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Le Web des Cheminots

splgv

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  1. c'est le cas typique que j'aime pas. Sauf si j'ai pas compris. Ton gars c'est un calculateur : il pars avant la contre reforme pour "profiter à fond" de l'erreur de SARKO qui à libéralisé pour casser la retraite par répartition. C'est de l'abus de bien public. Il a rien compris au système collectif. Ne ne lui trouve aucune excuse. Depuis 2008, celui qui veut rester pour améliorer ses cotisations, il peut rester. La SNCF ne peut pas le virer. Je ne trouve acceptable que le cas de ceux qui reviennent faire un peu de formation interne SNCF, mais faudrait pas dépasser 25% du temps plein.
  2. ou en est-on 7 ans après ? Ne connaissez vous aucun collègue neo retraité et croisé en activité chez un concurent ? Ignorez vous le chomage des jeunes et des seniors (licenciés economiques) ? Je vous le dis ce qui me gêne, ce n'est pas que le retraité travaille, c'est qu'il touche la pleine retraite alors qu'il retravaille à plein temps. Est-ce juste vis à vis du principe de REPARTITION ? (la retraite est payée par ceux qui travaillent) Savez vous que la loi a changé en 2008 : Sarko à tout libéralisé (y compris les fonctionnaires auparavant soumis à déontologie) et en 2014 : Hollande rétabli les règles de restriction à partir du 1er janvier 2015 (ca me parait plus juste) Le cumul n'est plus LEGAL !
  3. Le lendemain de la diffusion de cette lettre dénuée de toute proposition concrète, le silence du gouvernement est toujours aussi pesant ; ce qui explique l'action de la base débordant les syndicats. Qui n'eut pas cru que cela devait arriver ?
  4. Xavier Bertrand a adressé une lettre aux dirigeants de la CGT, de la CFDT, de la Fgaac, de l'Unsa, de Force ouvrière, de la CFTC et de la CFE-CGC. Elle n'a pas été adressée au syndicat Sud, qui a pris la position la plus dure contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Voici le texte de cette lettre source LEMONDE.FR | 15.11.07 | 06h27 • Mis à jour le 15.11.07 | 07h44 Monsieur le Secrétaire général, Plusieurs organisations, dont la vôtre, que j'ai reçues hier et aujourd'hui, m'ont fait part de leurs propositions pour l'organisation des négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Comme le gouvernement l'a toujours indiqué, il est plus que jamais indispensable que les négociations d'entreprises et de branches, dont certaines ont déjà débuté, réunissent désormais l'ensemble des organisations qui en ont exprimé le souhait. J'accepte que ces négociations se tiennent avec la participation d'un ou (de) représentant(s) de l'Etat. Il conviendrait que ces négociations se déroulent rapidement et progressent à un rythme soutenu. Dans chaque régime spécial et dans le respect des principes d'harmonisation, les propositions concrètes des directions comme des organisations syndicales permettant d'améliorer la situation des agents y seront naturellement examinées. L'objectif d'un mois de négociation dans l'entreprise ou la branche peut être retenu. A l'issue de ce délai, les textes réglementaires relatifs à la réforme des différents régimes spéciaux seront rendus publics puis publiés. Je souhaite que la méthode ainsi proposée permette à votre organisation de s'engager pleinement dans la discussion et soit de nature à mettre fin au conflit actuel."
  5. Article édité partiellement le 17/10/2007 dans LA VIE DU RAIL rubrique "Dialogue" CUMULARS CONTRE RABISTES Je suis entré à la SNCF le 15 juin 1979 à la division de l'Equipement de PARIS-EST, bureau d'étude de signalisation (DV33). Je sortais tout juste du lycée qui m'avait permis d'acquérir mon diplôme de BTS F3 (Electrotechnique). J'avais peu avant réussi le concours d'entrée à la SNCF en qualité de "dessinateur d'étude stagiaire" qui m'a conduit sur les rails d'un métier très particulier : la signalisation ferroviaire. J'ai découvert un monde professionnel qui m'a beaucoup plu du côté des relations humaines, car même dans un domaine aussi sédentaire que celui du bureau d'étude, j'étais toujours entouré de véritables cheminots honnêtes, fiers de leur entreprise et de leur métier. Il est vrai qu'a l'époque, les origines de mes collègues étaient diverses : certains venaient comme moi de la filière "dessinateur", d'autres venaient du "terrain". Les plus réputés provenaient des écoles d'apprentis (aujourd'hui toutes fermées hélas). A l'entrée dans ma 50ème année, je ne me plains pas du déroulement de ma carrière : je suis actuellement "Cadre Equipement Principal" à la Direction de l'Ingénierie, mais je me souviens parfois des anciens camarades du lycée que j'ai rencontré quelques années après notre 1er emploi, et certains souriaient lorsque j'avouais le montant de mon salaire... Aujourd'hui je ne regrette rien, même si des menaces pèsent sur l'avenir de la retraite des cheminots. Il y a pas si longtemps, il était bien vu de faire valoir ses droits à la retraite à 55 ans sous peine d'être qualifié de "RABISTE". Depuis le jour ou un collègue a clairement fait savoir qu'il demandait à rester un peu plus, et qu'il lui a été refusé, j'ai trouvé cela injuste ; son tord a été que la période concernée coïncidait avec un objectif de réduction drastique des effectifs imposée par la Direction. Ayant moi-même fait rapidement le calcul du maximum de pension accessible avec 37.5 années de cotisation, j'ai réalisé que je devrai moi aussi demander de rester travailler jusqu'à 57,5 ans. Depuis ce jour, j'ai fait savoir que je n'étais pas d'accord qu'on insulte les collègues qui ont le droit de rester jusqu'à 60 ans, comme le stipule le statut des cheminots. Aussi, je souhaite dénoncer une pratique actuellement en pleine expansion, puisque favorisée par les récentes réformes de la fonction publique ; je veux parler du cumul pension+salaire. En effet, il est de plus en plus courant d'apprendre que des retraités de la SNCF à 55 ans trouvent facilement des emplois à plein temps rémunérés par des entreprises du secteur ferroviaire (concurrentes ou pas). Les plus téméraires créent des sociétés à leur compte et garantissent ainsi la légalité de leur démarche ; le fait de pouvoir se constituer un carnet d'adresse en fin de carrière doit faciliter l'obtention de contrats ultérieurs, dont certains passés avec l'ancienne maison mère (pourquoi se gêner...). Mais pourquoi donc le code de déontologie des fonctionnaires ne s'applique pas ? Je me rappelle de quelques collègues se plaignant de la pénibilité de leur fin de carrière, jurant de partir à 55 balais coûte que coûte, relatant leurs projets d'adhésion à des associations culturelles ou sportives, et traitant d'autres collègues de "rabistes" ; quelle déception d'apprendre aujourd'hui qu'ils sont devenus des retraités "actifs" ! Il est vrai que certains peuvent être déçus du manque de considération de leur hiérarchie, alors qu'ils émettaient le souhait de rester au delà de 55 ans ; alors, il peut paraître légitime de vouloir prendre sa revanche, quitte à renoncer à un principe d'équité. (cette partie a été effacée malencontreusement dans LVDR) Je ne pense pas me tromper en affirmant que certains cumulars ont agit dans l'illégalité. En effet, le règlement de la SNCF prévoit des restrictions sur le cumul, en fonction (1) de la nature de l'emploi (rattaché au régime de la fonction publique ou au régime général), et (2) de la manière dont s'est opérée la mise à la retraite (à l'initiative de l'agent ou de la SNCF). Premièrement, la nature de l'emploi n'est pas contrôlée et les deux parties peuvent facilement se mettre d'accord en passant par une filliale ou une agence d'emploi intermédiaire. Est-ce une bonne raison pour abandonner cette règle ? Deuxièmement, il est logique que l'agent puisse s'auto dépénaliser lorsque la SNCF décide de congédier l'agent malgré lui ; alors que penser de l'agent qui demande à partir et signe un contrat le lendemain pour revenir travailler ? Les deux parties sont-elles complices ? Hélas, je viens d'apprendre que suite au décret d'application de la loi de modernisation de la fonction publique le 3 mai 2007, les restrictions sus-cités n'auront plus lieu d'exister. Nous avons donc un nouvel adjectif à donner aux cumulars d'avant cette date historique, ils ont été des VISIONNAIRES. Ont-ils seulement entendu l'argument donné par un représentant du gouvernement qui défendait son texte de loi ainsi : "la levée des restrictions sur le cumul pension+salaire permettra aux petits salaires de liquider leur retraite dans de meilleures conditions". Les personnes concernées par cet argument se reconnaîtront aisément... Comment ne pas s'interroger sur le surcoût pour les contribuables Français qui payent pour la mise en oeuvre d'un "service Public" qui ne pourrai pas réussir sans le génie des managers qui ont trouvé LA SOLUTION pour faire face aux ratés de la gestion des ressources humaines associées à un projet (compétences, déroulement de carrière), et sans l'opportunisme glacial de cheminots peu scrupuleux... Et comment rester sourd à la réaction des jeunes embauchés à qui on a fait signer aujourd'hui un statut au "rabais" puisqu'affublé d'une clause de révision des règles concernant leur future retraite ! Au vu des projets de réforme des régimes spéciaux, les jeunes doivent en plus supporter les appels désespérés des quinquagénaires pour qu'ils viennent manifester avec eux pour sauver leur retraite. Comme je les comprend, ceux qui ne sont pas d'accord pour cotiser aujourd'hui à un organisme qui paye une pension à des cumulars n'ayant même plus aucune considération pour leurs propres enfants... En conclusion, en prévision des manifestations à venir pour défendre notre régime de retraite spécial SNCF, je suis décidé à porter cette revendication : rétablissement des règles de restrictions sur le cumul emploi + retraite avec révision des plafonds concernant les bas salaires, et application d'un code de déontologie similaires aux fonctionnaires. A bon entendeur... Denis LEBOULLENGER contact : dleboullenger@free.fr
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