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Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Quels arguments ! Bref tout est de la faute des grèves, des grévistes et de ces fainéants de cheminots (Sur neuf cinq fainéants...) C'est vrai que quand nous sommes passés de 39 à 35 h ça ne faisait jamais que 4 heures...Bof Si demain on repasse à 40h : on en reparlera ! Tiens je te conseille la lecture de l'article de presse qui suit, je viens de tomber dessus par hasard, j'en profite. La France, en perte de compétivité, affiche un déficit commercial abyssal[/size] PARIS (AFP) - 11/01/2006 15h43 - La France s'achemine vers un déficit commercial historique pour 2005, une contre-performance liée en partie à la flambée du pétrole mais surtout au manque de compétitivité de ses exportations, de moins en moins en phase avec la demande mondiale, selon les économistes. "Mais où s'arrêtera le déficit extérieur français ?", s'interroge mercredi l'économiste Marc Touati, de Natexis Banques Populaires, après l'annonce mercredi par les Douanes d'une nouvelle détérioration de la balance commerciale. En novembre, l'écart entre les exportations et les importations de l'Hexagone s'est encore creusé de plus de 3 milliards d'euros, ce qui porte à presque 23 milliards le déficit cumulé sur les onze premiers mois de 2005, contre 8,35 milliards pour l'ensemble de l'année 2004. Au vu de ces chiffres "il est très probable que le déficit avoisinera les 25 milliards en 2005, un record absolu dans l'histoire économique française", a déploré M. Touati, interrogé par l'AFP, rappelant que la précédente "annus horribilis" remonte à 1982, où le déficit avait atteint 14,3 milliards. Première explication de cette dérive: la facture énergétique, souligne Nicolas Claquin, économiste de HSBC France. La course folle des prix du pétrole a nettement renchéri le prix des importations, "expliquant pour moitié la dégradation de la balance commerciale", note-t-il. Entre 2004 et 2005, le déficit énergétique s'est creusé de plus de 8 milliards d'euros, selon les Douanes. Autre souci, la consommation des Français: restée dynamique malgré la faible évolution de leur pouvoir d'achat, elle porte de plus en plus sur des produits venus d'ailleurs, ce qui alourdit encore les importations. Mais ces éléments n'expliquent pas tout. "Le déficit extérieur français n’est pas simplement dû à la facture pétrolière et à la demande intérieure appréciable de la France, mais surtout au manque de compétitivité structurelle de ses exportations", juge ainsi Marc Touati. Car malgré la remontée du dollar face à l'euro, qui avantage les produits européens, et un commerce mondial toujours dynamique, les exportations françaises "ne décollent pas depuis six mois", constate Nicolas Bouzou, économiste de Xerfi. Les ventes de la France en 2005 devraient atteindre "un plafond de 350 milliards d'euros (...) à comparer aux presque 800 milliards d'euros d'exportations allemandes", souligne Marc Touati. Car contrairement à l'Allemagne, championne de la vente de biens d'équipement, la France "manque de secteur phare capable de tirer les exportations", mis à part l'aéronautique, explique Nicolas Claquin. Elle voit aussi s'éroder ses positions sur des marchés qui constituaient autrefois ses points forts, comme l'automobile. Les exportateurs français demeurent aussi trop tournés vers la zone euro (plus de 50% de leurs ventes), "lanterne rouge de la croissance mondiale depuis quatre ans", relève Marc Touati. Alors que l'Allemagne est elle partie à l'assaut des pays émergents. Ces faiblesses structurelles font craindre aux économistes un nouveau déficit important en 2006, même si "l'accentuation de la baisse de l'euro" et "la reprise de la demande intérieure en Allemagne" pourraient donner un coup de pouce aux carnets de commande des industriels, estime M. Bouzou. Le gouvernement devrait prochainement se pencher sur le commerce extérieur: l'économiste Patrick Artus doit remettre un rapport au Premier ministre Dominique de Villepin dans les prochaines semaines. Le lien http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_articl...02.ydw04apa.xml
  2. OUI Polonez Tu apportes de l'eau à mon moulin ! Mais tu ne réponds pas à la question que j'ai posé! Et je vais en ajouter une autre : "en tant que citoyen, qu'est-ce qu'on fait pour en sortir de ce climat de haine et de peur ?"
  3. Pour Chritophe L : La durée du travail en 2006 va être augmenté de 7h à cause de la journée de solidarité (le lundi de Pentecôte) imposée par le gouvernement de droite avec le soutien actif du MEDEF. Les économistes ont estimé que le nombre d'emplois perdus en France suite à cette mesure serait de 50.000 en moyenne annuelle. Es-tu d'accord ? Si demain, au nom de la solidarité, ce même gouvernement nous demande de travailler une autre journée supplémentaire pour les handicapés, la recherche contre le cancer ou la grippe aviaire, la sécurité routière ou la lutte contre la pollution... que feras-tu ? Si après demain il en rajoute une couche en demandant de travailler une heure de solidarité par journée de travail pour ... (je te laisse le choix...), en demandant la transformation d'une journée de congé en journée de travail pour .... Que feras-tu ? Si nous ne résistons pas aujourd'hui aux mauvais coups, demain il sera trop tard... Budget 2006 de la SNCF : 2750 suppressions d'emplois... en particulier au FRET ! Qui dirige la SNCF, le Pays, les entreprises, les multinationales, les fonds de pensions, , l'Europe, le monde ? Allez vive les directives européennes qui les unes après les autres font exploser les services publics, ouvrent les portes des restructurations et privatisations puis des délocalisations (charbons, aciers, textile, automobile...). Où en est le niveau de production industriel de la France ? Qui amplifie les choix économiques et stratégiques : le passage de la charge à l'essieux des camions routiers de 38 T à 42 tonnes par exemple (Bruxelles, ministère des transport et celui des finances). Va donc voir le compte rendu du dernier Conseil d'Administration de la SNCF : le directeur Fret annonce le risque de perte de 750.000 tonnes de Fret à ce titre et pas à un autre ! Ne te trompes pas de cible : les responsables de la situation économique ne sont pas du côté des salariés, ils sont à chercher en face.
  4. C'est vrai que si tout avait été filmé, le Nicolas se serait apperçu que sa Cécilia lui faisait des infidélités, il aurait pu réagir avant... mais aurait-elle osé si elle avait su qu'elle était filmée ? Souriez, braves citoyens, nous veillons sur vous ! Moi je n'ai rien à me reprocher et ces caméras me gêne Mais franchement, essaies de prendre du recul et d'avoir un peu un esprit critique sur la société. Poses toi la question de savoir où les "Libéraux" veulent nous emmener et quelle société ils veulent construire ! A qui sert ce climat de peur et de haine ? cette hyper médiatisation-intoxication du moindre évènement qui s'avère quasiment être foireux à chaque fois ?
  5. cartonrouge Et Hop Encore une dérive médiatico-quelquechose.... mercredi 11 janvier 2006, 9h29 L'agression au couteau dans un TGV Hendaye-Paris était une affabulation BORDEAUX (AP) - L'agression dans un TGV Hendaye-Paris stoppé en urgence lundi vers 9h30 en gare de Morcenx (Landes) était une affabulation, a-t-on appris mercredi de source policière. Un voyageur avait dit avoir été blessé superficiellement d'un coup de couteau à l'abdomen, en dénonçant deux agresseurs, et en donnant l'identité de l'un deux. Il a avoué mardi spontanément à la gendarmerie de son village avoir inventé cette histoire, pour une raison qui reste à déterminer. Il a avoué s'être lui-même infligé la blessure. Les gendarmes montés à bord du TGV en gare de Morcenx n'avaient bien sûr pas retrouvé les agresseurs à bord du train. Le parquet de Dax avait transmis le dossier à la police dacquoise. Le TGV avait enregistré une heure de retard. Le jeune homme, âgé d'une vingtaine d'années, doit être poursuivi pour dénonciation calomnieuse. AP Le lien http://fr.news.yahoo.com/11012006/5/l-agre...aris-etait.html
  6. Renseignements pris : les contractuels peuvent toucher la GEXCI le système ne semble pas avoir été modifier : toujours 75 mini à 300 euros maxi. par contre il ne semble pas y avoir de référenciel (réglement du personnel) pour la GEXCI. A noter que la GIR (Gratification d'Intéressement aux Résultats) pour les maitrises et cadres ayant une fonction de managers ou assistants (DPx, DUo, Assistants dans les Uo et siège établissement) se calcule en pourcentages de la prime de fin d'année. Jusqu'à 20% (soit 700 euros pour une qualif H) selon les résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés avec le DET Pour ton info : pour les "transiliens" : agents commerciaux des gares création d'une nouvelle prime de travail dite Proximit' Pour les agents Transport des EEX : augmentation de la prime de Travail Exploitation (ex code 2 - actuellement code 62) qui devrait atteindre le montant de la prime code 3 normalement en 2006 (ça compte pour les cotisations sociales maladie et la retraite - environ 68 euros de cotisation pour 100 euros bruts- contrairement à la GEXCI, GIR et autre prime) d'intéressement)
  7. "300 jours de soleil...." et quand je pense qu'au nord de la Loire, on demande l'installation de climatiseurs dans les gares, les postes, les trains et même le bureau du DET ...! cartonrouge
  8. revoltages On pourrait peut être aussi coller une puce électronique derrière l'oreille de chaque habitant de ce pays, ou tatouer un n° bien visible sur le front comme ça les caméras électroniques et numérisées couplées aux satellittes de surveillance fonctionnant 24h/24 pourront surveiller le moindre déplacement, les moindres faits et gestes de chaque individu en temps réel... et pourquoi pas lobotomiser chaque bébé à la naissance... Big brother mon frère ! Au secours ! Si il y en a qui ont d'autres idées, elles sont bienvenues ! Nous sommes surveillés... profitez-en ! revoltages
  9. Les voyageurs étaient en bonne Compagnie ... privée ! lapleunicheuse
  10. Bonjour Les faits ont eu lieu le Dimanche 1er janvier au matin. Nous sommes le vendredi 6 au matin. Nous sommes abreuvés quotidiennement d'images d'actualités. Hier soir à la télé sur la 3 sont passées quelques images de la jeune fille agressée en montant dans le train en gare des Arcs ainsi que d'un couple témoin des faits. Passe également le directeur de la région PACA qui discoure sur le niveau de compétence et d'intervention des cheminots de la SUGE. Quelqu'un a-t-il vu d'autres témoignages ? le contrôleur du train ? les cheminots de la gare des Arcs? les agents SUGE ? (voir le Parisien d'hier qui passe une interview du contrôleur du train du 31/12 dans le sens inverse) Quelqu'un a-t-il vu des images des dégats causés dans le train ? La rame corail a bien du passer dans un atelier du matériel quelque part ? (rien dans le temps réel). Je crois que nous aurons droit sur france 5 dans "arrêt sur images" à un décryptage des évènements. C'est un journaliste de l'AFP, au Palais de justice qui suivait les affaires dans un tribunal le 3 janvier qui a relevé l'affaire au regard du discours du Procureur de la république. Ensuite l'affaire s'est emballée comme on dit. Suffit de faire une recherche sur Yahoo actualités. Elle prend un tour politique ce qui est normal vu la situation actuelle. Mais c'est très bien de décortiquer tout ça et de faire fonctionner notre sens critique tant sur le fonctionnement de la SNCF au quotidien (on a vu celle-ci plus pressée de communiquer sur d'autres sujet et bien mieux que sur le temps réel cité plus haut), sur la police, l'état, les politiques... Dom
  11. Information trouvée sur le net au sujet du budget 2006 de la SNCF qui sera présenté au Conseil d'Administration du 18 janvier 2006 ------------------------------------------ La SNCF confirme son retour dans le vert sur fond de suppressions d'emplois PARIS (AFP) - 04/01/2006 18h52 - La SNCF, sortie du rouge en 2004, table sur un doublement de son bénéfice en 2006 au prix notamment de 2.749 suppressions de postes supplémentaires, une réduction d'effectifs toutefois moindre qu'en 2005 du fait des ajustements consentis à l'issue de la grève du 22 novembre. Selon le projet de budget 2006, qui doit être adopté par conseil d'administration le 18 janvier et dont l'AFP a obtenu une copie, la SNCF prévoit un bénéfice courant plus que doublé, à 330 millions d'euros contre 139 millions d'euros en 2005. Pour poursuivre son redressement, la SNCF veut maintenir la politique qui lui a permis de renouer avec les bénéfices, qui mêle relance commerciale et réduction de coûts. "L'objectif d'amélioration de la performance économique en 2006 est basé sur des hypothèses volontaristes de développement des produits d'exploitation et de maîtrise des charges dans un environnement qui reste incertain", indique le document. Parallèlement la politique d'austérité se poursuit, avec une nouvelle coupe dans les effectifs, dans le sillage des quatre années précédentes. Le budget prévoit ainsi une réduction de 2.749 emplois sur un effectif de 164.888 postes (-1,7%), sans licenciement. Le nombre total de salariés à fin 2006 passerait ainsi à 162.139 agents, via 7.950 départs, dont 5.500 à la retraite, et 5.200 embauches, précise la SNCF, qui veut rester malgré tout "un des tout premiers recruteurs de France". L'année dernière, le budget avait prévu 3.590 postes en moins, un chiffre porté à 3.700 selon le projet de budget 2006. Selon Patrick Faconneau, secrétaire fédéral de FO-Cheminots, le dernier conflit national du 22 novembre a aussi "permis de sauvegarder un millier d'emplois pour 2006" et d'éviter que "le nombre d'emplois supprimés soit le même qu'en 2005". La réduction d'effectifs concerne, comme en 2005, principalement le fret, objet d'un vaste plan de restructuration triennal, ajoute le projet qui sera examiné les 16 et 17 janvier par le comité central d'entreprise (CCE). "Au total, l'impact du plan fret représente une diminution d'effectifs de 1.637, soit environ 60% des réductions d'emplois prévues", souligne la SNCF. Pour M. Faconneau, la SNCF "n'est pas cohérente car elle dit qu'elle veut améliorer le sort du fret". La CFTC-Cheminots y voit de son côté "un plan de récession, la SNCF donnant l'impression de rechercher davantage la productivité au détriment de l'efficacité", selon son responsable, Bernard Aubin.
  12. La prime est supprimée faut réparer le train des Arcs... Belle la pub
  13. lapleunicheuse Ils vont pouvoir renvoyer un autre chèque pour la journée d'hier mercredi 4 janvier encore le bazar sur la ligne D selon les fax reçus dans les postes... mais là c'est pas une grève...
  14. ************************************* mercredi 4 janvier 2006, 23h59 Train Nice-Lyon: attaqué sur l'insécurité, Sarkozy se défend PARIS (AFP) - Les agressions dimanche dans le train Nice-Lyon ont suscité de vives critiques à l'encontre de Nicolas Sarkozy sur l'un de ses thèmes de prédilection, l'insécurité, attaques auxquelles le ministre de l'Intérieur a répondu à plusieurs reprises mercredi. Sur TF1, il a reconnu qu'il n'était "pas normal" que certains des agresseurs interpellés la veille à Nice, aient été "relâchés immédiatement" et a indiqué avoir diligenté une enquête sur "qui a failli", dont il rendra publics les résultats. Il a annoncé que dès 2006, 1.000 à 1.500 policiers seraient affectés à "un service national de la police ferroviaire", généralisant ainsi un service créé en Ile-de-France en 2003 et étendu en septembre à Marseille, Lyon et Lille. Ces fonctionnaires auront pour compétence "la sécurité des voyageurs" dans les trains et bénéficieront de pouvoirs judiciaires accrus, ainsi que d'un armement non létal renforcé. Le ministre a réaffirmé sa volonté de réformer l'ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs et s'est défendu avec force d'avoir "minimisé" ou "pris à la légère" ces incidents, comme l'en ont accusé les socialistes. Le PS a d'abord regretté le "silence assourdissant du ministre de l'Intérieur sur de tels actes qui témoignent d'une insécurité inquiétante". François Hollande lui a ensuite reproché d'avoir tardé "à donner l'information sur les faits eux-mêmes", d'une "exceptionnelle gravité", et d'avoir fait "reposer sur la SNCF une responsabilité qui n'est pas la sienne". Dans la soirée, le président socialiste de la Région Provence-Alpes Côte d'Azur, Michel Vauzelle, fustigeait la "faute majeure de l'Etat d'avoir laissé monter dans le train une centaine de jeunes émêchés", alors que mardi soir Jack Lang avait déploré la "désinformation" du gouvernement sur les violences durant la nuit du réveillon. Dans l'après-midi, le ministère de l'Intérieur s'était défendu d'avoir voulu "cacher, voire minimiser les incidents survenus" dans le train Nice-Lyon. Le dispositif policier prévu en PACA lors du réveillon était "étoffé, réactif et en rapport avec le grand nombre de trains et de passagers en transit", avait-il également jugé. Interrogé dans la matinée, Nicolas Sarkozy a d'abord mis en cause la SNCF, dont le président Louis Gallois a été reçu dans la soirée: "pour des raisons que j'ignore, la sécurité propre à la SNCF s'est arrêtée à un moment donné sans que les services de gendarmerie ou de police aient été prévenus". Dans la soirée, le ministère de l'Intérieur a toutefois atténué dans un communiqué cette critique, associant la surveillance générale (Suge) de la SNCF à son hommage à la "réactivité réelle" des forces de l'ordre, tout en reconnaissant que les "déplacements de bandes sont parfois difficilement gérables" et "supposent donc une coordination réciproque en amont". Sur TF1, le ministre de l'Intérieur a également regretté que la région PACA n'ait pas suffisament communiqué avec les services de l'Etat pour accompagner son opération conjointe avec la SNCF offrant des billets à 1,20 euro dans les trains régionaux pour le Réveillon. Dans l'après-midi, lors d'une conférence de presse, la préfecture des Alpes-Maritimes avait déjà dénoncé des "négligences de plusieurs partenaires" et "une série de dysfonctionnements, notamment du conseil régional et de la SNCF qui ne nous ont pas prévenus de l'arrivée de ce train".
  15. Au fur et à mesure des dépêches de presse, articles de journaux, infos télévisées, on en apprend de plus en plus. Et manifestement il s'en est passé des choses. Pour l'instant toujours difficile de faire la lumière totale sur les évènements en particulier combien de victimes, combien de personnes dans le train (600?), combien de concernées (quelques compartiments ou tout le train), la gestion de l'incident, où sont intervenues exactement les forces de l'ordre ? la gestion des incidents de la veille 31 à Nice (gardes à vue, libérations...) ? Comme toujours se méfier des médias. pas beaucoup non plus de déclarations écrites de la SNCF, on a connu la direction plus prompte à intervenir. je crois si vous en étiez d'accord que ce serait bien de faire suivre Important et symptomatique derrière tout ça est la décision de généraliser la police ferroviaire nationale en lieu et place de la SUGE ? Encore une décision qui se préparait dans les bureaux feutrés et qui sort du chapeau comme par enchantement. Dom Ci dessous dépêche AFP JEUDI 05 janvier à 2h45 NICE (AFP) - 05/01/2006 02h45 - Les graves incidents dans le train Nice-Lyon où quelque 600 passagers ont été terrorisés le 1er janvier par des bandes de jeunes gens, ont soulevé l'indignation au plus haut sommet de l'Etat, mais aussi des interrogations sur les responsabilités de la SNCF et des autorités qui ont laissé monter dans le train une centaine de jeunes gens éméchés. Mercredi, les responsables des forces de l'ordre ont reconnu avoir escorté dimanche matin en gare de Nice et laissé partir une centaine de jeunes Marseillais venus fêter le réveillon sur la Côte d'Azur grâce au billet à 1,20 euro offert par la SNCF et la région PACA à l'occasion du Nouvel An. "On les a ramenés à la gare et ils sont montés dans le train. Ils étaient environ une centaine. Le train est parti à 06H00", a affirmé à l'AFP le commissaire divisionnaire Georges Gasperini, chef d'état-major de la sûreté publique des Alpes-Maritimes. Or c'est à bord de ce train, le TER 17430, principalement entre Saint-Raphaël et la gare des Arcs-Draguignan (Var), qu'au moins une vingtaine de jeunes gens ont semé la terreur parmi les 600 passagers, dont certains ont été violentés et rançonnés, tandis qu'une jeune fille était victime de violences sexuelles. La jeune étudiante, âgée de 20 ans, était "très éprouvée", mercredi, a affirmé son père à l'AFP, précisant qu'elle sera reçue jeudi par Nicolas Sarkozy. Seulement six jeunes, dont quatre mineurs, soupçonnés d'avoir participé à cette équipée sauvage, ont été interpellés aux Arcs et à Marseille, dont deux Marocains de 19 ans placés en détention provisoire. Le président de la République Jacques Chirac a estimé mercredi que ces violences étaient "totalement inacceptables". "Les forces de l'ordre et la SNCF doivent évidemment assurer la sécurité des voyageurs", a dit M. Chirac. Trois jours après ces scènes de pillage, chacun semblait se renvoyer la balle. La sûreté départementale d'abord, qui affirme avoir assuré le maintien de l'ordre à Nice et prévenu la SNCF de la présence de possibles fauteurs de trouble à bord du train. "A Nice, il ne s'est rien passé. Les incidents ont eu lieu dans le train", a relevé le commissaire Gasperini. La SNCF ensuite, qui reconnaît avoir été alertée de la présence de "perturbateurs" et dit avoir placé dans le train une équipe de trois agents de la police ferroviaire, accompagnés d'un chien. Mais l'équipe de sécurité est descendue à Saint-Raphaël, laissant les voyageurs à la merci de menaces, de vols et d'agressions physiques. "On ne peut pas être partout", a expliqué, embarrassé, un responsable de la SNCF. Celle-ci a déposé deux plaintes pour "dégradation de matériel" et pour "l'ensemble des événements à bord" du train. La gendarmerie encore, qui affirme être intervenue "sans attendre" en gare des Arcs à l'arrivée du train Nice-Lyon et avoir "rétabli l'ordre". Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, enfin, qui regrettait le manque de communication de la SNCF avec les forces de l'ordre. Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a jugé qu'il n'était "pas normal" que des jeunes, interpellés à Nice samedi 31 avant de participer aux violences du train Nice-Lyon, aient été relâchés, mercredi sur TF1. Il s'est également défendu d'avoir "pris à la légère" ou "minimisé" ces incidents et a ironisé sur les vives critiques du numéro un du PS, François Hollande, "nouveau converti à la politique de sécurité de la France". "Un certain nombre de ces voyous avait déjà été interpellé par la police la veille et relâché immédiatement", a déclaré le ministre. Interrogé pour savoir s'il trouvait cela normal, le ministre a répondu: "Non ce n'est pas normal". "Nous ne sommes pas à l'époque des diligences où on rançonnait les gens. J'ai donc demandé une enquête très précise pour savoir ce qui s'est passé et qui a failli devant ses responsabilités", a déclaré Nicolas Sarkozy qui a confirmé qu'il allait "généraliser" la police des transports, créée en 2003 en Ile-de-France, et en septembre 2005 à Lille, Paris et Marseille. La veille du Jour de l'An, des incidents similaires avaient pourtant débuté lorsque des bandes de jeunes Marseillais avaient commencé à fondre sur Nice. A leur arrivée en gare de Nice, samedi, 22 jeunes seront d'ailleurs interpellés et placés en garde à vue, soupçonnés d'avoir cassé des vitres et incendié des sièges. Ils seront relâchés après les faits du Nice-Lyon, faute d'éléments permettant de les poursuivre. Au final, la préfecture des Alpes-Maritimes a dû reconnaître mercredi qu'il y avait eu des "négligences de plusieurs partenaires". "En pleine période d'état d'urgence, ça fait un peu tâche", faisait remarquer mercredi un magistrat. Le PS a "souligné le silence assourdissant du ministre de l'Intérieur sur de tels actes qui témoignent d'une insécurité inquiétante". La fédération nationale des associations des usagers des transports (FNAUT) a demandé qu'"une enquête approfondie détermine clairement les responsabilités" Ce serait bien de faire vivre ce fil avec un maximum d'infos et d'articles de journaux. Dom ********************************************* Trouvé sur le net yahoo actualités Agence de presse 4/1/2006 19h40 Agression sur le Nice-Lyon: MM. Sarkozy et Gallois décident de renforcer "la coordination des services de sécurité" PARIS (AP) - Après les agressions dont ont été victimes les passagers du train Nice-Lyon le 1er janvier, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy et le président de la SNCF Louis Gallois ont décidé mercredi de "renforcer la coordination des services de sécurité chargés des transports de voyageurs, en améliorant leur information réciproque". A l'issue d'une rencontre en fin d'après-midi entre les deux hommes place Beauvau, le ministère de l'Intérieur a précisé dans un communiqué qu'ils avaient décidé "la généralisation des protocoles opérationnels locaux existants, de développer les contrats locaux de sécurité thématiques et de mettre en oeuvre rapidement les mesures techniques d'accompagnement (vidéosurveillance, liaisons directes entre postes de commandements, actions de formation communes)". MM. Sarkozy et Gallois ont décidé également "d'étudier les modalités nouvelles, juridiques et techniques, visant à renforcer les pouvoirs et les moyens des services de sécurité propres aux services de transport", précise le ministère de l'Intérieur. AP ************************************ mercredi 4 janvier 2006, 18h27 La SNCF plaide non coupable sur les incidents du train Nice-Lyon MARSEILLE (Reuters) - Le directeur SNCF de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Jean-Jacques Henry, estime ne pas avoir minimisé la gravité des incidents survenus le 1er janvier dans un train assurant la liaison entre Nice et Lyon. "Nous n'avons pas cherché à cacher les choses. On a voulu recueillir le maximum de renseignements factuels sur cette affaire en rencontrant les gens et en recueillant leurs témoignages", a-t-il précisé lors d'un point de presse. Pour Jean-Jacques Henry, le dispositif de sécurité mis en place par la SNCF était "adapté". Selon lui, aucune responsabilité ne peut être retenue à l'encontre du personnel, notamment des trois membres de la police ferroviaire qui sont descendus du train à Saint-Raphaël (Var) juste avant le déclenchement des incidents. "Il n'y a pas eu d'erreur de jugement de leur part. Ils ont fait leur travail et ont décidé de descendre en toute conscience pour participer à des opérations de sécurisation sur d'autres trains", a expliqué le responsable de la SNCF. Dans le cadre de l'opération "Pass à 1 euro 20", qui permet de voyager à ce prix dans toute la région Paca durant la journée du 31 décembre et le 1er janvier avant midi, 80 membres de la police ferroviaire ont été mobilisés pour assurer la sécurité à bord des trains. Jean-Jacques Henry a également repoussé l'hypothèse d'un "manque de communication" avec les services de police soulevée par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy. "Je ne souhaite pas polémiquer sur ce sujet. Tous les services de police et de gendarmerie de la région Paca étaient au courant de cette opération qui est une opération traditionnelle depuis 2002", a-t-il dit. "IL N'Y AVAIT AUCUNE RAISON DE REFUSER AUX JEUNES DE MONTER" "Les contacts ont été nombreux en amont, nous avons collaboré de façon très forte", a-t-il ajouté. "Il n'y avait aucune raison de refuser aux jeunes de monter à bord des trains. Plusieurs milliers de billets ont été vendus et l'on n'a dénombré que quelques délinquants". Au total, 15.000 pass ont été délivrés par la SNCF, qui refuse de faire un lien entre le prix modique des billets et les incidents. Elle a indiqué que seules deux voitures, sur les dix qui composaient le train n°17430, avaient été dégradées avec des portes cassées et des sièges lacérés et souillés. Par ailleurs, deux personnes ont été dépouillées de portefeuilles et de téléphones portables, "menacées verbalement mais sans violence physique", et une jeune femme majeure a été victime "d'attouchements à caractère sexuel". Les incidents se sont produits en moins d'une demi-heure entre les gares de Saint-Raphaël et des Arcs, où les gendarmes sont intervenus et ont procédé à trois interpellations, dont une personne mineure. Les deux jeunes majeurs ont été écroués en attendant leur comparution, le 6 mars prochain, devant le tribunal correctionnel de Draguignan. D'autres incidents sont survenus peu avant l'entrée du train en gare de Marseille. "Se doutant qu'ils étaient attendus par la police, des jeunes ont tiré le signal d'alarme pour faire stopper le train et descendre sur le ballast. Certains ont jeté des pierres sur les voitures", a encore déclaré Jean-Jacques Henry. La SNCF a déposé dimanche une plainte pour les agressions et une seconde pour vandalisme. ********************************* mercredi 4 janvier 2006, 20h29 SNCF: M. Sarkozy annonce la création d'une police ferroviaire nationale PARIS (AP) - Après les agressions dont ont été victimes les passagers du train Nice-Lyon le 1er janvier, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi soir la création d'une police ferroviaire nationale "pour assurer la sécurité des transports". "Je veux créer un service national de police ferroviaire qui sera doté de 1.000 à 1.500 fonctionnaires dès cette année et qui auront comme seule compétence d'assurer la sécurité des voyageurs sur les trains et notamment les trains régionaux", a-t-il dit sur TF1. Jusqu'ici, le pays comptait un service régional de police des transports (SRPT) en Ile-de-France depuis la fin 2003, alors qu'un décret paru le 28 décembre dernier prévoit d'en créer d'autres à Lille, Lyon et Marseille. "Je réunirai dès la semaine prochaine la totalité des transporteurs publics ferroviaires pour voir comment on peut mieux organiser la lutte contre la délinquance", a annoncé M. Sarkozy en ajoutant qu'il existait aujourd'hui un "problème de coordination" entre la police territoriale et les services de sécurité de la SNCF. Le ministre compte aussi "renforcer les possibilités juridiques des agents de sécurité de la SNCF pour qu'ils puissent verbaliser et relever tous les délits" et "renforcer leur possibilité d'armement avec notamment des armes non létales", comme le pistolet à impulsion électrique Taser, "de façon à ce qu'ils puissent mieux assurer leur sécurité". AP
  16. Effectif réel : chaque cheminot quelque soit sa durée de travail (temps complet ou temps partiel) compte pour 1. Effectif moyen : effectif rapporté en temps complet : exemple 1 temps partiel à 70% + 1 temps partiel à 30% = 1 agent temps complet (100%) d'où les virgules : 1 temps partiel 50% + 1 temps partiel 80% = 1,3 agent temps complet L'effectif budgétaire est comptabilisé en effectif moyen aujourd'hui appelé effectif de gestion EDG ! Le bilan social de l'entreprise donne les informations complètes sur les chiffres - Voir site de la SNCF et Intranet.
  17. Comme toujours, il faut attendre d'obtenir des informations complètes sur les évènements pour les analyser et se faire son opinion en conservant un esprit critique. A la lecture des deux articles de presse, il y a déjà plein de questions qui se posent tant sur l'origine et les causes de l'évènement, leur déroulement ainsi que leur gestion par la SNCF et les autorités (force de l'ordre) Nous avons vécu un mois de violences urbaines en novembre. manifestement on n'est pas sorti de la crise. Merci Geisse pour ton dernier message. Dom
  18. Bonne Année 2006 à Tous et vive le Service Public Ferroviaire Nationalisé (ça fait presque SNCF...Lol ) Dom
  19. Rien non plus du côté de la direction dans "intranet" ou dans "les Infos" à ce jour sauf erreur
  20. Un froid vif et glacial venu de l'est ou du nord (un anticyclone bien froid en hiver): la caténaire est très froide comme le sol Une dépression chaude venue des Amériques (ex-cyclone par exemple) traverse l'Atlantique et arrive de l'ouest : de gros nuages plein d'eau s'engouffrent dans la zone très froide le chaud monte vers le haut, ce sont des orages d'altitude à envrion 10.000 m la pluie se transforme en neige au début puis en averse glacée dans sa chute et quand le tout touche la caténaire, ça se tranforme en givre, quand ça touche le sol (route, trottoir) ça devient une patinoire... les piétons dérapent et chutent, les autos glissent... Sur la caténaire se forme des stalactites qui coulent vers le bas. Une couche de glace se forme autour de la caténaire qui s'alourdit (risque de chutes, de casses...) les pantographes ne peuvent plus touchés la caténaire et pomper l'électricité ...court circuit ou bris de panto qui arrache la caténaire Dans certaines zones comme l'ouest où le phénomène est rare, rien n'est prévu sur la caténaire mais le régulateur sous-station a des possibilités de réchauffer la catébaire (voir ci-dessus) mais ça a ses limites rapidement atteinte en cas de phénomène météorologique extrème comme vendredi. Dans les zones où le phénomène survient régulièrement, la caténaire est équipée spécialement mais je ne sais pas trop comment ça fonctionne, help un spécialiste Voilà ce que j'ai pu comprendre du phénomène ayant été plusieurs fois confronté à des chutes de caténaires ou de feeder dans une telle période période (le Feeder c'est le cable d'électricité qui courre le long des voies et qui alimente la caténaire via les sous-stations...). Si j'ai dit des bêtises, sûrement, les spécialistes rectifieront, Merci. Dom
  21. J'espère que tu as gardé un p'tit bout pour payer ta note d'impôt... Quant à moi, j'ai jamais vu la queue d'une prime ... parce que j'étais contractuelle, ou partie en congé maternité, ou... mais à part ça, j'ai jamais eu de remarque négative sur mon travail...au contraire! A ma connaissance, , les contractuels devraient pouvoir toucher la prime...
  22. " Déjà l'ouvrage SNCF La machine infernale écrit par trois journalistes dont Marc Fressoz de La Vie du Rail était très intéressant et édifiant. L'indépendance de ton et d'esprit de la Vie du Rail par rapport aux dirigeants de la SNCF promet une enquete de qualité." Ce qui avait été surtout intéressant à la sortie de ce bouquin, c'était de voir monter au créneau quelques dirigeants locaux avec l'argumentaire de la haute direction de l'entreprise (pas moins de 7 pages pour dénoncer les arguments et informations du bouqun), pour nous conseiller de "ne pas acheter le livre". grâce à la direction...le livre s'est bien vendu! En fait des bouquins comme ça , les journaleux pourraient en écrire au moins 80 sur la SNCF pour dénoncer les gabegies... Au dela des erreurs, approximations, contenues dans le bouquins, son seul mérite est d'avoir fait le point sur deux ou trois affaires au plan national mais il était bourré de parti-pris et d'affirmations litigieuses... "L'indépendance de la Vie du rail" : je la lis quelque fois quand je tombe dessus dans un poste. C'est juste moins pire qu'avant ! dans les années 90 c'était la voix de son maître. Aujourd'hui, le ton c'est plutôt celui de la "pensée unique"... vue d'en haut ! Après ça n'enpêche que quelque fois entre les lignes, on découvre des perles de vérités...
  23. N'oublions pas tout d'abord que le CHSCT est une instance de représentation du personnel qui n'existe à la SNCF que depuis 1983 (avant c'était le "Délégué à la Sécurité" qui siègeait dans les anciens comités mixtes), 22 ans ça fait court dans une vie. je vous renvoie aux débats sur le dialogue social dans l'entreprise: j'ai découvert sur le forum des fils hauts en couleurs sur le sujet... Le CHSCT est composé : - du président représentant la SNCF qui détient les pouvoirs qui lui sont octroyés par la hiérarchie (Etablissement, région, direction centrale) - de représentants du personnel désignés en fonction du résultat des élections - siègent également en CHSCT le médecin d'Etablissement, l'inspecteur du travail (très rare), éventuellement le COSEC (assistant sécurité du personnel de l'Etablissement) et éventuellement encore plus rare des experts sur des questions précises suite à des études, analyses etc.... Les représentants du personnel dans les CHSCT émettent des VOEUX mais la direction fait ce qu'elle veut bien faire...en fonction de ses moyens et des budgets, de sa stratégie, du comportement propre du Président, et elle renvoie souvent la balle à l'étage supérieur... La seule chose qu'elle comprend (et avec du mal) c'est le rapport de force (utilisation du droit de retrait, du droit d'alerte, pétition, Demande de concertation immédiate, préavis etc...) J'ai la nette impression que trop souvent le cheminot de base renvoie lui la responsabilité aux SEULS représentants du personnel qui sont d'abord des CHEMINOTS militants syndicaux (de quelque bord soient-ils mais plus souvent ce sont ceux de la CGT et maintenant de SUD même quand ils ne sont pas majoritaires sur le CHSCT...) en oubliant que ce sont les dirigeants SNCF -à quelque niveau qu'ils soient - qui gèrent et décident de la politique dans l'entreprise. On trouvera partout des exemples qui démontrent la lenteur des procédures, de la mise en oeuvre des mesures nécessaires pour prévenir les accidents. Si vous en avez l'occasion : lisez les Procès-verbaux des instances nationales Higiène et sécurité (comités fonctionnels HSCT, Comité National HSCT mais aussi d'autres instances bien moins connues sur la sécurité ferroviaire etc... Pour les ceintures jaunes il a fallu des dizaines de morts , des milliers de blessés et de victimes pour que la direction acceptent les propositions de prévention faites partout par les représentants du personnel mais c'est quand il a été démontré sur UN établissement qu'il était possible de faire du concret (ceinture, vêtements de travail incorporant les bandes jaunes) que les choses se sont emballées (politique des EPI etc...) avec aussi et toujours malheureusement des dérives autoritaires de certaines directions qui préfèrent les méthodes du père fouettard à la pédagogie de l'éducation... Après il restera côté "cheminots miltants syndicatx représentants du personnel " toujours des problèmes, des ratés, des oublis, des incompréhensions, des rancoeurs, et mêmes des sacrés erreurs ... Mais comme le dit un proverbe cheminot : "il n'y a que ceux qui font rien qui ne font jamais de conneries..."
  24. " ...Dans le cas de notre collègue condamné, si le CHSCT avait été informé de la procédure en cours, un rapport d’enquête complet aurait été immédiatement réalisé et transmis au juge avant le jugement. Et la condamnation n’aurait certainement pas été rendue de la même manière. N’oublions pas que dans l’affaire du tragique accident de ST DALMAS DE TENDE, tout au long du procès la Juge n’a cessé de tenir compte du rapport du CHSCT (380 pages) réalisé par les Représentants du Personnel CGT...." Les CHSCT ça sert à quelque chose à partir du moment où ils sont utilisés : - enquêtes, droit de retrait, droit d'alerte, rapport d'accidents, examen d'une question à l'ordre du jour, interventions des médecins d'établissement, demandes d'expertise, etc... Exemple : "les ceintures jaunes", les vêtements de travail avec bandes réfléchissantes, vous croyez que ça vient d'où ? la présence des maîtres-chiens dans les gares de banlieue pour la fermeture : il a fallu malheureusement plusieurs agressions, des viols... et de nombreuses interventions et enquêtes CHSCT le scandale de l'amiante, des éthers de glycol etc... Au delà, le risque zéro n'existant pas, on peut toujours se retrouver dans une situation jusqu'à lors inconnue de tous, avec ou sans accident à la clé . Le problème est alors d'avoir le réflexe d'informer l'un des membres du CHSCT ou un militant syndical rapidement pour déclencher une enquête du CHSCT. Si vous vous renseignez, vous verrez que dans tous les établissements (UO, UP etc...), le nombre d'interventions, d'enquêtes, d'alertes déclenchées par les membres du CHSCT est impressionnant. Et n'oubliez pas : "les écrits restent, les paroles s'envolent". Ceci étant, ce qui est arrivé dans le cas cité ci-dessus à un agent de conduite, pourrait très bien arriver à un agent circulation, à un agent de l'équipement ou à un autre cheminot : il suffirait d'être au courant de telle situation ...
  25. En 2003 : zéro En 2004 : 100 Euros En 2005 : 75 euros... malgré que j'ai fait des conneries, refuser l'EIP, refuser la prime par écrit... Jai découvert que mon petit chef m'avait attribué cette "gratte" en épluchant mes bandes de paie à chaque fois. Pas de courrier, pas d'information orale... Les deux fois,j'ai reversé la somme à des associations avec photocopies affichées sur le panneau... Je peux vous dire que la première fois en fin 2004, le petit chef a fait la gueule mais il n'a pas osé retirer la photocopie... Sinon, les Dpx reçoivent 65 euros par cheminot mais doivent reverser un minimum de 75 euros donc sur 10 cheminots il y en a au moins deux qui n'auront rien, et plus la somme attribuée est grosse (75 à 300 euros)plus le nombre de bénéficiaires diminuent. A ma connaissance, la gexci est toujours limitée à 300 euros mais je pourrai vérifier. La prime est à déclarer aux impôts : sur mon établissement, fin 2003 y'a un cheminot qui a reçu 200 euros... il était content jusqu'à ce qu'il reçoive sa note d'impôt : il s'est retrouvé imposable alors que sans les 200 euros il n'aurait pas payé d'impôts...!! Je connais quand même des gars qui n'auront rien eu en 3 ans ! Et ils font leur boulot correctement. Quand à la transparence sur l'attribution de cette prime : c'est impossible d'avoir des infos, sujet tabou ! Il parait que quelques Dpx passant outre les ordres ont réussi à redistribuduer 65 euros à chaque membre de leur équipe ? lotrela
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