Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Vers La Fin Du Mouvement?


Messages recommandés

Le point de vue du Monde:

Le lien:

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-...1-707037,0.html

L'article:

Grève à la SNCF : sortie de crise en vue, reprise du trafic

LEMONDE.FR | 22.11.05 | 14h06 • Mis à jour le 23.11.05 | 12h50

Les assemblées générales de cheminots doivent décider, mercredi 23 novembre, la poursuite ou l'arrêt du mouvement jeudi, au lendemain d'une négociation laissant espérer une sortie de crise rapide.

La FGAAC (agents de conduite, autonome) a appelé, à la mi-journée, les cheminots de la SNCF "à ne pas reconduire" le mouvement de grève et à reprendre le travail, a annoncé son secrétaire général, William La Rocca. Selon lui, la question du travail de nuit des agents de conduite, au coeur des revendications de cette fédération, va faire l'objet de "réunions de travail" avec la direction de la SNCF. "Nous nous y rendrons forts de la légitimité que la mobilisation à la grève nous a donnée", a déclaré M. La Rocca.

Déjà la veille, les quatre syndicats, à l'origine du mouvement lancé "contre la privatisation rampante" de la SNCF, avaient exprimé leur satisfaction. Après une négociation de plus de cinq heures, qu'il a qualifiée d'"utile et constructive", le président de la SNCF, Louis Gallois, a annoncé, le recrutement d'environ 700 agents et une majoration des salaires de 0,3 % au 1er janvier, à valoir sur la négociation qui doit s'ouvrir dans la première quinzaine de janvier.

"On a quand même négocié sur l'ensemble des points de notre plate-forme et enregistré des avancées non négligeables sur l'emploi, sur des projets de réorganisations contestés, sur le fret avec une table ronde fin 2005", a déclaré le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Didier Le Reste.

SUD, deuxième syndicat à la SNCF, s'est dit "obligé de constater des avancées". La Fgaac (agents de conduite) a noté des "réponses concrètes" aux revendications.

Même avis "positif" du secrétaire général de FO-Cheminots, Eric Falempin, pour qui "la mobilisation a payé"."Les conditions sont désormais totalement réunies pour une reprise de trafic dès demain", mercredi, a estimé Louis Gallois, qui évoquait un peu plus tard sur RTL "un message clair de reprise", même s'il n'a pas "de garanties des syndicats, car ils procèdent par assemblées générales".

"M. CHIRAC, GARANT DU CARACTÈRE PUBLIC DE LA SNCF"

En signe d'ouverture, la direction de la SNCF avait annoncé, avant la réunion, le versement d'une prime exceptionnelle "de 120 euros à chaque agent" dans un "souci d'apaisement" et "pour faciliter la reprise du service le plus rapidement possible", a déclaré son président, Louis Gallois. Selon l'entreprise, cette somme correspond au doublement "à titre exceptionnel de la gratification d'exploitation 2005". La mesure a été saluée par les syndicats – à l'exception de la CFTC. Bernard Aubin, secrétaire général adjoint de ce syndicat minoritaire, avait estimé que "si une organisation syndicale qui déclenche un préavis de grève sur quinze motifs, dont la privatisation de la SNCF, accepte de sortir du conflit avec 120 euros, c'est que ses revendications étaient fallacieuses."

Pour ce sixième mouvement social d'ampleur nationale depuis le début de l'année à la SNCF, quatre syndicats – la CGT, SUD-Rail, FO et la Fgaac, organisée chez les seuls agents de conduite – avaient appelé à une grève reconductible. Ces organisations représentent 72 % de l'ensemble des personnels de la SNCF et un peu plus de 90 % chez les seuls agents de conduite.

Dénonçant une "privatisation rampante de la SNCF", ces syndicats ont soumis une liste de quinze revendications portant tout à la fois sur l'emploi, les salaires, les missions de service public. Ils contestent tout particulièrement la réorganisation de l'entreprise par pôles d'activité.

Fait exceptionnel, le président Jacques Chirac, son premier ministre, Dominique de Villepin, et le ministre des transports, Dominique Perben, se sont engagés pour démentir tout projet de privatisation de la SNCF. Mardi 22 novembre, le chef de l'Etat s'est porté personnellement garant du caractère public de l'entreprise. "C'est une entreprise publique et ça le restera, quoi qu'il arrive. Ceci ne saurait en aucun cas être remis en cause par qui que ce soit", a-t-il souligné.

Avec AFP et Reuters

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.