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Le Web des Cheminots

thierel

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  1. je sais que ce n'était pas ton objectif mon cher aetius de faire un conflit de génération. Je voulais juste le préciser en cas d'interpretation malheureuse ;-) L'idée générale de mon message est de faire une grève pour imposer d'autres choix en terme de financement des retraites (tout en acceptant le passage à 40 ans avec des mesures d'accompagnement comme retraite complémentaire etc...). Bien sur les autres choix doivent être réalistes en terme économique. C'est ainsi que nous aurons toute la population derriere nous et crerons un véritable débat et éviterons le passage à 41/42 voire 45 ans à terme. Il y en a encore beaucoup qui pensent que la réforme des régimes spéciaux va permettre de pereniser le systeme. Lorsqu'ils se rendont compte que ce n'est pas le cas, il sera trop tard. Il n'y aura plus aucune capacité de mobilisation dans le pays
  2. J'ai lu attentivement tous vos posts. Vous etes quelques uns à penser aussi qu'il est vain et improductif de se battre pour conserver les 37,5 ans de durée de cotisation. Nous devrions nous battre pour exiger qu'en parallele de l'augmentation de la durée de cotisation d'autres mesures garantissent la pérénité du système de retraitre par répartition. Ne croyez vous pas que toute la population serait derrière nous si notre message était "oui aux 40 années pour tous mais nous exigeons des mesures pour éviter une augmentation générale du nombre d'années de cotisation à terme". Ca serait une façon aussi d'attirer l'attention des salariés du privé sur ce qu'il va se tramer dans les mois qui viennent et des conséquences.
  3. Nous devrions éviter de transformer le débat en conflit de génération. Je pense que chaque génération a son lot d'avantages et d'inconvénients. Nous avons tous des points de vue différents vis à vis de cette réforme. L'age est certainement un facteur très important et pour cause.
  4. Je crois que l'idée est de ne pas se battre pour conserver "les 37,5 années" mais pour des mesures d'accompagnement allant bien au delà de ce qui est annoncé. les 40 ans sont entrées dans les moeurs. Le gouvernement le sait, les OS également.
  5. Lorsque tu es jeune, tu ne pense pas à la retraite d'une manière générale. D'ailleurs je suis toujours surpris d'entendre certains dire qu'ils sont entrés à la sncf parce que l'âge de la retraite est fixée à 50 ans pour les roulants et 55 pour les sédentaires. Si c'est le cas, je respecte bien entendu cette motivation... La problématique du problème du financement des retraites fait l'objet de communications intensives depuis les années 80. Ceux qui sont entrés à la sncf à partir du début des années 90 savent que le départ à la retraite à 50/55 ans n'était plus une réalité pour eux (peut être par fatalisme).
  6. Je crois aussi que de nombreux cheminots ne croient pas que nous passerons à côté des 40 années. La stratégie des syndicats qui consiste à demander 37,5 ans pour tous est à mon avis catastrophique. Pratiquement personne n'y crois et nous n'aurons jamais le soutien de la population avec un tel slogan. Dans le meilleur des cas, nous obtiendrons des mesures qui limiteront la casse. Et même si les mesures compensatoires annulent l'effet 40 ans (nous pouvons toujours rêver) , le gouvernement affichera sa "victoire" pour avoir réussi l'alignement des 40 ans. Toute sa communication est basée la dessus. Je suis certain qu'ils sont pret à lacher de nombreuses choses simplement pour les obtenir. Je sais très bien que nous mélangeons des torchons et des serviettes en parlant de cet alignement mais dans la tête d'une majorité de gens le calcul de la retraite est basé seulement sur le nombre de trimestre de cotisations. Ne comptez pas sur les médias pour dire toute la vérité sur la complèxité du système. Une fois la grève passée, Il en résultera une désagréable sensation d'avoir perdu et une profonde division apparaitra entre les cheminots et leurs syndicats. Le champ sera libre ensuite pour d'autres réformes qui toucheront tout le monde cette fois. Certains salariés désinformés qui ne connaissent pas notre régime se rejouissent aujourd'hui mais vont certainement s'en mordre les doigts demain car il n'y aura plus aucune capacité de mobilisation. Il faut changer les slogans !!
  7. Je pense que l'allongement de la durée de cotisation ne doit pas être la seule solution mais qu'il faut en complément trouver d'autres formes. Je n'ai pas de solution toute faite sur le sujet. En ce qui concerne notre régime, je suis pour un alignement à 40 ans (pas plus) et une modification des autres paramètres (réduction de notre taux de cotisation pour créer retraite complémentaire et augmentation des salaires...) Mais comme je le disais, accepter 40 ans aujourd'hui c'est certainement créer un dynamique pour le gouvernement afin d'aller bien plus loin dans le nombre d'annuités. Je pense que plutot que de demander 37,5 années pour tous, nous ferrions mieux d'éclairer les autres sur les risques de dégradation générale pour tous les retraités. Pas pour un statut quo sur notre régime (c'est indéfendable bien que compréhensible d'essayer de le faire) mais pour éviter une génération de salariés sacrifiés.
  8. Effectivement, je viens de vérifier. Très instructif ce bulletin de salaire ;-)
  9. Ce que je voulais dire aussi c'est que l'augmentation du nombre d'années de cotisation ne peut être le seul moyen d'assurer le financement des retraites. Il y a un seuil au dela duquel pratiquement aucun salarié ne l'atteindra. Je pense que le seuil de 40 ans est un maximum. Seul problème, il n'est pas suffisant pour garantir l'équilibre. Le gouvernement dit qu'il y a trois façons de garantir le financement : 1) augmenter les cotisations 2) réduire le montant des retraites 3) allonger la durée de cotisation Il prone la troisieme solution mais dans les faits il y aura à la fois allongement de la durée de cotisation et réduction du montant des retraites.
  10. Je suis cheminot bien sur, depuis 16 ans :-) Je ne pense pas être le seul à avoir ces interrogations
  11. Je voulais vous donner mon avis sur un sujet qui va faire la une de l'actualité dans quelques jours : la réforme des régimes spéciaux de retraite. Je suis directement concerné par cette réforme en tant que cheminot. J'étais en grève le 18 octobre dernier comme 75 % de mes collègues. Certains de ceux qui me connaissent bien, m'ont fait part de leur étonnement. Ils savent en effet combien je suis critique vis à vis du syndicalisme français et de sa « grèviculture » et favorable à une réforme du régime des retraites pour assurer leur financement. Je voudrais donc expliquer en quelques lignes ma prise de position. Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a présenté la réforme des régimes spéciaux comme une nécessité afin d'assurer l'équilibre de l'ensemble des régimes de retraite. Il a même jugé la situation actuelle d'indigne. L'allongement de la durée de cotisation de 37,5 ans à 40 ans étant annoncée comme une mesure dite d'équité. La réforme des régimes spéciaux ne règle absolument pas le problème du financement des retraites. C'est avant tout la mesure que le gouvernement doit prendre pour aller encore plus loin sur les autres régimes (41, 42 ans voire 45 à terme comme le souhaite le MEDEF) soit travailler jusqu'à 65-70 ans. Qui peut croire aujourd'hui que les entreprises sont prêtes à garder du personnel de cet âge tant bien même qu'elles font tout pour se séparer des quinquagénaires. Pour ma part, je suis favorable à l'augmentation de la durée de cotisation de 37,5 à 40 ans (pas plus !)et c'est le cas de nombreux autres collègues. C'est le choix qui a été fait pour les autres régimes et je ne vois pas pourquoi nous devrions rester en l'état. Sauf que le calcul du montant de retraite ne repose pas seulement sur ce simple critère. De nombreux autres paramètres entrent en ligne de compte (niveau des salaires, prise en compte des primes, complémentaire, taux de cotisation...). Évidemment les critères qui sont défavorables aux cheminots ne sont jamais mis en avant. Prenons un seul exemple, le taux de cotisation des cheminots est de 12 % supérieur à celui du régime général. A partir du moment ou nous alignons le nombre d'années de cotisation, il convient d'ajuster les autres paramètres qui eux nous sont défavorables mais dont on ne parle jamais. Je suis loin des messages sur les banderoles revendicatives dans les manifestations qui demandent 37,5 années pour tous ou justifie le régime par la « pénibilité » du travail du cheminot. D'ailleurs notre régime n'est historiquement pas lié à la pénibilité. Seulement, cette réforme est faite dans un climat de stigmatisation, de simplification en cachant les véritables objectifs. Je suis face à un dilemme car bien que favorable à une adaptation, j'ai comme la désagréable impression qu'accepter 40 ans aujourd'hui c'est dire oui à 45 ans (d'ailleurs l'augmentation à 41 ans est annoncée). Outre l'augmentation de la durée de cotisation, il faut trouver des moyens complémentaires pour garantir un niveau décent des retraites à venir au risque de se retrouver avec une génération de cheveux blancs vivant dans la misère dans les années 2020-2030. Cette génération, c'est celle qui aura connu la précarité dans le travail (entrée tardive sur le marché du travail, salaires faibles, adaptabilité...) Merci pour vos commentaires
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