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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. J'essaie de te trouver quelques infos si tu peux patienter quelques jours (ce sont les vacances...) (N'hésites pas à faire remonter le sujet si tu ne vois rien venir)
  2. Une attaque frontale contre le modèle de société norvégien http://www.lemonde.f...#ens_id=1551858 L'attentat d'Oslo et le massacre d'Utoya, vendredi 22 juillet, sont un choc immense pour les Norvégiens. Ils le sont aussi pour les autres. Car à l'étranger, on voit généralement la Norvège – pays où est remis le prix Nobel de la paix – comme un pays vertueux, paisible et consensuel. «2083, Une déclaration européenne d'indépendance» ou le petit manuel du néo-croisé http://www.liberation.fr/monde/01012350843-2083-une-declaration-europeenne-d-independance-ou-le-petit-manuel-du-neo-croise Manifeste, pamphlet, utopie réactionnaire, ouvrage d'anticipation, guide pratique du terroriste ou délire narcissique? Le volumineux texte (1518 pages) envoyé à 5700 personnes par le tueur norvégien Anders Behring Breivik est un peu tout ça à la fois. Intitulé 2083, Une déclaration européenne d'indépendance, il se veut le manuel de référence du néo-croisé.
  3. La "sécurité de l'emploi" figure dans le "Statut des Relations Collectives entre la SNCF et son Personnel", puisque ce dernier dans les cas de "cessation d'activité" ne prévoit pas le cas du "licenciement pour cause économique"
  4. Et j'ai une réserve de pinard et de chouchenn sous ma cave... N'en parlez pas à ma femme, elle n'est pas au courant...
  5. Pour une fois que la vidéo surveillance est utile (...aux scientifiques...) (enfin j'espère que cette vidéo a été offerte aux scientifiques...) La météorité bretonne : la vidéo http://www.ouest-fra...884822_actu.Htm un autre article sur le même sujet http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-meteorite-demasquee-par-la-videosurveillance-_39382-1885507_actu.Htm
  6. Les titres du jour... On verra ce qui fera l'entrée du journal télévisé à 13h... Onze millions d'Africains menacés par la famine http://fr.news.yahoo...-151755595.html NAIROBI (Reuters) - Onze millions d'habitants de la Corne de l'Afrique sont menacés par la famine et des centaines de milliers d'entre eux risquent de mourir de faim si la communauté internationale ne se mobilise pas, préviennent les Nations unies. La Norvège en deuil, le principal suspect assume son acte http://fr.news.yahoo...Y3Rpb25z;_ylv=3 SUNDVOLLEN, Norvège (Reuters) - La Norvège a rendu dimanche un hommage national solennel aux 93 victimes de la tuerie sur l'île d'Utoya et de l'attentat à la bombe d'Oslo, dont le principal suspect a assumé la responsabilité en les qualifiant de "cruels" mais "nécessaires". Norvège : le suspect, proche de l'extrême droite, reconnaît les faits http://humanite.fr/2...es-faits-476814 Anders Behring Breivik, un Norvégien proche de l'extrême droite, a reconnu être responsable du carnage qui a fait au moins 92 morts à Oslo et dans ses environs, le pire acte de violence commis en Norvège depuis la Seconde guerre mondiale. Nafissatou Diallo rompt le silence dans l'affaire DSK http://fr.news.yahoo...Y3Rpb25z;_ylv=3 NEW YORK (Reuters) - La femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol rompt son silence lundi dans la presse américaine, déclarant à Newsweek que l'ancien directeur du FMI lui est apparu comme un "homme fou" et l'a attaquée alors qu'elle entrait dans sa suite de l'hôtel Sofitel de New York le 14 mai dernier. Moody's dégrade la note de la Grèce à un seuil du défaut</h1> http://www.lemonde.f...#ens_id=1508090 L'agence Moody's a abaissé, lundi 25 juillet, la note souveraine de la Grèce, de "Caa1" à "Ca", à un cran du défaut de paiement. A moyen terme, le pays doit encore surmonter des défis sur sa solvabilité. Quatre jours après le sommet européen qui a décidé de l'octroi d'un deuxième plan d'aide à la Grèce, Moody's estime que le pays ne sera pas en mesure de rembourser intégralement ses créanciers privés. Dette américaine: Clinton se dit «confiante» sur les chances d'un accord http://www.liberatio...ces-d-un-accord La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est efforcée lundi en Asie de rassurer les partenaires des Etats-Unis, disant sa «confiance» qu'un accord interviendra à Washington sur la dette américaine. 139168
  7. Dans le corps de cet article de Reuters, un début d'explication : "... Un premier train est tombé en panne après avoir été frappé par la foudre... ... Un train à grande vitesse qui suivait derrière l'a percuté de plein fouet... ...La panne de courant a rendu inutilisable le système de sécurité électronique censé détecter la présence de trains à l'arrêt sur les voies et entraîner le freinage automatique des convois en cas de danger... Un express percute un train à l'arrêt en Chine, 43 morts http://fr.news.yahoo...Y3Rpb25z;_ylv=3 Reuters WENZHOU, Chine (Reuters) - Trois responsables des chemins de fer chinois ont été destitués dimanche, au lendemain d'une collision entre deux trains express, qui a fait au moins 43 morts et 12 blessés graves dans l'est de la Chine. L'accident, le plus meurtrier sur le réseau ferré chinois depuis 2008, s'est produit samedi soir sur un pont des environs de la ville de Wenzhou, dans la province du Zhejiang, à 1.380 km au sud de Pékin. Les autorités se sont rapidement employées à apaiser la colère de l'opinion en limogeant le directeur du bureau des chemins de fer de Shanghai, son adjoint ainsi que le secrétaire du Parti communiste au sein du bureau des chemins de fer de Shanghai. Ces trois hommes "vont faire l'objet d'une enquête", a déclaré le ministère des Chemins de fer dans un communiqué laconique. Le bureau de Shanghai est responsable de la province où s'est produite la collision. Le vice-Premier ministre Zhang Dejiang s'est rendu sur les lieux de la catastrophe, a rapporté la télévision chinoise. Près de 200 personnes étaient toujours à l'hôpital au lendemain de la catastrophe et 12 d'entre elles se trouvaient dans un état critique, a rapporté la télévision chinoise. Seule bonne nouvelle qu'elle ait relayée dimanche, la découverte d'un petit garçon de quatre ans et d'un nourrisson encore en vie dans les carcasses du train. Deux étrangers sont au nombre des morts. L'un des trains se rendait de Pékin à Fuzhou, sur la côte, l'autre de Hangzhou à Fuzhou. FIABILITÉ MISE EN CAUSE Un premier train est tombé en panne après avoir été frappé par la foudre. Un train à grande vitesse qui suivait derrière l'a percuté de plein fouet, a précisé la télévision. Plusieurs voitures sont alors tombées du pont, et une autre est restée suspendue dans le vide. D'autres wagons ont déraillé. La panne de courant a rendu inutilisable le système de sécurité électronique censé détecter la présence de trains à l'arrêt sur les voies et entraîner le freinage automatique des convois en cas de danger. Les secouristes et les cheminots qui travaillaient dimanche à dégager les voies n'excluaient pas de découvrir d'autres victimes. Le rail reste le moyen de transport le plus populaire en Chine pour les longues distances et les trains sont généralement extrêmement bondés, jusqu'à 1.000 voyageurs par convoi pour les longs trajets. La fiabilité des chemins de fer chinois a été mise en cause récemment à la suite d'une série de pannes sur la nouvelle liaison à grande vitesse Pékin-Shanghai. A trois reprises au moins depuis l'inauguration de la ligne il y a un mois, des voyageurs se sont retrouvés bloqués pendant plusieurs heures. Le secteur des chemins de fer a été éclaboussé en outre par plusieurs scandales ces derniers mois. Pas moins de trois responsables ont été l'objet d'une enquête pour corruption depuis le début de l'année. En février, le ministre des Chemins de fer, Liu Zhijun, a été limogé en raison de "manquements graves à la discipline". La catastrophe ferroviaire récente la plus grave en Chine remonte à 2008. Un train express voyageant de Pékin à la ville de Qingdao, sur la côte est, avait percuté un autre convoi et la collision avait fait 72 morts et 416 blessés. Jean-Loup Fiévet, Jean-Stéphane Brosse et Eric Faye pour le service français
  8. "La Norvège a perdu son innocence" http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/07/24/la-norvege-a-perdu-son-innocence_1552306_3214.html#ens_id=1551858 Plus de 90 morts, des disparus et près de 100 blessés : c'est le triste bilan des deux attaques qui ont ensanglanté la Norvège vendredi 22 juillet. Le suspect, un Norvégien de 32 ans interpellé vendredi soir, est présenté par la police comme un"fondamentaliste chrétien". Un choc pour la Norvège car, comme l'explique Sébastien Miraglia, chercheur à l'Institut norvégien des études de défense, jusqu'à présent "la principale inquiétude relevait du terrorisme d'origine islamiste, du fait de l'engagement de la Norvège en Afghanistan ou plus récemment, en Lybie". La menace de l'extrémisme semble depuis vendredi être une réalité que l'on n'attendait pas en Norvège. Qu'en est-il exactement ? Comparé aux autres pays européens l'extrémisme en Norvège est particulièrement bas. C'est dans les années 1980 que les premiers "mouvements" extrémistes ont émergé. Il s'agissait de petits groupes, peu organisés et peu fédérateurs du fait d'un manque de hiérarchie et de leader charismatique, qui ne représentaient pas une menace pour la Norvège ou pour son peuple. En février, la PST (les services de renseignements intérieurs norvégiens) a, dans un rapport, établi que la probabilité d'une attaque issue d'un mouvement extrémiste s'était légèrement accrue. Les conclusions du rapport ont mis en cause le rôle de la crise économique européenne ainsi que la hausse de l'immigration. Elles ont aussi fait part d'indications sur des possibles contacts entre des groupuscules et certains milieux du crime organisé, activant la propagation de violences et facilitant l'accès aux armes à feu. Mais la principale inquiétude relevait du terrorisme d'origine islamiste, du fait de l'engagement de la Norvège en Afghanistan ou plus récemment, en Lybie. Quelle est l'approche norvégienne en matière d'extrémisme politique ? D'après les déclarations officielles, la surveillance des mouvements extrémistes et la protection des personnalités politiques font partie des quatre priorités des autorités, après la non prolifération nucléaire et le contre-espionnage. La PST travaille à détecter l'apparition de groupuscules radicaux, pour prévenir les comportements violents considérés comme issus des opinions extrêmes. Comment s'effectue cette prévention ? D'abord par des campagnes de communications, via des vidéos par exemple, qui rappellent les risques sociaux de la radicalisation : isolement, stigmatisation, etc … Ensuite par la police locale qui effectue un véritable travail de proximité. Les Norvégiens parlent à la police, sans que cela soit compris comme de la délation : cela permet d'instaurer un dialogue, avec parfois, l'aide des travailleurs sociaux. Enfin, par la surveillance des réseaux sociaux, puisqu'Internet est un média difficilement contrôlable. Au printemps dernier, est né un débat relatif à une directive européenne prévoyant de conserver les cyber-traces de chaque individu durant plusieurs mois. Mais le problème de la sécurité et de la confidentialité des données se pose. La Norvège, qui n'appartient pas à l'Union européenne mais en adopte la plupart des législations, voit son opinion publique plus que partagée sur la question. Avec les événements de vendredi, la question reviendra certainement au cœur du débat. Mais pour l'instant, l'heure est à la gestion de crise. Quelles mesures de sécurité ont été prises pour le moment ? En Norvège, il n'existe pas plan d'alerte semblable au plan Vigipirate français. Ici les mesures de sécurité sont ad hoc. Elles répondent à un besoin identifié au préalable. Habituellement, la police n'est pas armée. Depuis vendredi, elle patrouille en possession d'armes de poing et de fusils d'assaut. La protection des membres du gouvernement et particulièrement du premier ministre a aussi été renforcée. Quant à l'armée, elle a immédiatement a collaboré avec les forces de police poursecourir les blessés et sécuriser la zone. Cette coopération est fréquente : la garde nationale et la police militaire sont souvent un appui aux forces civiles pour les événements nationaux. La Norvège entretient un lien armée-nation très fort, auquel la population est habituée. Ces mesures restent néanmoins temporaires et d'ailleurs, les services de sécurité ont déjà levé les limitations de l'accès du public au centre-ville. Quelles sont les leçons pour les autorités norvégiennes ? Le peuple norvégien se caractérise par sa résilience, sa capacité à encaisser les chocs. Nous sommes dans ce cas de figure. Les jeunes travaillistes qui ont survécu à l'attaque sur l'île Utoya sont déterminés à réorganiser leur université d'été au même endroit l'année prochaine. Le premier ministre, Jens Stoltenberg, a déclaré vouloir "plus d'ouverture, plus de démocratie et plus de débat", sans mentionner une volonté d'entrer dans un Etat policier. L'objectif est d'affirmer la force de la social-démocratie norvégienne. Il y aura sûrement un avant et après 22 juillet 2011. Est-ce que cela va changer la politique de sécurité du pays ? Il est trop tôt pour l'affirmer. Ce qui est certain, c'est que la Norvège a perdu son innocence. Propos recueillis par Jean-Marc Maurin
  9. Squatteur78 : ton témoignage est intéressant. J'ai une question a te poser : "as-tu été contrôlé durant ce trajet" et éventuellement as-tu discuté du sujet avec le contrôleur ? Ce serait intéressant également d'avoir le point de vue d'un contrôleur sur un TGV pour avoir sa vision des choses : -voyageurs désheurés suite à retard, raté de correspondance... -voyageurs sans réversation voir sans billet ? -sur-réservation ? -... ?
  10. Stupéfiant... cet article ! ça c'est du journalisme...enfin une certaine forme de journalisme... En effet on donne l'impression d'un échange mais ce n'est pas du tout le cas Il ne s'agit pas d'un dialogue... Je suppose que le journaliste a repris des propos d'un ou plusieurs "cheminots" rencontré(s) auparavant... Nous avons donc droit par exemple à la photo de Pépy et son CV... Par contre rien sur "le conducteur" (pas de photo, pas de nom, pas de CV sauf qu'il serait de St-Lazare au vu d'une "question"...) qui manifestement semble d'ailleurs à mon avis être un "dirigeant syndicaliste" -je pencherai pour sud au vu des arguments pointus, intéressants et plus que réalistes voir un composé sud-unsa... Mais encore une fois, le journaliste donne le beau rôle à Pépy qui "répond" et apporte (diffuse) la bonne parole... décortiquez le vocabulaire utilisé... Et si le journaliste faisait l'inverse, prenait les arguments d'un discours de Pépy et demandait à un syndicaliste (sud par exemple) de les décortiquer...
  11. Grèce, dette, Europe... La réaction de jean-Luc Mélenchon Adopté sous la férule de la Banque Centrale Européenne et des banques privées, cet énième plan de sauvetage européen ne règlera aucun problème, ni à long terme ni à court terme. Le caractère antidémocratique de l’Union Européenne s’aggrave. Ce plan a été préparé sous le contrôle de la Banque centrale en présence de Jean-Claude Trichet qui en a été informé avant même les chefs d’Etat européens. Il a été adopté en présence de dirigeants des grandes banques (BNP Paribas et Deutsche Bank) invités à siéger au Conseil Européen parmi les représentants des gouvernements. Il n’y a plus de frontières entre une instance politique et un Conseil d’administration ! L’Union Européenne s’affiche sans retenue comme une oligarchie politico-financière. La décision de baisser les taux d‘intérêt imposés à la Grèce, l’Irlande et le Portugal donne raison à ceux qui comme moi ont dénoncé leur montant trop élevé. Cette volte-face ridiculise les propos tenus par Christine Lagarde qui y voyait une bonne affaire pour le contribuable français. Cela arrive malheureusement trop tard pour arrêter la spirale récessive dans laquelle ces pays ont été précipités par des plans d’austérité inhumains. Ce plan écarte la seule solution efficace pour casser la spéculation en refusant toujours que les Etats se financent directement auprès de la Banque centrale européenne. En continuant d’appliquer le traité de Lisbonne, les dirigeants européens ferment toute issue à la crise. Les rallonges accordées représentent une nouvelle montagne de dette publique pour les Etats de la zone euro. Ceux-ci, dont la France, seront toujours obligés par les traités européens de se financer sur le marché au bénéfice des banques privées et sous la menace des agences de notation. Enfin, la contribution promise du secteur privé n’aura pas lieu. Le projet d’une taxe sur les banques a été écarté. Les quelques mesures annoncées sont floues et non contraignantes. En persévérant dans l’erreur, les dirigeants européens aveuglés emmènent la zone euro dans le mur. *** Il s'agit d'un "plan de sauvetage européen", uniquement destiné au système financier pervers, histoire de trouver un énième moyen pour que les banques privées continuent de se gaver sur le dos de la dette des états souverains et de leur peuple, jusqu'à ce cette "course à l'abime" nous conduise vers une catastrophe économique et sociale sans précédent, et surtout sans retour. Ce système inique et inepte a été mis en place avec la fin du système de Bretton Wood en 1971, puis en France en 1973 avec la loi Pompidou/Giscard (et Rottdchild leur ex-employeur), et définitivement entériné avec les accords de la Jamaïque en 1976. Le traité de Lisbonne parachevant toute cette absurdité économique en Europe, sciemment mise en place par une poignée d'oligarques corrompus, cupides et pervers.
  12. Norvège... Un «fondamentaliste chrétien» ancien membre de la droite populiste pour principal suspect http://www.liberatio...usulmans-arrete La police norvégienne interrogeait samedi un «fondamentaliste chrétien» suspecté d'être l'auteur du carnage, la veille, qui a fait au moins 91 morts à Oslo et dans ses environs, le pire massacre commis en Norvège depuis la Seconde guerre mondiale. Sur la foi des informations qu'il a postées sur l'internet, l'homme est un Norvégien «de souche» âgé de 32 ans et «fondamentaliste chrétien», a déclaré un responsable de la police Roger Andresen, précisant que ses opinions politiques penchaient «à droite». Les enquêteurs tiennent cet homme responsable des deux attaques, l'explosion d'une bombe dans le centre d'Oslo et une fusillade sur l'île proche d'Utoeya, a précisé Roger Andresen lors d'un point de presse. «Nous avons trouvé des raisons pour le tenir responsable des deux épisodes», a-t-il dit. La police se refusait toutefois à dévoiler le nom du suspect, identifié par les médias norvégiens comme étant Anders Behring Breivik et décrit dans les médias comme proche des milieux d'extrême-droite. Il était même un ancien membre de la formation de la droite populiste, le parti du Progrès (FrP), et de son mouvement pour la jeunesse, a annoncé le parti samedi. «Cela m'attriste encore plus d'apprendre que cette personne a été parmi nous», a déclaré la présidente du FrP, Siv Jensen, dans un communiqué. La formation a précisé que le suspect a rejoint ses rangs en 1999 et qu'il a été radié du parti en 2006. Il a également été un responsable local du mouvement des jeunes du FrP, le FpU, entre 2002 et 2004, selon le communiqué du parti. Sur son profil sur Facebook, l'homme à la chevelure blonde mi-longue se décrit comme «conservateur», «chrétien», célibataire, intéressé par la chasse et par des jeux tels que «World of Warcraft» et «Modern Warfare 2». L'homme avait également des opinions hostiles à l'islam, a indiqué la police, sans toutefois révéler ses mobiles. Sur Facebook, le suspect se présente aussi comme directeur de Breivik Geofarm, une ferme biologique qui lui a donné accès à des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la confection d'explosifs. La centrale d'achat agricole a indiqué samedi qu'il avait acheté six tonnes d'engrais chimiques début mai. Le carnage, qualifié de «tragédie nationale» par le Premier ministre Jens Stoltenberg, a commencé vendredi en milieu d'après-midi par un attentat à la bombe en plein coeur du quartier des ministères à Oslo qui a fait sept morts et neuf blessés graves. Peu après, le suspect a ouvert le feu sur les participants d'une université d'été de la jeunesse du Parti tavailliste (au pouvoir) rassemblés sur l'île d'Utoeya, à une quarantaine de km de la capitale. L'homme s'est introduit dans le camp en prétendant vouloir s'assurer de la sécurité des participants après l'explosion d'Oslo et a tiré sur les participants. Il portait un pull avec le sigle de la police lorsqu'il a été arrêté après la fusillade qui a duré quelque deux heures. Selon un nouveau bilan de la police samedi, au moins 84 personnes ont été tuées lors de la fusillade sur l'île. Plusieurs jeunes ont tenté de s'enfuir à la nage en se jetant à l'eau, ont rapporté des témoins. «J'ai reçu un SMS qui disait: +Ca tire, je me cache+», a raconté le compagnon d'une des jeunes filles participant à l'université d'été. Un journaliste de l'AFP a vu des policiers à bord de bateaux sonder les eaux à la recherche d'éventuelles victimes supplémentaires. Sur un petit relief de l'île, il y a aussi une victime dont le corps a été recouvert et des policiers partout. Tous les corps des adolescents tués dans la fusillade n'ont pas encore été retirés, près de 20 heures après les faits. Selon un journaliste de l'AFP, les survivants du massacre sont rassemblés à quelques kilomètres de là à l'hôtel Sundvolden. «Il y a de nombreuses scènes très fortes: des parents et des enfants qui se tombent dans les bras, des personnes qui s'effrondent totalement, d'autres qui marchent sans but encore sous le choc», a dit le journaliste. Les rescapés sont pris en charge par la police, la Croix-Rouge et des pasteurs. A Utoeya, la police a arrêté samedi un jeune homme ayant un couteau dans sa poche sur le site où venait d'arriver le Premier ministre norvégien et où sont rassemblés des rescapés de la fusillade. Le jeune homme a expliqué avoir ce couteau «parce qu'il ne se sentait pas en sécurité». Espacées d'environ une heure, les deux attaques semblent avoir visé le parti travailliste au pouvoir. La jeunesse travailliste retournera sur l'île d'Utoeya où le drame a eu lieu pour montrer qu'elle ne cède pas face à la terreur, a annoncé son dirigeant samedi. «Nous n'abdiquons pas dans le combat pour nos convictions. Nous retournerons à Utoeya», a ajouté a déclaré Eskil Pedersen, lui-même rescapé du massacre, lors d'un point de presse sur l'île. «Jamais depuis la Seconde guerre mondiale, notre pays n'avait été frappé par un crime de cette ampleur», a déclaré M. Stoltenberg. Dans une scène réminiscente des attaques du 11 septembre 2001, le journal de référence norvégien Aftenposten publiait samedi en Une une photo du bureau du Premier ministre Jens Stoltenberg, ravagé par l'explosion d'une bombe. Sous la tour grise dont presque toutes les fenêtres ont été soufflées, un titre simplissime: «22-07-2011». Samedi à l'aube, la police d'Oslo a annoncé que l'armée et la police allaient renforcer la sécurité auprès des bâtiments et institutions potentiellement menacés après la double attaque, la plus sanglante en Europe depuis les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, qui avaient fait 191 morts et avaient été revendiqués au nom d'Al-Qaïda par une cellule islamiste radicale. Selon la télévision TV2, le suspect avait deux armes enregistrées en son nom, dont un fusil automatique, des informations non confirmées par la police. Des explosifs non détonés ont aussi été retrouvés sur l'île d'Utoeya, selon la police. Pour autant, le ministre norvégien de la Justice Knut Storberget a estimé qu'il n'y avait pas de raison de relever le niveau de menace pesant sur la Norvège. La double attaque a suscité une vague d'indignation à travers le monde. Les Etats-Unis, l'Otan et l'Union européenne et de nombreux pays ont condamné la tragédie et adressé leurs condoléances aux Norvégiens. (Source AFP) 138891
  13. La Norvège plongée dans un cauchemar, au moins 91 morts http://fr.news.yahoo.com/au-moins-87-morts-dans-lattentat-et-la-073217414.html;_ylt=AnzoQoSA3z43NB9IMG_BD5_.fcl_;_ylu=X3oDMTNlcjZwaW41BHBrZwM0ZThjNjMyNS04NmM5LTNmZGEtODAwNS1hNTA4OGU4M2I5ZWMEcG9zAzEEc2VjA01lZGlhSnVtYm90cm9uQ29rZQR2ZXIDMDEwMTJhODAtYjUxMS0xMWUwLWJhN2UtYzAyOTNhZTQxZWZi;_ylg=X3oDMTFsdWZmZHBzBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANhY2N1ZWlsBHB0A3NlY3Rpb25z;_ylv=3 OSLO (Reuters) - La Norvège est plongée dans un cauchemar samedi au lendemain de la double attaque qui a fait au moins 91 morts, victimes du carnage commis par un tireur isolé dans une île proche d'Oslo quelques heures après un attentat à la bombe au coeur de la capitale norvégienne. Selon le dernier bilan officiel, le massacre dans l'île d'Utoya a fait au moins 84 morts. L'attentat qui a frappé un peu plus tôt le quartier des ministères de la capitale norvégienne a fait au moins sept morts. L'auteur présumé de la fusillade, également inculpé pour l'explosion d'Oslo, est un Norvégien de 32 ans proche de l'extrême droite, que la police présente comme un fondamentaliste chrétien. "Ce qui s'est passé à Utoya est une tragédie nationale", a déclaré samedi matin le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg. "Notre pays n'avait pas connu de crime aussi grave depuis la Deuxième Guerre mondiale." Les autorités soulignent samedi matin que le bilan est encore provisoire. "A Utoya, nous continuons les recherches d'éventuelles victimes dans les eaux (du lac). A Oslo, vu l'explosion et l'impact qu'elle a eue, nous ne sommes pas certains que le bilan soit définitif", a dit le directeur adjoint de la police norvégienne, Roger Andresen. L'attaque s'est produite en deux temps vendredi. En milieu d'après-midi, une bombe a explosé dans le centre d'Oslo, soufflant les vitres des bureaux du Premier ministre, qui n'était pas présent au moment de l'attentat, et endommageant les sièges des ministères des Finances et du Pétrole. Sept personnes au moins ont été tuées, deux autres sont grièvement blessées. Quelques heures plus tard à peine, un homme se faisant passer pour un policier s'est présenté à l'entrée du rassemblement annuel organisé par le mouvement de jeunesse du Parti travailliste, au pouvoir, à Utoya, une petite île boisée longue de 500 mètres proche de la capitale. "ON S'EST DIT QUE CE N'ÉTAIT PAS POSSIBLE" Dans le carnage qui a suivi, 84 personnes au moins ont perdu la vie, tombées sous les balles du tireur, décrit comme froid et méthodique, ou mortes en tentant de fuir dans les eaux du lac Tyrifjord. "Nous nous étions tous rassemblés dans le bâtiment principal pour parler de ce qui s'était passé à Oslo. Tout à coup nous avons entendu des tirs. Au début, on s'est dit que ce n'était pas possible", a déclaré une adolescente de 16 ans, Hana, au journal Aftenposten. "J'ai vu un policier qui se tenait debout avec des sortes de boules Quiès. Il a dit 'j'aimerais vous rassembler tous' puis il a couru à l'intérieur et il a commencé à tirer sur les gens. Nous avons couru en direction de la plage et nous nous sommes mis à nager", a-t-elle ajouté. Les autorités politiques et policières se refusaient samedi matin à toute spéculation sur les mobiles qui ont poussé l'auteur de ce carnage, que les médias identifient sous le nom d'Anders Behring Breivik, à agir. "Il se décrit lui-même sur sa page Facebook comme un chrétien, attiré par l'extrême droite chrétienne", a dit le numéro deux de la police norvégienne. La police a découvert des explosifs sur l'île. Elle a perquisitionné dans l'appartement où vivait ce suspect dans l'ouest d'Oslo. D'après des médias norvégiens, il a créé un compte Twitter il y a quelques jours mais n'y a posté qu'un seul message, le 17 juillet: "Une personne avec une conviction est aussi forte que 100.000 autres n'ayant que des intérêts", écrit-il. Sa page Facebook semble avoir été bloquée tard vendredi soir. Auparavant, on pouvait lire parmi ses centres d'intérêt le culturisme, le conservatisme politique et la franc-maçonnerie. "Nous travaillons toujours sur l'hypothèse selon laquelle plusieurs personnes pourraient être impliquées", a précisé un autre dirigeant de la police, Sveinung Sponheim. "TRAUMATISÉS À VIE" Des témoins et des survivants de la tuerie d'Utoya ont raconté qu'il tirait au hasard tout en progressant sur la petite île boisée et touristique où de jeunes partisans du Parti travailliste s'étaient réunis pour leur traditionnel camp d'été. Alors que les coups de feu résonnaient, les jeunes paniqués cherchaient désespérément un abri, certains fuyant dans les bois, d'autres plongeant dans le lac. "Je me cachais derrière des rochers. Je l'ai vu une fois, à environ 20 ou 30 mètres de distance. Je me disais 'J'ai peur pour ma vie'. J'ai pensé à toutes les personnes que j'aime. J'ai vu des bateaux mais je ne savais pas si je pouvais avoir confiance. Je ne savais plus en qui faire confiance", a raconté Jorgen Benone. Les cheveux encore trempés par l'eau du lac, une jeune survivante a déclaré à la chaîne de télévision TV2: "Il marchait lentement mais avec détermination et il tirait sur tout le monde. Au bout d'un moment, il est arrivé où j'étais assise puis il est passé lentement et a tué dix personnes. (...) Il était si calme, c'est ça qui était si étrange." Toute la nuit, des bateaux aidés par des hélicoptères ont cherché des survivants dans les eaux ou sur les rives du lac, balayées par la lumière de projecteurs. Les recherches se poursuivaient samedi matin. La Norvège, dont les 4,8 millions d'habitants sont peu habitués à la violence sur leur sol, est membre de l'Otan et a déjà été menacée en raison de son implication militaire en Afghanistan et en Libye. Elle est aussi impliquée dans des tentatives de médiation dans les conflits à travers le monde et accueille chaque année la remise du prix Nobel de la paix. "Tous ceux qui étaient présents à Utoya sont traumatisés à vie. Des jeunes gens ont vécu des choses auxquelles nul ne devrait être confronté: la peur, le sang et la mort", a dit Jens Stoltenberg. Avec Gwladys Fouché, Victoria Klesty, Henrik Stolen et Ole Petter Skonnord à Oslo, William Maclean à Londres et Patrick Lannin à Stockholm; Bertrand Boucey et Henri-Pierre André pour le service français
  14. Des difficultés pour recruter ? comme la SNCF ? Pour avoir des (jeunes) retraités SNCF : ça va devenir difficile à cause de Mr Sarkozy et de sa réforme antisociale
  15. Sur l'île d'Utoeya, l'interminable calvaire des victimes du carnage http://www.liberation.fr/monde/01012350617-sur-l-ile-d-utoeya-l-interminable-calvaire-des-victimes-du-carnage Traqués, pris pour cible et achevés: pendant près de 2 heures, des dizaines de jeunes Norvégiens sont tombés sous les balles d’un homme de 32 ans déguisé en policier, transformant l’île paradisiaque d’Utoeya dans le fjord d’Oslo en enfer sur Terre. Quand les premiers coups de feu éclatent vers 17H00, près de 600 personnes, essentiellement des jeunes, se trouvent sur la petite île pour participer à un camp d’été festif de la jeunesse du parti travailliste du Premier ministre Jens Stoltenberg. «Soudain, on a entendu des tirs derrière une butte», raconte Khamshajiny Gunaratnam, une rescapée de l’horreur d’Utoeya qui a eu la vie sauve en fuyant l’île à la nage. «On s’est dit: mais bon sang qui est en train de chasser ici? Ca ne pouvait être rien d’autre qu’un chasseur», raconte-t-elle sur son blog. Revêtu d’un pull portant le sigle "Police", le tireur, un grand blond d’1m90 identifié par les médias norvégiens comme s’appelant Anders Behring Breivik, attire ses victimes en prétendant vouloir les protéger et leur donner des informations importantes, selon plusieurs témoignages. «Venez ici, j’ai des informations importantes, venez ici, il n’y a rien à craindre», a dit le tireur avant d’ouvrir le feu, a raconté Elise, une adolescente de 15 ans interrogée par l’agence NTB. Auparavant, une violente explosion avait dévasté le quartier du gouvernement dans le centre d’Oslo, ce que les jeunes militants travaillistes n’ignorent pas: ils sortent précisément d’un point d’information sur cette attaque. Cachée sous un rocher, la jeune fille se terre à quelques pas du tueur, dont elle entend la respiration "haletante". «Les gens couraient partout comme des fous. Il tirait, il tirait», dit-elle. L’île, plantée des tentes colorées des militants, se transforme subitement de «paradis» en «enfer», selon les mots du Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, qui s’y rend chaque été depuis 1974. «Je l’ai entendu crier qu’il allait tous nous tuer. On aurait dit qu’il sortait tout droit d’un film nazi», raconte Adrian Pracon, 21 ans, blessé par le meurtrier sur un rivage de l’île après avoir échoué à s’enfuir à la nage. Quand le tireur a commencé à tirer sur le groupe autour de lui, «je me suis couché et j’ai fait semblant d’être mort. Il était à peine à deux mètres de moi, je l’entendais respirer, je sentais la chaleur de son arme», explique le jeune Norvégien à la télévision australienne ABC, depuis l’hôpital. Il tire encore plusieurs balles, et l’une atteint l’épaule du jeune homme. «Il essayait tout le monde, il leur donnait des coups de pied pour voir s’ils étaient en vie, ou bien il leur tirait simplement dessus», explique Adrian. Dans un long compte-rendu sur son blog, Khamshajiny - "Kamzy" - Gunaratnam raconte ses efforts désespérés avec ses camarades pour se cacher, éviter le tueur, fuir à tout prix, à travers les rochers, les ronces et les balles. «Nous courions, nous courions. Le pire, c’est quand on a su que celui qui tirait était habillé en policier. A qui devions nous faire confiance? Si jamais on appelle la police, c’est ce type qui va venir à notre secours?», souligne la jeune femme de 23 ans. «Mais on a tout de même appelé la police! Mais ils ont mis un temps fou», se souvient-elle. Ce n’est que peu après 19H00 qu’un commando de la police norvégienne, venu en hélicoptère, arrive enfin à mettre la main sur le suspect. Kamzy avec son ami Matti parvient à nager vers la rive d’en face, distante de plus de 700 mètres, malgré les tirs sur les fuyards. Un bateau les récupère et les place en sécurité. «Je n’arrive pas à verser une seule larme, s’émeut Kamzy. Je ne peux pas y croire: aujourd’hui (vendredi) j’ai failli être tuée. Pourchassée et tuée». (Source AFP)
  16. Un «fondamentaliste chrétien» de droite pour principal suspect http://www.liberatio...usulmans-arrete La police norvégienne a relevé samedi à 91 le nombre de morts dans les deux attaques sanglantes perpétrées la veille à Oslo et dans ses environs et a décrit le principal suspect, un Norvégien de 32 ans, comme un «fondamentaliste chrétien» de droite. Au moins 84 personnes sont mortes dans la fusillade qui a visé un rassemblement de la jeunesse travailliste sur l'île d'Utoeya vendredi près d'Oslo et sept autres ont péri dans l'explosion d'une bombe, peu auparavant, près du siège du gouvernement norvégien, selon un responsable de la police. Sur la foi des informations qu'il a postées sur internet, l'homme, un Norvégien «de souche», est un «fondamentaliste chrétien», a dit le responsable Roger Andresen, en précisant que ses opinions politiques penchaient «à droite» sans plus de précisions. Pour les besoins de l'enquête, la police se refuse toutefois à dévoiler le nom du suspect, identifié par les médias norvégiens comme étant Anders Behring Breivik. Les enquêteurs le tiennent responsable des deux attaques mais ils n'excluent pas de nouvelles arrestations, a précisé Roger Andresen. Certains médias norvégiens avaient auparavant décrit Anders Behring Breivik comme étant proche des milieux d'extrême-droite. Sur son profil sur Facebook, l'homme à la chevelure blonde mi-longue se décrit comme «conservateur», «chrétien», célibataire, intéressé par la chasse et par des jeux tels que «World of Warcraft» et «Modern Warfare 2». Toujours d'après cette page Facebook, Anders Behring Breivik était directeur de Breivik Geofarm, une ferme biologique, ce qui aurait pu lui donner accès à des produits chimiques susceptibles d'être utilisés pour la confection d'explosifs. Les éléments postés par le suspect sur internet laissent penser qu'«il a certains traits politiques penchant vers la droite et antimusulmans mais il est trop tôt pour dire si cela a été un motif pour son geste», a déclaré le commissaire de police Sveinung Sponheim à la télévision publique NRK. Sur son compte Twitter il n'a posté qu'un seul message remontant au 17 juillet et qui est une citation du philosophe anglais John Stuart Mill: «Une personne avec une croyance a autant de force que 100.000 personnes qui n'ont que des intérêts». Selon les médias norvégiens, les interventions d'Anders Behring Breivik sur le site www.document.no témoignent de points de vue nationalistes et de son hostilité à une société multiculturelle, mais selon la télévision publique NRK, il y prenait aussi ses distances à l'égard du néonazisme. Dans la nuit, la police a perquisitionné l'appartement où il a longtemps vécu dans l'ouest d'Oslo et son nouveau domicile près de Rena, au nord de la capitale, où il venait de déménager. Les listes fiscales, ouvertes à la consultation publique en Norvège, montrent qu'il n'avait aucun revenu pour l'année 2009 et des sommes extrêmement modiques au cours des années précédentes. (Source AFP) Le suspect norvégien aurait acheté six tonnes d'engrais en mai OSLO (Reuters) - L'auteur présumé de la double attaque qui a frappé la Norvège a acheté six tonnes d'engrais agricoles qui lui ont été livrés le 4 mai dernier, a annoncé samedi un détaillant de produits agricoles. Certains engrais peuvent servir à la fabrication d'engins explosifs artisanaux. L'attentat à la bombe qui a frappé vendredi en milieu d'après-midi le quartier des ministères de la capitale norvégienne a fait au moins sept morts. Des explosifs ont également été découverts sur l'île d'Utoya, où 84 personnes au moins ont été tuées par balles avant que le tireur ne soit arrêté. Le suspect, identifié par les médias norvégiens sous le nom d'Anders Behring Breivik, a passé commande par le biais de son entreprise, précise le détaillant. "Il s'agit de six tonnes d'engrais, ce qui constitue une petite commande normale pour un producteur agricole standard", a déclaré Oddny Estenstad, porte-parole de la société Felleskjoepet Agri. Elle n'a pas précisé le type d'engrais achetés et livrés. Henrik Stolen; Henri-Pierre André pour le service français http://fr.news.yahoo.com/le-suspect-norvégien-aurait-acheté-six-tonnes-dengrais-111052308.html;_ylt=Amg9bs_LLTGEro7QhFh_Ku3.fcl_;_ylu=X3oDMTNlYzU0azk2BHBrZwNlZTgzNjAzZi05OWJmLTNlZjktYTdmNy1mNmUxZWNlMDk3NjgEcG9zAzEEc2VjA01lZGlhSnVtYm90cm9uQ29rZQR2ZXIDYmJmZWUxZjAtYjUxYy0xMWUwLWJiMmYtZmU4Y2E4NzQ3MWE2;_ylg=X3oDMTFsdWZmZHBzBGludGwDZnIEbGFuZwNmci1mcgRwc3RhaWQDBHBzdGNhdANhY2N1ZWlsBHB0A3NlY3Rpb25z;_ylv=3
  17. Du soupçon islamiste à l'incrédulité de la piste d'un extrémiste norvégien http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/07/23/du-soupcon-islamiste-a-l-incredulite-de-la-piste-d-un-extremiste-norvegien_1552024_3214.html#ens_id=1551858 Lorsqu'une terrible explosion a ébranlé Oslo, le 22 juillet à 15 h 26, il n'a donc pas fallu longtemps pour que la thèse de l'attentat soit avancée. Et avec elle, celle d'une possible piste islamiste. Avec une voiture piégée pour mode opératoire, la plupart des experts se sentaient en territoire connu. L'attaque, aveugle, contre le quartier symbolisant le cœur du pouvoir norvégien – celui des ministères – fut en outre suivie d'applaudissements et de revendications immédiates et péremptoires sur des sites islamistes stigmatisant l'engagement norvégien dès 2001 en Afghanistan et rappelant la publication de caricatures de Mahomet par certains médias norvégiens. LA PISTE ISLAMISTE D'ABORD PRIVILÉGIÉE Tous les ingrédients étaient donc réunis. On rappelait même qu'au lendemain de la mort d'Oussama Ben Laden, Ayman Al-Zawahiri avait entre autres cité la Norvège comme cible potentielle. Le responsable d'Al-Qaida pourrait par ailleurs avoir des raisons personnelles d'en vouloir à la Norvège, car selon lui, des hommes des forces spéciales norvégiennes auraient participé à une opération ayant causé la mort de l'une de ses épouses et de l'un de ses fils. Aussitôt après l'attentat, le premier montré du doigt est alors Mullah Krekar, un personnage sulfureux réfugié depuis vingt ans en Norvège. L'homme est présenté comme le chef d'Ansar Al-Islam, un groupuscule islamiste du Kurdistan irakien, responsable de plusieurs attentats dans cette région. Les autorités norvégiennes rêvent d'expulser Mullah Krekar, mais n'y parviennent pas car sa vie serait en danger en Irak. Il avait même déclaré que son expulsion éventuelle serait "un crime qui ne restera pas impuni". En dépit d'accusations selon lesquelles Mullah Krekar aurait proféré de nouvelles menaces en début de semaine, son avocat monte aussitôt au créneau pour le défendre. Placée sous le signe de la terreur, cette journée du 22 juillet prend une nouvelle orientation, quelques heures plus tard lorsqu'éclate la fusillade sur l'île d'un lac situé non loin d'Oslo où se déroulait le camp d'été des jeunesses social-démocrates. Le procédé n'a plus rien de commun avec le mode opératoire traditionnel des commandos djihadistes. "NORVÉGIEN DE SOUCHE" Au cours de la soirée, le signalement du terroriste présumé qui serait responsable des deux opérations est rendu public : un homme d'environ 1,90 m, bien entraîné, blond, de type nordique. La police précise qu'il est "norvégien de souche", âgé de 32 ans. On découvre alors son nom, Anders Behring Breivik, et son cursus : ancien élève d'une école de commerce, un temps franc-maçon, nationaliste, conservateur, envoyant parfois des chroniques à un site islamophobe. Sur son compte Twitter, il n'existe qu'une note datée du 17 juillet: "Une personne avec une croyance a la force de 100 000 personnes qui n'ont qu'un intérêt." Il possédait depuis deux ans une petite entreprise agricole qui, selon la police, aurait pu lui servir de couverture pour se procurer des produits chimiques servant à la fabrication d'explosifs. Sverre Sponheim, responsable de la police norvégienne, a déclaré dans la nuit de vendredi à samedi que la police cherchait maintenant à établir si Anders Behring Breivik, interrogé depuis le début de la soirée, avait agi seul et s'il appartenait à un groupe organisé. "Il est prêt à avoir un dialogue avec la police. Il ne donne pas de motif pour l'instant", a déclaré M. Sponheim. Au cours de la nuit, le bilan devient de plus en plus effroyable : plus de 80 jeunes ont été fauchés par un Norvégien dont les sympathies vont à l'extrême droite. Cette extrême droite norvégienne est traditionnellement assez marginale. Dans son dernier rapport sur "L'évaluation des menaces ouvertes", daté de 2011, le PST (le service de renseignement norvégien) notait que "les extrémistes de droite – et de gauche – ne constitueraient pas de menace sérieuse en 2011 pour la société norvégienne". Tout au plus le PST précisait-il que l'extrémisme de droite avait connu un léger regain d'activité en 2010, et qu'il en irait de même en 2011. Le service de renseignement relevait tout de même des contacts entre les extrémistes de droite norvégiens et le milieu de la criminalité organisée. "Cela peutdonner aux milieux d'extrême droite un accès plus facile à des armes, notait le rapport, et ainsi à un potentiel de violence plus important." Olivier Truc
  18. Plus de 90 morts dans les deux attaques en Norvège http://www.lemonde.f...#ens_id=1551858 LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.07.11 | 09h05 La Norvège est sous le choc, samedi 23 juillet, au lendemain de la mort de près de 90 personnes dans deux attaques sanglantes qui ont frappé le pays vendredi. Un attentat à la bombe a dévasté un quartier abritant notamment le bureau du premier ministre Jens Stoltenberg, lequel n'était pas sur place au moment de la déflagration, à Olso faisant au moins sept morts selon la police. Peu après, un homme s'est introduit dans un rassemblement de jeunes partisans du Parti travailliste, au pouvoir, sur l'île d'Utoeya près de la capitale. Prétendant vouloir s'assurer de la sécurité des participants après l'explosion d'Oslo, il a tiré sur les jeunes, faisant au moins 84 morts selon le dernier bilan fourni par la police samedi. "Jamais depuis la seconde guerre mondiale, notre pays n'avait été frappé par un crime de cette ampleur", a déclaré samedi le premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, qualifiant les attaques de "tragédie nationale". "C'est un cauchemar", a-t-il ajouté, en évoquant "la peur, le sang et la mort" rencontrés par les jeunes sur l'île Utoeya. Un suspect arrêté. La police a annoncé vendredi soir avoir arrêté un suspect, un Norvégien "de souche" âgé de 32 ans. Les éléments postés par le suspect sur Internet laissent penser qu'"il a certains traits politiques penchant vers la droite et antimusulmans mais il est trop tôt pour dire si cela a été un motif pour son geste", a déclaré le commissaire de police Sveinung Sponheim à la télévision publique NRK. Selon la télévision TV2, le suspect est proche des milieux d'extrême-droite et avait deux armes enregistrées en son nom, dont un fusil automatique, des informations non confirmées par la police, qui refuse également de confirmer l'identité du suspect circulant dans certains médias. Plusieurs médias ont en effet identifié le suspect comme étant Anders Behring Breivik. D'après les médias norvégiens, il a créé un compte Twitter il y a quelques jours mais il n'y a posté qu'un seul message, le 17 juillet : "Une personne avec une conviction est aussi forte que 100 000 autres n'ayant que des intérêts." Des attaques concertées. L'explosion d'une ou deux bombes de forte puissance près du siège du gouvernement et la fusillade sur une île des environs d'Oslo apparaissent comme une attaque concertée pour frapper au cœur le royaume scandinave. Entendue à des kilomètres à la ronde, l'explosion à Olso a soufflé les fenêtres du bureau du premier ministre et l'imposante tour brune était endommagée sur toutes ses façades, ce qui permettait littéralement de voir de part en part du bâtiment. Les images des télévisions norvégiennes montraient des immeubles totalement défigurés, des trottoirs jonchés de débris de verre, de la fumée s'élevant du quartier, de nombreuses ambulances et des blessés ensanglantés. La police a rapidement bouclé le quartier, où une voiture noire se trouvait sur le flanc et où les alarmes des bâtiments dévastés hurlaient dans le vide tandis que des pompiers tentaient de contenir un incendie. Un porte-parole de la police a rapidement appelé les habitants d'Oslo à "éviter les grands rassemblements" et àrentrer chez eux. "Plusieurs dizaines" de personnes ont été hospitalisées pour des blessures plus ou moins graves, a-t-il précisé. Des chiens policiers passaient le quartier au peigne fin à la recherche d'autres explosifs éventuels dans un paysage de désolation. A Utoeya, des explosifs non détonés ont également été retrouvés, selon la police. Des témoins ont raconté que le suspect, qui portait au moment de son arrestation un pull estampillé avec le sigle de la police, tirait au hasard tout en progressant sur la petite île boisée et touristique. Alors que les coups de feu résonnaient, les jeunes paniqués cherchaient désespérément un abri, certains fuyant dans les bois, d'autres plongeant dans le lac. Dans la nuit, des bateaux aidés par des hélicoptères ont cherché des survivants dans les eaux ou sur les rives du lac, balayées par la lumière de projecteurs. 138792
  19. Bernard Thibault agite le spectre des divisions syndicales http://fr.news.yahoo.com/bernard-thibault-agite-le-spectre-des-divisions-syndicales-115640212.html PARIS (Reuters) - Le syndicat CGT, qui a proposé une journée d'action à la rentrée pour interpeller le gouvernement sur le mécontentement social, reconnaît que les autres centrales ne sont pas prêtes à suivre le mouvement. Le secrétaire général du premier syndicat français, Bernard Thibault, estime dans une interview au quotidien Le Monde daté de samedi qu'une telle journée d'action est nécessaire. "La situation est sérieuse et le mouvement syndical doit être au diapason du mécontentement social, comme le sont tous les syndicats en Europe", dit-il, citant le pouvoir d'achat, le chômage et "l'austérité" qui est selon lui programmée. "Notre message est simple: soit on prend l'initiative d'organiser des actions collectives pour modifier le cours des choses, soit on laisse faire", ajoute-t-il. Mais Bernard Thibault admet que sa proposition de préparer dès maintenant une mobilisation interprofessionnelle unitaire n'a "pas reçu un accueil d'un enthousiasme débordant". "Je crains qu'un désaccord n'apparaisse sur l'opportunité d'en appeler à la mobilisation. Chacun prendra ses responsabilités. Les relations syndicales sont faites de hauts et de bas. Il est possible que nous traversions une séquence de divisions", souligne-t-il. Les mobilisations massives contre la réforme des retraites en 2010, qui n'ont pas fait plier le gouvernement, expliquent en grande partie cette réserve des autres centrales. Yves Clarisse, édité par Patrick Vignal
  20. ça touche même la construction des immeubles HLM... avec des factures qui doublent par rapport aux devis...
  21. Le samu social est en crise...
  22. Après quelques e-mails échangés avec des potes... Adresse : DRH de PRG 17 boulevard de Vaugirard 75741 PARIS CEDEX 15 Adresse Mail : recrutements2011.prg@sncf.fr
  23. comme tu dis. J'te remettrai ces typoes à gratter du caillou... mais pas sûr qu'ils sachent par quel bout tenir une fourche !
  24. Au delà du sondage lui même et de ses résultats médiatisés (axés sur le second tour en faisant l'impasse sur le premier), je relève la mention "questionnaire autoadministré en ligne auprès d'un échantillon national représentatif de 948 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d'un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus... et pourquoi pas le double ou le triple ou dix fois plus... puisque tout est quasiment automatisé ??? Il n'en demeure pas moins que je me pose la question : comment est choisi (désigné...?) cet échantillon représentatif ... Hollande devancerait largement Sarkozy au second tour selon un sondage D'après un sondage IFOP-France-Soir publié vendredi 22 juillet, l'ancien secrétaire du Parti socialiste François Hollande battrait largement Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle de 2012, François Hollande devancerait Nicolas Sarkozy dès le premier tour (28 % et 23 %), tout comme Martine Aubry (25 % et 23,5 %). En revanche, si Ségolène Royal était investie, elle n'obtiendrait que 16 % des suffrages, laissant Nicolas Sarkozy (25 %) face à Marine Le Pen (20,5 %) au second tour. Le sondage de l'IFOP a été réalisé du 19 et 21 juillet par questionnaire autoadministré en ligne auprès d'un échantillon national représentatif de 948 personnes inscrites sur les listes électorales extrait d'un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/22/hollande-devancerait-largement-sarkozy-au-second-tour-selon-un-sondage_1551470_823448.html 138683
  25. et en plus les préavis fin juillet-début Aout concernent Air France (quasiment privatisé non ?)
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