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Tgv Paris-toulouse


Invité papic

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15 avril 2005

TGV Paris-Toulouse: F. Goulard réaffirme l'objectif 2015

Le secrétaire d'Etat aux transports et à la mer François Goulard, a réaffirmé vendredi à Toulouse l'objectif d'une arrivée de la ligne nouvelle TGV de Paris à Toulouse via Bordeaux en 2015, même si Bruxelles "s'intéresse" particulièrement à la liaison franco-espagnole Bordeaux-Irun. Le président socialiste du Conseil régional Midi-Pyrénées, Martin Malvy comme le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc s'étaient émus récemment d'informations de source communautaire faisant état du caractère "prioritaire" de Bordeaux-Irun. "Jacques Barrot, en tant que commissaire européen, s'intéresse aux liaisons transeuropéennes, mais les lignes à grande vitesse en France sont décidées par le gouvernement français: en ce qui concerne Toulouse les annonces qui ont été faites ne sont évidement pas remises en cause, le calendrier 2015 c'est faisable et ce sera fait", a assuré le ministre à l'AFP, rappelant que la ligne nouvelle Tours-Bordeaux devrait être achevée en 2011. "Il n'y a aucune remise en cause, Bordeaux-Toulouse est inscrit, retenu, aujourd'hui tout est fait pour que les procédures suivent un cours normal pour l'objectif 2015", a-t-il déclaré en marge du congrès national de la chambre syndicale du déménagement. En ce qui concerne les financements européens, M. Goulard a dit que "pour l'instant il n'y a pas de décision sur Bordeaux-Toulouse au niveau européen". "La condition est simple, quand une ligne franchit une frontière à l'intérieur de l'Europe elle devient éligible aux financements européens", a ajouté le ministre. De leur côté les collectivités territoriales, notamment la région Midi-Pyrénées, estiment que la liaison Bordeaux-Toulouse s'inscrit dans la perspective d'une liaison Bordeaux-Narbonne-Barcelone, qui constituerait une grande infrastructure européenne. Le débat public sur le projet qui devrait permettre de relier en trois heures Paris à Toulouse, se déroulera entre le 8 juin et le 18 novembre 2005, a récemment indiqué la commission nationale du débat public.

source :France3

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:clapping: C'est con, je le verrai pas passer à souillac :clapping:

:roger: Orléans, Limoges, et Brive vont faire la geule :roger:

et avec vierzon, ce sont des depot appelé à disparaitre, enfin pour les liaison GL, pas ter

c''est d'ailleurs assez triste

12 inut/mois pour certain agents et leur position en grille, ça fait pas lourd sur le buletin de salaire :valoche:

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  • 4 semaines plus tard...

Tout cela est une véritable honte.

On construit le viaduc de Millau, l'autoroute A75 est gratis, on fait des autoroutes entre toulouse et limoges (pour désengorger la Corrèze!!!!), et on vient nous dire que la ligne Paris-Toulouse sera peut-être pour 2015.

C'est une honte. Fournissez-nous la vaseline s'il vous plait...çà commence à faire mal.

Chaud du Manche

:carton:

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  • 5 années plus tard...

Et on réveille ce sujet datant de 2005.

Un article de Libé du 14.06.2010.

Le TGV Paris-Toulouse promis aux calendes grecques

ÉCO-TERRE. Si Ulysse avait eu à emprunter le TGV Paris-Toulouse pour rentrer à Ithaque, son Odyssée aurait à coup sûr duré au moins dix ans de plus.

L'ex-maire de Toulouse Philippe Douste-Blazy, en 2003, envisageait une ligne à grande vitesse (LGV) reliant Paris aux horizons 2015. Les circonstances amenaient son successeur Jean-Luc Moudenc à plutôt parier sur 2016. Martin Malvy à la Région préfère aujourd'hui croire que quelque chose pourrait se dessiner pour 2018. Qui préside le Grand Toulouse, Pierre Cohen avance ce lundi 14 juin les dates de «2019 ou 2020», en précisant: «si on est réaliste».

Chacun de ces élus aimerait ou aurait aimé annoncer que les Toulousains n'avaient plus 5h20 de tortillard déguisé en TGV pour se rendre dans la capitale. Mais les dieux de l'Olympe ferroviaire ne paraissent pas pressés de voir Ulysse rejoindre Pénélope:

Le président du Conseil général de Haute-Garonne, Pierre Izard a fini de refroidir les derniers enthousiasmes de l'association TGV Sud-Ouest réunie ce matin à Toulouse: «Il y a à peine 48h, le Premier ministre François Fillon annonçait que des corrections seraient nécessaires visant à réduire le déficit de l'État...»

Autrement dit, l'État qui n'a encore signé aucun engagement pour la réalisation de cette LGV, laisse maintenant penser qu'il pourrait mégoter ses financements.

Le TGV à Toulouse, c'est l'histoire des calendes grecques:

C'est épique, en tout cas. Où les partenaires semblent engagés au jeu du «toi d'abord!»: pour que la ligne à grande vitesse se poursuive un jour au-delà de Tours, l'État demande que les collectivités traversées commencent par s'engager à y aller de leur écot: soit 1 milliard 116 millions d'euros pour les collectivités de Midi-Pyrénées.

Les Midi-Pyrénéens qui devraient ainsi financer une part du trajet Tours-Bordeaux, loin de chez eux donc, exigent que l'État commence par les assurer que leur territoire sera un jour desservi. Ils veulent bien verser les 276 millions d'euros que cette part extra-régionale représente, mais sur une sorte de compte bloqué jusqu'à un engagement par écrit du ministre des Transports. C'est parti pour durer...

Heureusement que la SNCF et Réseau Ferré de France estiment que seule la poursuite de la LGV jusqu'à Toulouse justifie un tel investissement, le seul bassin de population de Bordeaux n'y suffisant pas. Sinon, les 276 millions que les collectivités de Midi-Pyrénées menacent de ne pas verser ne pèsent pas un vingtième de ce qui est nécessaire pour aller de Tours jusqu'à Bordeaux: sans cet apport, le TGV pourrait malgré tout être construit jusqu'à la métropole aquitaine et ne jamais remonter la Garonne.

Le pire n'est jamais sûr, mais enfin.... Ses actuelles difficultés financières font que l'État ne sera peut-être plus avant longtemps l'aménageur du territoire qu'il a été. La prévision qui suit ne date que de 1990: le TGV à Toulouse ? C'est pour bientôt.

http://www.libetoulouse.fr/2007/2010/06/le-tgv-paristoulouse-promis-aux-calendes-grecques.html

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Chacun de ces élus aimerait ou aurait aimé annoncer que les Toulousains n'avaient plus 5h20 de tortillard déguisé en TGV pour se rendre dans la capitale. Mais les dieux de l'Olympe ferroviaire ne paraissent pas pressés de voir Ulysse rejoindre Pénélope:

Encore une fois, des prétendus "journaux d'information" font de la propagande pour soutenir la fuite en avant technique ;)

Si ces scribouillards avaient vraiment connu les tortillards, ils apprécieraient l'exploit de faire une telle distance en seulement 5 heures ;)

Et bien sur, ils ne tiennent pas compte de l'existence des trains couchettes de nuit quotidiens, qui hélas disparaitront si jamais ce projet insensé voit le jour :)

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