Dom :
"La question du "service minimum" ou "service garanti" avancée principalement par la droite (chirac, Raffarin, Villepin, UMP etc...) et l'extrème droite est avant tout une question idéologique pour peser sur les esprits et combattre ceux qui s'opposent à des mesures considérées comme anti-sociales (licenciements, privatisations, ...) , avancent des revendications sociales et d'autres propositions économiques. Cette pression est aujourd'hui relayée par la direction SNCFet ses managers..."
Assouan :
"Pour répondre à Dom-trappeur et à Laelia qui, de façon particulièrement originale (désolée je fatigue un peu là) en remettent une couche sur "la direction Sncf et ses managers" ainsi que sur "nos patrons" qui seraient à l'origine de tous les maux de la Sncf je suis désolée MAIS le matériel vétuste, le réseau qui peine, les installations qui flanchent, etc... :
c'est un problème de volonté politique de promouvoir le ferroviaire !"
Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.
Concernant la Direction SNCF et nos "dirigeants-managers" je visais la pression idéologique exercée par le pouvoir , dans le cadre de la question du service minimum, sur les cheminots pour peser sur les revendications mais aussi sur les choix économiques et sociaux dans l'entreprise.
Il suffit de lire la prose de la direction, les intervention Gallois et Pépy à Genève ( "les années bisness... (en matière de politique d'entreprise), "nous ne nous laisserons pas impréssionner " (concernant le dialogue social), les interventions publiques et internes de la direction transilien (mignauw mais aussi De Riquier qui s'en est pris récemment aux conducteurs et agents circulation -La vie du rail).
Cette politique est relayée par les cadres dirigeants, les cadres régionaux, d'Etablissement, les Chefs d'UO ou UP, et aujourd'hui un grand nombre de Dirigeants de Proximité (de toutes filières) qui sont mis sous pression à tous les niveaux par leur hiérarchie - ce qui ne les empêche pas d'avoir en privé un autre discours...-.
Assouan : "Avant de taper sur des néanmoins collègues (eh oui) : et si on utilisait nos cartes d'électeurs déja pour faire changer les choses hmmmm ????"
Là encore, facile de faire dire à l'autre ce qu'il n'a pas dit : affirmer une vérité, est-ce "taper" sur les autres ?
Si tu le considères comme ça, il ne peut plus y avoir de débat démocratique et nous nous enfermerions dans la pensée unique.
Désolé mais il y a aujourd'hui , dans l'entreprise, une dérive "droitière" dans les idées, la stratégie, les actes et le fonctionnement. Si tu es en désaccord avec cette affirmation, c'est ton droit mais il faut argumenter.
La carte d'électeur : certes mais encore faudrait-il une réelle perspective "politique", un projet mobilisateur et alternatif. Existe-t-il ? ma réponse personnelle est pour l'instant : non.
De toute façon, la nécesité de l'intervention des citoyens, des salariés, des retraités, restera entière pour peser sur les choix politiques puisque, comme tu l'as dit, ils sont essentiels pour changer les choses : "c'est un problème de volonté politique de promouvoir le ferroviaire !".