Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Taper 1 pour tenter d'accéder à la boîte vocale Taper 2 pour retenter votre chance Taper 3 pour réessayer à niveau... Le N° que vous demandez n'est pas attribué, retentez votre chance ...
  2. Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'immigration "La binationalité a été contestée par l'extrême droite dès le début du XXème siècle" http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/06/03/la-binationalite-a-ete-contestee-par-l-extreme-droite-des-le-debut-du-siecle_1531406_823448.htmlLEMONDE.FR | 03.06.11 |Le Front national et une partie de la majorité de Nicolas Sarkozy aimeraient faire de la binationalité un thème de débat. En réaction, des voix se sont élevées, à gauche mais aussi à droite, contre cette résurgence d'un thème mis en avant de longue date par le parti de Marine Le Pen. Patrick Weil, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l'immigration, a été auditionné en janvier 2011 par la mission d'information sur le droit de la nationalité, en janvier 2011, dont le rapporteur l'UMP Claude Goasguen a proposé des limitations des droits des binationaux. Auteur de Etre Français, les quatre piliers de la nationalité (éditions de l'Aube), il rappelle que face aux critiques la France a toujours considéré qu'il était dans son intérêt de permettre la double nationalité. D'où vient en France l'opposition à la double nationalité ? Cela a toujours existé car la France a été au départ le seul pays à accepter la double nationalité, vers le début du XXe siècle, avec le Royaume-Uni, même si la plupart des grands pays les ont aujourd'hui rejoints. Bien avant que le Front national ne s'y oppose, la binationalité a été contestée par l'extrême droite, dès le début du siècle, et a notamment mobilisé l'Action française pendant la IIIe République. Leur argument était que ces binationaux étaient supposément des traîtres au service d'un autre pays. Pour l'Action française, les "métèques" étaient, avec les Juifs, les protestants et les franc-maçons, une des quatre puissances confédérées, soupçonnées de vouloir détruire le pays. Quelle a été la position française vis-à-vis des binationaux ? Malgré ces critiques, la France a toujours considéré que c'était son intérêt d'accepter la binationalité. Elle a considéré que mettre une condition exclusive à l'obtention de la nationalité française reviendrait à se mettre sous la dépendance du pays d'origine [qui devra autoriser le demandeur de la nationalité française à perdre sa nationalité d'origine]. Or, la France veut pouvoir accorder une nationalité à quelqu'un de son propre chef, sans suspendre sa décision au bon vouloir d'un autre autre pays. La France a vu là une question de souveraineté et se montre donc indifférente à l'autre nationalité. A l'issue de la seconde guerre mondiale, après le retour de l'Alsace-Moselle dans le territoire français, des colons allemands installés en Alsace ont voulu devenir français tout en restant allemands. La France l'a accepté, en considérant que c'était son intérêt. La binationalité n'était pas vue comme une menace. Notons d'ailleurs que si celle-ci devait constituer une menace, le code civil prévoit la déchéance de nationalité pour le Français qui "se comporte comme le national d'un pays étranger". Une disposition très rarement appliquée. Aujourd'hui, le Front national et des députés UMP de la Droite populaire prônent à nouveau la suppression de la binationalité...Je note que Thierry Mariani, un des membres de cette Droite populaire, ambitionne de briguer aux législatives une des circonscriptions des Français de l'étranger. L'UMP a fait créer des circonscriptions pour ces Français, qui ont souvent une double nationalité : a-t-elle vraiment l'intention d'y faire un tri entre les citoyens binationaux et les autres et de les mettre dans un fichier, comme le suggère le député UMP Claude Goasguen ? Mais Thierry Mariani s'est prononcé contre la limitation des droits des binationaux... Il y a un double discours : selon que les binationaux se trouvent à l'étranger ou en France. Mais cela ne marche pas en droit français... Rappelons surtout que l'essor du nombre de binationaux est au niveau mondial une conséquence directe de l'avancée de l'égalité homme-femme : jusque dans les années 50, les femmes qui se mariaient perdaient leur nationalité, pas leur mari. Aujourd'hui, elles la conservent et la transmettent. L'UMP souhaite-t-elle revenir là-dessus ? La France ne fait-elle pas figure d'exception, alors que l'Allemagne refuse la binationalité ? Au contraire, c'est l'Allemagne qui est de plus en plus isolée. La plupart des grands pays, qui refusaient la binationalité, ont fini par l'accepter. Et l'Allemagne elle-même a fait un grand pas : elle accepte la binationalité pour les enfants dont un des parents n'est pas de nationalité allemande. Les enfants nés en Allemagne de parents étrangers ont eux la nationalité allemande jusqu'aux alentours de leur majorité. Ils doivent ensuite choisir mais nul doute que lorsqu'ils atteindront l'âge de leur majorité, ces enfants contesteront cette obligation de choisir devant la Cour suprême allemande et la Cour des communautés européennes, avec de bonnes chances de l'emporter. Aujourd'hui, ce ne sont plus les Etats qui peuvent donner ou retirer la nationalité selon leur bon vouloir. La nationalité est devenue un droit de l'homme. Propos recueillis par Alexandre Piquard
  3. Quelques petites questions - suggestions : Comment s'effectue le bouclage en temps réel du service de prise en charge par les agents et le responsable de ce service ? Le ou les contrôleurs du TGV étaient-ils informés de la présence de ce voyageur non-voyant et de sa prise en charge ? Ont-ils un rôle à jouer ? Ce voyageur non-voyant était-il ou pourrait-il être équipé d'un téléphone portable avec le N° du service de prise en charge à l'arrivée ce qui en cas de difficulté ou d'incident permettrait d'offrir une boucle de rattrapage ? (bien entendu si la personne non-voyante est en mesure de se servir d'un téléphone portable adpté à sa situation)
  4. Sur le site du M'PEP Mouvement Politique d'Education Populaire http://www.m-pep.org/ Des articles de fond intéressants... Débat Nikonoff - Sapin L’hebdomadaire Marianne n° 736 daté du 28 mai au 3 juin 2011 a consacré quatre pages à un débat entre Jacques Nikonoff et Michel Sapin à propos des marges de manœuvre dont disposerait un gouvernement de gauche avec l’euro. http://www.m-pep.org/spip.php?article2067 Jacques Nikonoff est professeur associé à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8, ancien Attaché financier à New York, porte-parole du M’PEP et ex-président d’Attac. Il est l’auteur de « Sortons de l’euro – Restituer la souveraineté monétaire au peuple », Mille et une nuits, 2011. Michel Sapin est secrétaire national du Parti socialiste, député de l’Indre, maire d’Argenton-sur-Creuse. Il a été ministre de l’Économie et des Finances (avril 1992-mars 1993 dans le gouvernement Bérégovoy) et président du Conseil régional du Centre. Le Blog de Christine Delphy Féministe http://delphysyllepse.wordpress.com/
  5. Peut être l'emploi du terme "gratuité" est erroné Peut être faudrait-il parler de "prise en charge financière collective"...ou quelque chose comme ça...
  6. et n'oublions pas que si la SNCF réalise en budget en excédent, elle alimente les caisses de l'Etat par les dividendes qu'elle lui verse sans parler de la TVA qu'elle reverse sur tous les billets de ses voyageurs...
  7. Mode mauvaise humeur second degré... Ben remarques, n'ayant plus d'enfants en âge scolaire, je ne vois pas pourquoi je devrais payer l'éducation obligatoire des autres ou financer l'armée et les militaires, et pourquoi pas la culture, la justice, le sport, etc...etc... le ramassage des algues vertes et les subventions aux agriculteurs... Par contre le citoyen automobiliste, il est normal qu'il contribue grâce à la TVA et à la TIPP au budget de la nation... et tant pis pour lui si il ne respecte pas les limitations de vitesse et qu'il alimente les recettes des radars toujours bien placés...
  8. Client ... quand tu achètes un produit dans un magasin, tu verses bien la TVA qui est une taxe autrement dit un impôts et en plus le plus injuste des impôts...
  9. OK! Il existe en France plusieurs réseaux de transports surtout par autobus financés par l'autorité publique en général des communes. Il doit y avoir un fil sur le forum à ce sujet.
  10. dans le système actuel c'est toujours le citoyen (contribuable-consommateur) qui est au bout de la chaîne et alimente le système...
  11. Certes un fraudeur reste un fraudeur... (j'en parle dans mon intervention précédente aussi...) Mais pour l'instant il n'y a pas vraiment de système électroniques radars anti-fraude dans les trains et les gares encore que un peu ... avec les lignes de contrôles automatisées certains verraient bien peut être des systèmes à la big brother... Mais la Grande Direction SNCF face à ses propres contradictions de gestion et de résultats se pose en permanence (et ça ne date pas d'aujourd'hui) la question: où je mets les contrôleurs à ma disposition ...? partout, tout le temps (si quelqu'un paye : la région organisatrice par exemple) de manière aléatoire (EAS...opération "coups de poing") ou je cible en fonction des statistiques : le remplissage des trains, le type de train (un TGV ou une banlieue ?), les jours (vendredi soir?), les horaires... en tenant compte bien entendu de tout un tas de critère (y compris les absences du personnels, congés, formation, maladie...) OK Pour les contrôleurs la sécurité des circulations ferroviaires et des voyageurs est quelque chose de chevillé au corps (c'est toi qui dit 90%... je ne sais pas...) mais pour le Comité Exécutif de la Direction SNCF et les managers ?
  12. Les statistiques existent... ...par trains, par équipe, par contrôleur... voir l'interview...
  13. Ne pas oublier une partie de la phrase... et de rechercher des financements nouveaux .. .Tout dépend comment tu finances l'achat et la distribution des denrées... Il n'a jamais été dit qu'il fallait les...voler !
  14. Il faudrait d'abord savoir si le poste est tenu 24 heures sur 24 tous les jours (y compris samedi-dimanches et jours fériés SDF) ? : Si c'est le cas , il existe un roulement des journées de travail et des jours de repos sur la base type : 4 matinées 2 repos 4 nuits 2 repos 4 soirées 2 repos 4 matinées etc... Si le poste est en 2x8 idem : est-ce que ce poste est tenu tous les jours y compris SDF ? dans ce cas ça peut être par exemple 4 matinées 2 repos 4 soirées 2 repos 4 matinées 3 repos 4 soirées 2 repos etc... cela peut être également 4 nuits 2 repos 4 matinées 2 repos etc... ou bien il peut être chômé les Samedi et Dimanche ? 5 matinées 2 repos (SD) 5 soirées 2 repos (SD) mais aussi 5 soirées 2 repos 5 nuits 2 repos... Le nombre de repos annuels pour faire simple dépend de l'existence du travail de nuit ou non. Il faudrait donc que tu demandes des précisions.
  15. Et j'ajouterai que nous sommes dans la même logique que les radars sur les routes... Où faut-il mettre en priorité les contrôleurs... ? "dans les lignes droites, là où il y a le plus de chances de récupérer du pognon..." Sinon oui c'est aussi de la com ou oserai-je le dire de la "propagande idéolgique"... Haro sur la Fraude, les voyous, les voleurs, les délinquants, l'insécurité... Remarquons que la directrice mélange assez aisément les questions de sécurité (ferroviaire) et de sûreté (des personnes, des personnels) quand ça l'arrange... puisque dans l'image du citoyen lambda on parle de la sécurité ...des personnes face à l'insécurité...
  16. Slim Amamou - Blogueur - est l'une des personnalités phares de la révolution tunisienne... Slim Amamou : "avec Sarkozy c'est comme avec Ben Ali"....... Hier matin à la conférence 'L'engagement 2.0 organisé par le ministère de la Jeunesse à la Sorbonne, avec Luc Ferry, Jeannette Bougrab et un député socialiste,Slim Amamou intervenait pour parler de la Tunisie Il fut secrétaire d'Etat à la jeunesse et aux sports dans le gouvernement tunisien de transition, car il a démissionné lundi 23 mai au soir. Une annonce qu'il a faite sur Twitter.<br style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; "><br style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 0px; padding-top: 0px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; ">Dans l'introduction de son exposé, il a expliqué que les révérences faites à Sarkozy lui rappelaient "l'ère Ben Ali". Il a déclaré : "Il y avait un petit côté laudatif par les officiels qui rappelait le culte de la personnalité de Ben Ali". Monsieur Luc Ferry qui a très mal pris cette remarque, est parti. http://www.lepost.fr/article/2011/06/01/2512662_slim-amamou-avec-sarkozy-c-est-comme-avec-ben-ali.html
  17. Allez il ne faut pas jouer la politique de l'autruche : Depuis maintenant quasiment un peu plus de 30 ans (1975-1980) les Directions SNCF successives ont imposé dans leurs stratégies, au forcept, le concept de "client" (donc de recettes) en lieu et place de "l'usager" (et de notion de "Service Public" dont elles ne veulent plus entendre parler -sauf quand ça les arrange...-). Les stratégies reposent sur une finalité financière d'équilibre des comptes voir d'excédents financiers tout en intégrant les obligations et objectifs d'entreprises concurrentielles et d'investissements imposés par l'Etat et la Commission Européenne, tout en prenant en compte d'autres aspects comme la régionalisation des transports. Pour parvenir à l'équilibre des comptes il n'y a d'autres solutions pour les dirigeants au Comité Exécutif de la SNCFque de réduire les effectifs avec l'espoir de maintenir "la masse financière" et de réduire les coûts d'exploitation... Les investissements entrant chaque année dans la ligne budgétaire amortissement sont en constante augmentation et le Financement de ces investissements sur la ligne "intérêts financiers" de la dette engagée pour réaliser ces investissements... (dans les années 85, les intérêts financiers représentaient déjà le 1/3 de la masse salariale) Depuis les années 2000 avec la création de RFF, une partie de ces lignes budgétaires ont basculé sur la ligne "péages" en augmentation exponentielle puisque même RFF est incapable d'équilibrer son budget... Or l'évolution de la SNCF depuis le début des années 80 se trouve confronter entre une augmentation du trafic, du nombre de passagers, de trains (en particulier demandés par les régions ...) et cette baisse quasi constante des effectifs (sauf en 82/83 et 2000/2002)... Dans les trains les effectifs de contrôleurs baissent mais comme il y a de plus en plus de trains et de voyageurs, le volume et le taux de non paiement des titres de transport augmentent... il était estimé à moins de 3% en 80, 7% en 2000 et je pense qu'on peut l'estimer aux alentours de 10/12% en 2010 du fait entre autre de la crise, de la baisse du pouvoir d'achat, du montant du prix du voyage (distance entre le domicile et le lieu de destination), mais aussi du fait également des mentalités, de l'évolution de la société - insécurité, délinquance etc...) Les Directions SNCF au travers de leurs réorganisations successives (suppressions, regroupement des ECT...) et avec les "nouvelles méthodes de management depuis le début des années 2000 ont imposé petit à petit de nouvelles méthodes de contrôle et de gestion. Si on prend l'interview ci-dessus, le fait de mettre "en concurrence" les contrôleurs d'une même "équipe" sur leurs résultats respectifs ne peut avoir comme résultat que de faire peser le soupçon sur ceux qui ont les plus mauvais résultats financiers...les moutons noirs... et petit à petit chacun entre dans le moule et plie le dos... Le tout devant être bien sur décliné selon les lignes, les régions, les types de trains (TGV, inter-cités, TER, Transilien) etc... mais aussi le nombre de contrôleurs par trains, le taux d'accompagnement de trains, le type de contrôle (Brigades anti-fraude, présence aux lignes de contrôle en sortie, accueil avant l'accès au quai...) heures de pointe, heures creuses... Moins de contrôleurs, plus de trains, des trajets plus longs (mais aussi plus courts en temps) et plus de voyageurs, celà veut dire plus de productivité en terme de contrôle et comme le dit la directrice de la SNCF "de sauvegarde des recettes". Sans parler de la pression exercée par les managers eux même sous pression de leur hiérarchie et soumis à la carotte-prime... Et tout le monde le sait à la SNCF, il y a ce qui est écrit mais il y a aussi et surtout ce qui n'est pas écrit ... Ceci étant en cherchant un peu dans les comptes de l'entreprise, dans les documents fournis au CCE ou dans les CER, on devrait pouvoir suivre l'évolution des recettes des ECT... Rapportées à l'évolution des effectifs, du trafic... CQFD...
  18. Le plus simple serait peut être d'opter pour la gratuité des transports régionaux (Transilien, RER, métro, bus, TER, car, transports collectifs)... et de rechercher des financements nouveaux ...
  19. Sur Rue89, Le Yeti... Les 30 propositions du PS pour 2012 ? Timorées et réchauffées http://www.rue89.com/yeti-voyageur/2011/05/29/les-30-propositions-du-ps-pour-2012-timorees-et-rechauffees-206503
  20. Excusez la qualité du document ci-dessus. J'ai fait une recherche sur le sujet j'ai trouvé le communiqué CGT sur le site de la Fédération des cheminots CGT : http://www.cheminotcgt.fr/new_site/accueil_essentiel_actu.html mais impossible d'enregistrer le document PDF j'ai donc fait un copier coller du texte. A noter que pour l'instant je n'ai rien trouvé sur les sites de SUD, cfdt, unsa, fo, cftc concernant cette affaire A noter enfin que le site de la Fédération CGT a été modifié à son ouverture http://www.cheminotcgt.fr/new_site/essentiel_actu/module_service_public_ferroviaire/index.php
  21. Les contrôleurs SNCF garants d'un Service Public de qualité! (31/05/2011) La Fédération CGT des cheminots tient à réagir à l’article paru ce jour dans « Le Parisien » sur une note confidentielle incitant financièrement les contrôleurs à atteindre des objectifs de chiffres à bord des trains en établissant des procès verbaux. A ce jour, la Fédération CGT n’a pas connaissance d’une telle note officielle au niveau national. Aujourd’hui, les contrôleurs de la SNCF sont investis d’un certain nombre de missions à bord des trains, dont effectivement « la sauvegarde des recettes », au sens où chaque contrôleur doit s’assurer que chaque voyageur est bien en possession d’un titre de transport valable. Dans le cadre de sa politique de management mise en place dans les établissements, la Direction SNCF, au travers des entretiens « individuels », essaie d’inciter les agents à réaliser le plus d’opérations par jour. Ces incitations à chasser le contrevenant dans les trains peuvent engendrer des situations d’insécurité à la fois pour les agents mais aussi pour les voyageurs, car pendant qu’ils réalisent ce « contrôle intensif », ils ne s’occupent pas du confort, de la sécurité des voyageurs et de la sécurité ferroviaire. La volonté de la direction est d’intégrer les cheminots à sa politique managériale dont l’objectif est d’augmenter les recettes au détriment de la qualité du service public devant favoriser l’égalité de traitement des usagers. Pour la Fédération CGT des cheminots, ces pratiques sont à l’opposé de ce que doit être un service public ferroviaire. Du reste, la grande majorité des contrôleurs exercent leur métier avec une volonté de prévention et non de répression. Les missions de service public des contrôleurs de la SNCF ne se cantonnent pas à la simple « sauvegarde des recettes », elles reposent également sur les missions de sécurité des circulations, la sûreté et le service rendu aux usagers. La Fédération CGT des cheminots condamne cette démarche si elle s’avérait officielle, qui amplifie les situations conflictuelles, qui engendre de l’insécurité et qui dégrade les conditions d’exercice du métier de contrôleur. La Fédération CGT des Cheminots demande à la direction de la SNCF d’établir la vérité sur le sujet et de revoir sa politique managériale qui incite à «faire du chiffre ».
  22. Le communiqué de l'UFC-Que Choisir Projet de loi consommation Le gouvernement joue petit bras ! http://www.quechoisir.org/droits-justice/systeme-judiciaire/action-en-justice/communique-projet-de-loi-consommation-le-gouvernement-joue-petit-bras
  23. Encore un problème gros comme une montagne qui accouche d'un pet de souris... Vingt-cinq mesures pour mieux protéger les consommateurs http://fr.news.yahoo.com/vingt-cinq-mesures-pour-mieux-protéger-les-consommateurs-142834119.html PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a présenté mercredi 25 mesures visant à mieux protéger les consommateurs dans des domaines comme la téléphonie mobile, l'immobilier, l'énergie, la santé ou le commerce électronique. Ces mesures figurent dans un projet de loi qu'il souhaite voir voté avant la fin de l'année, et dont des groupes de défense des consommateurs déplorent qu'il n'aille pas plus loin. L'UFC-Que Choisir regrette en particulier que n'y figurent pas les "actions de groupe", qui permettent à des consommateurs de chercher collectivement réparation d'un préjudice. "Ce projet est une réponse concrète aux attentes des Français dans leur vie quotidienne", a déclaré le secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre, qui porte le texte. "Les Français ont parfois le sentiment de ne plus maîtriser leur consommation, de se faire avoir, d'être victimes de mauvaises surprises ou de comportements irritants", a-t-il dit lors d'un point de presse. "Ce texte vise à leur redonner le contrôle sur ces dépenses contraintes, vitales, essentielles." Pour la téléphonie mobile, le texte doit par exemple obliger les opérateurs à prévoir un dispositif d'alerte et de blocage volontaire des communications si la facture explose, à permettre le déverrouillage gratuit d'un téléphone trois mois après son achat, et à proposer au moins une offre sans engagement. Il doit créer un "tarif social de l'internet" pour les foyers modestes, inspiré de celui pour la téléphonie mobile. Pour l'immobilier, le projet de loi prévoit une pénalité de 10% par mois pour les propriétaires qui refusent de restituer le dépôt de garantie d'un locataire, et la diminution du loyer pour un logement loué avec une surface annoncée fausse. MANQUE D'AMBITION, DIT L'UFC-QUE CHOISIR Pour l'électricité et le gaz, le texte prévoit de suspendre le paiement des factures anormalement élevées dans l'attente de vérifications. Pour la santé, il prévoit la réduction du délai de préavis pour la résiliation des contrats d'assurance santé. Il sanctionne le non respect de l'encadrement des prix pour les services d'aide aux personnes âgées et handicapées, et interdit dans les maisons de retraite la facturation de prestations d'hébergement postérieures au décès du résident. Pour le commerce électronique, le texte prévoit par exemple de doubler les pénalités versées au consommateur qui n'est pas remboursé à temps lorsqu'il se rétracte. Le texte vise aussi à promouvoir les produits artisanaux et industriels en autorisant les "indications géographiques protégées" comme par exemple les couteaux de Laguiole. Tout en reconnaissant des avancées, "l'UFC-Que Choisir regrette amèrement le manque d'ambition du projet de loi consommation qui ne comporte aucune des mesures structurantes attendues", écrit l'association dans un communiqué. "L'exemple emblématique du peu d'envergure de ce texte tient sans nul doute à l'absence criante de l'action de groupe promise dès son élection par Nicolas Sarkozy", poursuit-elle. Frédéric Lefebvre a expliqué l'abandon de cette piste par la nécessité de préserver les entreprises, qui sont selon lui déjà affaiblies par la crise économique, et de trouver des réponses plus efficaces comme celles figurant dans le projet de loi. Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.