Malheureusement, réforme ou pas réforme, une constante demeure:
- le taux d'encadrement est beaucoup trop important à la SNCF. Comment justifier un taux aussi élevé (près de 50%, à confirmer?). Il nous faut des ingénieurs et des techniciens qualifiés cela est indispensable. Pour le reste, les chargés de communications, les cofo, comet, consort et cnie ne font qu'alourdir des organigrammes déjà bien trop chargés.
La boîte devient une armée mexicaine et à ce rythme là, les agents à la base deviendront vite isolés dans des sortes de petits forts Alamo au sein de leur service ou établissement entourés par une noria de cadres inutiles devant pour exister se comporter en petits disciples à la Zapata... :-)
Cela peut prêter à sourire mais c'est une enjeu essentiel car les fameux 30 % d'écarts tant cités sur le coût d'un agent sncf par rapport au privé vient en parti de cette constatation.
Et ce n'est pas l'agent à la qualification B qui a un traitement de base qui est souvent faible qui a le plus a perdre dans l'histoire...
C'est essentiellement une catégorie de personnels cadres qui vit sa petite vie comme un long fleuve tranquille qui a le plus à craindre...
Mais étonnamment ils ne sont quasi pas sentis concernés par ce mouvement?
Etonnant, non?
Et comme je l'ai précisé dans un post précédent, je ne critique pas les agents qui ont fait grève car je pense qu'ils se sont lancés dans ce mouvement animés par ce qu'ils estiment être juste.
Mais pour ma part, je suis toujours en désaccord avec l'attitude de 2 OS qui ont envoyé au charbon des agents pour sauver les f... d'une petite corpo bien silencieuse mais au combien présente et pesante, je parle des cadres bien sur...