Saint-Pierre des C. a acheté à la SNCF le Magasin général

[Invité Gnafron 1er]

http://www.nrblog.fr/grandtours/2012/03/27/la-biomasse-cest-le-jackpot-pour-saint-pierre/

Jackpot en vue pour la ville de Saint-Pierre

: lundi soir, au conseil municipal, les élus ont voté une délibération fixant le loyer à

220.000 euros par an, pendant 30 ans

. C’est ce que paiera Dalkia à la ville.

[cytrilon]

En plus ils croient encore au fret ferroviaire . Ils veulent que le transport se fasse par train.

"Décidément, ça bouge dans le secteur du Magasin général, pour lequel la mairie de Saint-Pierre, et l'agglo tout entière, nourrissent de grandes ambitions : outre l'installation de l'entreprise Socofer, l'acquisition définitive du site par Saint-Pierre (1) va aussi permettre à la multinationale Dalkia de construire une centrale de cogénération biomasse qui servira à chauffer des logements des Rives-du-Cher, à Tours, et à produire de l'électricité (28 MW).

Jackpot en vue : lundi soir, au conseil municipal, les élus corpopétrussiens ont voté une délibération fixant le loyer à 220.000 € par an, pendant 30 ans, que Dalkia paiera à la ville.

A deux conditions notables : « Il faut que la zone de dépotage de la biomasse soit compatible avec une desserte par wagon, et que soit étudiée l'évacuation des cendres pour qu'elles repartent par wagon, ce qui permettrait de réduire le trafic par route », indique la délibération (2).

" Il ne faut pas faire la fine bouche "

En effet, la rotation annoncée de 18 camions par jour en inquiète plus d'un. Notamment Claude Prinet (Arial les Verts) : « L'agglo est déjà saturée. Quid de la qualité de l'air ? Il y a déjà des dépassements. »

Patrick Bourbon (100 % à gauche) a souligné la hausse du prix de cette acquisition, comparé à la première étude, coûteuse (250.000 €, commandée par Tour(s) plus) : « C'est un bâtiment très important du point de vue du patrimoine, je le vois bien, mais qu'en faire ? », s'interroge l'élu, qui s'est abstenu de voter la délibération portant sur l'acquisition du bâtiment.

Les réactions de la majorité ont été immédiates : « 9 ha, en cœur d'agglo, embranché au ferroviaire ! Il ne faut pas se poser beaucoup de questions », a commenté Daniel Ménier, adjoint. « La centrale biomasse et Socofer vont booster le secteur, c'est incroyable, il faut y aller à fond ! »

Martine Belnoue, première adjointe, est du même avis : « Il ne faut pas faire la fine bouche sur un projet comme ça. » Patrick Bourbon intervient : « Il n'y a pas de projet ! » Au contraire, lui répond Joël Pairis, socialiste, qui participait au comité de pilotage sur le Magasin général : « Il y a évidemment un projet derrière, mais il se finalisera sur 20 ans, peut-être que nous ne verrons pas la fin, mais c'est également le rôle du politique que d'impulser cela ! »

En tout cas, conclut Michel Mémin (PCF) : « Si on ne l'achète pas, d'autres le feront, on n'a pas le droit de laisser passer l'occasion. »

(1) Le projet, annoncé en 2006, avait été retardé. Il a notamment fallu dépolluer le site. Le prix du Magasin général a augmenté de 30 % en six ans. (2) Dans nos colonnes, la Sepant et des responsables de la filière bois ont déjà exprimé d'importantes réserves concernant l'exploitation d'une telle centrale.

réaction

" Une idée des profits de Dalkia "

« La redevance annuelle de 220.000 euros donne une petite idée des profits qui sont faits par ailleurs par Dalkia », a également commenté l'élu de 100 % à gauche, Patrick Bourbon, à propos de la délibération portant sur le bail emphytéotique et le loyer annuel de 220.000 €. « Tous les services publics, et notamment celui de l'énergie, du chauffage urbain, devraient être gérés par les collectivités, pas par le privé. » Et de tacler la majorité communiste : « Je suis cohérent, moi. Le capitalisme, je ne le dénonce pas seulement lors des fêtes électorales. »" Source http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Politique/n/Contenus/Articles/2012/03/31/La-biomasse-jackpot-pour-Saint-Pierre-des-Corps

[Invité TRAM21]

par contre, pour le projet de ranimer la 231 E 41, y a pas l'ombre d'un fifrelin à l'horizon...