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Le Web des Cheminots

Scandale syndical ?


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Bonjour à tous,

Les débats sur les stratégies syndicales quant au grèves passées et à venir sur la réforme de nos régimes de retraite font rage.

Les uns soutiennent que les OS sont les mieux placées pour réfléchir à notre place, les autres dénoncent la tromperie des OS qui ont accepeté depuis le début la fin des 37,5 années, mais il y a un point sur lequel beaucoup semblent être d'accord :

A quoi jouent-ils ?

La base les fait frémir et on les sent soudain frileux à l'idée de s'imposer face à nous, mais pour beaucoup plane le sentiment d'avoir été vendus.

Voici donc un article sur un scandale ayant bizarrement eu un retentissement assez faible. Mêmes les OS, pourtant clairement accusées de calmer leurs troupes et de ne pas trop en faire moyennant finance sont restées discrètes sur le sujet, alors que pour des accusations bien moindres, elles ne sont pas en reste pour monter au créneau.

________________________________________________________________________________

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Qui finance les syndicats français ? Cette interrogation fait figure d'épouvantail au sein même de l'actualité politique de notre beau pays. Autant vous avertir tout de suite, personne n'est actuellement en mesure d'y répondre. Cependant, l'affaire dite de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) mettant en cause son président, Denis Gautier-Sauvagnac, tend sérieusement non seulement à alimenter les rumeurs mais aussi à apporter des éléments tendant à mettre en lumière ce qui pourrait être l'un des plus gros scandales de notre république.

A l'origine peut être du scandale figure la loi Waldeck-Rousseau, du nom du ministre de l'intérieur libéral Pierre Waldeck-Rousseau qui la fit voter. Il s'agit en clair d'une loi française votée le 21 mars 1884, la première à autoriser les syndicats en France, en abrogeant la Loi Le Chapelier. Ce qui nous intéresse précisément au sein de ce texte législatif est le fait que son alinéa 5 précise que les organisations syndicales ne sont pas tenues de rendre public leurs comptes. Ceci est compréhensible compte tenu du contexte social de l'époque, cette opacité du financement syndical étant censée protéger le salarié du patronat en garantissant la discrétion, voire le secret sur son appartenance ou non à tel ou tel syndicat. En effet, en l'absence de chiffres précis traduisant le nombre d'adhérents aux différentes organisations syndicales, mener une étude sur leur financement relève de l'opacité la plus totale et la plus extrême.

De cette loi, partant d'un constat social avéré et juste, nous en arrivons à une situation extrême, tant et si bien que depuis deux jours, Denis Gautier-Sauvagnac, également le numéro deux du Medef, est l'acteur principal d'un scandale politico-financier de grande ampleur, peut être le plus important de la Vème république. Premier indice, ce dernier est suspecté d'avoir prélevé près de 15 millions d'euros en liquide dans les caisses de l'UIMM, l'organisation la plus riche du Medef, dans le cadre d'une enquête opérée par la brigade financière à la suite de la demande de l'ouverture d'une enquête préliminaire par le procureur de la République de Paris.

Selon Le Figaro, Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l'économie et des finances, avait été galerté de ces retraits par un cadre de la BNP, intrigué de voir ce responsable du Medef, une assistante ou un de ses collaborateurs venir retirer d'importantes sommes en liquide, pouvant atteindre 150 000 à 200 000 euros, du compte de l'UIMM. Cependant, la question maitresse est de savoir à qui était destiné tant d'argent en liquide. L'idée selon laquelle ces retraits étaient destinés à financer les syndicats de salariés apparaît de plus en plus crédible, malgré les protestations et les différents démentis des organisations syndicales s'indignant que l'on puisse les suspecter de malversations alors que le Medef détiendrait des caisses noires.

Le journal Les Echos rapporte dans son édition du mardi 16 octobre que l'UIMM disposerait d'un "trésor de guerre" de plusieurs centaines de millions d'euros alimenté notamment par une caisse de solidarité antigrève ("Epim") constituée à la suite des événements de mai 1968 et évaluée aujourd'hui à 160 millions d'euros. On ne connaît pas la destination des sommes qui y ont été prélevées, mais plusieurs sources proches estiment qu'elles étaient probablement destinées aux syndicats. L'intéressé à expliqué que ces sommes étaient destinées à «fluidifier les relations sociales». Curieuse explication des choses et cruel euphémisme que de qualifier ainsi le financement occulte de syndicats en vue d'étouffer un mouvement social ! Selon Les Echos, «Au fil des ans, l'UIMM a alimenté en son sein plusieurs fonds grâce à des cotisations volontaires et supplémentaires des entreprises du secteur», affirme le quotidien économique, sans préciser ses sources.

La CFDT demeure pour l'instant la seule organisation syndicale à sembler vouloir moins pratiquer la langue de bois que ses consœurs. François Chérèque a confessé, ce lundi 8 octobre dans le Figaro: "La CFDT est financée à 30% par des fonds publics, sur un 'budget total de 41 millions d'euros ». Voilà pour la partie émergée de l'iceberg. Le reste est très flou du fait de la loi de 1884.

Depuis des années, la cour des comptes dénonce l'opacité du financement des syndicats. Outre les subventions publiques et les cotisations des adhérents, les syndicats placent certains fonds de caisse de retraite en bourse afin de faire fructifier ces capitaux à leur seul bénéfice. A regarder de plus près les comptes des syndicats, on peut être en droit de rester parfois estomaqué des surprises de taille que l'on y décèle : les notes de frais de certains dirigeants sont d'un montant anormalement élevé et certaines centrales syndicales investissent même dans l'achat de chevaux de course hippique !

Un autre fait vient renforcer la suspicion à l'égard du financement des syndicats français : la faiblesse du nombre de leurs adhérents. Le taux de syndicalisation est de l'ordre de 83% en Suède, de 65% en Belgique, de 50% en Italie, de 29% au Royaume-Uni et en Allemagne et de…8% en France, selon plusieurs études comparatives -de l'IGAS. En extrapolant, la revue Société civile parvient aux évaluations suivantes:

CGT: 220,6 millions d'euros de budget dont 145 millions hors cotisations.

CFDT: 138 millions d'euros de budget annuel dont 69 millions hors cotisations.

FO: 61 millions d'euros de budget annuel dont 26 millions hors cotisations.

CFTC: 60 millions d'euros de budget annuel dont 48 millions hors cotisations.

L'affaire de l'argent liquide de l'IUMM devrait donc servir de prétexte pour une remise à plat du mode de financement des syndicats dans un souci de transparence, sur le même modèle que les lois de financement public des partis politiques dans les années 1990. S'il s'avère effectivement que le patronat s'est payé le silence des syndicats, qu'il a « fluidifié les relations sociales » en ayant corrompu les organisations syndicales lors de grands mouvements sociaux, alors nous sommes certainement en présence de l'un des plus gros scandales de la Vème République mélant à la fois le patronat et les syndicats. Alors, patronat et syndicats, même combat?

http://www.forumdesforums.com/modules/news...ootid=2512&

(article écrit par Cyril de Guardia de ponté, du MODEM ; je précise au passage que je n'ai rien à voir avec le MODEM et que j'ai choisi cet article en totue neutralité et sans parti pris pour un parti politique précis)

________________________________________________________________________________

__________________________________

La dernière phrase clôturant cet article m'en rappelle une autre souvent entendue, et selon laquelle "les syndicats seraient payés par les patrons..."

Sur cette note, je concluerais par une chanson d'un groupe que j'apprécie beaucoup et qui déjà à l'époque faisait preuve de lucidité ?

Ouvre grand tes yeux autour de toi

Le syndicat se moque de toi

Regarde Séguy rempli de vinasse

Il ne t'arrive pas à la godasse

Les autres eux ne sont pas sérieux

C'est à celui qui te baisera le mieux

Le patronat je t'en parle même pas

Il n'est bon que pour les coups bas

[Refrain] :

T'as bien raison de bosser huit heures

Ton salaire c'est le salaire de la sueur

T'as bien raison de bosser huit heures

Ton salaire c'est le salaire de la peur

Quant aux manifs t'as bien raison

Là ils te font passer pour un con

T'ouvres ta grande gueule de prolétaire

Prends donc la peine de regarder derrière

Ce syndicat qui défend ton fric

Tu verras tout n'est que politique

Fais plus la gueule sous les coups de trique

Tu n'est qu'un pion dans ce régime de flics

[Refrain]

Un jour viendra où tu repenseras

Ils m'ont bien eu ces enfoirés

Moi je vois mon vieux ils l'ont roulé

Pour eux ce n'est qu'un futur retraité

Il est revenu le temps des frimeurs

Maire et Séguy chantent en coeur

L'institution n'a plus de valeur

Pratique l'inceste avec ta soeur

signé : un cheminot syndiqué et de plus en plus déçu.

Modifié par krisamv
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Bonjour à tous,

Les débats sur les stratégies syndicales quant au grèves passées et à venir sur la réforme de nos régimes de retraite font rage.

Les uns soutiennent que les OS sont les mieux placées pour réfléchir à notre place, les autres dénoncent la tromperie des OS qui ont accepeté depuis le début la fin des 37,5 années, mais il y a un point sur lequel beaucoup semblent être d'accord :

A quoi jouent-ils ?

La base les fait frémir et on les sent soudain frileux à l'idée de s'imposer face à nous, mais pour beaucoup plane le sentiment d'avoir été vendus.

Voici donc un article sur un scandale ayant bizarrement eu un retentissement assez faible. Mêmes les OS, pourtant clairement accusées de calmer leurs troupes et de ne pas trop en faire moyennant finance sont restées discrètes sur le sujet, alors que pour des accusations bien moindres, elles ne sont pas en reste pour monter au créneau.

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Qui finance les syndicats français ? Cette interrogation fait figure d'épouvantail au sein même de l'actualité politique de notre beau pays. Autant vous avertir tout de suite, personne n'est actuellement en mesure d'y répondre. Cependant, l'affaire dite de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) mettant en cause son président, Denis Gautier-Sauvagnac, tend sérieusement non seulement à alimenter les rumeurs mais aussi à apporter des éléments tendant à mettre en lumière ce qui pourrait être l'un des plus gros scandales de notre république.

A l'origine peut être du scandale figure la loi Waldeck-Rousseau, du nom du ministre de l'intérieur libéral Pierre Waldeck-Rousseau qui la fit voter. Il s'agit en clair d'une loi française votée le 21 mars 1884, la première à autoriser les syndicats en France, en abrogeant la Loi Le Chapelier. Ce qui nous intéresse précisément au sein de ce texte législatif est le fait que son alinéa 5 précise que les organisations syndicales ne sont pas tenues de rendre public leurs comptes. Ceci est compréhensible compte tenu du contexte social de l'époque, cette opacité du financement syndical étant censée protéger le salarié du patronat en garantissant la discrétion, voire le secret sur son appartenance ou non à tel ou tel syndicat. En effet, en l'absence de chiffres précis traduisant le nombre d'adhérents aux différentes organisations syndicales, mener une étude sur leur financement relève de l'opacité la plus totale et la plus extrême.

De cette loi, partant d'un constat social avéré et juste, nous en arrivons à une situation extrême, tant et si bien que depuis deux jours, Denis Gautier-Sauvagnac, également le numéro deux du Medef, est l'acteur principal d'un scandale politico-financier de grande ampleur, peut être le plus important de la Vème république. Premier indice, ce dernier est suspecté d'avoir prélevé près de 15 millions d'euros en liquide dans les caisses de l'UIMM, l'organisation la plus riche du Medef, dans le cadre d'une enquête opérée par la brigade financière à la suite de la demande de l'ouverture d'une enquête préliminaire par le procureur de la République de Paris.

Selon Le Figaro, Tracfin, la cellule de lutte contre le blanchiment du ministère de l'économie et des finances, avait été galerté de ces retraits par un cadre de la BNP, intrigué de voir ce responsable du Medef, une assistante ou un de ses collaborateurs venir retirer d'importantes sommes en liquide, pouvant atteindre 150 000 à 200 000 euros, du compte de l'UIMM. Cependant, la question maitresse est de savoir à qui était destiné tant d'argent en liquide. L'idée selon laquelle ces retraits étaient destinés à financer les syndicats de salariés apparaît de plus en plus crédible, malgré les protestations et les différents démentis des organisations syndicales s'indignant que l'on puisse les suspecter de malversations alors que le Medef détiendrait des caisses noires.

Le journal Les Echos rapporte dans son édition du mardi 16 octobre que l'UIMM disposerait d'un "trésor de guerre" de plusieurs centaines de millions d'euros alimenté notamment par une caisse de solidarité antigrève ("Epim") constituée à la suite des événements de mai 1968 et évaluée aujourd'hui à 160 millions d'euros. On ne connaît pas la destination des sommes qui y ont été prélevées, mais plusieurs sources proches estiment qu'elles étaient probablement destinées aux syndicats. L'intéressé à expliqué que ces sommes étaient destinées à «fluidifier les relations sociales». Curieuse explication des choses et cruel euphémisme que de qualifier ainsi le financement occulte de syndicats en vue d'étouffer un mouvement social ! Selon Les Echos, «Au fil des ans, l'UIMM a alimenté en son sein plusieurs fonds grâce à des cotisations volontaires et supplémentaires des entreprises du secteur», affirme le quotidien économique, sans préciser ses sources.

La CFDT demeure pour l'instant la seule organisation syndicale à sembler vouloir moins pratiquer la langue de bois que ses consœurs. François Chérèque a confessé, ce lundi 8 octobre dans le Figaro: "La CFDT est financée à 30% par des fonds publics, sur un 'budget total de 41 millions d'euros ». Voilà pour la partie émergée de l'iceberg. Le reste est très flou du fait de la loi de 1884.

Depuis des années, la cour des comptes dénonce l'opacité du financement des syndicats. Outre les subventions publiques et les cotisations des adhérents, les syndicats placent certains fonds de caisse de retraite en bourse afin de faire fructifier ces capitaux à leur seul bénéfice. A regarder de plus près les comptes des syndicats, on peut être en droit de rester parfois estomaqué des surprises de taille que l'on y décèle : les notes de frais de certains dirigeants sont d'un montant anormalement élevé et certaines centrales syndicales investissent même dans l'achat de chevaux de course hippique !

Un autre fait vient renforcer la suspicion à l'égard du financement des syndicats français : la faiblesse du nombre de leurs adhérents. Le taux de syndicalisation est de l'ordre de 83% en Suède, de 65% en Belgique, de 50% en Italie, de 29% au Royaume-Uni et en Allemagne et de…8% en France, selon plusieurs études comparatives -de l'IGAS. En extrapolant, la revue Société civile parvient aux évaluations suivantes:

CGT: 220,6 millions d'euros de budget dont 145 millions hors cotisations.

CFDT: 138 millions d'euros de budget annuel dont 69 millions hors cotisations.

FO: 61 millions d'euros de budget annuel dont 26 millions hors cotisations.

CFTC: 60 millions d'euros de budget annuel dont 48 millions hors cotisations.

L'affaire de l'argent liquide de l'IUMM devrait donc servir de prétexte pour une remise à plat du mode de financement des syndicats dans un souci de transparence, sur le même modèle que les lois de financement public des partis politiques dans les années 1990. S'il s'avère effectivement que le patronat s'est payé le silence des syndicats, qu'il a « fluidifié les relations sociales » en ayant corrompu les organisations syndicales lors de grands mouvements sociaux, alors nous sommes certainement en présence de l'un des plus gros scandales de la Vème République mélant à la fois le patronat et les syndicats. Alors, patronat et syndicats, même combat?

http://www.forumdesforums.com/modules/news...ootid=2512&

(article écrit par Cyril de Guardia de ponté, du MODEM ; je précise au passage que je n'ai rien à voir avec le MODEM et que j'ai choisi cet article en totue neutralité et sans parti pris pour un parti politique précis)

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La dernière phrase clôturant cet article m'en rappelle une autre souvent entendue, et selon laquelle "les syndicats seraient payés par les patrons..."

Sur cette note, je concluerais par une chanson d'un groupe que j'apprécie beaucoup et qui déjà à l'époque faisait preuve de lucidité ?

Ouvre grand tes yeux autour de toi

Le syndicat se moque de toi

Regarde Séguy rempli de vinasse

Il ne t'arrive pas à la godasse

Les autres eux ne sont pas sérieux

C'est à celui qui te baisera le mieux

Le patronat je t'en parle même pas

Il n'est bon que pour les coups bas

[Refrain] :

T'as bien raison de bosser huit heures

Ton salaire c'est le salaire de la sueur

T'as bien raison de bosser huit heures

Ton salaire c'est le salaire de la peur

Quant aux manifs t'as bien raison

Là ils te font passer pour un con

T'ouvres ta grande gueule de prolétaire

Prends donc la peine de regarder derrière

Ce syndicat qui défend ton fric

Tu verras tout n'est que politique

Fais plus la gueule sous les coups de trique

Tu n'est qu'un pion dans ce régime de flics

[Refrain]

Un jour viendra où tu repenseras

Ils m'ont bien eu ces enfoirés

Moi je vois mon vieux ils l'ont roulé

Pour eux ce n'est qu'un futur retraité

Il est revenu le temps des frimeurs

Maire et Séguy chantent en coeur

L'institution n'a plus de valeur

Pratique l'inceste avec ta soeur

signé : un cheminot syndiqué et de plus en plus déçu.

Qu'il y ait un probléme de financement des syndicats en France , c'est sûr .Mais de là à hurler avec

les loups.....Car , une seule question :

- qui a intéret a remettre en cause l'existence même des OS ?

Les salariés ou leurs employeurs ?

Si ce monsieur de l'UIMM a des noms qu'il les donnent .D'ailleurs , bizarement , pas de document même pas un brouillon .C'est à dire que tout ce petit monde de l'UIMM connait de mémoire chaque nom , chaque somme , la date etc... .Qui peut croire cela ? D'autres scandales financiers ont été

déjoués par la police financière (Tapie par exemple etc...)

Les comptes bancaires : il est possible de savoir , la date , le montant , le lieu etc ...où a été retirée cette somme .Et , des entrées importantes d'argent dans les comptes des OS sont retrouvables et peuvent être comparées ..etc !A mon avis , si les OS n'ont pas de compte à rendre ,par contre une enquête policière , finnacières est possible ...donc , pourquoi ne pas les faire .Il est certainement plus aisé de colporté (sème , il en reste qlq chose ) plutôt que d'enqu^ter véritablement

Trop facile .Cela me rappelle , à l'époque de la casse de la métallurgie , on accusait la CGT d'être financé par Moscou .Des journaleux faisaient les poubelles pour "apporter " des preuves ...qu'on attend toujours !

Ces sujets ressortent cycliqueemnt puis se rendorment comme ils sont arrivés .Prenon les CE , pareil même rumeurs pourtant le patronant les finance .J'imagine mal un chef d'entreprise financé

un CE et accepté des dérives car lui à accès aux compte de son CE ...c' est le président ...par conséquent il est incomptétent soit , il est nul à chier !

Donc , tant que des éléments probants ne nous serons pas apportés , je n'hurlerai pas avec les loups patronaux....

Je me dis , je suis patron , j'ai du blé , j'ai des syndicats qui m'emmerdent , je fais tout pour en faire créer un que je finance intelligement ....

Cela a déjà été fait dans l'automibile (année 70) et ça n'a pas marché .La rumeur a couru longtemps pour FO et maintenant , ils sont virulents donc....

A mma connaissance , il y a longtemps que B.Thibault demande des discussions sur le sujet , et refusées (ou presque par les dirigeants ), notamment la représentativité etc... Donc , je m'interroge sur le bien fondé d'une telle rumeur qui n'a , pour l'instant aucune preuve .Car si ça dure depuis longtemps , qlq'un aurait déjà déniché le lièvre par vengeance , envie de nuire etc...car à certain niveau patronal , ce sont des requins entre eux !

par contre , ta chanson.....ces interprètes , ils proposent quoi aux prolos .Qu'ils ne fassent rien ?

par contre , ils doivent surveiller leurs comptes bancaires pour voir si les ventes progressent

Un cheminot non syndiqué

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Bonjour à tous,

Les débats sur les stratégies syndicales quant au grèves passées et à venir sur la réforme de nos régimes de retraite font rage.

Les uns soutiennent que les OS sont les mieux placées pour réfléchir à notre place, les autres dénoncent la tromperie des OS qui ont accepeté depuis le début la fin des 37,5 années, mais il y a un point sur lequel beaucoup semblent être d'accord :

A quoi jouent-ils ?

La base les fait frémir et on les sent soudain frileux à l'idée de s'imposer face à nous, mais pour beaucoup plane le sentiment d'avoir été vendus.

Voici donc un article sur un scandale ayant bizarrement eu un retentissement assez faible. Mêmes les OS, pourtant clairement accusées de calmer leurs troupes et de ne pas trop en faire moyennant finance sont restées discrètes sur le sujet, alors que pour des accusations bien moindres, elles ne sont pas en reste pour monter au créneau.

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La dernière phrase clôturant cet article m'en rappelle une autre souvent entendue, et selon laquelle "les syndicats seraient payés par les patrons..."

Sur cette note, je concluerais par une chanson d'un groupe que j'apprécie beaucoup et qui déjà à l'époque faisait preuve de lucidité ?

signé : un cheminot syndiqué et de plus en plus déçu.

J'ai un peu l'impression que tu te fais peur exprès... L'article que tu cites n'engage que celui qui l'a écrit et je n'y retrouve pas l'expression de la réalité telle que le connais. Notamment par le fait que les syndicats ne sont pas exempts de contrôles notamment de la part de l'URRSSAF ou de l'IGAS.

Il y a une réalité, c'est que le trop peu de cotisations ne peut pas assurer la trésorerie d'une organisation ; les syndicats trouvent donc des ressources, bien définies au titre des missions qu'ils exercent : protection sociale,unédic, formation professionnelle, missions d'intérêt général (état, régions, préfectures, services du travail), etc ... Rien d'inquiétant ni de mystérieux...

Personne n'étale ses comptes sur la place publique, pas plus les particuliers que les entreprises ni que le MODEM lotrela .

Si tu veux des précisions concernant les comptes de ta confédération, celle qui te doit des explications au titre de ta cotisation, adresse toi tout simplement à ton Trésorier Général.

Modifié par michael02
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Le mis en cause (Gautier Sauvagnac, Président de l'UIMM et membre du conseil executif, du bureau et du comité fincancier du MEDEF) dans ces retraits d'argent liquide très importants a déclaré, je cite ; "ces fonds servent à fluidifer les relations sociales", et d'ajouter ; "c'est une tradition vieille depuis plus d'un siècle.".

Yvon Gattaz, président du Conseil National du Patronat Français de 1981 à 1986 a ajouté sur ce sujet ; il était de tradition qu'il y eût une caisse qui alimentait les syndicats […]. Ce n'était pas arroser pour peser [dans les négociations salariales], c'est un financement normal.

Quant à la chanson du groupe TRUST, je vois que tu n'as pas saisi le sens de leur propos.

Modifié par krisamv
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Salut Michael,

L'article que je cite n'engage malheureusement pas que on auteur. Sur google tapes "UIMM scandale sauvagnac"... Et tu te feras autant peur que moi lotrela

Quant au financement de mon syndicat comme des autres, comme expliqué dans l'article cité, une loi datant du 19e siècle fait que les OS n'ont aucune obligation d'expliquer d'où proviennent leurs fonds, d'où un manque de transparence qu'il serait temps de rectifier pour des raisons évidentes.

Modifié par krisamv
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Le mis en cause (Gautier Sauvagnac, Président de l'UIMM et membre du conseil executif, du bureau et du comité fincancier du MEDEF) dans ces retraits d'argent liquide très importants a déclaré, je cite ; "ces fonds servent à fluidifer les relations sociales", et d'ajouter ; "c'est une tradition vieille depuis plus d'un siècle.".

Yvon Gattaz, président du Conseil National du Patronat Français de 1981 à 1986 a ajouté sur ce sujet ; il était de tradition qu'il y eût une caisse qui alimentait les syndicats […]. Ce n'était pas arroser pour peser [dans les négociations salariales], c'est un financement normal.

Quant à la chanson du groupe TRUST, je vois que tu n'as pas saisi le sens de leur propos.

Pour rappel , le gvt peut connaitre quand il veut le nombre d'adhérents d'une OS .Au travers , de nos déclarations d'impôts puiqu'une partie est déductible ....Et de l'argent qui alimente les syndicats :Il y en a ... et parfois on en connais une sans le savoir .Un ami m'expliquait que dans son entreprise (très très grosse. métalurgique....et internationale ) attribue une somme en fonction des résultats aux élections professionnelles au sein de cette entreprise .Ce processus est mis en place depuis 30 ou 40 ans avec accord renégocié régulièrement . Et , la somme "serait " importante qui n'a rien à voir avec le CE de cette boite .Et le syndicat majoritaire a pour habitude de reverser un don , en fin d'année à son Union départementale cgt .Moi rien ne m'offusque .Nous cheminots , le sncf finance les Ay , les stages CHS.CT , CE , des permanents (B.Thibault), locaux syndicaux (bureaux , chaises etc...) et localement parfois plus photocopieuses .Là dedans , tout n'est pas une obligation légal mais nous en bénéficions d'une maniere ou d'une autre .Et ça contribue à la fludité des relations entre la sncf et les OS .Donc , peut -on dire que la sncf achète les syndicats ou leurs représentants ?

A propos de Trust , je connais et j'ai bien compris .Mais entre Mesrine et Séguy , il y en a un qui a

contribué à améliorer le sort des cheminots (car ancien cheminots/ cgt) et des salariés en général (1968)sans parler du résistant .Ok , l'éloge à Mesrine , c'est une chose mais dire de Séguy qu'il sent la vinasse , ok mais connaissent t-ils l'HOMME ?

Si le patronat avait pu faire la peau à Séguy.....il l'aurait fait sauf qu'à lépoque "ils" prenaient au énorme risque de soulévement ouvrier..................!Amicalement

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Ouvre grand tes yeux autour de toi

Le syndicat se moque de toi

Regarde Séguy rempli de vinasse

Il ne t'arrive pas à la godasse

Les autres eux ne sont pas sérieux

C'est à celui qui te baisera le mieux

Le patronat je t'en parle même pas

Il n'est bon que pour les coups bas

signé : un cheminot syndiqué et de plus en plus déçu.

A propos de G.Séguy...arrété à 17 ans pour être Franc tireur partisant .Interné à Mathausen...sûr

que nous ne lui arrivons pas à la godasse.........Jette un oeil sur Google .A+

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