Alors là, j'en reste bouche bée !

Comment pouvais-je immaginer ces locomotives de plusieurs tonnes avec des roues qui se balladent à droite et à gauche !

Que les ingénieurs de cette époque étaient ..... ingénieux et surtout quelle qualité dans l'ajustement de toute cette mécanique.

Merci beaucoup pour ces précisions et ces croquis.

Alain

L'histoire du chassis souple est réelle elle aussi... Regarde un film d'une loc à pleine vitesse: Tu la vois onduler... Mais les TQ ont apporté plein de bons souvenirs à mon beau dab... Il se marraient à les foutre au timbre avant de traverser la gare de Brive tout purgeurs grands ouverts... Tout le monde les regardaient passer avec frayeur et courroux...

Modifié 24 octobre 201113 ans par technicentre

Comment pouvais-je immaginer ces locomotives de plusieurs tonnes avec des roues qui se balladent à droite et à gauche !

Il y a également la forme tronconique de la surface de roulement des essieux qui doit 'centrer' la locomotive sur la voie (en plus de compenser l'absence de différentiel dans les courbes). Effectivement, avec des surfaces de roulement cylindriques, elle se baladerait.

En complément, j'attire votre attention sur le fait que les LRS ( longs rails soudés) sont posé dans des courbes ayant un rayon > à 300 mètres .

en dessous il est préférable d'en rester aux barres de 36 mètres.

C'est faisable techniquement, mais c'est

un exploit technique dispendieux.

Donc, un rayon < à 300 mètres = bcp de frais de surveillance et d'entretien + une usure rapide de la file extérieure!

( pour une circulation voyageurs)