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laconi

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  1. Bonsoir La banquise disparait à grande vitesse http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1342.php Mais les grandes manoeuvres ont débuté entre les puissances pour s'accaparer les ressources dont regorgent l'océan Arctique. http://www.notre-planete.info/actualites/a...ie_Arctique.php A voir également un article du monde diplomatique de ce mois
  2. Bonjour Les apparatchiks du journalisme continuent leurs flagorneries à l'égard de Nabotléon mais les syndicats sont agacés par les liens entre le pouvoir et les médias. Par Thierry Lévêque Reuters - Lundi 24 septembre, 16h23 PARIS (Reuters) - Les syndicats de journalistes français ont annoncé mardi des actions pour mobiliser leur profession et la société civile afin de garantir l'indépendance des rédactions menacée à leurs yeux par la "mainmise" du pouvoir sur les grands médias. (Publicité) "Face à cette situation d'une extrême gravité, les syndicats de journalistes ont décidé pour la première fois depuis 15 ans de se rassembler pour passer à l'action. Ils appellent les journalistes et les citoyens à s'engager avec eux pour gagner la bataille de l'indépendance", écrivent dans un appel commun le SNJ, le SNJ-CGT, l'USJ-CFDT, le SJ-CFTC, le SPC-CFE-CGC, le SJ-FO. Cette intersyndicale met en cause le contrôle de grands groupes de presse par des proches du président Nicolas Sarkozy et fait état de plusieurs cas récents de ce qu'elle considère comme des interventions dans le contenu rédactionnel de médias. Les syndicats organiseront le 4 octobre prochain une réunion publique à Paris, au Musée social, dans le VIIe arrondissement. Ils ont saisi parallèlement les partis politiques, la ministre de la Culture Christine Albanel et Pierre Méhaignerie, président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, pour demander une réforme législative. Ils demandent que les "équipes rédactionnelles" soient dotées d'un statut juridique pour que leur indépendance soit mieux protégée, et aussi que les chartes nationale et internationale d'éthique de la profession soient annexées à la convention collective. LETTRE DU PS AU CSA "C'est un appel à toute la profession pour qu'elle cesse de jouer à son corps défendant le rôle de faire-valoir du président", a dit lors d'une conférence de presse Dominique Candille (SNJ-CGT). "Si demain rien n'est fait, c'est la démocratie française qui va être mise à mal", a ajouté David Larbre, du SNJ. L'opposition a plusieurs fois émis de fortes critiques sur la proximité entre l'Elysée et de grands patrons de presse. Arnaud Lagardère, ami déclaré du chef de l'Etat, est à la tête du plus grand groupe de presse et d'édition européen (avec la radio Europe 1, Paris Match et le JDD notamment). Martin Bouygues, parrain du fils du couple présidentiel, contrôle TF1. Bernard Arnault, témoin de mariage du président, contrôle la Tribune et projette de prendre le contrôle du premier quotidien économique, les Echos. Les syndicats mentionnent ou rappellent plusieurs épisodes de ce qu'ils considèrent comme des interventions dans le contenu rédactionnel des médias. La semaine dernière, une dépêche de l'AFP aurait été modifiée sur intervention du ministère de l'Education nationale, disent-ils. Le Journal du dimanche a renoncé à publier un article annonçant que Cécilia Sarkozy n'avait pas voté au second tour de l'élection présidentielle. D'autres épisodes qu'ils ne citent pas ont amplifié la polémique, comme le retouchage récent par Paris-Match d'une photo du chef de l'Etat en vacances, qui s'est vu "alléger" de ses bourrelets. Pierre Méhaignerie, la ministre de la Culture et l'UMP n'ont pas donné suite pour l'instant aux demandes des syndicats, mais le Parti socialiste soutient leur demande de réforme législative, disent-ils. Par ailleurs, le PS a annoncé lundi qu'il allait écrire au Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour qu'il prenne en compte "l'omniprésence" de Nicolas Sarkozy dans les médias. Le président n'est en effet compté à aucun titre dans la répartition du temps de parole sur l'audiovisuel public en trois tiers entre gouvernement, majorité et opposition. L'opposition s'alarme depuis quelques jours de ce qu'il voit comme une stratégie du gouvernement et du chef de l'Etat, qui parviendraient à monopoliser les médias en organisant chaque jour un déplacement ou une conférence de presse sur un grand thême, en plus de plusieurs petits événements annexes.
  3. Bonsoir Sarko le VRP .... NEW YORK (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a offert l'aide de la France à tout pays désireux de se doter de l'énergie nucléaire civile. "La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile", a dit le chef de l'Etat français lors d'une conférence sur la lutte contre le réchauffement climatique au siège de l'Organisation des Nations unies. "Il n'y a pas une énergie de l'avenir pour les pays occidentaux et des pays d'Orient qui n'auraient pas le droit d'y avoir accès", a-t-il ajouté. "C'est d'ailleurs la meilleure réponse à ceux qui veulent, en violation des traités, se doter de l'arme nucléaire." Nicolas Sarkozy faisait allusion à l'Iran, accusé de chercher à se doter de l'arme atomique et dont le président, Mahmoud Ahmadinejad, se trouve aussi à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU. Le président français n'a de cesse de plaider pour l'accès des pays en développement et émergents à l'énergie nucléaire civile, à condition qu'ils renoncent à toute idée de programme nucléaire militaire. La France et la Libye ont ainsi signé un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil lors de la visite de Nicolas Sarkozy à Tripoli en juillet, après la libération des infirmières bulgares qui étaient détenues par les autorités libyennes. "Le nucléaire n'est pas un gros mot. La France a fait le choix du nucléaire. Nous ne voulons l'imposer à personne", a-t-il expliqué lundi à l'ONU. "Mais nous disons que dans un univers où dans un siècle il n'y aura plus de gaz et dans 40 à 50 ans il n'y aura plus de pétrole, on ne peut pas se contenter de dire, le nucléaire fait peur, on n'en parle pas." "Il faut en parler, du nucléaire, comme de toutes les autres énergies renouvelables", a-t-il ajouté.
  4. Bonjour J'ai trouvé cela ..... http://www.nuesblog.com/?737/Legalite-des-...r-Franz-Vasseur
  5. laconi a répondu à Pouilladin situé dans Naviland Cargo
    Rebonjour Tout le plaisir est pour moi . Mauvaise pioche pour vous ,vous pensez relever une ambivalence mais ce n'est pas le cas. Vous pensez lancer une flèche mais vous arrivez à donner un élément de réponse ,ce qui est pas mal du tout. Je peux comprendre (remarquez la nuance ) que dans notre société qui prone l'individualisme , que certains individus pensent plus à leur confort personnel qu'à l'intéret collectif.Et comme vous le dites ,je suis pour la liberté d'expression (je l'ai assez répété ),et c'est en vertu de cela que je me permets de donner mon opinion et mon ressentis sur cette façon de faire de certains.Que d'autre voient les choses d'une autre manière est totalement légitime puisque fort heureusement nous ne sommes pas des clones les uns des autres , et les contextes familiaux ,environnementaux ,éducatifs, professionnels nous font pencher vers une ligne de conduite ou une autre. Ne pensez pas que je vous visais dans mes propos ,que "vous êtes en accord avec vous même" est l'essentiel , et rassurez vous je le suis également avec mes idées. Je rajouterai que dans la vie il faut avoir des" principes"(les miens ne sont pas forcément ceux des autres) ,notamment "Ne fait pas ce que tu veux pas qu'on te fasse" et cela est important à mes yeux .Certaines personnes ont des "principes" qui sont totalement en opposition avec les miennes et je ne cherche pas à me rapprocher de ces gens et c'est réciproque.
  6. laconi a répondu à Pouilladin situé dans Naviland Cargo
    Bonjour C'est bien ce que je pensais ,je n'avais aucune illusion sur le fait que le P4R constitue la règle pour ces individus et pour cette expérimentation de dérèglementation. C'est tout simplement du dumping social ,en tout cas merci à tout ces mercenaires et fossoyeurs du RH077. A mon avis Naviland n'est qu'un cheval de Troie ,je suis persuadé que dans quelques mois ,la direction voudra en faire la référence ou alors cela ne suffira toujours pas et qu'elle voudra aller encore plus loin dans la régresion de nos conditions de travail . Alors messieurs les routiers du rail ,profitez bien de vos 1200 euros garantie et faites en bon usage ,pour ma part , la prime de traction que je perçois est loin d'atteindre cette somme . Mais ma satisfaction personelle est que lorsque je me lave je peux me regarder dans la glace sans honte et surtout sans g....
  7. Bonsoir Un peu de culture générale ne fait pas de mal . http://www.mesexercices.com/
  8. laconi a répondu à Pouilladin situé dans Naviland Cargo
    Bonjour Le RH077 ne constitue plus la règle? Puisque qu'il y a plus d'une heure trente de travail dans la période nocturne(23h à 6h),l'amplitude ne devrait pas dépasser 8H.
  9. Bonjour C'est beau les animaux dans la nature . http://www.youtube.com/results?search_quer...p;search=Search
  10. Bonjour Oui je l'ai oublié celui ci
  11. Bonjour On sait que les eaux superficielles et souterraines sont polluées. On sait que le Rhone est pollué et que les poissons sont impropres à la consommation. On sait que les usines d'incinérations rejettent plus de dioxines qu'ils ne doivent. On sait que les ondes électromagnétique des téléphones portables sont mauvaises. On sait que les villes sont de plus en plus polluées. On sait que les dégazages de bateaux polluent plus que toutes les marées noires On sait que les pays du nord amènent leurs merdes et vont polluer les pays du sud On sait que le climat se dérègle. On sait que la biodiversité disparait à grand pas. On sait que les forêts disaraissent pour le bien de certains. etc ... On sait maintenant que les Antilles sont polluées http://www.actu-environnement.com/ae/news/...pomme_3458.php4 Mais c'est d'une banalité ,tout le monde s'en tape. On en parle un jour ,peut être deux puis cela tombe d'ans l'oubli. Par contre le dossier s'épaissit . Le bateau(Titanic) fonce à toute vapeur sur l'iceberg comme si il n'avait pas de radar ,le capitaine à déjà quitté le navire et l'orchestre continue à jouer tue tête .Les invités continuent à s'amuser et à danser comme si de rien .
  12. Bonjour BRAVO vous avez tout dit
  13. Bonjour Ma formation date un peu mais il me semble (les forts en technique rectifieront) qu'il s'agit de transmettre l'effort du moteur au crochet d'attelage. Donc : -Moteur -Reducteur puis une roue dentée qui se trouve sur l'essieu (pour la transmission jusqu'à l'essieu il y a un sytème dont je me rappelle plus le nom) -Essieu -Boite d'essieux -Barre de traction (entre le chassis de bogieet la caisse) -Longeron de caisse -Traverse de tête -Crochet de traction (par l'intermédiaire d'un ressort) puis chape et manille etc ... Voilà pour mes souvenirs
  14. Bonjour A voir également le film de "Checkpoint" de Yoav Shamir ,après cela on peut comprendre que certains se fassent sauter http://www.dailymotion.com/videos/relevanc...kpoint+shamir/1
  15. laconi a répondu à Pouilladin situé dans Naviland Cargo
    Bonjour Du dumping social ? Après il faut se méfier des "on dit" ,les agents écartés sont peut être déçuent tout simplement. Il est certain que ces roulements(Sibelit ,EPOC,Galom,Naviland .....)font péter le chemin de fer tel qu'il était ,mais certain pour gagner un peu plus s'en tapent et c'est bien dommage.
  16. Bonsoir Pour changer ,de belles photos d'animaux http://www.louismariepreau.com/
  17. laconi a répondu à Pouilladin situé dans Naviland Cargo
    Bonsoir Cela se fait en une étape ? C'est pas la porte à coté tout de même Et si ils participe à la grève du 18 cotobre ; la prime d'intéressement de fin d'année passe elle sous le nez ?
  18. Bonsoir Apparemment un député qui plus est maire d'une ville ,président d'agglomération n'a pas assez de boulot!!! Ses admninistrés apprécieront . http://www.rue89.com/2007/09/20/cope-fait-...vocat-daffaires
  19. Bonjour C’est vrai que l’agriculture est un grand pourvoyeur d’effet de serre à près de 20 % Le réchauffement climatique engendre des problèmes sociaux dans les pays les plus pauvres. Le Bangladesh qui ne rejette que 0,4 % des gaz à effet de serre est le premier pays à payer le prix du dérèglement climatique.(avec une augmentation de 1 m du niveau des mers 18 % des terres du Bangladesh aura disparu ,1 % pour l’Egypte et 6 % pour les Pays Bas ,disparition totale des îles Maldives). http://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/GARNIER/14594#nb8 Malheureusement ces problèmes ne feront que s’amplifier puisque les pays pollueurs ne veulent rien changer et continuer, à l’instar des usa (premier pollueur au monde ,mais bientôt rattrapé par la chine) http://www.capitalismedurable.com/site/bre...urs_kyoto_2.php Il faudrait pour stabiliser l’effet de serre mais pas des températures (a cause de l’inertie ) ,que chaque humain sur terre rejette moins de 500kg de carbone par an (actuellement chaque français en rejette l’équivalent de 1500 kg ) http://www.manicore.com/documentation/serre/quota_GES.html
  20. Bonjour PUTAIN de pays http://sanspapiers.blogs.liberation.fr/san...ail-a.html#more
  21. un sujet a été posté par laconi dans Informations syndicales
    Bonjour Communiqué de Solidaires suite à la déclaration de guerre contre l'ensemble des salariés francais par l'homme aux Rolex. Solidaires__190907.pdf
  22. Bonsoir Si vous ne voyez pas d'inconvénient j'ouvre un fil sur l'environnement. On commence par les 10 sites les plus pollués au monde. http://www.actu-environnement.com/ae/news/...monde_3426.php4 http://www.blacksmithinstitute.org/ten.php
  23. Bonjour Le blog d'un journaliste ayant encore de l'ethique http://paulmoreira.blog.20minutes.fr/
  24. Bonjour Noé revient avec ton arche !!! http://www.futura-sciences.com/fr/sinforme...sallonge_12883/
  25. Bonjour Les occupations de sarko 1er ,donner aux plus opulents et faire croire qu'on fait quelque chose pour la plèbe. Le président tout-info LE MONDE | 14.09.07 | 14h13 • Mis à jour le 14.09.07 | 14h13 C'est un président qui s'ennuie au mois d'août près des pontons de Wolfeboro. Alors il téléphone. A François Fillon, son premier ministre, et à Claude Guéant, son secrétaire général, bien sûr. Mais aussi aux conseillers, aux petites mains de l'Elysée. Loin de la France, il a le sentiment que les choses lui échappent. Au cours d'un aller-retour à Paris pour les obsèques du cardinal Lustiger, il a confié à l'un de ses interlocuteurs : "Je veux que les Français sachent que je m'occupe d'eux, même en vacances." Ah ! Ces foutues vacances... Si longues, si vides d'action. Un autre jour, il appelle un de ses collaborateurs. Sarkozy. "Quel est l'état d'esprit des parlementaires ? Le conseiller. - Tu sais, ils sont tous en vacances. Sarkozy. - En vacances ? Ah les cons !" Aussi, ce dimanche 19 août, quand, tout juste rentré dans la matinée de son séjour américain, il réunit ses principaux collaborateurs à l'Elysée, c'est une tornade qui s'abat sur eux. Gonflé à bloc, boulimique d'action, il tempête et vitupère. Angoisse de voir les ministres prisonniers de leur administration ? Panique devant le temps qui fuit inexorablement ? Le président a décidé d'accélérer encore le tempo. "Pourquoi n'y a-t-il rien à mon agenda ?, s'agace-t-il, dans un mouvement d'épaule. Et ce dossier, pourquoi je ne l'ai pas reçu ? Je le veux demain." Au passage, il lance une recommandation : "Je veux que vous travailliez avec un coup d'avance." Même si les sondages le portent encore haut, le chef de l'Etat a bien noté qu'il obtenait une adhésion plus faible sur certaines de ses réformes. Il en a tiré un axiome : "C'est parce que je bouge que les Français me suivent." Agir, quitte à survoler les problèmes. Réagir, quitte à se laisser guider par son émotion. De candidat qui inquiète, Nicolas Sarkozy est passé sans transition au statut de président qui bouscule. Qui recadre. Qui colle à l'actualité. Qui fait des coups. Et les réussit. "Il ne tiendra pas", murmurent les sceptiques, les habitués du train-train chiraquien déboussolés par l'express Sarkozy. "On va se faire allumer comme des perdreaux si on reste immobiles. Je veux aller encore plus vite", a-t-il expliqué à ses conseillers. Alors, le président a rempli son calendrier jusqu'à la gueule, les conseillers ont remis en chantier les projets de réformes et les journalistes ont suivi, au rythme d'un déplacement par jour ou presque. Bayonne, Ajaccio, Strasbourg, Rennes, Berlin, Budapest : le chef de l'Etat veut être partout à la fois, "créer le message et l'événement pour prendre l'opinion de vitesse", comme le raconte l'un de ses conseiller. Le jeudi, David Martinon, porte-parole de l'Elysée, officialise l'agenda du chef de l'Etat. Journée noire pour les journalistes accrédités à l'Elysée. Ce jour-là, ils doivent modifier le leur, annuler des rendez-vous avec leurs sources, déplacer des déjeuners, retarder la rédaction de certains articles. Car chaque jour ou presque est l'occasion d'un déplacement. "C'est un effet heureux de cette méthode", s'amuse un ministre. Transportée de Transall en bus sur tous les fronts de "l'actu Sarko", la presse tente de conjurer le piège. Mais pour décrypter, analyser, expertiser, il faut du temps. Et quand celui-ci se présente enfin, le président est passé à un autre sujet, et la presse à une autre polémique. Cette nouvelle forme de zapping fait des heureux : les chaînes d'information continue. Organisant son agenda comme un rédacteur en chef du journal télévisé son "déroulé", alternant temps forts et temps faibles, Nicolas Sarkozy a anticipé le mode de fonctionnement des nouveaux médias. "C'est du pain bénit, s'enthousiasme sans fard Jean-Claude Dassier, patron de LCI. Il fait vivre la chaîne. Avec lui, ça bouge !" Trop ? "Il crée l'actu en permanence, explique Valérie Lecable, directrice générale d'i-télé. Notre boulot, c'est de donner l'info. On ne va pas s'autocensurer au prétexte qu'il y aurait trop de Sarkozy." Les chaînes généralistes ont maintenant deux journalistes accrédités à l'Elysée, là où un seul suffisait du temps de Jacques Chirac. L'afflux d'images oblige à des choix draconiens. "C'est d'autant plus épineux que Sarko sait rendre les sujets intéressants", admet François Bachy, chef du service politique de TF1. A France 2 aussi, on tente de mettre de l'ordre et du sens dans l'agenda du président. "Nous essayons de ne pas nous enfermer dans le compte rendu quotidien, explique Michaël Darmon, journaliste accrédité à l'Elysée. Ce qu'il faut, c'est dispatcher Sarkozy dans les services afin d'apporter de l'expertise." Après un début de mandat dominé par les questions internationales (G8, traité européen simplifié, infirmières bulgares), et les premiers signes de dégradation de l'économie, le président de la République a senti qu'il devait revenir sur le terrain. "Les craintes sur le pouvoir d'achat l'ont obligé à faire preuve de créativité. A trouver d'autres territoires de réformes", avance un collaborateur. Georges-Marc Benamou, son conseiller pour la culture et la communication, témoigne : "Selon lui, les débuts de mandat créent une dynamique sur laquelle il faut s'appuyer. Je l'avais entendu de la bouche de Mitterrand comme je l'ai entendu de la sienne : "Quand on a 50 ans et qu'on a été élu pour la première fois, on peut vraiment réformer."" Le chef de l'Etat dispose d'un atout que ses prédécesseurs n'ont jamais utilisé avec autant de maestria : son agenda. Il le fait et le défait tous les matins, à partir de 8 h 30, lors d'une réunion avec une dizaine de proches collaborateurs, au gré des propositions et de son intuition du moment. Chef de cabinet, Cédric Goubet en est l'organisateur. Mais le président en reste "le grand architecte". "L'agenda est un outil stratégique et politique à part entière, explique Goubet. Il ne veut pas le subir. Il le veut vivant, souple et réactif. C'est pour lui une pâte à pétrir et une manière de garder ses collaborateurs sous pression." Afin de ne pas se laisser "enfermer dans le palais" et de "garder le fil avec les Français", Nicolas Sarkozy modifie, ajoute, supprime jusqu'au dernier moment les cases de son emploi du temps. Dernier exemple, le 12 septembre, avec l'annulation in extremis d'un discours très attendu par les syndicats. Ce jour-là, Nicolas Sarkozy a tout annulé pour honorer sa promesse de se rendre aux obsèques d'un policier tué accidentellement alors qu'il assurait la sécurité d'un déplacement présidentiel. Le compassionnel, plutôt que l'institutionnel. Par nature, il compatit sincèrement ; par calcul politique, il connaît les avantages de la posture. Le matin du 22 août, il découvre, indigné, le reportage de LCI sur ce lycéen de 17 ans, d'origine angolaise, victime d'insultes racistes de la part de son professeur. "C'est inadmissible, dit-il un peu plus tard devant ses conseillers. Je veux recevoir ce garçon et son père." Mais c'est Cédric Goubet qui lui propose de recevoir le mari et la soeur des deux infirmières assassinées le 18 décembre 2004 à l'hôpital de Pau par un déséquilibré, meurtres pour lesquels un non-lieu psychiatrique a été prononcé en août - et immédiatement contesté en appel. "Leur lettre est arrivée sur mon fax. J'ai tout de suite compris qu'elle intéresserait le président", explique M. Goubet. Tout y est : la douleur des victimes, l'insensibilité de l'administration. Deux jours plus tard, le 24 août, en marge d'un déplacement à Bayonne, le chef de l'Etat recevra les signataires de la lettre, se plaçant délibérément à leurs côtés. "Il aurait pu être un formidable patron de rédaction, explique un proche. Il sent les sujets." "Il a fait tous les métiers de la politique, explique Catherine Pégard, sa conseillère spéciale, ancienne rédactrice en chef du service politique du Point. Il sait comment la presse restituera un événement." Une petite cellule à l'Elysée s'occupe tout particulièrement de repérer, 24 heures sur 24, les faits d'actualité susceptibles de requérir l'attention du chef de l'Etat. "Ça existait déjà, explique Emmanuelle Mignon, directrice de cabinet du président, je l'ai simplement étoffée." Et professionnalisée. Outre les gendarmes et les policiers qui la composent, Emmanuelle Mignon a fait venir des "gens de la société civile". Comme par hasard, il s'agit d'étudiants d'une école de... journalisme. Il est loin, en tout cas, le temps où Jacques Pilhan, conseiller en communication pour François Mitterrand puis pour Jacques Chirac, théorisait la rareté de la parole présidentielle. De cette théorie, Nicolas Sarkozy n'a rien gardé. "Le dogme Pilhan ne correspond plus à notre époque", explique Catherine Pégard. "Mon élection est la conséquence du changement de la société, et non pas sa cause", aime à dire le chef de l'Etat. Tous les conseillers s'accordent sur un point : "Quand le président parle avant, ça se passe plus facilement après, ça fait bouger les conservatismes." Alors qui pourrait lui dire de restreindre son expression, de raréfier ses apparitions ? A l'Elysée, personne ne s'inquiète du jour où cette suractivité passera pour une manie, où le compulsif l'emportera sur le compassionnel. "Pourtant, le président sait aussi prendre le temps de réfléchir, raconte un proche. L'autre jour, de la fenêtre de mon bureau, je le voyais lire ses dossiers. C'est une image qu'on ne voit jamais." Jusqu'à quand ?

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