Aller au contenu
Le Web des Cheminots

PN407

Membre
  • Compteur de contenus

    2 154
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages publiés par PN407

  1. Il y a 7 heures, Yellow a dit :

    Intéressant. J'ai lu entre les lignes et vais voir cela plus en profondeur.

    Au passage, vraiment dommage que ce thème soit si peu porté par les syndicats et la direction à la SNCF.

    Comme déjà dit, et comme illustré par les interventions ci-dessus, il y a le poids d'une histoire sociale et des équilibres qui ont été trouvés. Dans le détail, j'avais noté que les heures de changement de service dans les postes en 3x8 n'étaient pas uniformes sur toute la SNCF : (4h-12h-20h), (5h...) (6h..) Les personnels rencontrés avaient chacun de "bonnes raisons" de préférer la séquence locale, syndicats et direction ne souhaitant pas secouer quoi que ce soit, puisque le passé avait décidé ("on sait pas trop quand, c'était avant nous") que c'était mieux comme on fait ici. 

  2. Il y a 3 heures, jackv a dit :

     

    problème d'urbanisation ou d'éloignement lieu de travail lieu de résidence ? même si on le limite a la petite couronne et paris intra..

     problème du coût du logement, sûrement a court terme, mais si l'on prend en compte le coût des transports, le temps perdu etc... , pour le boulot et même la vie de tous le jours  pendant les années de travail (une 40ene) le tout maintenant souvent pour 2 personnes, pas sur que s'éloigner fasse gagner grand chose ..

     

    Les raisons des choix individuels sont extrêmement variées (c'est pas juste coût du logement + coût du transport + "temps non utilisable"), et varient dans le temps.

    Il y a évidemment le poids très lourd des moyens financiers disponibles, grâce aux revenus perso ou grâce aux ressources immobilières liées aux donations ou successions (l'appart ou le pavillon des parents qui partent à la retraite est un classique). En gros, un secteur immobilier géographique donné correspond à une plage de revenu partagée par ses habitants. L'étage noble du bourgeois et le galetas sous les toits de la cousette dans un même immeuble n'existe plus.

    Mais il y a aussi, quand il est financièrement réalisable, un souhait de "style de vie" ("j'aimerais tel "environnement" au sens large / "je paie par mon temps de transport et ses aléas le fait que mes enfants voient une vraie rivière" /je ne supporte plus mon "environnement" actuel"). Il y a des gens heureux dans la ville qui bouge tout le temps, d'autres aiment bien leur jardin, même tout petit, et un certain voisinage "où on est chez soi".

    Et tout çà varie dans le temps : évènements de la vie personnelle et professionnelle/scolaire des individus, des "couples" et de leurs enfants ; décisions volontaires ou disparition forcée des entreprises, des organismes fournisseurs d'emploi, des établissements d'enseignement et de formation professionnelle ; nouvelles lignes de transport.

    La belle stratégie du choix d'un endroit jugé abordable et bien fichu par les deux "conjoints" tombe vite en cas de rupture / divorce, décès d'un conjoint, perte d'emploi, etc.

    On a vu le motif et la rapidité du déclenchement des Gilets Jaunes dès qu'ils se sont trouvés sur le fil du rasoir financier !

    • J'aime 1
  3. il y a 52 minutes, TER200 a dit :

    La fréquence est comparable au métro parisien, pourtant les comportements sont très différents. A Paris pour sortir du métro je fonce dans le tas et il se trouve des crétins pour dire "mais laissez-nous rentrer !" alors qu'on essaye de sortir...

    A Paris certes... mais comment explique-t-on qu'à Lyon les transports soient des boîtes à sardines alors qu'à Francfort c'est confortable ?

    Pour rester sur la comparaison avec Rennes, as-tu à "foncer dans un tas" pour sortir de la rame à Rennes ? Evidemment, si y a pas de tas, t'auras du mal à identifier les crétins :-)

    L'INSEE observe un mouvement de départs de "personnes actives" de la région parisienne pour s'installer en région, pour ces motifs d'engorgement, de rareté et donc de cherté de l'habitat, etc., mais çà pose des problèmes en région, notamment autour des grandes agglos d'accueil (TGV Bordeaux en est le dernier exemple). 

    Pour des tas de raisons, quand on regarde le long terme du passé (voir par exemple, le livre Paris et ses transports XIXe XXe siècles de Dominique Larroque, Michel Margairaz et Pierre Zembri paru en 2002, il y en a d'autres et des tas d'articles), la "région parisienne" n'a jamais fait que faire courir les investissements en infras de transport loin derrière les besoins des "gens"....et çà continue.

    Mon "opinion professionnelle" est que les problèmes de l'urbanisme en "région parisienne" sont impossibles à résoudre, car toute action importante d'urbanisme public crée de nouveaux problèmes, parce que la société actuelle est un monde d'interactions très complexe et que le monde des pouvoirs publics contrôle très peu les décisions individuelles, sans parler des interactions entre pouvoirs publics "souverains" dans leur domaine et aux intérêts partiellement contradictoires (je parle des institutions, pas des personnes, mais bien sûr je n'oublie pas les interactions politiques)

    Bibloc a mentionné la cherté, dans le volet "dépenses". Du côté du volet "ressources", c'est pas un scoop de dire que les ressources publiques ne sont pas illimitées et doivent couvrir bien d'autres domaines que les transports. Et utiliser une part de financement réellement privé pose le problème de la rentabilité pour les investisseurs

     

     

    • J'aime 1
    • J'adore 1
  4. Quelques réflexions perso autour du vote à venir en France (suite et fin)

    (C) Sur l'Union européenne

    Personnellement, je connais des gens encore vivants, et j'ai connu des gens morts depuis, qui ont souffert des guerres entre Etats européens et des déstabilisations qui les ont suivi, avec leur cortège d'horreurs, de souffrances et de hurlements qui ne s'oublient pas.

    Vu de France, de 1945 à aujourd'hui, ce sont 74 ans de paix avec nos voisins.

     

    Pour moi, le but fondamental de l'Union européenne est la création et la préservation de la paix entre des pays qui partagent une histoire sanglante de leurs relations et qui ont décidé de mettre fin à ce mode de relation.

     

    Ci-après un extrait de la déclaration qui a démarré le processus, prononcée le 9 mai 1950 par Robert Schuman, alors ministre français des Affaires Etrangères :

    "La contribution qu'une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. En se faisant depuis plus de vingt ans le champion d'une Europe unie, la France a toujours eu pour objet essentiel de servir la paix. L'Europe n'a pas été faite, nous avons eu la guerre.

    L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes, créant d'abord une solidarité de fait. Le rassemblement des nations européennes exige que l'opposition séculaire de la France et de l'Allemagne soit éliminée : l'action entreprise doit toucher au premier chef la France et l'Allemagne.

    Dans ce but, le gouvernement français propose de porter immédiatement l'action sur un point limité, mais décisif :

    Le Gouvernement français propose de placer l'ensemble de la production franco-allemande du charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe…"

     (Robert Schuman, déclaration du 9 mai 1950, vue comme l'acte de naissance de la démarche de construction européenne)

     

    Cette démarche a été acceptée au fil du temps par 28 Etats. La paix s'est établie entre eux, et elle a tenu.

     

    Pour moi, l'apport fondamental de l'Union européenne (et de ce qui l'a précédé depuis la Communauté Européenne Charbon Acier), à la France… et à 27 autres, c'est cette "paix par la construction en commun, pas d'un seul coup, mais pas à pas, de solidarités de fait", dont la construction en commun d'une Charte européenne des droits fondamentaux, à remettre parfois sous les yeux de certains pour les aider à se ressaisir :

    http://www.europarl.europa.eu/charter/pdf/text_fr.pdf

     

    Pour les jours où les choses paraissent difficiles, j'ai ma petite fiole audio-visuelle perso : la partager n'épuise pas son contenu :-)

    https://www.youtube.com/watch?v=ld14tnXCwS8

    Bon vote à chacun dans le respect de ses convictions :-)

     

  5. Le ‎19‎/‎05‎/‎2019 à 19:49, Yellow a dit :

    Bonjour,

    Les roulements de travail en 3x8 à la SNCF sont typiquement organisés en :

    4 matinées - 2 repos - 4 nuits - 2 repos - 4 soirées - 2 repos- 4 matinées...

    Ce rythme n'est-il pas contraire à la chronobiologie ? Le passage matinée-nuit ainsi que soirée-matinée est particulièrement éprouvant pour le corps humain...

    Certes, il n'y a pas de solution idéale pour des postes occupés 24H/24, mais quel est votre avis sur la question ?

    Des éléments de réponse (tu en trouveras d'autres sur internet) dans

    http://www.chups.jussieu.fr/ext/ergonomie/op5_3_at.pdf

    Comme tu peux le lire ci-dessus, le sujet déborde très vite le seul domaine de la médecine du travail, et les réponses apportées sont très liées à l'entreprise et à son "histoire sociale"

     

  6. Quelques réflexions perso autour du vote à venir en France (suite)

    (B) Sur le fait d'aller voter

    (a) Sur le plan général, je suis absolument convaincu que la possibilité d'aller librement voter, et librement exercer un choix sur les affaires publiques à travers notre "toute petite voix" individuelle (1 sur 47 millions d'électeurs en France), est une immense conquête. Dans bien des pays du monde, ce choix libre n'existe pas. Dans notre propre pays, "métropole" et "colonies", les femmes, les pauvres, les "colonisés", l'ont attendu pendant longtemps, Certains ont lutté, subi des violences, perdu la vie pour l'obtenir.

     

    (b) S'agissant des élections au Parlement européen, je considère qu'il est bon qu'il existe dans la vie des institutions européennes un moment où chacun puisse faire valoir sa "voix" individuelle, même si elle est encore plus petite qu'au plan national (1 sur 400 millions d'électeurs dans l'UE, un individu c'est 1 millimètre tous les 400km, faut pas rouler vite et faut avoir une bonne vue, çà s'appelle dépouiller attentivement une urne :-)

     

    (c) Sur le fait de voter explicitement pour une liste (cas des européennes), par rapport à aller déposer un bulletin blanc, çà passe nécessairement par l'acceptation de divergences sur un certain nombre de sujets entre le "discours" de la liste et ma position perso.

    Dès qu'on rentre dans le détail du détail, le seul électeur absolument identique à moi, c'est moi, et encore : le "moi" d'il y a 5 ans n'est pas le "moi" d'aujourd'hui sur un certain nombre de sujets. Et, d'expérience, le "moi" après échanges avec d'autres n'est pas le "moi" initial : "j'avais jamais envisagé cet aspect des choses avant que tu m'en parles".

    Donc, toute liste est par nature "imparfaite", mais…y a des limites à ce que j'accepte au-delà des points sur lesquels je suis d'accord !

     

    (d) Je comprends le choix d'une "liste de témoignage" n'ayant aucune chance de déboucher sur des élus. Par contre, j'ai du mal à comprendre les personnes qui se disent proches de la liste PS / Place publique tout en envisageant de voter "utilement" pour une autre liste : ce qui est sûr si elles le font, c'est quelles ne contribueront pas à faire atteindre les 5% à leur "liste préférée".

     

    Pour moi, le plus important, c'est que chacun(e) puisse exercer sa liberté et sa responsabilité individuelles bulletin blanc ou choix d'une liste donnée.

    • J'aime 1
  7. Quelques réflexions perso autour du vote à venir en France (déjà terminé ailleurs)

    (A) Sur le vote lui-même

    (1) Vu du Parlement européen, le duel franco-français LREM-RN n'a aucun sens mathématique. Les équilibres globaux ne seront pas fondamentalement modifiés, qu'il y ait 22 LREM et 20 RN, ou bien 22RN et 20 LREM.

     

    Toujours vu du Parlement européen, avec une soixantaine de députés sur 750 (et même avec un peu plus), le groupe européen dont le RN français fait partie ne bouleversera pas les équilibres des décisions européennes et ne bloquera pas le système, même en votant systématiquement "non". Il pourra juste allonger les débats en jouant à fond les procédures, temps de parole, etc.

     

    (2) Vu des supporteurs des 3 ou 4 autres listes françaises ayant des chances (LRM, Verts, LFI, PS+PP), je ne vois aucune raison pour eux de ne pas rester dans le "couloir idéologique" où ils se sentent le mieux (ou le moins mal) représentés.

     

    Par définition, avec la proportionnelle, s'ils votent et que leur liste dépassent les 5% des exprimés, ils auront les représentants dont ils se sentent les plus proches, quel que soit le nombre des représentants élus des autres listes.

     

    A noter que même si en France la liste PS+PP ne franchit pas la barre des 5%, le groupe Socialistes et Démocrates devrait rester le second groupe européen en effectifs.

     

    (3) Je vois un motif pouvant expliquer l'activité fébrile et dramatisante de M Macron (hypothèse purement mienne). Vu de ses collègues chefs d'Etat et de gouvernement des autres pays, si en France le RN a plus de représentants élus que LREM, on peut se demander pourquoi ses "collègues" le laisseraient-ils "prendre la tête de la renaissance de l'Europe contre les nationalistes" (son discours) s'il n'a pas été capable de "triompher" du RN en France ?

    (

    4) Dans le détail d'argumentations entendues de ci-de là

    --- (a) argument "LREM=vote utile contre les nationalistes":

    ------ vu de France, même avec 22 RN, il y aura 52 élus français non RN, soit…70% des élus français, il n'y a pas que LREM dans le paysage politique français (çà n'enlève rien à la force propre de LREM).

    ------ vu du Parlement européen, comme déjà dit, le groupe dont fait partie le RN devrait être d'une soixantaine de députés sur 750 (pas de raz de marée annoncé par les sondages).

     

    --- (b) présentation "l'Europe contre les nationalistes" : cette présentation laisse entendre qu'on ne pourrait pas à la fois se sentir profondément "Union-européennien" ("Européen" inclut les Albanais, les Norvégiens, les Suisses, etc.) et se sentir profondément membre de sa communauté nationale (et de communautés plus petites, jusqu'à la commune).

    De plus, politiquement, ce ne sont pas les mêmes sujets qui se traitent à chaque niveau.

    Enfin, à chaque étape de "délégation de pouvoirs nationaux" aux institutions de ce qui est aujourd'hui l'Union européenne, les traités et leurs révisions ont été négociés entre les chefs d'Etat et de gouvernement, puis ratifiés par les procédures nationales de chaque Etat-membre.

    • J'adore 1
  8. il y a 29 minutes, jackv a dit :

    ne pas oublier que l'orientation politique du president  la commission est fonction de la "couleur" du parlement...

    Le président de la Commission est proposé par le Conseil européen (chefs d'Etat et de gouvernement), "à la majorité qualifiée" (55% des Etats membres représentant 65% de la "population officielle" de l'Union européenne). Certains de ses membres, dont le président Macron, ont déjà dit que le choix du candidat désigné par le groupe le plus nombreux du Parlement européen n'était pas automatique. Madame Loiseau l'a redit la semaine dernière, critiquant nommément Monsieur Manfred Weber, candidat désigné par le PPE, dont on peut penser qu'il restera le groupe le plus nombreux.

    Le Parlement européen doit ensuite élire ce candidat "à la majorité des membres qui le composent" (soit 376 voix sur 750 membres).

  9. Le ‎22‎/‎05‎/‎2019 à 14:49, jackv a dit :

    petit tour sur les professions de foi des candidats de dimanche...

    lorsque l'on voit le nombre de propositions franco française pour un scrutin européen et qui ne seront jamais débattus au niveau de l'UE je me demande si certain candidat ne prennent pas les électeurs pour de c... ou des gogo ...qui gobent tout ....a moins qu'ils aient raison puisque si ça marche c'est que l'on attrape l’électeur avec n'importe quoi .qq perles... ...genre smig à 1400€ net en France ;  rétablir la démocratie en France ; arrêter la marchandisation de la vieillesse ; la hausse des salaires; la renationalisation de la sécu ; généralisation des options végétariennes dans la restauration collective.; marquer notre opposition au gouvernement macron (ça va faire avancer l'UE).. nos élus s'engagent a etre très assidus au parlement (voulait peut etre etre élu pour partir en vacances)..débarrasser l'europe du capitalisme. ( ils auraient pu ecrire débarrasser  la terre  enfin un objectif a porté de la main).. et bien sur affirmer nos racines judéo-chrétiennes..

     

    et bien sur pour toutes les propositions YAKA..l'argent arrive par miracle..

     

    Comme tu le dis, il y a la possibilité que çà soit çà qui marche, à mon avis pour provoquer chez chacun la réaction suivante :

    "à la lecture de ce que raconte les prospectus de cette liste sur les seuls sujets qui m'intéressent, et à l'écoute de ce que sa personnalité porte-parole dit à la télé, je "sens" que cette "équipe" est proche de moi (je ne regarde que les sujets qui m'intéressent, mais sur le tract, je comprends qu'il en faut pour toutes les catégories de leur électorat). Je sais pas comment fonctionnent les institutions européennes, j'y comprends rien et j'ai autre chose à faire. Mais eux, je leur donne mes clés, car ensuite ils vont se battre pour moi parce qu'ils réagissent comme moi".

     

    Que dire avant les élections, sachant que le Parlement européen n'a pas de programme de travail prévu à l'avance ? Il ne vote que sur les textes que la Commission lui met sous le nez. La Commission n'est pas un gouvernement présentant un programme connu avant l'élection des parlementaires. Donc, aujourd'hui, nous ne savons pas, et le Parlement européen élu ne saura pas la semaine prochaine, ce sur quoi il va avoir à voter.

     

    Il faudra attendre que la Commission soit désignée, puis que le Conseil européen (les 27/28 chefs d'Etat et de gouvernement) se mette d'accord sur les grandes orientations à donner à la Commission, qui bâtira un programme de travail, et qui peu à peu sortira des projets de texte.

     

    Pour chaque projet, le texte final devra être voté dans les mêmes mots par le Parlement européen et par le Conseil de l'Union européenne (les 27/28 ministres du domaine). Avec le grain de sel qu'auront pu y mettre les représentants élus (en France et dans les 26/27 autres pays) de mon "courant de pensée" sur les sujets qui m'intéressent.

  10. Pour ceux et celles qui auraient l'intention de voter blanc, l'enveloppe vide ("méthode ADC01" :-) est le seul processus totalement incontestable

    Le bulletin blanc physique doit respecter les dispositions de l'article R30 du code électoral, sinon le bulletin est décompté "nul"

    Pour dimanche prochain, attention au grammage par rapport à votre imprimante favorite

    "Les bulletins doivent être imprimés en une seule couleur sur papier blanc, d'un grammage de 70 grammes au mètre carré et avoir les formats suivants :

    - 105 x 148 mm au format paysage pour les bulletins comportant de un à quatre noms ;

    - 148 x 210 mm au format paysage pour les listes comportant de cinq à trente et un noms ;

    - 210 x 297 mm au format paysage pour les listes comportant plus de trente et un noms."

     

     

     

  11. Il y a 6 heures, jackv a dit :

    [coopération constructive entre gens d'avis différent] c'est pour cela que ça n'a pas fonctionné en France et pour ce point la situation ne s'est pas amélioré.....

     

     

    Heureusement, çà fonctionne en France, des gens d'opinion initiale contraire s'écoutent et interagissent "constructivement" dans de nombreux cas, par exemple :

    --- discussions avant décision familiale

    --- examen d'un projet de texte, ou construction d'une "position officielle", en commission d'une assemblée politique, paragraphe par paragraphe, avant "le cinéma" de l'assemblée officielle avec spectateurs et medias (en particulier, l'élue par ailleurs spécialiste "professionnelle" du sujet est souvent écoutée bien au-delà de son groupe politique, et encore plus si elle tombe d'accord avec un spécialiste élu d'un autre "bord" politique)

    --- réunions de plein d'organismes regroupant des élus de divers lieux géographiques et "bords" politiques autour d'un intérêt commun évident (la recherche de subvention auprès de "l'étage au-dessus", ou la volonté de "décrocher" telle infrastructure, est un classique : "si on se divise, on est foutus")

    --- bureaux d'associations et clubs

     

    et quand je parle d'éducation à la coopération constructive, c'est pas juste pour les enfants, çà peut s'apprendre à tout âge si tu vois, dans ta profession ou ton activité bénévole, la nécessité d'apprendre à "converger" ou "faire converger"

  12. il y a 17 minutes, Renaud a dit :

    Vers la deuxième minute on voit que les voyageurs désirant monter dans le train attendent que tous ceux qui désirent descendre l'ait effectivement fait.
    Lorsque l'on sera, en France, capable de réaliser un tel exploit on ne sera pas loin du graal...:)

    L'avantage d'une démo d'un produit, c'est que les "voyageurs" de la vidéo obéissent au concepteur :-)

    Là, le but est de montrer que le produit existe. Après, différents paramétrages de comportement et de micro-incidents sont possibles en étude. Comme pour tous les simulateurs, bâtir des scénarios et faire réfléchir les opérateurs du monde réel, avec arrêt ou replay de la sim si besoin pédagogique, est un des intérêts majeurs.

    Et si tu l'installes "pour de vrai", il y a intérêt à multiplier les "capteurs" de la vie réelle. Chaque client est comme il est : si tu perds la main de ta petite fille, tu te moques de  gêner le flux des autres voyageurs, si un groupe de "touristes étrangers" décide de monter par une seule porte, c'est pour ne pas se dégrouper en "terre inconnue", etc.etc 

  13. Il y a 20 heures, PN407 a dit :

    La vraie vie peut effectivement être assez différente de la théorie permise par le "calcul du block". ...

    ...çà devient vite très compliqué en raison de l'interaction entre les mouvements des trains et ceux des voyageurs descendants et montants, puis entre les mouvements de voyageurs, l'occupation de la surface des quais, le débit des couloirs et escaliers fixes ou mécaniques dans les diverses gares.

     

     

    Comme dit hier (on l'observe tous :-), En zone dense (nombre de trains important et nombre de grandes gares à flux d'échanges voyageurs important), mouvements de voyageurs et mouvements des trains ne sont pas indépendants.

    En étude, et en réalisation automatique supervisée, il y a lieu d'établir le lien entre les simulateurs "trains" (familiers aux horairistes et "régulateurs" d'origine "circulation ferroviaire") et les simulateurs "foules"

    A titre d'exemple "pédagogique" d'un simulateur de foules, lien vers une démo disponible sur YouTube (je n'ai pas d'intérêt financier personnel dans la société Thunderhead engineering :-) 

    https://www.youtube.com/watch?v=S2dkPf4pRvU

    Ensuite il faut marier les deux, simulateurs de foules dans les différentes gares critiques et simulateur de la circulation des trains entre elles, pour la circulation normale, les menus incidents et l'étude de scénarios particuliers

    Les simulateurs de foule sont utilisés par exemple pour la conception de l'évacuation de grands stades, ou pour les tests d'évacuation incendie.

    • J'aime 1
  14. il y a 20 minutes, jackv a dit :

    en jours..... moins que cela encore....

     en heures par jour ce serait plus réaliste

    En me citant moi-même, j'ai tronqué ma question initiale :-(

    combien de jours ouvrables à 32 trains réels par heure, et bien ceux prévus à l'horaire théorique, de 8h à 9h, sur 22 ou 23 jours possibles ?

     

  15. Il y a 3 heures, Bibloc a dit :

     alors vive la 5° et l'écrasement des minorités non agréées .. mais ne viens pas te plaindre si le RN devient majoritaire ...

    Le système électoral ne fait pas partie de la Constitution de la 5e République, mais il contribue largement à donner une assise à un Président lorsque le parti dominant à l'Assemblée nationale le soutient.

    A titre purement indicatif, je me suis "amusé" à faire une proportionnelle rapide (j'ai choisi une méthode, il y en a d'autres) à partir des résultats des 5 candidats de tête au premier tour de la dernière  présidentielle. Dans le monde réel, il y aurait évidemment des députés d'autres partis, dont par exemple des indépendantistes corses, plus les effets des circonscriptions géographiques

    Avec mon hypothèse, sur 100 députés, on aurait 26 LREM, 23 RN, 22 LR, 22 LFI et 7 PS.

    Comme je l'ai déjà écrit, je pense que le système proportionnel (auquel je suis favorable pour la raison que tu cites, les minorités ont le droit de participer à la construction de la vie publique) ne peut fonctionner qu'avec des gens qui ont reçu une éducation à la "coopération constructive" entre gens d'avis différents, mais partageant un sentiment d'appartenance à la même communauté. Si on a des coqs dressés sur leurs égos, même au sein de leur propre parti, çà ne peut fonctionner.

    Le Parlement européen a jusqu'ici fonctionné sur ces bases, au moins en ce qui concerne les élus des principaux groupes

     

    • J'aime 1
  16. il y a une heure, TER200 a dit :

    Ce qui explique que ça ne marche pas très bien, comme le suggère PN407.

    :Smiley_48:

    La vraie vie peut effectivement être assez différente de la théorie permise par le "calcul du block". Si un train ne part pas "exactement à l'heure" de son quai de départ vers la convergence (en raison des problèmes de sa "vie" en amont de cette convergence), le débit maximum horaire théoriquement possible ne peut être tenu, et çà devient vite très compliqué en raison de l'interaction entre les mouvements des trains et ceux des voyageurs descendants et montants, puis entre les mouvements de voyageurs, l'occupation de la surface des quais, le débit des couloirs et escaliers fixes ou mécaniques dans les diverses gares.

    Dès que je suis en retard sur une ligne dense, je charge plus de voyageurs que prévu à chaque arrêt, je complique les descentes en aval, elles gênent les montées, et c'est cumulatif de gare en gare. Sur un réseau de bus, tu peux entre autres faire faire un "saut de mouton" du bus qui prend du retard par son successeur.

    Ma question visait à savoir quel était le nombre de jours où çà se passe de façon "idéale" sur Chatelet Gare du Nord, pour avoir une idée de la perte "réel par rapport à théorie".

     

    • J'aime 1
  17. Il y a 11 heures, ETR475 a dit :

    Bonjour et merci encore!

    J'ai fini par trouver, il y a quelque jours, cette publication forte intrressante, dans le lien ci-dessus. 

    Frasne-Valorbe, un petit bout de Dole-Valorbe. Zone probablement difficile pour accés voiture/piéton. Je n'ai jamais observé de proximité physique immédiate un dévers 180mm. (je n'ai plus 18 ans pour risquer de pénétrer sur une voie LGV).

     

    Bonjour

    Pour t'aider, ci-après le positionnement des zones d'expérience par rapport à des points remarquables de la ligne Frasne-Vallorbe (source : livre de Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français). Un report sur une vue aérienne du coin (gogolmaps ou géoportail) te permettra de déterminer ce qui est visible (au moins au téléobjectif) depuis une route, une lisière de bois ou un pré voisin (le propriétaire, contacté dès que tu l'aperçois, peut être très sympathique, il ne sait en général pas qu'il est à côté d'une rareté technique, mais il comprend ; son chien est parfois beaucoup moins sympathique, et une laie dérangée encore moins :-)

    Bon courage

     

    437,151            Frasne BV  X-l (signifie BV à droite sens PK croissants)

                5,293km

    442,444

                (Tunnel du Bousquet 995m)

    443,439

                421m

    443,860

                Zone d'expérience N°1 (125m)

    443,985

                270m

    444,255

                Zone d'expérience N°2 (150m)

    444,375

    125m

    444,500

                (Tunnel des Oies 116m)

    444,616

                164m

    444,780

                Zone d'expérience N°3 (130m)

    444,910

                315m

    445,225

                Tunnel du Martinet (238m)

    445,463

                626m

    446,089            Vaux et Chantegrue BV  l-X

    4,679km

    450,768            Labergement Ste Marie BV  X-l

                860m

    451,628

                Tunnel de Labergement (525m)

    452,153

                177m

    452,330

                Zone d'expérience N°4 (115m)

    452,445

                551m

    452,996

                Pont sur le Doubs (43m)

    453,039

                134m

    454,173            Les Longevilles Rochejean BV  l-X

     

    • J'adore 1
  18. Le ‎20‎/‎05‎/‎2019 à 08:10, assouan a dit :

    Aujourd'hui dans le tronçon Chatelet/Gare du Nord ce sont 32 RER qui circulent à l'heure (en pointe) et par sens : 20 RER B et 12 D...

    En pratique, sur un mois de 22 à 23 jours ouvrables, sais-tu combien il y a eu de cas où, dans l'intervalle de 60 minutes entre 8h00 et 9h00 par exemple :

    (1) il y a effectivement 32 trains qui ont circulé (top départ vers le nord à Chatelet par exemple)

    (2) ces 32 trains étaient ceux prévus à l'horaire théorique (pas nécessairement dans l'ordre théorique)

  19. il y a 34 minutes, NABLA73 a dit :

    Merciiiiiiiii :-)

    Zones situées entre les PK 444 et 452, on est bien (à très peu près) entre Boujailles (429) et Labergement (451), et le débit journalier fret est de 2780Tonnes en 5,6 trains, soit 500T par train en moyenne, on est pas dans du fret lourd. Bien noté étude publiée en 2002, pas 1957 :-)

    Une question d'histoire ferroviaire reste entière : où M Alias a-t-il trouvé, ou fait tester ou installer, des dévers "exceptionnels" de 180mm à son époque, hors LGV Sud-Est ?

  20. Le ‎15‎/‎05‎/‎2019 à 14:21, ETR475 a dit :

    Par avance, merci de vos réponses.

     

    Bonjour

    Le livre "la Voie Ferrée" de Monsieur Alias (la Bible écrite en 1984 par le "pape" de la "voie à la française") indique effectivement (page 287) à propos du dévers :

    "sur la S.N.C.F. la limite est 160 mm et exceptionnellement 180 mm".

    Donc, sur Dole Vallorbe, il n'est pas interdit de penser qu'une étude spécifique ait conclu à son époque (travaux de voie associés à l'électrification de 1958 ?) à la possibilité d'utilisation d'un dévers de 180mm en des endroits particuliers (proportion des trains de marchandises lourds faible par rapport aux circulations voyageurs, probabilité faible de leur arrêt au point considéré).

    Le livre ouvre la possibilité de principe, et si M Alias la mentionne, c'est à mon avis que çà a été mis en œuvre (sinon il n'aurait cité que la LGV SE). Malheureusement, rien n'est dit sur les lieux de réalisation effective. Pour jouer les détectives, j'aurais tendance à chercher des courbes serrées hors les zones de rampes importantes, donc entre Boujailles et Labergement Sainte Marie. Bon courage :-)

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.