hroynette Publication: 8 décembre 2009 Publication: 8 décembre 2009 Bonjour à toutes et à tous, Je viens de m'inscrire, je ne suis pas un cheminot, mais j'ai fais du modélisme ferroviaire et ai participé dans deux clubs à des exposition. Ce qui m'amène aujourd'hui, c'est que je fais aussi de la généalogie. Dans ce cadre, j'ai effectué le relevé d'un monument aux morts de la commune de Morbecque dans le Nord, pour le conflit 1914/1918. A ma grande surprise, il y a deux soldats qui sont décédés, "Mort pour la France", dans des catastrophes ferroviaires. L'une d'entre elles est bien connu, c'est celle de Saint-Michel de Maurienne, qui a été la plus grande catastrophe française, peut-être mondiale, et dont le bilan final, terrible, a toujours été caché par l'armée, qui porte la responsabilité de l'accident, d'ailleurs. Par contre le second soldat qui partait en permission a été victime d'un accident à Wallon Cappel au lieu-dit Meulen Veld (le plateau du moulin), ceci sur la ligne Hazebrouck-Saint-Omer -Calais. Je ne sais rien de plus, à part le jour de la catastrophe, qui doit être le jour du décès du brave soldat, le 20 juillet 1916 Comment en savoir davantage ? Merci de me lire et de me répondre. Cordialement. Henri ROYNETTE
Invité PAZ Publication: 8 décembre 2009 Publication: 8 décembre 2009 Là, faut tout de même reconnaître que c'est pointu... J'ignore si les archives SNCF, situées au Mans, seraient capables de fournir des renseignements de ce genre. Je pense plutôt qu'il est plus prudent de se tourner vers les archives militaires de Vincennes. Bon courage!
IGS4 Publication: 10 décembre 2009 Publication: 10 décembre 2009 L'une d'entre elles est bien connu, c'est celle de Saint-Michel de Maurienne Le 12 Décembre 1917 environ 1000 soldats rentraient à la maison en permission de combats du Nord-est de l'Italie. Ces poilus d’Italie venaient de régiments fort différents et des quatre coins de la France : les "biffins" y étaient largement représentés avec le 39ème, le 107ème, le 340ème, le 78ème, le 311ème, le 120ème, le 140ème Des hommes du 6ème génie, des chasseurs alpins des 63ème et 47ème, des artilleurs de la 212ème AL et des gars du 34ème AM. Quelques officiers, une centaine, mêlés à cette joie enfantine fraternisaient plus ou moins Ils étaient transportés dans deux trains de Turin à Lyon. En raison des conditions actuelles, il y avait une pénurie de locomotives. En effet, une seule était disponible A Modane, il y avait soixante-cinq hommes par voiture. Le train avait été constitué de deux rames formant ainsi un train de 526 tonnes qui se composait d’un fourgon de tête, trois voitures à boggies, deux voitures à essieu, douze voitures à boggies et un fourgon de queue
IGS4 Publication: 10 décembre 2009 Publication: 10 décembre 2009 dont le bilan final, terrible, a toujours été caché par l'armée, qui porte la responsabilité de l'accident, d'ailleurs Le bilan reste aussi mystérieux que les causes de l’accident, guère élucidées par un conseil de guerre tenu en juillet 1918. En mars 1919, le bilan officiel fut arrêté à 148 morts identifiés, 277 non identifiés individuellement (les 425 noms figurant sur une liste d’état-civil à Saint-Michel de Maurienne), 207 blessés et 350 rescapés. Avant d’être amplifié (800 morts) à l’occasion des anniversaires de la catastrophe. Dans les hôpitaux de Modane, de Saint-Jean-de-Maurienne et de Chambéry, plus de cent moururent des suites de leurs blessures, ou en cours de transfert. La plupart des victimes décédées furent enterrés au cimetière de Saint-Michel de Maurienne. Désormais, les corps des victimes non restitués aux familles ont été transférés au cimetière de La Doua en banlieue lyonnaise.
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