Bonjour et merci ! Le grand problème ce sont les souvenirs administratifs effacés. Je campe sur des montagnes de papier (Chaix, fasicules horaires, titres de transport, règlements de la SNCF etc.). Je vérifié les roulements des trains auxiliaires aux archives du Mans. Tous les trains des travailleurs de la péninsule ibérique, de la Yougoslavie, de la Pologne, le trains pour les étudiants anglais, circulant entre la Manche et le midi pendant une seule journée - tout y est. Sauf ...
Effectivement, j'ai gardé un "bon" souvenir de Gerstungen, la porte lourde du paradis des ouvriers et paysans allemands. Une gare d'ailleurs qui n'existe plus, remplacée par un parc solaire - quelle transformation ; la transformation de l'obscurantisme étatique en havre d'écologie...
J'ai "traversé" les dossiers de la Stasi et ce n'était point gai. Certes, on y trouve des traces de ces trains mais le focus d'une police secrète vise l'attitude des voyageurs, leur comportement en RDA (y avait-il un signe d'adulation de la grande œuvre socialiste ?) et en France (!), les permissionnaire adultes triés sur le volet. Rapporteurs serviles mais aussi involontaires étaient les accompagnateurs allemands et, hélas ! - français. Les derniers, ressortissants d'un société plus libre et plus libéral, n'avaient certainement pas toujours compris que même la correspondance écrite privée s'est transformée en source d'information prenant le caractère d'intelligence avec l'ennemi involontaire.
Mais, j'avoue, sur ces points là nous quittons le spectre noble des voie ferrées.
Bon week et (car en voie de disparition - un petit mot à répéter : Merci!)