Les sondages ne sont que la photographie d'une opinion publique qui peut varier rapidement et, à un mois de l'élection, ils ne permettent pas encore de se faire une idée précise de l'issue du premier tour, si l'on en croit les études réalisées lors des précédentes campagnes présidentielles.

En 2002, l'enquête réalisée par la SOFRES les 22 et 23 mars plaçait Jacques Chirac en tête avec 23% des intentions de vote, juste devant Lionel Jospin (21%), mais avec une nette avance sur Jean-Marie Le Pen (10%). Ipsos leur donnait respectivement 24%, 22% et 9% dans un sondage réalisé aux mêmes dates. Un mois plus tard, 19,9% des Français votaient pour Jacques Chirac, 16,9% pour Jean-Marie Le Pen et 16,2% pour Lionel Jospin.

En 1995, la SOFRES (sondage des 21 et 22 mars) plaçait Jacques Chirac en tête au premier tour avec 26% des intentions de vote, devant Lionel Jospin (22%) et Edouard Balladur (17%). En réalité, c'est Lionel Jospin qui était arrivé devant, avec 23,3% des voix contre 20,8% à Jacques Chirac et 18,6% à Edouard Balladur. AP

Bonsoir à tous,

c'est vrai, les sondages ne sont qu'un reflet, à un moment donné. Mais, ce que l'on ignore, c'est qu'ils ne sont pas vraiment représentatifs.

La preuve: les sondés sont appelés par le téléphonne fixe ! quid des abonnés aux portables, dont la grande majorité se retrouve parmi les jeunes. Où est la représentativité dans tout ça.

Enfin, ce qui est rassurant, les sondages se trompent allègrement depuis plusieurs élections.

N'oublions pas le non à la constitution !

Dioler

Modifié 21 mars 200718 ans par dioler

Et n'oublions pas aussi que les sondés sont identifiés, donc si ils ont peur de dire qu'il voteront pour le FN par exemple, ils diront autre chose...

Et n'oublions pas aussi que les sondés sont identifiés, donc si ils ont peur de dire qu'il voteront pour le FN par exemple, ils diront autre chose...

oui mais je crois que les sondeurs tiennent compte de ce phénoméne