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azadedary

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  1. Bonjour à tous, je m'appelle Annabelle KAJBAF et suis journaliste stagiaire pour La Vie du Rail. Après avoir réalisé un dossier sur la Petite Ceinture (texte et photos), je me suis prise de passion pour ces 32 km de voies abandonnées. Jusqu'au 16 octobre, vous être invités à venir découvrir mon documentaire : "PC : Petite Ceinture, Pourquoi Comment", qui dresse le portrait des habitants de la Petite Ceinture. Voici la bande-annonce PC, PC ? Tout commence par une rencontre. Celle avec la Petite Ceinture (PC) n’est jamais sans conséquence. A l’aube du Grand Paris au XXIe siècle, les habitants de la PC témoignent d’une époque ré- volue: celle où Léon l’apiculteur voyait le « Calais-Vintimilles » circuler Porte de Vincennes et où Roger Saligny était « chauffeur vapeur » au dépôt SNCF de la Chapelle. Une époque où la Petite Ceinture délimitait l’ancien Paris du XIXe siècle. Fort d’une distance avec la ville, le rythme de vie du « peuple de la PC» est décalé. Ils vivent « hors de la ville, dans la ville », construisent et perpétuent la mémoire du lieu. Celle-ci est plus que jamais en danger. Les habitants reclus le long des rails, subissent des pressions croissan- tes de Réseau ferré de France, le propriétaire du site. Madame Wexler, ancienne employée des chemins de fer, et les artistes de l’Atelier de la voûte sont en cours d’expulsion. Locataires, ils sont installés depuis les années 1990 sur le dernier no man’s land de Paris et font partie intégrante du patrimoine vivant. Espace de liberté, mais officiellement interdit au public, la Petite Ceinture pourrait bien se transformer en vivier immo- bilier. Ceux qui ont fait, ceux qui font encore vivre et revivre le lieu, sont peu à peu relogés «dans la ville ». Cheminots, squatteurs, peintres, sculpteurs… Qu’ils aient choisi d’y habiter ou non, tous veulent rester sur la Petite Ceinture : elle leur appartient. Avec le temps, ses occupants actuels ont utilisé la PC comme un outil de dénonciation, face à une ville qui oublie sa propre histoire. Depuis un an, la Gare aux Gorilles fait revivre cette frontière effacée. Situé dans l’ancienne gare du Pont de Flandre, le lieu culturel utilise le site comme un média entre oublieux et oubliés. Petite Ceinture, Pourquoi Comment? sera projeté à la Gare aux Gorilles, du 2 au 16 octobre 2010. Ainsi, les Parisiens « dans la ville » découvriront le témoignage des survivants d’une époque en sursis. Annabelle Azadé Kajbaf "PETITE CEINTURE, POURQUOI COMMENT" JUSQU'AU 16 OCTOBRE à LA GARE AUX GORILLES M: CORENTIN CARIOU (L.7) TOUS LES SOIRS A 20h ENTREE LIBRE Suit une exposition de photographies animées en stop motion, intitulée "La parenthèse enchantée" de J.P Corré. Voici la bande-annonce : http://vimeo.com/14523851
  2. Bonjour à tous, je m'appelle Annabelle KAJBAF et suis journaliste stagiaire pour La Vie du Rail. Après avoir réalisé un dossier sur la Petite Ceinture (texte et photos), je me suis prise de passion pour ces 32 km de voies abandonnées. Jusqu'au 16 octobre, vous être invités à venir découvrir mon documentaire : "PC : Petite Ceinture, Pourquoi Comment", qui dresse le portrait des habitants de la Petite Ceinture. Voici la bande-annonce PC, PC ? Tout commence par une rencontre. Celle avec la Petite Ceinture (PC) n’est jamais sans conséquence. A l’aube du Grand Paris au XXIe siècle, les habitants de la PC témoignent d’une époque ré- volue: celle où Léon l’apiculteur voyait le « Calais-Vintimilles » circuler Porte de Vincennes et où Roger Saligny était « chauffeur vapeur » au dépôt SNCF de la Chapelle. Une époque où la Petite Ceinture délimitait l’ancien Paris du XIXe siècle. Fort d’une distance avec la ville, le rythme de vie du « peuple de la PC» est décalé. Ils vivent « hors de la ville, dans la ville », construisent et perpétuent la mémoire du lieu. Celle-ci est plus que jamais en danger. Les habitants reclus le long des rails, subissent des pressions croissan- tes de Réseau ferré de France, le propriétaire du site. Madame Wexler, ancienne employée des chemins de fer, et les artistes de l’Atelier de la voûte sont en cours d’expulsion. Locataires, ils sont installés depuis les années 1990 sur le dernier no man’s land de Paris et font partie intégrante du patrimoine vivant. Espace de liberté, mais officiellement interdit au public, la Petite Ceinture pourrait bien se transformer en vivier immo- bilier. Ceux qui ont fait, ceux qui font encore vivre et revivre le lieu, sont peu à peu relogés «dans la ville ». Cheminots, squatteurs, peintres, sculpteurs… Qu’ils aient choisi d’y habiter ou non, tous veulent rester sur la Petite Ceinture : elle leur appartient. Avec le temps, ses occupants actuels ont utilisé la PC comme un outil de dénonciation, face à une ville qui oublie sa propre histoire. Depuis un an, la Gare aux Gorilles fait revivre cette frontière effacée. Situé dans l’ancienne gare du Pont de Flandre, le lieu culturel utilise le site comme un média entre oublieux et oubliés. Petite Ceinture, Pourquoi Comment? sera projeté à la Gare aux Gorilles, du 2 au 16 octobre 2010. Ainsi, les Parisiens « dans la ville » découvriront le témoignage des survivants d’une époque en sursis. Annabelle Azadé Kajbaf "PETITE CEINTURE, POURQUOI COMMENT" JUSQU'AU 16 OCTOBRE à LA GARE AUX GORILLES M: CORENTIN CARIOU (L.7) TOUS LES SOIRS A 20h ENTREE LIBRE Suit une exposition de photographies animées en stop motion, intitulée "La parenthèse enchantée" de J.P Corré. Voici la bande-annonce : http://vimeo.com/14523851
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