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Nouvelle Polémique Sur Les Ogm


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Au dela du suicide de l'agriculteur

qui est pour moi inacceptable humainement,

pas mal d'informations intéressantes dans cet article de presse.

Le suicide d'un agriculteur

qui cultivait des OGM

déclenche une polémique

Par Christian CHARCOSSEY AFP -

(AFP) - Le suicide dimanche d'un agriculteur du Lot qui cultivait du maïs OGM, avant un pique-nique de militants anti-OGM devant son champ, suscite une polémique dans le monde agricole, la FNSEA demandant aux "Faucheurs Volontaires" et à la Confédération Paysanne de cesser toute les manifestations et destructions.

"On est en démocratie, on n'est pas dans une tribu africaine où chacun fait sa loi", a déclaré lundi à l'AFP Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole, qui demande "d'arrêter toutes les destructions et les moyens de pression sur les agriculteurs".

Un communiqué de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs affirme que cet agriculteur s'est tué car il n'a "semble-t-il pas pu supporter l'idée d'être mis en cause par ces militants irresponsables et que ses parcelles puissent être détruites".

José Bové, figure de proue des "Faucheurs Volontaires" qui a participé ce week-end à l'arrachage de pieds de maïs transgénique près de Murviel-lès-Béziers (Hérault), juge cette position "indécente".

"C'est au gouvernement de prendre ses responsabilités en imposant un moratoire sur la culture des OGM. La désobéisance civile continue" a affirmé à l'AFP l'ancien porte-parole de la Confédération Paysanne, organisation qui a affirmé lundi qu'elle continuait ses actions.

Les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, Jean-Louis Borloo et Michel Barnier, avaient rappelé, dimanche dans un communiqué, "que la question des OGM reste ouverte dans notre pays. Elle n'est pas tranchée et ne pourra l'être qu'à l'issue d'un véritable débat de société, dans un climat serein (...) à l'occasion du Grenelle de l'Environnement" l'automne prochain.

Pour José Bové "ce n'est pas un débat qui va résoudre le problème car depuis des années il y a une volonté très claire des semenciers et des Pouvoirs Publics d'imposer les OGM de fait dans les champs français".

François Lucas, le président de la Coordination Rurale, le troisième syndicat agricole, estime pour sa part "qu'il faut se retourner vers les gens qui ont failli, c'est à dire les gouvernements successifs depuis 1995 et ceux qui ont incité les agriculteurs à semer des OGM, dont l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM)".

"Si le gouvernement français ne légifère pas sur un tel sujet, on n'a plus besoin d'un Etat français", affirme M. Lucas.

En France, deux décrets de mars fixent les conditions de contrôle des essais dans les champs et de mise sur le marché des OGM car le gouvernement Villepin avait renoncé en janvier à présenter son projet de loi devant l'Assemblée en dépit du fait qu'il avait été déjà adopté par le Sénat.

"A l'heure actuelle nous avons recensé 21.200 hectares ensemencés en maïs OGM en 2007 contre seulement 5.420 ha en 2006 soit un quadruplement en un an, ce qui représente 0,75% de la surface totale du maïs en France", avait annoncé le 19 juillet Luc Esprit, directeur général de l'AGPM.

Cette montée en puissance du maïs OGM MON810, du géant américain de l'agrochimie Monsanto, est due notamment à la forte demande des producteurs espagnols de porcs et aux attaques de plus en plus fréquentes des insectes ravageurs sur les cultures traditionnelles du maïs.

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Au dela du suicide de l'agriculteur

qui est pour moi inacceptable humainement,

pas mal d'informations intéressantes dans cet article de presse.

Le suicide d'un agriculteur

qui cultivait des OGM

déclenche une polémique

Par Christian CHARCOSSEY AFP -

(AFP) - Le suicide dimanche d'un agriculteur du Lot qui cultivait du maïs OGM, avant un pique-nique de militants anti-OGM devant son champ, suscite une polémique dans le monde agricole, la FNSEA demandant aux "Faucheurs Volontaires" et à la Confédération Paysanne de cesser toute les manifestations et destructions.

"On est en démocratie, on n'est pas dans une tribu africaine où chacun fait sa loi", a déclaré lundi à l'AFP Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, principal syndicat agricole, qui demande "d'arrêter toutes les destructions et les moyens de pression sur les agriculteurs".

Un communiqué de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs affirme que cet agriculteur s'est tué car il n'a "semble-t-il pas pu supporter l'idée d'être mis en cause par ces militants irresponsables et que ses parcelles puissent être détruites".

José Bové, figure de proue des "Faucheurs Volontaires" qui a participé ce week-end à l'arrachage de pieds de maïs transgénique près de Murviel-lès-Béziers (Hérault), juge cette position "indécente".

"C'est au gouvernement de prendre ses responsabilités en imposant un moratoire sur la culture des OGM. La désobéisance civile continue" a affirmé à l'AFP l'ancien porte-parole de la Confédération Paysanne, organisation qui a affirmé lundi qu'elle continuait ses actions.

Les ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture, Jean-Louis Borloo et Michel Barnier, avaient rappelé, dimanche dans un communiqué, "que la question des OGM reste ouverte dans notre pays. Elle n'est pas tranchée et ne pourra l'être qu'à l'issue d'un véritable débat de société, dans un climat serein (...) à l'occasion du Grenelle de l'Environnement" l'automne prochain.

Pour José Bové "ce n'est pas un débat qui va résoudre le problème car depuis des années il y a une volonté très claire des semenciers et des Pouvoirs Publics d'imposer les OGM de fait dans les champs français".

François Lucas, le président de la Coordination Rurale, le troisième syndicat agricole, estime pour sa part "qu'il faut se retourner vers les gens qui ont failli, c'est à dire les gouvernements successifs depuis 1995 et ceux qui ont incité les agriculteurs à semer des OGM, dont l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM)".

"Si le gouvernement français ne légifère pas sur un tel sujet, on n'a plus besoin d'un Etat français", affirme M. Lucas.

En France, deux décrets de mars fixent les conditions de contrôle des essais dans les champs et de mise sur le marché des OGM car le gouvernement Villepin avait renoncé en janvier à présenter son projet de loi devant l'Assemblée en dépit du fait qu'il avait été déjà adopté par le Sénat.

"A l'heure actuelle nous avons recensé 21.200 hectares ensemencés en maïs OGM en 2007 contre seulement 5.420 ha en 2006 soit un quadruplement en un an, ce qui représente 0,75% de la surface totale du maïs en France", avait annoncé le 19 juillet Luc Esprit, directeur général de l'AGPM.

Cette montée en puissance du maïs OGM MON810, du géant américain de l'agrochimie Monsanto, est due notamment à la forte demande des producteurs espagnols de porcs et aux attaques de plus en plus fréquentes des insectes ravageurs sur les cultures traditionnelles du maïs.

Bonsoir

Effectivement ,le suicide d'un homme est toujours un échec.

Mais le gouvernement francais ne fait pas preuve de transparence (sous pression peut être des agriculteurs ?) puisque l'europe impose de déclarer tous les champs qui ont des cultures OGM.Cette directive à mis 5 ans pour être retranscrite dans le droit francais.En France cette loi n'impose que de déclarer la surface et non la localisation exacte du champs d'OGM ce qui contraire à la directive eurpéenne.

De plus ,des municipalités prennent des arretés pour protéger les cultures biologiques en augmentant le périmètre de protection de ces champs.Mais les préfets passent dessus et annule ces arretés.

Les Francais sont contre les OGM mais les pouvoirs publics s'en foutent il suffit de voir le déploiement de flics lorsque des manifestants s'en vont faire un pique nique ou arraché des plants de cultures INTERDIT.La justice est particulièrement sévère avec les faucheurs d'OGM (J Bové ,N Mamère ,G Onesta ainsi que les citoyens ).

Les OGM assassinent les petits producteurs de tous les pays puisque ils sont obligés de racheter toutes les années des semences à Pionner ,Monsanto .....Et en aucun cas cela permet de faire baisser le nombre de personnes souffrant de la faim.

Lisez "Le marché de la faim" de E Wagenhoffer c'est un livre très instructif.

Selon J Ziegler qui se base sur un rapport du PNUD , un enfant de moins de 10 ans meurt de faim toutes les 5 secondes ,alors que la production mondiale pourrait nourrir 12 milliards de personnes.Toujours selon Mr Ziegler cela s'appelle de l'assassinat et je suis tout à fait d'accord avec lui .

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  • 2 semaines plus tard...

Jeudi 26 juillet dernier, la fédération Bio Aquitaine a annoncé que Bernard Pouey, agriculteur Bio à Saint DOS dans les Pyrénées-Atlantiques, avait porté plainte pour sabotage de parcelles de maïs biologique.

Il a été soutenu par la fédération Bio d'Aquitaine et le syndicat ELB

(confédération Paysanne Pays Basque).

Sur cette parcelle (composée de deux champs de 1,4 ha et de 0,4 ha) était réalisée une étude

scientifique financée par le conseil régional pour mesurer la contamination pollinique générée par des maïs OGM sur des maïs non OGM, explique Bio-Aquitaine dans son communiqué.

Cette étude était complétée par une mesure de la contamination des pollens et miels des ruches

d'apiculteurs voisins.

Selon Bio-Aquitaine, un huissier de justice et la gendarmerie de Salies de Béarn, ont constaté que les parcelles de maïs biologique avaient été aspergées d'un produit chimique qui en annule la floraison.

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Invité metrique21

Cela fait quand même pas loin d'une 20 ene d'années que l'on en profite dans les différents produits de l'agro alimentaire en provenance des pays tiers.

Modifié par metrique21
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Jeudi 26 juillet dernier, la fédération Bio Aquitaine a annoncé que Bernard Pouey, agriculteur Bio à Saint DOS dans les Pyrénées-Atlantiques, avait porté plainte pour sabotage de parcelles de maïs biologique.

Il a été soutenu par la fédération Bio d'Aquitaine et le syndicat ELB

(confédération Paysanne Pays Basque).

Sur cette parcelle (composée de deux champs de 1,4 ha et de 0,4 ha) était réalisée une étude

scientifique financée par le conseil régional pour mesurer la contamination pollinique générée par des maïs OGM sur des maïs non OGM, explique Bio-Aquitaine dans son communiqué.

Cette étude était complétée par une mesure de la contamination des pollens et miels des ruches

d'apiculteurs voisins.

Selon Bio-Aquitaine, un huissier de justice et la gendarmerie de Salies de Béarn, ont constaté que les parcelles de maïs biologique avaient été aspergées d'un produit chimique qui en annule la floraison.

Bonjour

Cela me rappelle une histoire qui c'étaient passé il y a quelques années .Le cannibal Monsanto a poursuivi en justice un agriculteur parce que les limiers de l'entreprise avaient retrouvé des traces de pollen génétiquement modifié sur une parcelle de l'agriculteur alors que celui n'avait jamais semé ces OGM.La multinationale réclama alors une lourde amende auprès de la justice contre le paysan.

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La seule étude sérieuse sur les OGM s'est vue couper les vivres lorsqu'elle à commencé à déboucher sur des résultats prouvant la nocivité de ces plantes pour l'être humain, mais plus généralement pour l'écosystème (voir le reportage: ICI).

Ce marché est tellement juteux et tellement de personnes y sont impliquées que les pouvoirs publics ferment les yeux de peur de froisser quelques géants de l'agroalimentaire.

De plus, le maïs, qui représente une part colossale de la production agricole française consomme des quantités astronomiques d'engrais et d'eau, appauvrissant les sols ou les gorgeant de pesticides et surtout diminuant le niveau d'eau des rivières avec l'irrigation systématique de la moindre parcelle, 24h/24.

Ce maïs est en grande partie utilisé pour la fabrication de farines qui servent à l'alimentation d'animaux élevés en batteries ou alors... pourrit sur place; les subvetions pour la culture étant versées avant les récoltes, certais agriculteurs ne voient pas la peine de moissonner des champs dont la production remboursera tout juste les frais de la moisson.

Et quand j'étais petit, je me faisais taper sur les doigts si je jouais avec la nourriture...

Modifié par BB4100
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Invité ibrahima

La culture du sorgo serait bien moins gourmande notamment en eau et équivalente d'un point de vue nutritif mais (car il y a un "mais"), ce n'est pas subventionné.

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Des faucheurs volontaires

déposent des pieds de maïs devant Monsanto

AFP - VERDUN-SUR-GARONNE (AFP) -

Une centaine de Faucheurs volontaires ont déposé samedi des pieds de maïs OGM, arrachés un peu plus tôt dans la journée, devant le site régional de la firme du semencier Monsanto à Monbequi (Tarn-et-Garonne), a constaté un journaliste de l'AFP.

"Comme nous l'avions annoncé les Faucheurs volontaires sont venus à Verdun-sur-Garonne (Tarn-et-Garonne) avec l'objectif clair de continuer le mouvement de désobéissance civique", a déclaré à la presse José Bové, porte-parole des Faucheurs volontaires devant les grilles d'entrée de la firme américaine, gardée par plusieurs gendarmes mobiles.

Les Faucheurs volontaires tenaient chacun en main un pied de maïs transgénique arraché dans un champ dont l'emplacement n'a pas été dévoilé.

"Nous revendiquons chacun d'avoir pris un pied de maïs transgénique et aujourd'hui nous sommes tous des désobéissants à cette loi injuste", a dit José Bové avant d'inviter chacun des faucheurs à déposer les pieds de maïs à l'intérieur de la proprieté de Monsanto, située à quelques kilomètres de Verdun-sur-Garonne.

Les manifestants qui scandaient "moratoire immédiat" ont également accroché aux grilles des banderoles proclamant "non aux OGM".

"Nous voulons dire au gouvernement qu'il est encore temps de mettre en place ce moratoire s'il veut se conformer à la volonté des citoyens et ce avant le Grenelle de l'environnement", prévu fin octobre, a-t-il dit. "Ce scandale des OGM doit cesser".

Environ 150 personnes s'étaient réunies samedi à Verdun-sur-Garonne pour un rassemblement national des Faucheurs volontaires alors qu'environ 300 agriculteurs s'étaient rassemblés au même moment à proximité, à l'appel notamment de la FDSEA, pour exprimer leur opposition aux destructions de parcelles transgéniques.

Les 200 gendarmes présents sur le pont séparant les deux groupes de manifestants ont du s'interposer à deux reprises. Dans un cas, ils ont eu recours aux gaz lacrymogènes pour tenir les contre-manifestants à l'écart des Faucheurs volontaires.

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La culture du sorgo serait bien moins gourmande notamment en eau et équivalente d'un point de vue nutritif mais (car il y a un "mais"), ce n'est pas subventionné.

Bonjour Ibrahima ,

La culture du sorgo n'est pas subventionnée , mais cette plante est cultivée à une assez grande échelle dans les Landes

afin d'attirer et fixer la faune naturelle pour la chasse .

Sur la photo , le sorgo est entre la haie de fougères et la lagune du Sorbier .

Les abeilles quant à elles , ne font pas de différence entre une plante normale et une autre dopée aux OGM :Smiley_51:

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