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Extrait des "Chroniques du dérisoire" de Bruno Léandri, paru dans FLuide Glacial 412 du mois d'octobre 2010:<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">

AMUSANTS VESTIGES

<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">"RAILS<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">Dans quelques très rares tronçons de quelques avenues de Paris et sa banlieue, ou d'autre grandes villes, on trouve encore en cherchant bien les morceaux de vieux rails coincés dans les pavés, ou enfouis sous les revêtements de goudron successifs, qui réapparaissent à la faveur des dégradations et permettent aux cyclistes et cyclomotoristes de se casser la gueule en beauté par temps de pluie. Ce sont les vestiges du réseau de vieux tramways qui sillonnaient Paris et ses consœurs et qu'on supprima définitivement dans les années 1940-50 car trop beaux, trop pratiques, pas assez chers et pas assez polluants. Et ces kilomètres de rails qu'on extirpa à grands frais pendant des décennies pour mitonner aux voitures une belle chaussée bien douce, il fallut dépenser une fortune bien plus considérables pour les remettre sensiblement à la même place en éventrant ladite douce chaussée, quand, quarante ans plus tard, on s'avisa que le tramway n'était, finalement, pas si mal que ça. Donc, de nos jours, ne ratez pas, dans nos riantes campagnes, ces kilomètres de voies abandonnées par la néo-SNCF privato-rentabilitomane, et qui paye des sommes colossales pour démonter avant de vendre les terrains parfois juteux sur lesquels elle se trouve, et pensez en ricanant aux sommes encore plus colossales que la SNCF, dans quarante ans, ou ses descendantes, devra dépenser pour racheter les terrains et y reconstruire les voies d'un chemin de fer de campagne qu'ils auront jugé finalement pas si mal que ça."

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Extrait des "Chroniques du dérisoire" de Bruno Léandri, paru dans FLuide Glacial 412 du mois d'octobre 2010:<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">

AMUSANTS VESTIGES

<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">"RAILS<br style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">Dans quelques très rares tronçons de quelques avenues de Paris et sa banlieue, ou d'autre grandes villes, on trouve encore en cherchant bien les morceaux de vieux rails coincés dans les pavés, ou enfouis sous les revêtements de goudron successifs, qui réapparaissent à la faveur des dégradations et permettent aux cyclistes et cyclomotoristes de se casser la gueule en beauté par temps de pluie. Ce sont les vestiges du réseau de vieux tramways qui sillonnaient Paris et ses consœurs et qu'on supprima définitivement dans les années 1940-50 car trop beaux, trop pratiques, pas assez chers et pas assez polluants. Et ces kilomètres de rails qu'on extirpa à grands frais pendant des décennies pour mitonner aux voitures une belle chaussée bien douce, il fallut dépenser une fortune bien plus considérables pour les remettre sensiblement à la même place en éventrant ladite douce chaussée, quand, quarante ans plus tard, on s'avisa que le tramway n'était, finalement, pas si mal que ça. Donc, de nos jours, ne ratez pas, dans nos riantes campagnes, ces kilomètres de voies abandonnées par la néo-SNCF privato-rentabilitomane, et qui paye des sommes colossales pour démonter avant de vendre les terrains parfois juteux sur lesquels elle se trouve, et pensez en ricanant aux sommes encore plus colossales que la SNCF, dans quarante ans, ou ses descendantes, devra dépenser pour racheter les terrains et y reconstruire les voies d'un chemin de fer de campagne qu'ils auront jugé finalement pas si mal que ça."

autant on doit être chagriné de voir enfouis des possibilités de transports collectifs, autant cela répond à des considérations de profits et d'intérêts de lobbys automobiles/immobiliers/gros possédants d'hier et d'aujourd'hui...

autant il est vrai que quelques gouvernements ont dépenser des fortunes pour récupérer des terrains,

autant cela n'a rien d'une fatalité !

réquisitionner cela se fait !

cela se fera !

et cela permettra de répondre à la justice social et pour le bien du plus grand nombre.

les biens publics sont spoliés pour quelques gros actionnaires aux bras longs, se les réapproprier coulera de source...

et c'est une perspective intéressante.

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