Bonsoir. 
Je pense que peronne ne m'en voudra de faire une copie ici d'un message posté sur fmtr (anonyme), vue la gravité des faits reprochés. 
 
Bonjour à tous, 
 
Agent de la Surveillance Générale depuis 1997, j'ai intégré une grande 
entreprise que j'ai appris à connaitre et à aimer. Malgré une licence de droit, 
je fais parti de ses personnes qui ont préféré (certain par choix, d'autre ne 
pouvant intégrer la police ou la gendarmerie) entrer à la SUGE. Grace à une 
formation d'ATT T S, aux différents sites ferroviaires, à FMTR, j'ai appris à 
connaitre (un peu) les autres metiers de la SNCF. Certains sont des partenaires 
de travail quotidien (ECT, EEX, mécanos...) d'autre sont plus occasionels mais, 
chaque fois que je rencontre un cheminot, quelque soit sont grade ou sa 
onction, j'essais de comprendre son travail, ses contraintes, les difficultés 
qu'il rencontre et surtout en quoi je peux l'aider en tant qu'agent de la SUGE 
pour faciliter son travail et su'il l'exerce en toute sûreté. 
Helas, mi flic, mi cheminot, j'ai resenti de la part de certain un rejet de ce 
que je représente. Il est vrai que la SUGE n'a pas toujours était tournée vers 
la protection des usagers, du personnel et du matériel. Aujourd'hui, c'est sa 
mission principale et c'est celle que je souhaite effectuer tous les jours. 
Certains agents qui dénigrent notre fonction sont bien content de nous trouver 
quand ca tourne mal (ils se reconnaitrons!) 
Helas 2000 agents pour couvrir le territoire national,cela ne nous permet pas 
d'être partout  et dans tous les trains. 
 
Si aujourd'hui je m'exprime sur FMTR (désolé de rester anonyme pour l'instant) 
c'est qu'une grave crise est en train de secouer notre service. 
 
les faits sont les suivants : 
mardi 30 novembre en soirée,une interpellation a eu lieux en gare de 
Villeparisis par des agents SUGE en présence de deux fonctionnaire de police. 
Le résultat a été un jeune d 21 ans dans le coma et un agent SUGE incarcéré à 
la prison de la santé pour violence volontaire en réunion par personne 
dépositaire de l'autorité publique. Je ne vous retrace pas la version de la 
presse, nous l'avons tous lu ou entendu dans les journeaux ce WE. 
Lundi matin, un rassemblement d'agent SUGE avait lieu à Paris Nord pour 
apporter notre soutien aux collègus de l'antenne d'Aulnay. 
La version donnée par les agents présents est différente de celle que la presse 
à bien voulu nous donner. 
Le 30 novembre,5 agents SUGE sont appeler en gare de Mitry pour un individu qui 
jette du ballaste sur les trains. Arrivés en gare, deux fonctionnaires de 
police sont déjà présent (un homme et une femme). Ils disent aux agents SUGE 
que l'individu a pris la fuite mais qu'un autre les a insulté et demande 
l'assistance de la Suge pour l'interpellé. les 7 personnes traversent le 
souterrain et croise l'auteur des insultes. ils l'interpellent et tous se passe 
dans le calme. (pas de violence, ni de menottage) Sur le parvis de la gare, un 
véhicule de police arrive et l'individu porte un coup de pied à un agent Suge. 
Un d'entre eux effectue une clé de bras amène l'individu au sol et les autres 
lui passent les menottes. La personne qui a fait la clé est un ancien moniteur 
de TIS (Technique d'Intervention de la Surveillance) et il est rompu à ce genre 
de pratique. selon les déclaration de nos collègues, à aucun moment la tête du 
jeune home ne heurte le sol et aucun coup n'est donné. L'individu, excité car 
en état d'ébriété, est remis aux force de police avec 2 légères griffures sur 
le visage comme seules blessures. 
Le véhicule de police s'en va avec l'individu. Les agents SUGE entre à leur 
antenne d'Aulnay pour prendre un véhicule afin de se rendre au commissariat 
pour déposer plainte pour violences (coup de pied). 
Arrivée au commissariat, il y a beaucoup d'agitation. les pompiers et le SAMU 
sont présents et on annonce aux agents SUGE que l'individu a fait un malaise et 
se trouve dans le coma.Les agents déposent leur plainte, sont entendu sur les 
circonstance de l'interpellation et repartent. 
Le lendemain la famille du jeune homme dépose plainte  et un instruction est 
ouverte par le tribunal de Meaux. 
Une reconstitution a lieux le 2 décembre. les agents SUGE refont les mêmes 
geste devant le juge d'instruction, le procureur, les hierarchiques de la SUGE 
(chef d'antenne, chef de brigade....) Une autorité policière fait une réflexion 
comme quoi l'interpellation est "trop carrée" pour être vrai. Il faut dire que 
la loi nous oblige à des formations largement plus poussée que celle reçues par 
les agents de police. 
A l'issue de la remise en sitation, les agents sont plutôt confiants. De retour 
au SRPJ de Versailles chargé de l'enquête, le responsable de l'enquête fait 
comprendre aux hiérarchiques qu'il a reçu des appels téléphonique et qu'il doit 
proceder à des mises en examen ( Clairement : il faut désigner des responsables 
pour éviter que la banlieue de Villepinte ne s'embrase) Trois des 5 agents SUGE 
sont placé en garde à vue et mis en examen. 
A l'issue de la GAV, et alors que ni le juge d'instruction, ni le procureur 
n'en ont fait la demande, le juge des libertés décide de placé l'agent ayant 
fait la clé de bras sous mandat de dépôt. 
Le prefet du 77 déclare que les agnets de police sont totalement hors de cause 
(ils étaient quand même présents!) et aucune enquête de l'Inspection Générale 
des Services n'est demandée. 
Seuls les agnets SUGE sont mis en cause. 
Rapidement des contradictions apparaissent dans les déclarations des 
fonctionnaires de police qui changent plusieurs fois de versions. Ils déclarent 
que l'individu était bléssé quand la SUGE le leur à remis. Hors, l'enquête 
demontre selon l'avocate de l'agent SUGE qu'il n'y a aucun trace de sang ni à 
la gare, ni dans le véhicule ayant servit au transport de l'individu. Les 
seules traces de sang se trouve dans le commissariat. 
Les agents de police déclare que l'individu s'est plaint de maux de tête dans 
la voiture et qu'il a vomis. Là encore, pas de trace dans la voiture ! 
La version des fonctionnaires de police a changé plusieurs fois; celle des 
agnets SUGE est toujours resté la même! 
Lundi, un agnet SNCF et deux voyageurs ont été entendu par le SRPJ. Selon les 
déclarations de notre hiérachie, aucun des trois n'a vu le jeune homme bléssé 
lors de sa remise aux policiers. Le jeune homme à une grosse entaille au niveau 
du menton. Si cela avait saigné à la gare, il y aurait des traces et cela se 
serai vu. 
 
L'emoi au sein des agents de la SUGE est nationale. Quasiment toutes les 
brigades ont céssé le travail, les agents rendant leur carte de service et leur 
agrés de travail les uns derrière les autres. Des droits d'alertes ont été 
déposé par presque tous les CHSCT. Quasiment plus aucun train d'ile de france 
n'est accompagné par la SUGE. Toutes les opérations en commun avecles ECT sont 
annulées. Les agnets prennent leur service au PC SUGE de Paris Nord mais 
n'interviennent que si on leur signale un voyageur ou un agent SNCF en danger. 
 
Le chef d'antenne d'aulnay a été interviewé lundi soir par des journalistes de 
TF1 mais la direction de la chaine n'a pas souhaité diffuser le reportage et 
lui a conseillé de s'adressé à la concurence. Par contre vendredi et samedi, 
nous avons eu droit à de longs moments d'antenne donné aux jeunes de Villepinte 
qui pour la plupart témoignaient cachés ! 
 
Toute la hierarchie de la SUGE, tous les directeurs de région, et même le 
Président ont assuré aux agents SUGE qu'ils leur accordé leur entière confiance 
et qu'ils les soutennaient . J'ai vu personnelement le chef de Brigade de Paris 
Nord au bord des larmes quand il nous parlait de ce qui s'était passé. Le 
directeur de région de Paris Nord a hésité à prendre la parole deavant les 300 
agents (tous collège confondus) présents lundi matin. Les mots de soutien qu'il 
a prononcé n'ont fait que renforcé la conviction qu'une injustice à eu lieu et 
que l'incarcération de notre collègue n'a pour seul but que d'appaisé la colère 
des cités 
 
Jeudi à 14 h un rassemblement des agents de la SUGE et de toutes les bonnes 
volontés qui voudrons se joindre a nous aura lieu place denfert rochereau à 300 
m de la prison de la santé. Auncun brassard jaune "police ferroviaire" ne 
devrat être porté. Auncun agrés de service ne devrat être amener. Aucun agent 
ne devrat venir en tenue d'uniforme. 
En cas de provocations de jeunes de cités eventuellement présent, aucune 
réponse ne devrat être faite. 
Ce rassemblement à pour but de soutenir notre collègue emprisonné et sa famille 
ainsi que les deux collègues mis en examen. 
Nous ne nous faisons aucune illusion sur la libération de notre collègue. Nous 
arrivons en période de fêtes de fin d'année et nous savons trés bien que les 
jeunes des cités viennent à ce moment là "faire la fête " sur Paris en 
transport en commun. Une libération de notre collègue serai pour eux un 
pretexte pour en découdre (même si il n'ont pas besoin de ca !!) 
De même, le libération de notre collègue et l'incarcération d'un fonctionnaire 
de police risquerai d'avoir les mêmes effets notamment lors de la Saint 
Sylvestre (bien que là encore, ils n'ont pas besoin de pretexte pour agresser 
les gens , balancer des bouteilles dans la foule au risque de blessé quelqu'un 
et semet le trouble. Ceux qui sont allés une fois le 1° janvier sur les champs 
élysée ou palce du champs de mars savent de quoi je parle !) 
Il est fort à parier que ce soir là, il n'y aura pas beaucoup d'agents SUGE 
présent dans les trains. 
C'est pour cela que la SUGE à besoin du soutien des autres cheminots et c'était 
le but de mon post (un peu long !!!) 
 
Certains trouverons sans doute ce message "trop" corporatiste et trop dans le 
sens de la défence des agents mis en cause. Je le reconnait et j'espère 
sincèrement ne pas me tromper en leur apportant mon soutien 
 
merci à tous