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Le Web des Cheminots

lucie

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Messages publiés par lucie

  1. Moi je suis juste un gars qui te donne un conseil te permettant de continuer à t'exprimer librement ici (ce que je souhaite ardemment et sans ironie).

    Parfois il faut savoir contourner légèrement pour passer...

    Mais bon, après tout, tu fais ce que tu veux.

    PS : Aucune provocation, ni animosité dans mes propos, en cas contraire, ils auraient été d'une toute autre nature...

    Un conseil ???? Gasp. Curieux conseil qu'est celui de demander à d'autres de se taire. Pas d'animosité ? :

    en cas contraire (mes propos), ils auraient été d'une toute autre nature...

    Mais sais-tu que ce sont des menaces, ça ? Note que je n'en ai rien à cirer, mais quand même, t'es pas un peu gêné aux entournures côté conscience ?

    Bon on na va pas non plus emmerder le monde avec nos histoires.

    Donc, je soutiens le parti de gauche, j'appelle de mes voeux un grand service public, dont la SNCF, qui a une culture d'entreprise remarquable, et j'espère qu'on se retrouvera le 29 janvier, dans la rue pour défendre tous ceux qui se cassent le train à bosser pour engraisser les actionnaires et autres politiques de mes deux (pardon pour la trivialité) :blush:

    Bonnes luttes à tous.

    Et je ne dis pas merci au censeur de service.

    En revanche, Sarko, au poteau okok

  2. Juste un petit conseil, avant que la modération ne le fasse, enlève la pub tout de suite !

    PS : C'est quelqu'un qui est 100% avec toi qui te le dit !

    PPS : Je précise, enlève le l'image : "parti de gauche"...

    Gasp, t'es qui toi ? Il est si étroit du bulbe ce forum, il me semblait croiser des gens biens.

    Et merci du conseil, mais je n'ai pas pour habitude de me plier à une modération quelle qu'elle soit.

    Je ne fais pas de prosélytisme, et j'emmerde les gendarmes et la maréchaussée. Il n'est pas né celui qui me fera coincer mon clairon.

    Le PG soutient le service public dont la sncf, et si j'ai envie d'afficher mes convictions je continuerai,PG ou non.

    Me faire virer, pffft, peu importe, l'essentiel est de se faire entendre, si ce n'est pas ici ce sera ailleurs.

    Basta.

  3. Bonsoir,

    Juste quelques mots pour vous dire que cette fois, contrairement à novembre 2007, vous serez moins seuls. A l'image de Gourdon, nous sommes nombreux à exiger que le service public ne laisse pas en rade ses usagers.

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/01/26...-les-gares.html

    okok

    Ceci étant, n'oubliez pas le privé dans vos luttes, on est souvent pieds et poings liés avec le spectre du chômage sur nos têtes et la perspective de se faire traiter de fainéants quand ça arrive.

    Quant aux usagers, 80% sont en région parisienne, comme les journalistes qui assoient votre réputation :blush: Triste réalité.

  4. Face à la crise

    Si vous trouvez des interviews d'autres syndicalistes ou économistes sur le sujet, merci d'avance.

    Bernard Thibault « Les actionnaires doivent faire l'impasse sur leurs dividendes »

    Pour Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, il est « indispensable que les salariés se mobilisent », dans les entreprises, dans la rue et dans les urnes.

    Nicolas Sarkozy semble soucieux de « moraliser le capitalisme » à l'échelle du monde, mais il annonce vouloir « accélérer » les réformes en France. Est-ce pour vous le signe que le gouvernement veut faire payer la crise aux salariés ?

    Bernard Thibault. Soit le président de la République sous-estime la dégradation de la situation sociale, soit il a décidé de l'ignorer. Les salariés sont lucides. Ils savent qu'ils ne sont pas à l'origine de cette crise mais qu'ils vont, d'une manière ou d'une autre, en payer les frais. Le fait que le gouvernement multiplie les annonces unilatérales qui touchent au droit social confirme qu'il est indispensable que les salariés se mobilisent. La crise est beaucoup plus profonde qu'une simple crise financière. Le président de la République a tenu, dans les Ardennes, un discours très volontariste, laissant entendre que tout ne peut être conduit selon les règles du marché, que le gouvernement serait intraitable avec les entreprises qui profiteraient de la situation. Nous y sommes. Les exemples de plans de restructuration qui ne trouvent pas de justification dans la crise se multiplient.

    Les solutions avancées par le G20 le week-end dernier ne sont-elles pas de nature à améliorer la situation ?

    Bernard Thibault. Le mouvement syndical mondial a porté des propositions pour cette réunion sur la fin les paradis fiscaux, sur les règles du commerce mondial, qui font fi des règles sociales, pour agir contre l'accroissement des inégalités ou sur la mise en pièces des systèmes de protection sociale… Mais les syndicats étaient conscients de la limite de l'exercice, qui, dans une période de transition aux États-Unis, relevait plus de la communication politique que d'une recherche de mesures efficaces pour sortir de la crise. La principale décision du G20 a été de proposer une autre rencontre en mars.

    Nicolas Sarkozy a consulté les syndicats pour le G20. Il avait promis un rendez-vous pour discuter de la situation française. Où en êtes-vous ?

    Bernard Thibault. Nulle part. Et je considère anormal que le chef de - l'État ait pris du temps avec les banquiers pour sauver le système bancaire, avec les employeurs pour aider les entreprises, et pas avec les syndicats. Il faut prendre des mesures. Le retour sur investissements des actionnaires ne peut pas rester la priorité et les salariés la variable d'ajustement des entreprises. Les actionnaires doivent faire l'impasse sur leurs dividendes. Il n'est pas normal que la trésorerie des entreprises soit utilisée pour protéger ce seul type de revenu. La CGT propose aussi d'accorder une forme de veto aux salariés avant que des suppressions d'emplois soient officiellement validées. Le seul pouvoir qu'ont les travailleurs, c'est de contester des licenciements après qu'ils ont eu lieu. Quand ils ont eu raison, ce qui est souvent le cas, ils obtiennent réparation sous forme d'indemnités, mais les emplois ont disparu. Là, il y a urgence, singulièrement dans l'industrie. Un emploi sur cinq en dépend.

    L'Europe prépare des mesures de soutien pour l'automobile. 47 grands industriels européens ont lancé lundi un appel à des aides de l'État. Un programme d'investissement public pour l'industrie serait-il une bonne chose ?

    Bernard Thibault. Ces 47 industriels n'hésitaient pas à privatiser leurs profits quand tout allait bien. Ceux qui, aujourd'hui, en appellent à - l'État pompier prônaient, il y a peu, le moins d'État permanent. Il n'est pas normal que Renault mette ses ouvriers au chômage technique et continue de verser un milliard d'euros de dividendes aux actionnaires. L'automobile mais aussi d'autres secteurs comme le bâtiment sont des activités qui ont un lien direct avec l'environnement. Or la pression sur la financiarisation de l'économie est aveugle du point de vue de ses répercussions sur la planète. Il faut modifier les manières de produire, renouveler, par exemple, le parc automobile avec des voitures moins polluantes. Mais cela n'est possible qu'avec une capacité de consommation. Une politique industrielle requiert une volonté politique, une vision du long terme, car l'activité industrielle nécessite des investissements dont on sait que le retour pour la collectivité ne se fait pas au trimestre.

    Que l'on peut appeler plan de relance économique ?

    Bernard Thibault. Oui, si on veut. Il y a besoin d'investissements publics en matière d'infrastructures, de santé, de communication… Ils sont incompatibles avec la notion de « moins d'État », qui, je veux le préciser, sert encore de boussole au débat budgétaire en discussion à l'Assemblée nationale. Assister à ce débat de plus en plus virtuel est stupéfiant. Tout le monde sait que les chiffres sont faux. Ce budget sera intenable. Et je crains que le gouvernement en profite pour justifier, le moment venu, de nouvelles coupes claires.

    Parmi les réformes contestées figure le travail du dimanche. Le gouvernement justifie la libéralisation par le volontariat, comme pour la retraite à 70 ans ou les heures supplémentaires. Il défend l'idée que chacun est « libre ». Est-ce que cela ne complique pas la tâche des syndicats pour contester le bien-fondé de ces réformes ?

    Bernard Thibault. L'attitude du gouvernement est hypocrite. Il a du mal à faire passer les pilules, du travail du dimanche, d'un nouveau CDD, du travail jusqu'à 70 ans… Il y ajoute donc la notion de volontariat. Comme si cela avait un sens ! Aucun texte ne reconnaît cette notion du volontariat. Le fonctionnement d'une entreprise est collectif. Chacun ne peut pas faire ce qu'il veut. C'est le contrat de travail qui encadre le rapport de subordination entre les salariés et l'employeur. La notion de volontariat se place dans le droit fil du slogan « travailler plus pour gagner plus ». Des salariés ont été séduits, mais beaucoup conviennent aujourd'hui qu'ils ont été floués. Sur la retraite, cela n'a aucun sens ! La CGT l'a toujours dit. Les réformes de 2003 et 2006 ont eu pour conséquence de diminuer le montant des pensions. C'est pour ça que, dans sa grande bonté, le gouvernement veut autoriser à travailler jusqu'à 70 ans… La crise financière est une bonne occasion de remettre le débat sur la table. Les salariés qui, dans le monde, sont dans un système de retraite par capitalisation sont parmi les premières victimes de la crise. Aux États-Unis, la plupart des retraités et futurs retraités ont perdu près de la moitié du montant de leur retraite. J'espère donc des prises de conscience sur la nécessité de consolider le système par répartition.

    Vu la contre-performance des Bourses en ce moment, l'idée de privatiser La Poste n'a-t-elle pas pris du plomb dans l'aile ?

    Bernard Thibault. Il n'est pas opportun d'ouvrir le capital de La Poste, pas seulement à cause de la crise financière. Peut-être que la place occupée dans notre pays par les services publics contribue à limiter l'impact de la crise. Le niveau social et les performances économiques des entreprises sont proportionnels à la qualité des services publics. Ils contribuent donc à leur efficacité. Cela n'est pas seulement une question de statut. Si une entreprise publique est gérée avec des critères du privé, le service est dégradé. Il faut donc se battre contre la privatisation, mais aussi pour une amélioration, une redéfinition du service postal. C'est ce que nous allons dire lors de la journée d'action de samedi.

    Comment se fait-il que les syndicats ne parviennent pas à organiser une journée d'action commune alors que tous affirment qu'il n'est pas question de laisser les salariés être les victimes de la récession économique ?

    Bernard Thibault. Je le regrette. La CGT a pris l'initiative d'une réunion unitaire. Il n'y a pas de grandes différences entre nous sur l'analyse de la situation, mais pas moyen d'obtenir le début d'une réaction coordonnée. Cette situation n'est pas normale. Certains considèrent que les élections prud'homales nous empêchent d'agir ensemble. Mais quand les lettres de licenciement arrivent, on ne demande pas quelle est la couleur syndicale du salarié ! Il y a débat aussi sur les formes d'actions. L'inquiétude sur l'avenir n'a jamais été aussi importante, la politique du gouvernement est majoritairement critiquée et les syndicats sont dans l'incapacité de jouer leur rôle de porte-parole de ce mécontentement. Il y a des luttes. Mais en l'absence de volonté de donner plus de puissance à ce qui s'exprime, les mouvements apparaissent dispersés.

    Dans ce contexte un peu morose, les salariés n'ont pas trop en tête les élections prud'homales. Comment résister à une nouvelle poussée de l'abstention le 3 décembre prochain ?

    Bernard Thibault. Accroître le taux de participation est notre premier objectif. La question n'est pas de répondre à la critique concernant la faible représentativité des syndicats. Car avec seulement 12 % de participation, les organisations patronales sont encore moins représentatives des employeurs que nous des salariés. La question est de se saisir du vote pour s'exprimer. La consultation est ouverte à 18 millions de salariés. Elle est la seule de cette ampleur après les élections politiques. Le soir du 3 décembre, la principale conclusion ne sera pas de savoir combien de conseillers prud'homaux de telle ou telle organisation seront élus, mais quels sont les syndicats les plus représentatifs de l'opinion des salariés dans le contexte économique et social présent. Un résultat sera plus interprété que les autres, c'est le score qu'obtiendra la CGT. C'est lui qui sert de baromètre. Il représente un parti pris contre les mesures antisociales du gouvernement, il dit que des choix différents peuvent être mis en oeuvre et exprime un besoin d'unité.

    Entretien réalisé par Paule Masson

    Thibault !!!! ksss, question représentativité, encore un qui vire au jaune.

    Je viens d'entendre que la cgt renonçait à faire grève dimanche.

  5. bonsoir à toutes et tous,

    2005 a vu un référendum où le peuple s'est exprimé en disant non au traité constitutionnel. Ce résultat n'a pas eu l'heur de plaire à nos élites.

    A l'initiative de sarko et avec la bénédiction de quelques pseudos démocrates du ps le traité de lisbonne qui reprend l'essentiel des termes du TCE va être soumis, cette fois, au vote du parlement. Pour ce faire, il est nécessaire que la constitution soit modifiée, sans cette modification sarko n'aura d'autre choix que d'organiser un nouveau référendum. Pour que cette modification soi effective il faut que le congrés (assemblée nationale+senat) approuve. A cet effet, le congrés est donc convoqué le 4 février à versailles.

    A ce jour, La droite globalement va voter pour la modification de la constitution et le ps se déchire sur la question.

    Moralité il est probable que le nouveau traité, équivalent au précédent refusé par le peuple, une fois la constit modifiée, soit validé par le parlement.

    Pour que ce déni de démocratie n'ait pas lieu et que nous ne soyons pas dépossédés de notre vote, oui ou non, il ne nous reste que la résistance, je compte sur vous pour faire tourner l'appel qui s'est mis en place. Exigeons un référendum.

    http://www.tousaversaillesle4fevrier2008.fr/

    Bien cordialement,

  6. Bon je ne repondrais evidement pas (je ne suis pas votre "pauvre ami" ni votre garcon) si vous ne savez pas débatre convenablement sur un forum en lisant les écris des autres pas la peine.

    Je le répete histoire que quelquechose passe tout de même : Je suis AVEC les agents de la RATP ET SNCF ET DES SECTEURS PUBLICS. et enfin je ne suis PAS fonctionnaire justement lapleunicheuse

    Dont acte. Aprés vous avoir relu, je vous laisse le bénéfice du doute. lapleunicheuse

  7. Et bien malheureusement vous continuez....

    Vous me prêtez des dires qui ne sont pas les miens, des interprétations contraires aux miennes...

    Je n'ai rien à cacher, je travaille à France Telecom, contrat privé.

    Mon constat ? Les syndicats de France Telecom n'ont qu'une chose en tête : Sauvez le statut des fonctionnaires. Pour le privé ? ha on peut rien faire conjoncture niania....

    Donc la dessus non je ne changerais d'avis, je suis avec les cheminots, avec tout les salariés du secteur public, comme l'a dit quelqu'un sur ce forum : on ne change pas les régles en cours de "jeu".

    Comme je l'ai dit la bataille importante a eu lieu en mai. Je pourrais même dire en 2002...

    Pourquoi je peux dire cela ? car depuis 2002 tout les étés avant de partir en vacances des lois sur le "statut des fonctionnaires en entreprise privée" sont votées..personne ne gueule et pourtant...

    -Les fonctionnaires de France Telecom (bientot edf gdf) ne peuvent changer d'échelon SAUF en partant dans la fonction publique (echelon = augmentation de salaire ^^).

    -Les fonctionnaires de France Telecom subissent des pressions pour racheter leur statut et devenir contrat privé sinon placard.

    -Aujourd'hui : Les cadres fonctionnaires sont mobiles au niveau nationnale (1 refus = licenciment), on y vient : Monsieur de nice bonne nouvelle vous êtes muté à Dunkerque ! ou bien...fonction publique z'avez le choix !

    Donc non je ne suis pas pour ce gourvenement, je suis mécontent, j'ai voté et je revoterai pour faire changer les choses.

    Par contre je suis réaliste...la fracture bien entretenue est présente (je la vis au quotidien !!) entre public et privée, ca arrange beaucoup de monde.

    Merci de ne pas me prêter des dires et d'interpréter des morceaux de phrases/textes pour argumenter vos idées.

    Le quote est dangereux ne pas en abuser bigbisous

    Cordialement.

    Le quote, le quote, je n'ai rien inventé,

    Et garçon, si tu n'assumes pas ce que tu racontes. On va en rester là. Et tes histoires d'échelles et d'échelons ça me laisse pantoise que tu les mettes en avant, à moins que tu ne sentes vraiment le boulet du privé arriver. lapleunicheuse Parceque là c'est la misère, chacun pour soi et machin pour tous, ce n'est plus mon train ne passe pas aujourd'hui, c'est tous les jours marche ou crève même quand les trains circulent. Donc, tout ça pour dire, qu'un peu plus de solidarité avec ceux qui sont en lutte ne ferait pas de mal.

    Sans rancune, mais tu m'énerves un peu quand même. lapleunicheuse

  8. J'évite juste que ca dérive trop dans la démagogie...mais bon je ne souhaite pas vous faire changer d'avis, juste une alerte sur des conclusions pour le moins attives et éloignées de la realité.

    La réalité ? laquelle ? Depuis des lustres les puissants font leur beurre sur le dos des "petits", et quand aujourd'hui certains se révoltent tu prends le parti des oppresseurs ? Mais mon pauvre ami, si comme moi t'es dans le privé, es-tu content de te peler un salaire de m...., es-tu content de ne pouvoir rien dire parceque les syndicats quand ils existent sont muselés et que de toute façon tout le monde la ferme de peur de se faire au mieux mal voir au pire virer ? T'es content qu'on soit passé de 37,5 ans de cotisation à 40 ? T'est content que ta retraite soit passée de 80% de ton dernier salaire à 60 ou 65% ?

    Pfft, non seulement les cheminots ont raison de se battre mais ça devrait nous faire une bonne leçon à tous, si on s'entendait on serait moins dans la mouise. Mais ça, c'est de notre faute, faut pas le leur mettre sur le dos.

    Alors, moi, je ferai tout pour que tu changes d'avis, et ce que je viens de dire ce n'est pas de la démagogie, juste le constat d'une salariée qui a le sentiment de se faire avoir.

  9. Quelqu'un disait sur ce forum (vous d'ailleurs..) que l'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres, effectivement ca se confirme...

    Personne n'a suivit les manif étudiante au lendemain des élections, donc si cela vous aide à imaginer l'opinion "publique" de votre coté soit...

    Ouh là tu arrives sur un terrain glissant. Pour ce qui est des chiffres je constate que les mêmes qui réclament des votes dans les facs ne se satisfont pas des résultats de votes chez les cheminots, et si on veut étendre ça à la politique ceux qui suivent comme un seul homme sarko sur la ratification du traité européen par les parlements s'assoient de fait, sur les résultats du réfendum de 2005 où le peuple a dit NON.

    Quand vous aurez résolu ces quelques contradictions, vous pourrez venir faire la leçon.

  10. Cette bataille les usagers ne peuvent la comprendre pour la plus part car c'est celle de mai 2007 que vous livrez (en retard) : NS est passé AVEC ses idées, je n'ai pas honte de le dire j'ai voté contre, premier deuxieme....

    Hum, si ma mémoire est bonne, sarko est passé avec effectivement 53% des suffrages exprimés mais bref, ensuite sauf erreur la majorité de son électorat ce sont les transfuges du FN (qu'il a carressé dans le sens du poil toute la campagne) et les plus de 60 ans....alors question représentativité chez les actifs ce n'est pas le top. En résumé, ceux qui ont voté majoritairement pour notre président bien aimé :Smiley_14: n'en n'ont rien à cirer de ses réformes.

    source ipsos

    Sur le critère de l'âge, Nicolas Sarkozy réalise un score impressionnant chez les 60 ans et plus…

    Cet électorat (de sarkozy) se situe traditionnellement à droite. Mais chez les plus de 70 ans par exemple, Chirac récoltait 34% des voix en 2002. Là, Sarkozy fait le plein à plus de 44%.

    Voili voilou.

  11. Bonjour,

    Je suis dans le privé, et ils commencent à être lourds les usagers en colère, si vous permettez ils commencent même à nous les briser menus. :Smiley_14:

    Ci-après un bon résumé qu'il serait souhaitable que fassent entrer dans leur petit crâne ces râleurs inconscients en activant les 4 neuronnes qui leur restent après prosternation devant les jt et autre intox gouvernementale.

    --------

    Source rezo.net.

    Anti-grévistes, vos gueules !

    Publié le samedi 17 novembre 2007.

    La grève des transports pour la défense des retraites donne l'occasion à la droite de vomir sa bile haineuse. Micros et caméras pataugent dans la fange des inepties des anti-grévistes. Il faut répondre aux pires de ces délires.

    "C'est une prise d'otages !". Non. Une prise d'otage, c'est si on t 'enferme dans une cave, menotté au mur, cagoulé, et que régulièrement on vient te foutre un pistolet sur la nuque en te menaçant de te buter parce que ta famille ne paye pas. C'est ça, une prise d'otage. Là, il s'agit simplement d'une grève.

    "On nous empêche de travailler !". Non. Il n'y a pas de piquet de grève devant chaque entreprise. Personne n'est empêché de travailler. Simplement il faut nous démerder tous seuls pour nous déplacer, sans les cheminot-e-s et les traminot-e-s. Au passage, la situation illustre l'absurdité totale de l'aménagement du territoire qui consiste à loger les travailleurs et travailleuses à l'est de Paris et à placer leurs entreprises à l'ouest. Si habitation et travail étaient plus harmonieusement organisés, les transports ne poseraient pas tant de problème.

    "Supprimer les régimes spéciaux, c'est une question d'équité". Non. C'est une question de dumping social. L'équité, ce n'est pas aligner sur le pire régime, mais sur ce qu'on peut faire de meilleur pour le plus grand nombre. Et l'équité n'est pas non plus à géométrie variable. Si la préoccupation réelle du gouvernement Sarkozy était l'équité, il instaurerait un salaire unique. Puisque tou-te-s les travailleurs/euses sont sensés cotiser le même temps pour leur retraite, pourquoi donc ont-ils et elles des salaires différents ?! Voilà pour le coup qui est bien inéquitable ! Allez, hop, tout le monde aligné sur le salaire moyen (1903 euros par mois en 2005), y compris le président de la République qui vient de se tripler son salaire pour gagner 10 fois ce salaire moyen !

    "La mondialisation oblige à supprimer les régimes spéciaux". Non. Ceux et celles qui pensent ça sont donc prêt-e-s immédiatement à toucher un salaire chinois ou indien, puisqu'"avec la mondialisation on n'a pas le choix" ? Bonne nouvelle pour leurs collègues qui vont pouvoir se partager la différence ! La mondialisation n'est qu'un prétexte pour cacher des choix purement idéologiques.

    "Avec l'allongement de la vie, il faut bien travailler plus longtemps". Non. La productivité augmente plus vite que l'espérance de vie. Donc la richesse existe pour financer largement cet allongement de l'espérance de vie. Simplement il y a un choix politique idéologique : laisser les capitalistes, les actionnaires, les possédants, accaparer cette richesse supplémentaire au lieu de la distribuer à ceux et celles qui ont contribué à la produire.

    "C'était une promesse de campagne, être contre est anti-démocratique". Non. La démocratie, ce n'est pas tout est à prendre ou à laisser. La démocratie, c'est l'élaboration collective du fonctionnement de la société. Il n'y a pas de débat sur cette question, mais un passage en force du fait d'une lubie d'un seul homme. La démocratie, ce n'est pas un chèque en blanc.

    "L'opinion publique est contre cette grève, les sondages le prouvent". Non. Un sondage n'a jamais rien prouvé. Tout dépend de la manière dont on pose la question. Demandons si vous pensez normal de travailler plus pour gagner moins. 99% de Non ! Donc 99% de gens contre la contre-réforme des retraites de Sarkozy.

    Alors les anti-grévistes, vos gueules ! Arrêtez vos arguments de pilier de comptoir sans logique. Faites-vous greffer des neurones ! Et soutenez plutôt ceux et celles qui sont en train de se battre pour le droit à la retraite de tous et toutes.

    Car il faut être soit complètement stupide, soit totalement malhonnète pour imaginer que le gouvernement Sarkozy s'arrêtera aux régimes spéciaux. C'est l'ensemble du régime de retraite par répartition qu'il veut détruire pour faire plaisir aux actionnaires des assurances privées. Dès qu'il en aura fini avec les régimes spéciaux, c'est le régime général qui passera à la moulinette de l'allongement de la durée de cotisation (encore !) et de la réduction des pensions (encore et toujours !). Alors bien sûr que c'est chiant, crevant, exaspérant de devoir se débrouiller sans les transports en commun pour se déplacer. Mais les responsables, ce sont les saboteurs des retraites : Sarkozy, Fillon et Bertrand.

    Battons-nous maintenant si nous ne voulons pas bosser jusqu'à ce que mort s'en suive !

    AL 93

    ----

    Bonne lutte.

  12. Bonjour

    Merci beaucoup pour votre soutien

    De nombreux Français partagent votre avis et nous soutiennent dans notre mouvement.(J'ai eu une discussion très intéressantes avec deux jeunes étudiantes lors d'une distribution de tracts)

    D'autres on ouvert les yeux depuis quelques semaines mais les médias du pouvoir n'en font pas état.

    En ce qui concerne notre grève les TV font le service maximum pour casser le mouvement

    http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/291977.FR.php

    La lutte continue

    Si ça peut vous remonter le moral, joli texte, il y en a d'autres, on est quelques uns à essayer de les diffuser par le biais des listes mail, juste histoire de permettre de faire réfléchir autrement, c'est une goutte d'eau dans la mer....mais bon...c'est quand même plus gratifiant que de se beurrer les infos de tfhaine et autre france2. nonmais

    Des " otages" empêchés d'aller travailler

  13. Ouais, écoutez pas les raleurs, font que demander des trains, c'est une honte... Après tout, les usagers, il y en aurait pas, il y aurait pas de soucis... :(

    Je commence par la fin :

    "Alors quand bien même je devrais être la seule à le faire, dans ce concert de plaintes d' « otages » « empêchés » d'aller travailler, je leur dis : chapeau, les grévistes, et merci. Merci pour nous tous.

    <h2 class="titre-texte">Des "otages" "empêchés" d'aller travailler</h2> Ou comment les mots se trompent de guerre jeudi 15 novembre 2007. Il faut, décidément, faire attention aux mots. On entend beaucoup ces jours-ci les usagers se plaindre que les grévistes les « empêchent » d'aller travailler. Or, au sens strict, ils ne les empêchent pas. Ils cessent de les y aider. C'est quand même très différent : les grévistes suspendent le service qu'habituellement ils rendent contre salaire, et renoncent à leur paie pour la durée où ils cessent de « servir ». Ils exercent ce faisant leur droit de grève, strictement incontestable. Que la grève constitue une nuisance est tout aussi incontestable, c'est même de là qu'elle tire son pouvoir relativement persuasif. Mais si elle est constitutionnellement garantie, c'est bien qu'elle est légitime dans son principe : elle est reconnue comme un instrument légal dans la négociation du rapport de force entre les employeurs et les employés. On observera au passage que la constitution prévoit donc bien que les relations entre ceux-ci et ceux-là sont susceptibles de prendre la forme de rapports de force, et qu'en somme les luttes sociales font partie du programme légitime de la société.

    A ce titre, le terme d' « otage » dont les « usagers-vus-par-les-médias » à moins que ce ne soient les « médias-vus-par-les-usagers » nous abreuvent est parfaitement inacceptable, et même obscène. Obscène évidemment pour les otages, les vrais, ici et là en quelques coins de la terre. Inacceptable ensuite parce qu'il porte une représentation du corps social trompeuse et délétère. Dans corps social il y a corps : nous en sommes tous les membres, il n'y a pas de partie neutre, qui se trouverait prise au piège, « à son corps défendant », d'une problématique ne la concernant pas. Chacun est agent du devenir collectif, et nous sommes tous partie prenante de la lutte sociale qui se joue ici.

    On me répondra que c'est parce que nous sommes tous responsables du devenir collectif que les bénéficiaires de régimes spéciaux doivent contribuer à l'effort commun pour rendre possible le financement futur des retraites. Problème moral, plus qu'économique, puisque les personnes concernées représentent une part dérisoire du corps social, et que s'agissant d'économie(s), le gouvernement eût pu s'aviser d'en faire autrement qu'en tapant sur les petites retraites, en s'abstenant par exemple d'offrir l'équivalent de 90 fois la somme qu'il espère tirer de cette réforme, sous la forme de cadeaux fiscaux dont personne n'a réussi à prouver l'intérêt sur le plan collectif.

    Problème moral décidément, car si l'on veut vraiment tendre vers l'équité dans le système des retraites, il faut évidemment prendre en compte non seulement la pénibilité, mais l'espérance de vie moyenne propre à chaque corps de métier dans le calcul des pensions : seul moyen de rendre une politique de financement des retraites acceptable, parce que cohérente.

    Car la politique aussi fait corps, c'est un système symbolique complexe dont on attend au minimum de la cohérence. De la part d'un gouvernement de droite qui pratique une politique clientéliste et réserve à son sommet les privilèges les plus indécents (je songe notamment aux Centquarantepourcent, appelons-les comme ça puisque personne ne sait exactement de quoi il retourne), cette réforme-là est inacceptable. On ne demande pas un tel effort à ceux d'en bas quand on a fait tant de largesses à ceux d'en haut. C'est plus qu'un problème de communication. C'est un problème moral.

    J'avoue ne pas connaître assez les métiers concernés (tellement divers !) pour être absolument certaine que ces régimes spéciaux ne sont pas la juste compensation d'efforts particuliers déjà consentis. Et j'ose dire que ce n'est pas le cœur de la question. Le cœur de la question bat dans ce fameux corps social envisagé comme un tout, dont le « corporatisme », tant décrié et bien mal compris, n'est que la métonymie.

    Je m'explique : quand un corps de métier se bat pour que ses membres bénéficient d'une situation décente, c'est AUSSI à la décence des situations de travail en général qu'il œuvre. Sans doute les motivations des grévistes sont-elles pour partie (la majeure ? Et alors ?) personnelles. Mais DANS LES FAITS, leurs conquêtes construisent et consolident les droits des travailleurs en général. Notamment pour cette raison simple et évidente que lorsqu'ils échouent, le démantèlement de leur statut sert toujours d'exemple et de justification au démantèlement du statut voisin - comme le montre très exactement toute l'histoire de la réforme des retraites. TOUS les travailleurs ont donc intérêt à ce que CERTAINS travailleurs parviennent à défendre la décence de leurs conditions de travail : la lutte sociale ne s'arrête pas ce soir, les victoires des uns sont susceptibles de servir d'exemple, de modèle et de justification aux luttes - et aux victoires - des autres.

    Qu'elles le deviennent en effet dépend de nous : tous les travailleurs, y compris ceux du privé, ont le droit de se syndiquer, de faire grève, de lutter pour la dignité de leurs conditions de travail et de vie. Ces droits n'existent réellement que si on les exerce ; cet exercice est une lutte, et la lutte, ça coûte. Ça coûte en énergie, morale et physique, et ça coûte de l'argent. C'est un risque, toujours : le risque de perdre. Je sais de quoi je parle. Il y faut de l'audace, du courage, de la détermination, et un certain sens du collectif. Toutes qualités dont je n'entends pas beaucoup parler, à propos des grévistes actuellement engagés dans la lutte.

    Alors quand bien même je devrais être la seule à le faire, dans ce concert de plaintes d' « otages » « empêchés » d'aller travailler, je leur dis : chapeau, les grévistes, et merci. Merci pour nous tous.

  14. Merci de ton soutien

    Oh tu sais il n'y a aucun mérite, juste une conviction que si les "petits" ne s'unissent pas, on passera tous à la trappe.

    et surtout, que si nous ne gardons pas nos convictions humanistes porteuses d'égalité de liberté et de fraternité nous y laisseront notre honneur, notre vie et celle de nos enfants.

    BiZ @+

  15. Bonsoir,

    Juste un mot pour vous dire que nous sommes nombreux dans le privé à soutenir votre mouvement. Ne vous laissez pas destabiliser par les diverses infos des médias. Il n'y a pas que des usagers en colère. Il y a aussi des salariés qui se sont faits avoir par les 2 dernières lois sur les retraites. Vous êtes notre dernier rempart avant une mise au pas globale des salariés sur toutes les avancées sociales acquises de hautes luttes par nos aînés. Ils nous ont mis à genoux en nous grignotant nos acquis et nous pauvres tâches n'avons rien vu venir, maintenant nous n'avons qu'un choix la porte ou rentrer dans le rang. Dieu (si j'y croyais) vous en préserve. C'est terrible mais on compte sur vous et aussi sur les étudiants, parceque le sarko il va dézinguer tout ce qui de près ou de loin ressemble à de l'opposition.

    Je sais les sacrifices que ça doit impliquer. Courage et un très gros merci.

    BiZ @+

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