J'avais scanné l'ensemble en 2003, pour le reproduire sur mon site, mais avais négligé la dernière page, vu son état.
Recopiée le texte à la main.
Quand j'ai voulu le scanner à nouveau pour répondre ce matin, le papier est parti en lambeau. Il ne reste que le haut de l'image, les ogives...
Pas intéressant.
Mais la photo de "la vie du rail" n'est pas sortie récemment. Je pense qu'elle doit faire partie d'un article paru à l'époque, relatant
l'exploit, Je n'ai jamais eu cette revue, car trop jeune à l'époque, mais cela doit être facile de la retrouver dans les archives de la revue.
(J'ai peur que "l'Amanach" ait disparu depuis belle lurette, ses archives avec).
De tout manière, M. Nouvion parle de la déformation de la voie dans son rapport, sorti en 1955, avec explication des causes.
Donc pas secret d'état.
En lisant ce rapport, on constate qu'il avait anticipé le phénomène, puisqu'il précise les aménagements du système de freinage
pour l'instant de la rupture de l'effort moteur.
C'est d'ailleurs impressionnant de constater après coup à quel point ce Monsieur avait préparé ces essais, anticipé des effets en
territoire inconnu de la grande vitesse.
Malgré la négligence de la presse lors de son décès, il reste bien présent parmi nous, quand on se réuni, nous les anciens de la DETE (enfin, ce qu'il en reste)
aux environs de la date du record.
Et tous, tous, sommes reconnaissants à son action, comme à celle de Jacquemin (DETE), Parmentier, Armand et les autres, Cossié, Desmadryl, Kerdonkuf, etc..
qui ont fait le chemin de fer tel qu'il est aujourd'hui.
Profitons bien de ces souvenirs des temps glorieux, avant que tout cela ne s'estompe dans des considérations mercantiles de bas étage.