Quelques précisions quant à cette "affaire" de loc vandalisée.
En premier lieu, aucun contrat ou convention n'a été passé entre Véolia et la SNCF pour le stationnement de loc dans les emprises du dépôt de Lyon-Mouche, qui je le rappelle, sont SNCF et non RFF. Je rappelle aussi que ce qu'on appelle pudiquement dans les hautes sphères l'opérateur historique doit des facilités aux nouveaux entrants. Pour scier la branche sur laquelle on est assis, on ferait pas mieux, mais c'est comme ça.
Donc, aucune convention n'est, à ce jour, passée entre la SNCF et Véolia, et nous avons eu la surprise, mes collègue et moi-même de voir pénétrer cette locomotive dans le dépôt. Mais que faire ? Les premiers déboussolés ont été les surveillants de dépôt. Fallait-il la conduire, la piloter, où la classer, l'inscrire sur quel registre, etc.
Pour en avoir parlé plusieurs fois avec mon chef d'UP, d'autres problèmes se greffent également. Si un de ces salariés se blesse dans les emprises SNCF, qui est responsable ? Quel CHS-CT mène l'enquête ? Comment identifier un tel salarié alors que les emprises du dépôt sont strictement réservées aux agents SNCF, etc.
Vous voyez que le problème n'est pas simple, loin de là !
Alors l'arrivée de cette machine a beaucoup fait parler à La Mouche, l'amertume des agents a été très grande. Le fait que cette machine ait été rentrée par un CDD (donc un retraité SNCF) de Véolia, l'émotion fut encore plus grande. Ce qui explique d'ailleurs peut-être les dégradations sur la locomotive (que je ne cautionne pas.)
Je n'ai rien contre les salariés de Véolia, à condition qu'il ne s'agisse pas d'un retraité SNCF. D'ailleurs, j'ai eu l'occasion de m'entretenir assez longuement avec l'un d'eux, d'ailleurs membre de ce forum.
A noter depuis que Véolia stationne ses locs en face du dépôt, sur une voie de service propriété de RFF.