNCF tout en conservant leur Statut d'Air France... Comme la RATP fera rouler des trains RATP sur la banlieue SNCF, le tout payer par RFF et le STIF avec des subventions de Bruxelles... le pied quoi Comme Virgin fera rouler des trains, tu auras une réduc sur le prix des CD... Et "Peau Douce" faisant transporter se rouleaux de PQ par le train Fret de chez Privé and Co, te fournira gratuitement de quoi te ...

Pour ceux qui recherchaient le texte de loi sur le CPE http://www.lesechos.fr/info/medias/200074056.pdf voir article 8 document pdf environ 300Ko

35 % en grève 65 % au taf c'est à peu près ça ! Pour ceux qui cherchait le texte de loi sur le CPE : http://www.lesechos.fr/info/medias/200074056.pdf Voir l'article 8. jetez un coup d'oeil sur les autres articles : un vrai texte fourre-tout ! mdrmdr

Air France fera rouler des trains Et la SNCF fera voler des avions... Cool, on aura des facilités de circulation nouvelles ... pour aller à Tahiti beurk

Ouai ! Mais alors là , Dur dur, vous réveillez le bourgeois... beurk

Tu leurs montres ton roulement et tu leurs demandes le leur... C'est très efficace mdrmdr

Tiens, les idées molles sont revenues à la surface... Elles flottent... C'est vrai qu'aujourd'hui, on s'est pris de sacrées giboulées ! okok

en revanche, malgré tous les pbs causés, les xter (x 72500) ne semblent pas être surnommés. Etonnant non, aurait dit feu Desproges " Les TGV du pauvre... "

Le communiqué de la FGAAC est sur le forum des documents.

Ben moi, on m'a jamais rien demandé... okok

A la SNCF un jeune cheminot embauché est admis au Cadre Permanent directement avec un CDI. Il a un stage d'essai d'un an et au bout d'un an pour 98 % des recrutements , le jeune est "commissionné". Le statut ne prévoit pas le licenciement économique. Il prévoit par contre un régime de sanctions disciplinaires qui peut conduire au licenciement, à la révocation, à la radiation des cadres. Pour les contractuels en CDI, le système est celui du droit commun avec un encadrement spécifique (le règlement PS25) qui donne des droits supplémentaires. Les CDD sont utilisés dans le cadre du droit commun : remplacement d'un salarié absent, charges de travail supplémentaires. Depuis quelques années, un tas de contrats nouveaux ont été mis en place en France sans que la situation de l'emploi ne s'améliore en France. Avec les CNE et CPE, il s'agit encore de quelque chose de nouveau avec un objectif affirmé par la droite et le MEDEF : cassé le CDI qui est la règle en France pour imposer plus de fléxibilité, moins de droits pour les salariés, plus d'exonération de charges sociales pour les employeurs. A l'heure actuelle un employeur peut mettre fin à un CDI sans difficultés majeures (licenciements économiques, licenciements pour fautes graves) mais il doit respecter des règles et des procédures, payer des indemnités de licenciements. Avec le CNE et le CPE : plus de justificatif, moins ou pas d'indemnités. ça veut dire moins de droits pour les salariés. En fait rien n'empêcherait un gouvernement de modifier les CDI et CDD mais là ce gouvernement s'attaquerait à des millions de salariés (15 sur 17 dans le secteur privé) mais qui en prendrait le risque aujourd'hui dans la situation économique et sociale actuelle. Alors, dans le marasme actuel avec une vision à long terme, il tente de créer un nouveau système qui n'existe pas encore et qui s'adresse à de futurs salariés (collégiens, lycéens, étudiants, jeunes chômeurs, ou simples glandeurs aujourd'hui.... Mais c'est un peu comme le non à la constitution. L'opposition se développe. On voit apparaitre et on découvre les premières dérives du CNE. On analyse et on observe, on découvre les enjeux à plus long terme... C'est bien un enjeu de société pour l'avenir non seulement des jeunes actuels mais aussi de tous les salariés qui peuvent un jour ou l'autre se retrouver au chômage. Et derrière l'objectif du medef c'est de porter des coups aux conventions collectives, aux statuts plus protecteurs. Ma fille travaille dans le privé. Elle a eu un contrat d'apprentissage pendant deux ans à 50% du smic mais elle bossait comme un salarié lambda. A la fin de ce contrat, elle aurait très bien pu se retrouver au chômage (quasiment sans indemnité). Elle a discuté, a argumenté et a été embauché en CDI par son employeur. Pourtant elle sort d'une ville sensible de banlieue, d'une zone Urbaine sensible, d'un collège et d'un lycée en ZEP etc... Mais elle peut aussi maintenant se retrouver au chômage si sa boîte ferme. Tu crois qu'elle a envie de se voir proposer un CPE. Elle a 21 ans mais elle a aussi une conscience et un cerveau. Alors moi qui suis au statut du cadre permanent, je dis que si j'ai des droits acquis par les luttes des anciens avant moi et que j'ai défendus et développés, renforcés tout au long de ma carrière, j'ai aussi des devoirs envers les plus jeunes et ceux qui viendront derrière. Je participerai à la mobilisation du 28, sous la forme que je déciderai moi-même. L'important sera de montrer que sous une forme ou sous une autre, on sera dans la mobilisation. A chacun de choisir d'abord son camp et ensuite la forme de son action en faisant fonctionner son cerveau, son analyse et son sens critique.