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Le Web des Cheminots

marcarrick

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Messages publiés par marcarrick

  1. Le premier tram-train de France, transport circulant à la fois sur des voies ferrées et des rails de tramway, a été officiellement inauguré samedi entre Mulhouse et Thann (Haut-Rhin), en présence notamment du président de la SNCF Guillaume Pepy.

    La ligne de 22 kilomètres doit décongestionner le trafic routier qui lui est parallèle, ont indiqué les responsables de ses deux exploitants, la SNCF et Soléa (groupe Transdev) déjà en charge du tramway mulhousien.

    Au départ de Thann, au milieu de la vallée vosgienne de la Thur, les rames construites par l'allemand Siemens circuleront sur la ligne de chemin de fer existante, puis sur 4 kilomètres de voies spécifiques avant de desservir sept stations du tramway de Mulhouse et terminer leur parcours à la gare, ont expliqué les deux maîtres d'ouvrage, la Région Alsace et la communauté d'agglomération de Mulhouse.

    Le projet initié dès 1995 par Jean-Marie Bockel, actuel président de la communauté d'agglomération de Mulhouse, a mobilisé 150 millions d'euros d'investissements répartis entre l'Etat, Réseau Ferré de France, la SNCF et les collectivités locales alsaciennes.

    L'argent a servi principalement à acquérir les rames, électrifier la ligne de chemin de fer et construire les voies nouvelles.

    Circulant toutes les demi-heures, le tram-train s'ajoutera à la liaison ferrée classique Mulhouse-Thann, dont il doit doubler la fréquentation (2.500 voyageurs/jour) selon ses financeurs.

    Cette augmentation délesterait d'environ 15% le trafic routier parallèle, selon la direction des Transports de la Région.

    Cette nouvelle ligne suscite toutefois quelques critiques. Plusieurs élus locaux et l'association d'usagers TET (Thur Ecologie et Transports) réclament la prolongation du tram-train jusqu'en fond de vallée, un projet gelé pour des raisons budgétaires.

    Selon François Tacquard, président (SE) de la communauté de communes de Saint-Amarin, seule la réalisation de l'ensemble de la ligne en garantira le succès commercial.

    Un autre projet de tram-train est en gestation entre Strasbourg et le pied du massif vosgien, dont la mise en service devrait intervenir après 2015.

  2. Salut Jeremyg,

    Suite à de nombreuses restructurations (ou si tu préfères suppression) les AMRO (Agences Mutualisées de Recrutement et d'Orientation) sont maintenant fermées sur l'ensemble du territoire.

    Il en existe plus que 3 (Bordeaux, Paris et Lyon)

    Pour postuler à la SNCF, la seule et unique possibilité est de le faire via internet sur le site dédié au recrutement disponible à l'adresse suivante :

    https://www.emploi.sncf.com/

    Bon courage

    @+ Marc

  3. Salut à tous,

    Tu peux, bien entendu laisser tes enfants seuls à bord du train.

    N'hésite pas à venir voir l'ASCT et lui dire que tu as tes deux enfants à cet endroit.

    Seulement ils restent sous ta responsabilité.

    Il existe comme la indiqué ermeline un service qui s'appelle JVS.

    Celui ci coute 35 € pour les enfants de moins de 14 ans.

    Pour le service JVS, tu as cette adresse : http://www.jvs-sncf.com/Pages/Default.aspx

    @+ Marc

  4. Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté vendredi soir le projet de loi sur les retraites. Le texte, qui porte de 60 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 l'âge permettant de toucher une retraite sans décote, a été adopté par 177 voix contre 153. Le groupe UMP qui, contrairement à l'Assemblée, ne détient pas la majorité absolue au Sénat, et une grande partie du groupe de l'Union centriste (UC) ont voté la réforme. Les groupes de l'opposition de gauche, qui ont mené une longue bataille contre le projet de loi, ont voté contre.

    En début de semaine prochaine, les deux assemblées — par le biais de la commission mixte paritaire — se mettront d'accord sur un texte définitif et le vote final aura lieu à la fois à l'Assemblée et au Sénat entre mardi et jeudi. Ce alors que deux nouvelles journées d'action sont prévues les 28 octobre et 6 novembre, à l'appel de l'intersyndicale. Même si la mobilisation semble s'atténuer, de nombreuses actions — barrages filtrants, blocages, manifestations — ont émaillé la journée de vendredi.

    Raffineries et dépôts. Un retour à la normale dans les stations-service "prendra encore plusieurs jours", a indiqué vendredi François Fillon, mais aucun rationnement général n'est à l'ordre du jour. Entre "20 et 21 %" des stations sont à sec, avait affirmé le ministre de l'énergie, Jean-Louis Borloo, en évoquant une "lente amélioration". La production des douze raffineries françaises était toujours arrêtée, même si l'accès à la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne), dont le dépôt a été réquisitionné par le gouvernement, a été dégagé.

    Dans la banlieue nord de Toulouse (Haute-Garonne), quelque deux cents manifestants qui voulaient bloquer le dépôt de carburant Total de Lespinasse ont été repoussés dans la nuit par les forces de l'ordre à l'aide de gaz lacrymogènes. Le dépôt de carburant de Coignières (Yvelines) a été bloqué pendant trois heures et demie vendredi matin par une cinquantaine de militants de SUD et FO, avant que la police ne les délogent, sans heurts. A Donges (Loire-Atlantique), les salariés de la raffinerie Total ont reconduit la grève jusqu'au vendredi 29 octobre, une décision prise en assemblée générale.

    Education. Alors que le texte était débatu au Sénat, des étudiants ont tenté de pénétrer dans la Sorbonne, emblématique université parisienne proche de la Haute Assemblée. Le ministère de l'enseignement supérieur a comptabilisé vendredi trois universités fermées administrativement (Rennes-II, Lyon-II, Montpellier-III), une bloquée (Pau) et quatre perturbées à des degrés divers. "C'est un peu moins qu'hier", a précisé un porte-parole. Selon l'UNEF, dix universités étaient "totalement ou partiellement bloquées" vendredi. Le ministère de l'éducation nationale a dénombré 185 lycées perturbés, contre 312 jeudi et la FIDL 600 contre 1 300 jeudi.

    Enfin, A Lyon, ville dans laquelle les affrontements ont été jusqu'à présent les plus violents, environ 150 jeunes gens considérés par la police comme des militants "identitaires" ont scandé "mort à la racaille" et affronté la police dans le centre, a constaté une journaliste de Reuters. La desserte des transports en commun a été interrompue en fin d'après-midi.

    L'UNEF a appelé les lycéens à une journée d'action nationale mardi 26 octobre, avec notamment des rassemblements et des sit-in, pour montrer que la mobilisation se poursuit pendant les vacances de la Toussaint. Vacances qui commencent vendredi soir pour les lycéens ; elles devraient mettre en sourdine leur mouvement.

    Ports. A Marseille-Fos, 71 navires et 4 péniches sont restés bloqués. Dans la rade de Fos, 17 navires sont encore en attente. Des manifestants ont bloqué dès l'aube certains accès à de grandes villes de l'Ouest comme à Brest (Finistère), où tous les ronds-points qui mènent au port de commerce ont été bloqués par des manifestants réunis dès 5 heures, certains avaient allumé des feux de palettes et de pneus sur place. Un des barrages était en voie d'être levé en début de matinée après sommation des forces de l'ordre.

    La CGT des ports et docks, très majoritaire dans le secteur, a de nouveau appelé vendredi les travailleurs portuaires à cesser le travail samedi et dimanche.

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