Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Vers une gestion commune du RER B ?


Messages recommandés

1) il y a une raison assez fondamentale à ça, à quoi tu peux rajouter le tronçon Massy-St-Rémy : ce sont des lignes isolées du réseau, c'est ce qui a autorisé leur cession à la RATP pour en faire un ensemble cohérent. L'absence de modernisation tient en partie à ça.

Les autres lignes de St-Lazare l'ont été plus tard, après qu'aient été étudiées les Z-2100, version 750 V de ce qui sera plus tard les 6400.

2) Mes notes d'époque mentionnent qu'on a attendu l'amortissement des Standards pour lancer la réélectrification en 25 kV, une fois renoncé à ces Z-2100.

1) Je maintiens que sous Monsieur Dargeou directeur général, la SNCF ne s'est pas battue (loin de là) pour tenter de garder la propriété et l'exploitation des tronçons existants et prendre celle du tronçon central de ce qui devenu la ligne A RATP première manière (RATP seule). On m'a raconté qu'elle se voyait dans une impasse financière devant la croissance des banlieues ("avec tout le reste à s'occuper") et a préféré laisser tomber plutôt que de chercher à s'intégrer aux études Delouvrier et se mettre sous le robinet financier correspondant (derrière, y avait de Gaulle en direct avec Delouvrier).

Il est vrai que la SNCF apparaissait vieillotte et peu dynamique à certains collaborateurs de P Delouvrier. Il est également vrai que la CMP puis RATP avaient l'antériorité des réflexions et études techniques, et étaient très liés aux équipes de l'urbanisme de la régoin parisienne, et notamment à celles dirigées par Monsieur Delouvrier quand il a été mis en place. Ce n'était pas le cas à l'époque pour la SNCF, très tournée vers l'interne, la technique et la modernisation de son réseau "polyvalent" Grandes Lignes et Fret. Mais avec le même argent et les mêmes effectifs dédiés, j'ose espérer que la SNCF aurait pu faire aussi bien. La RATP a présenté le dossier, ...et elle a eu les sponsors.

Cà continue jusqu'à aujourd'hui sur certains sujets. RFF et l'UIC ne simplifient évidemment pas, mais Aulnay Bondy a montré en 2006 que le couple SNCF/RFF était tout à fait capable de construire une ligne aux aspects non compatibles avec le reste, ...ce que le couple TGV / LGV a montré depuis 1981, et d'obtenir les fonds publics utiles.

2) Les Z6400 ont été les premières automotrices conçues sous l'égide du Département des Transports de Banlieue de la SNCF, avec de grands débats avec la Direction du Matériel et celle de Paris Saint-Lazare.

Modifié par PN407
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je pense qu'il ne faut pas minimiser le fait que la RATP avait déjà un pied dans le métro régional avec le ligne de Sceaux. Elle était donc l'interlocuteur normal pour le développement de ce réseau

a contrario de ce que tu dis, il faut quand même noter dans les années 50/60 et plus, de nombreuses ouvertures de gares en banlieue, Vert-de-Maisons, Yerres, Viry-Châtillon sur le SE que je connais bien, les projets non aboutis de desserte d'Orly, le renouvellement du matériel, 5100, 6000, RIB, 5300,6100. Je ne crois pas qu'on puisse dire que la SNCF soit restée inactive. Par contre, elle n'a pas eu tous les fonds qu'elle aurait souhaités. En particulier pour Orly. Si elle avait été suivie, on n'en serait pas là sur cette desserte minable ....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

je pense qu'il ne faut pas minimiser le fait que la RATP avait déjà un pied dans le métro régional avec le ligne de Sceaux. Elle était donc l'interlocuteur normal pour le développement de ce réseau

a contrario de ce que tu dis, il faut quand même noter dans les années 50/60 et plus, de nombreuses ouvertures de gares en banlieue, Vert-de-Maisons, Yerres, Viry-Châtillon sur le SE que je connais bien, les projets non aboutis de desserte d'Orly, le renouvellement du matériel, 5100, 6000, RIB, 5300,6100. Je ne crois pas qu'on puisse dire que la SNCF soit restée inactive. Par contre, elle n'a pas eu tous les fonds qu'elle aurait souhaités. En particulier pour Orly. Si elle avait été suivie, on n'en serait pas là sur cette desserte minable ....

Je ne minimise pas, mais la RATP n'avait aucune raison d'être "l'interlocuteur normal" sur 2 lignes SNCF qui avaient tourné très longtemps "en qualité". Et c'est sûr que la SNCF a été mieux suivie financièrement quand elle a spécialisé un directeur général adjoint volontariste et dédié un Département aux contacts réguliers avec les pouvoirs publics spécifiques de l'Ile de France.

Dispositif à 3 personnes se réunissant fréquemment (1 STP, 1 RATP, 1 SNCF, plus un "jeune page" pour enregistrer les relevés de décisions), "chefs de projets" reçus debout, au défilé, vraiment si nécessaire et dans le moins de temps possible. Les Z6400, çà a quand même été autre chose que les "petits gris" , et les lignes nouvelles vers CDG et les villes nouvelles ont été étudiées, financées et construites dans un temps qui fait rêver aujourd'hui.

Bon, c'était les derniers temps des ingénieurs experts, décidant parce que "sachant", sans commission du débat préalable et toute la suite certainement plus démocratique aujourd'hui.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce n'est pas la RATP qui se désigne comme exploitant d'une ligne, c'est le STIF qui désigne l'exploitant. Avec quelques implications juridiques en partant d'une ligne faisant actuellement partie du RFN (évidemment rien n'est impossible).

le stiff ne désigne pas les exploitants ni la manière d'exploiter ...il n'a pas son mot a dire dans l'opérationnel.

en simplifiant, il signe des contrats avec RATP SNCF.RFF pour un service..qui doit lui etre rendu ,à SNCF,RATP ,RFF de s'organiser pour rendre ce service , STIF controle que le service est bien rendu est met des pénalités dans le cas contraire.

La manière de rendre "ce service " ,l'opérationnel,c'est la cuisine de RATP SNCF RFF et le stif ne met pas son nez dedans

Modifié par jackv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

le stiff ne désigne pas les exploitants ni la manière d'exploiter ...il n'a pas son mot a dire dans l'opérationnel.

en simplifiant, il signe des contrats avec RATP SNCF.RFF pour un service..qui doit lui etre rendu ,à SNCF,RATP ,RFF de s'organiser pour rendre ce service , STIF controle que le service est bien rendu est met des pénalités dans le cas contraire.

La manière de rendre "ce service " ,l'opérationnel,c'est la cuisine de RATP SNCF RFF et le stif ne met pas son nez dedans

Désolé, rappel au règlement :-)

"Code des Transports, partie législative, Première partie, Livre II, Titre IV

Chapitre Ier : l'organisation propre à la région Ile-de-France

Section 2 : Les missions du syndicat des transports d'Ile-de-France

Article L1241-2

I. ― En tant qu'autorité organisatrice des services de transports publics réguliers de personnes, le Syndicat des transports d'Ile-de-France a, notamment, pour mission de :

1° Fixer les relations à desservir ;

2° Désigner les exploitants ;

3° Définir les modalités techniques d'exécution ainsi que les conditions générales d'exploitation et de financement des services ;

4° Veiller à la cohérence des programmes d'investissement, sous réserve des compétences reconnues à Réseau ferré de France et à la Régie autonome des transports parisiens en sa qualité de gestionnaire de l'infrastructure ;

5° Arrêter la politique tarifaire de manière à obtenir l'utilisation la meilleure, sur le plan économique et social, du système de transports correspondant ;

6° Concourir aux actions de prévention de la délinquance et de sécurisation des personnels et des usagers ;

7° Favoriser le transports des personnes à mobilité réduite.

II. ― Les responsabilités particulières du Syndicat des transports d'Ile-de-France en matière de transport scolaire figurent aux articles L. 3111-14 à L.

3111-16."

Conclusions pratiques :

1) le STIF est dans la cuisine, et, sur une observation de long terme, de plus en plus : il y a eu renforcement des équipes du STIF de façon à faire progressivement disparaître l'habitude antérieure de RATP et SNCF montant elles mêmes et seules les dossiers les concernant, pratique peu saine du point de vue d'une AO

2) La SNCF n'est pas citée en tant que telle dans le texte précédent, mais le STIF respecte la loi et doit donc contracter avec la SNCF lorqu'il y a utiisation du RFN par un exploitant désigné par le STIF autre que la SNCF (autre solution possible avec accord de RFF : déclassement du RFN ou solution plus imaginative)

le tout illustré par les nombreuses réunions de travail présidées par le STIF sur tous sujets : le STIF écoute évidemment attentivement ceux qui ont une expérience opérationnelle quotidienne, pas seulement celle de l'exploitant actuel de telle ou telle ligne

Modifié par PN407
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 année plus tard...

Bonjour à tous,

Je fais remonter du fait d'un encart lu dans "20 minutes" d'hier (édition de Paris). Un petit encart "20 secondes" concerne la gestion du RER B. On pourra d'ailleurs remarquer la faible couverture ... Dommage ...

Donc l'extrait :

"Une direction unifiée pour le RER B

La ligne B du RER, gérée par la SNCF de la gare du Nord jusqu'à Roissy et par la RATP au sud, a désormais une direction de ligne unifiée. Objectif : améliorer l'information et la réactivité. Les agents qui s'occupent du RER B seront regroupés sur un site près de Denfert-Rochereau d'ici à la fin 2013."

Nox

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.