bombe sur la LGV Paris-Nantes
Un engin explosif à base d'un mélange nitrate-fuel a été retrouvé mardi sur la ligne TGV Paris-Nantes, à Saint-Sylvain-d'Anjou, près d'Angers. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour enquêter sur la découverte de cet engin artisanal.
Créé le 19 avril 2006
Mis à jour le 19 avril 2006 à 15h23
Un engin explosif a été découvert mardi sur la ligne TGV Paris-Nantes, à Saint-Sylvain-d'Anjou, près d'Angers. La bombe était composée d'un tube de PVC contenant un mélange nitrate-fuel et d'un système de mise à feu avec un minuteur de cuisine et une pile, selon une source judiciaire de l'AFP.
L'agence Reuters, citant également une source judiciaire, indique que l'engin artisanal, découvert lors d'une enquête de routine, a fait long feu. La police semble ignorer quand la bombe a été placée sur les lieux. Selon le parquet cité par l'AFP, il s'agit d'un engin de "type artisanal" qui a pu être déposé au cours des dix derniers jours, date de la dernière inspection de la voie par des agents de chemins de fer.
En quête d'indices
Par ailleurs, les enquêteurs ignoraient si l'endroit où l'engin a été découvert est bien celui où il avait été déposé. L'engin pourrait avoir été déplacé. "Placé comme il faut, il pouvait détériorer le rail et provoquer un déraillement", a précisé une source au parquet.
Aucune revendication n'avait été émise mercredi en milieu de journée. Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour enquêter sur la découverte de cet engin. Elle a été confiée à la Division nationale antiterroriste. Des analyses étaient en cours mercredi au laboratoire de la préfecture de police de Paris notamment pour tenter de retrouver d'éventuels indices sur l'engin.
En outre, les enquêteurs sont en train de tenter d'établir si l'affaire présente des similitudes avec d'autres dossiers, selon le parquet. Et notamment les engins déposés ces dernières années par le mystérieux groupe AZF. Pour l'instant, rien ne permet de faire le lien entre cette découverte et les engins du groupe AZF, a-t-on indiqué de sources judiciaires.