A la base, ECR est titulaire d’un certificat de sécurité délivré par l’EPSF. Ses niveaux de contraintes ne sont cependant pas les mêmes. Et Fret SNCF ne va pas tarder à s’aligner sur ce niveau « a minima » qui sera forcément validé par l'EPSF. Tout est une question de coût.
Exemples concrets :
Visite des trains : ECR par opérateurs au sol, sans protection du personnel / Fret SNCF par Visiteurs protégés, sauf que dès la fin de l’année nos opérateurs seront aptes à réaliser des « VT » (obligé de mettre des guillemets) après une formation de trois jours.
Signalisation arrière : Fin janvier, un train ECR part de Cerbère sans lanternes de queue, ce qui est une anomalie. Dans le même temps, une étude SNCF examine cette possibilité. A méditer.
Transports exceptionnels : Aucune annonce de TE aux postes d’aiguillage depuis la reprise du trafic OPEL qui en comporte très souvent. ECR est dispensé d’annonce au CRO pour des trains repris à son annexe Fret. Fret SNCF aussi, mais continue à annoncer aux postes d’aiguillage en application de ses référentiels internes. Jusqu’à quand ?
Plus généralement, une question se pose : si un simple citoyen se doit de signaler (voire de mettre fin à) une situation dangereuse dans sa vie de tous les jours, pourquoi un cheminot ne serait-il pas soumis à la même obligation dans sa vie professionnelle? « Monsieur le juge, on m’a dit que ça ne me regardait pas », ça pèsera combien s’il y a un gros pépin ?
Vae victis...