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Dom Le Trappeur

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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. Je suppose que la salariée et son défenseur vont faire appel de cette décision... Si je ne m'abuse il doit déjà y avoir une jurisprudence sur ce sujet... Sinon encore une affaire qui ira jusqu'en cassation vu que ça touche aux libertés...
  2. Bon Anniversaire à tous... lotrela
  3. Feu de paille ou bien ... L'avenir le dira peut être ? "Front de gauche" aux Européennes: Mélenchon met la pression sur Besancenot AFP Julie DUCOURAU Le Parti de Gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon a profité de son congrès fondateur pour presser le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot de rejoindre le "front de gauche" déjà scellé avec le PCF, afin de dépasser le PS aux européennes. Fort d'un sondage commandé à l'Ifop créditant un hypothétique "front" incluant le NPA et Lutte ouvrière de 14,5% des voix (derrière l'UMP à 25,5% et le PS à 22,5%), M. Mélenchon a lancé samedi un nouvel appel à M. Besancenot, à une semaine du congrès fondateur du NPA (6-8 février), qui doit trancher la question d'éventuelles alliances pour les européennes de juin. "Olivier Besancenot a une responsabilité devant l'Histoire, il n'est plus à la tête d'un groupuscule", et "s'il refuse le front de gauche, le rééquilibrage (à gauche) ne pourra pas se faire", assure M. Mélenchon. "Passer devant le PS, c'est jouable", répète-t-il. M. Besancenot "bouge tout doucement, on va le convaincre", se persuade l'ancien socialiste, dont le "front", qui s'adresse à tous les partis de gauche sur la base du "non de gauche" au Traité européen en 2005, se limite jusqu'ici à un duo PCF-PG. Le sénateur de l'Essonne voit comme "un bon signe" l'appel unitaire de dix organisations de gauche, dont le NPA, sur les mobilisations de jeudi dernier. Mais jusqu'ici, le parti de M. Besancenot n'a pas semblé très favorable à une alliance pour les prochaines élections. Refusant un simple "bon coup électoral", le facteur de Neuilly défend un "front durable" au-delà des Européennes de juin, avec comme condition une indépendance totale vis-à-vis du PS. "Il nous faut un maximum de députés européens qui portent la volonté de changer d'Europe", a répondu la numéro un communiste, Marie-George Buffet, venue écouter les débats du congrès du PG qui se tient à Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) jusqu'à dimanche. "On tend la main à tous ceux qui veulent changer d'Europe", mais "les européennes, ça approche", "il faut qu'on avance", a-t-elle lancé aux journalistes, avant d'être longuement applaudie par les 600 délégués du PG, scandant "front de gauche aux européennes". Au NPA, l'idée du front de gauche a des partisans. "Sur le fond, il n'y a pas de raison de refuser cette offre", estime Christian Picquet, représentant la fraction minoritaire de la future ex-LCR pour un large rassemblement à gauche. "Si le NPA répond non, ce serait un désastre politique", ajoute-t-il dans les allées du congrès, en déplorant la "crispation" de la direction du Nouveau parti anticapitaliste. "Ils sont enfermés dans une bulle qui leur donne le sentiment que la popularité de Besancenot peut être traduite automatiquement en résultats électoraux, mais c'est une illusion complète", analyse-t-il. Si "le coeur de la discussion se concentre sur le NPA", M. Mélenchon souligne toutefois que "cela ne résume pas la stratégie du front de gauche". Et semblant anticiper un refus la semaine prochaine, il a lancé en accueillant Mme Buffet: "il y a des tête-à-tête pas désagréables!".
  4. "Sabotages SNCF": au moins 1.200 manifestants pour les mis en examen à Paris AFP Plus d'un millier de personnes ont manifesté samedi après-midi à Paris pour les mis en examen dans l'enquête sur les dégradations contre des lignes TGV, dont Julien Coupat, le seul encore en détention, selon la police et des journalistes de l'AFP. Partis vers 15H00 du jardin du Luxembourg (VIe arrondissement), les manifestants, au nombre de 1.200 selon la préfecture de police, ont scandé des slogans tels que "police partout, justice nulle part!", "libérez Coupat enfermez (la ministre de l'Intérieur Michèle, NDLR) Alliot-Marie!" ou "c'est l'Etat les terroristes!". Beaucoup d'entre eux portaient des masques blancs avec l'inscription "terroriste". Des incidents ont eu lieu lorsque le cortège est passé à proximité de la prison de la Santé (XIIIe arrondissement), où est détenu Julien Coupat, soupçonné d'être le chef du groupe à l'origine des dégradations contre des lignes TGV et incarcéré depuis le 15 novembre. Des tirs de feu d'artifice à l'horizontale, des jets de projectiles et de fumigènes ont visé les CRS, qui maintenaient un important cordon, avec grilles et canon à eau, pour empêcher les manifestants de s'approcher de la prison, ont constaté des journalistes de l'AFP. "Ne nous laissons pas terroriser par l'Etat", proclamait une banderole de la Fédération anarchiste. "L'Etat français prend des boucs émissaires et comme par hasard c'est le mouvement libertaire anarchiste qui est visé", a déclaré à l'AFP Hugues Lenoir, de la Fédération anarchiste. "Cela aurait pu être moi, ça aurait pu être bien d'autres ici", a confié à l'AFP une manifestante sous le couvert de l'anonymat, au sujet de la détention de Julien Coupat. Le cortège est arrivé sans autre incident vers 17H30 place Denfert-Rochereau (XIVe arrondissement), lieu prévu pour la dispersion.
  5. Elles sont en quoi tes plaques de rétention ?
  6. C'est pas qu'une durite qu'ils ont pété chez GooGool C'est pareil pour toutes les recherches... lotrela
  7. C'est pour ça qu'il n'est pas regardant sur les délais...HiHiHi
  8. Des milliers de manifestants à la gare TGV d'Aix contre le futur tracé Paris-Nice AP Deux mille personnes selon la police, 5.000 selon les organisateurs ont manifesté samedi devant la gare TGV d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) contre "le tracé nord" que pourrait emprunter la future ligne à grande vitesse (LGV) Paris-Nice. Parmi les opposants au tracé, qui se sont rassemblés dès 9h devant la gare, figuraient les représentants d'une trentaine d'associations de vignerons et d'écologistes, ainsi que les élus de la trentaine de communes de la communauté urbaine du Pays d'Aix. "Nous sommes contre la LGV. Et si des experts arrivent à nous démontrer qu'elle est indispensable, nous ne comprendrions pas qu'elle évite Marseille et Toulon", a déclaré Olivier Sumeire, vice-président de l'Association des vignerons du Pays de Sainte-Victoire. Les manifestants sont parvenus à bloquer pendant toute la matinée les accès à la gare. La RD9 a été coupée dans les deux sens de circulation, mais les opposants au "tracé nord" n'ont pas pu interrompre le trafic ferroviaire en descendant sur les voies comme ils l'auraient voulu, compte tenu d'une forte présence des forces de l'ordre. Les voyageurs aixois ont cependant eu du mal à accéder à la gare à cause des barrages routiers. Quelques courageux ont dû marcher pendant plus d'un kilomètre avec leurs bagages. Seuls une quarantaine d'élus ont pu pénétrer dans le bâtiment de la gare, avant d'être reconduits à l'extérieur par la police. Aucun affrontement n'a été signalé. Le trafic des TGV en région Provence-Alpes-Côte d'Azur n'a été que peu perturbé samedi matin. Seul le TGV assurant la liaison Marseille-Paris et devant partir à 10h42 a subi un retard de 20 minutes, selon la SNCF. Deux tracés sont en compétition pour la LGV qui doit mettre Nice à moins de quatre heures de Paris d'ici 2020. Les élus des Bouches-du-Rhône souhaitent voir retenu le tracé qui passe par le sud, c'est-à-dire Marseille et Toulon. Pour les adversaires au "projet nord", la ligne LGV aurait pour effet de défigurer les paysages de Sainte-Victoire, chers à Cézanne, et de traverser les vignobles du pays d'Aix et du Var. Le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes Eric Ciotti avait affirmé début janvier que la LGV passerait par le nord, principalement pour des raisons de coût. A l'occasion des voeux à la presse, le préfet de région Michel Sappin avait remis "un prix Citron à ceux qui croient que l'on peut s'opposer à un projet d'aménagement du territoire avec des écharpes tricolores et des tracteurs". La décision finale n'a pas encore été prise. AP
  9. A la date du vendredi 30 janvier 2009 mon CMGA est incapable de confirmer réglementairement quoi que ce soit sur les délais de 3 et 6 mois...
  10. Tu démontres que le dialogue social est inexistant et c'est un phénomène qui s'étend depuis 2002 petit à petit à tous les niveaux. Donc il ne faut pas s'étonner de la dégradation du climat tant dans l'entreprise qu'au niveau du pays. Côté dialogue social l'exemple vient de haut puisque le Président de la République et le Gouvernement sont plus que réticent à recevoir les confédérations. Pour autant la crise financière remet sur le devant de la scène la question du rôle de l'Etat, des banques et des entreprises publiques sur la question de la régulation du système. Les discours du président de la République et du Gouvernement montrent les contradictions qui apparaissent : le pouvoir dégage des milliards pour soutenir les banques et l'investissement et dans le même temps le même pouvoir continue à pressurer l'emploi dans la fonction publique (éducation, hôpitaux, services de production de l'Etat...) et dans les services publiques des entreprises encore nationalisées (SNCF, EDF, La poste, ...) Il y a là une contradiction qui exacerbe les tensions et renforce le mécontentement surtout que les salaires et le pouvoir d'achat ne suivent pas que l'emploi trinque dans le privé puisque les banques ne soutiennent pas l'activité économique de production et que les patrons du privé en particulier les grandes entreprises laminent l'emploi, tout en continuant à verser bonus et dividendes aux actionnaires.... Notons enfin que la moitié des français ne soutiennent pas l'action du pouvoir et que la confiance n'est pas au rendez-vous en France entre le Président de la République et les Français. D'où la mobilisation sociale du 29 janvier et l'évolution des discours politiques à gauche ( au PS d'un côté avec un discours un peu plus social et dans ce que j'appellerai "l'autre gauche" - PCF- NPA/LCR- Mélenchon- Les Verts + diverses associations qui seraient crédités d'un 15% aux européennes si ils parvenaient à se rassembler sous la même bannière...)
  11. Sarkozy jeudi sur TF1 et France 2 pour parler crise économique, selon le Figaro AFP Le président Nicolas Sarkozy participera jeudi sur TF1 et France 2 à "une émission exclusivement consacrée à la crise économique, ses causes, et les solutions envisagées pour en sortir", selon des informations révélées samedi par Le Figaro. Outre les deux présentateurs vedettes du 20 heures, Laurence Ferrari et David Pujadas, le président sera interrogé par des journalistes économiques de RTL et France Inter, précise le quotidien, qui souligne que "les services de l'Elysée se refusent encore à confirmer officiellement" la date du 5 février. "Le président s'est donné le week-end pour réfléchir", affirme un conseiller de M. Sarkozy cité par le journal, qui reconnaît toutefois que la logique voudrait qu'il s'exprime "à chaud". M. Sarkozy n'a pas participé à une émission consacrée à des sujets de politique intérieure depuis le 24 avril, et c'est aussi la première qu'il sera à l'antenne depuis le suppression de la publicité sur le service public.
  12. Pour le conflit de St Lazare, j'ai cru comprendre qu'il y avait eu des négociations SNCF-CGT vers la fin Décembre avec des avancées revendicatives lâchées par la direction sncf mais que Sud et Fo en avaient (et c'est leur droit) rajouter une couche en demandant plus de recrutements et de formations ADC...en poursuivant le mouvement de grève sous le couvert des préavis déposés pour la mi-décembre Il y a eu ensuite vers le 14 janvier l'épisode de l'agression, de la remobilisation des ADC, la fermeture de la gare et de nouvelles négociations ... Je ferai l'hypothèse que le temps de la médiatisation n'est pas le même que le temps de la négociation et du dialogue social. La médiatisation c'est le scoop, le domaine de l'image (le choc de la vidéo...pour reprendre une expression...). Le dialogue social ce sont souvent de longues réunions et discussions où on a souvent l'impression qu'il n'en sort pas grand chose et dont les décisions sont souvent remises en cause rapidement... Les médias ne se sont quasiment pas intéressé au conflit de St lazare avant l'agression du 14 janvier donc pendant un mois et surtout la fermeture de la gare : le poids des images... grilles fermées, CRS, voyageurs en colère etc... Et le poids de la médiatisation des faits est réel sur le jeu des différents acteurs : pouvoirs, politiques, directions, syndicats, salariés, voyageurs, citoyens etc... On peut reprendre la même démonstration dans beaucoup de domaines et de sujets. Ceci étant le problème du dialogue n'est pas si simple il suffirait de reprendre l'historique de ces dix dernières années à la SNCF: il y a des accords signés par toutes les OS : et oui : suffit de reprendre le bilan social annuel... d'autres accords ne sont signés que par une partie des OS D'autres textes enfin sont rejetés... La loi récente de représentativité va faire certainement bouger les frontières du dialogue social et des négociations, des signataires donc de la nécessité de recherche de positionnement intersyndicaux... A ce sujet la loi sur le service minimum est l'exemple type de texte qui impose des évolutions là dans le type d'actions en s'adaptant non seulement au contenu de la loi mais aussi aux demandes des cheminots qui sont dans l'action (la question des journées temps forts s'était déjà posée en 95 et était apparue en grand lors des conflits de 2003, 2005 et surtout 2007...) Quand au positionnement des uns et des autres rappelons nous la question de la négociations des 35h et de son application en le replaçant dans son contexte : grève de 95 retour de la gauche au pouvoir ( Jospin, Aubry, Gayssot Ministre communiste au transports...) négociations 99 sur les 35h à la SNCF Les lignes et frontières avaient déjà bougé à l'épôque CGT et CFDT signataires de l'accord dénoncé par SUD Fgaac CFTC FO organisation d'un référendum parmi les cheminots elections professionnelles en mars 2000 si ma mémoire est bonne
  13. Accident de personne ce matin à 6h00 à proximité de la Gare de Saint Quentin en Yvelines. Un TGV qui circulait à Vide vers Paris Montparnasse a percuté une personne. Le trafic a été interrompu sur la ligne entre St Cyr l'Ecole et St Quentin en Yvelines / Rambouillet / Chartres / Le mans (Ligne N : Paris/Rambouillet / Chartres / Le Mans ligne U : La Verrière / La Défense Ligne C : Versailles / St Quentin en Yvelines) sur les 4 voies entre 6h00 et 8h00. Le trafic a ensuite repris uniquement sur la voie 2 bis vers 8h00 et sur toutes les voies vers 9h00/9h30 Il s'agirait d'un suicide.
  14. Le dessin du jour
  15. Vu un petit reportage sur LCI ce jour Des associations locales ont obtenus en gare de Souillac l'arrêt de deux trains par jour après une année de manifestations et rassemblements deux fois par semaine avec occupations de voies et arrêts de trains. Selon le reportage, la direction de la SNCF et les pouvoirs publics ont cédé. La décision a été prise lors d'une réunion au Ministère des Transports. la Direction SNCF a levé sa plainte judiciaire pour entrave à la circulation ferroviaire. Les associations continuent de demander l'arrêt de 7 autres trains. le Préfet a été chargé d'examiner et d'accompagner ce dossier
  16. Maintien en détention du principal suspect des sabotages SNCF Reuters Julien Coupat, principal suspect des sabotages de lignes de TGV, a été maintenu en détention par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, apprend-on auprès du parquet général. Les magistrats de la chambre ont rejeté une demande de remise en liberté déposé par sa défense. Ecroué depuis le 15 novembre, il reste le seul détenu de cette affaire après la remise en liberté le 16 janvier sous contrôle judiciaire de sa compagne Yldune Lévy. Ce dossier fait l'objet d'un vif débat entre les proches des accusés, appuyés par des organisations de gauche, qui estiment qu'il a été construit par le pouvoir avec un but politique, et les services de l'antiterrorisme, qui disent avoir démantelé un groupuscule violent de "l'ultra gauche". L'affaire porte sur le sabotage de lignes TGV dans la nuit du 7 au 8 novembre. Des crochets fabriqués avec des fers à béton avaient été placés sur plusieurs caténaires, endommagés ensuite au passage des trains. L'enquête porte aussi sur un autre sabotage du même type, en octobre en Moselle. Julien Coupat, 34 ans, est présenté comme le chef du groupe de saboteurs. Il avait été remis en liberté par un juge des libertés en décembre mais le parquet a obtenu de la cour d'appel l'infirmation de cette décision. Au total, cinq femmes et quatre hommes, âgés de 22 à 34 ans sont mis en examen pour notamment "association de malfaiteurs, destructions en relation avec une entreprise terroriste". Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser
  17. Information diffusée par la Direction au sujet du pass Carmillon, du coupon magnétique 2008 et des problèmes techniques en cours Info_Coupon_TN_30_01_09.pdf
  18. Bilan de la grève secteur par secteur LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 29.01.09 | La journée de mobilisation nationale a commencé aux premières heures de la journée, jeudi 29 janvier, sans tourner au chaos, en l'absence de paralysie du réseau de transports publics. Selon le ministère de la fonction publique, 26 % des fonctionnaires ont suivi le mouvement. Bilan de l'ampleur de la mobilisation dans les principaux secteurs concernés. TRANSPORTS En Ile-de-France, le trafic était meilleur qu'attendu à la RATP, avec 75 % des métros et 85 % des bus. En moyenne, entre trois rames sur quatre et une rame sur deux circulaient. Sur les lignes 1, 4, 7bis, 11, 13 et 14, le trafic était normal. Selon la CGT, le taux de grévistes à la RATP s'élèvait à 48 % chez les conducteurs du métro et à 97 % chez ceux des RER A et B. Mais de très fortes perturbations ont affecté les RER, notamment sur la ligne A (un train sur cinq) et le tronçon sud du RER B (deux trains en circulation). Sur la partie nord du RER B, 35 % du trafic était assuré. Le RER C fonctionnait à 35 % sur la partie nord et 50 % sur la partie sud, le D à 35 % et le E à 65 %. Dans les capitales régionales, la situation était variable : fortes perturbations à Lyon, voire à Marseille, assez peu sensibles à Lille. 32 % des salariés des réseaux de transports urbains de province étaient en grève jeudi matin, sur un effectif total de 43 000 salarié, selon l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP). A Lyon, le métro fonctionnait sur la ligne automatisée mais pas du tout sur l'autre. En moyenne, seuls 10 % des tramways et 26 % des bus circulaient. A Marseille, les deux lignes de métro étaient fermées, 60 % des tramway circulaient et 40 % des bus en moyenne. A Toulouse, 15 % des vols ont été annulés, 60 à 80 % des bus roulaient et le métro, automatisé, fonctionnait normalement. A Rennes, une trentaine de bus sur 190 ne circulaient pas entre 10 h 30 à 14 heures. Le tramway de Strasbourg était nul ou perturbé suivant les lignes. Pour le trafic ferroviaire, la grève a été suivie par 36,7% des agents selon la direction, et 41% selon la CGT. Il y a eu plus de trains que prévu sur le Transilien (Paris-Nord, Montparnasse et Saint-Lazare), en Lorraine et dans le Nord-Pas-de-Calais. Plus de 60% des TGV ont circulé, 50% des Transilien (au lieu de 45% prévus) et 40% des TER, aucun TGV province-province n'a fonctionné. Aucun train de nuit, sur les réseaux national et international, ne circulera dans la nuit de jeudi à vendredi. Dans les aéroports d'Orly et Roissy, le trafic long-courrier ne devait pas être perturbé mais les vols enregistraient des retards de 30 minutes à une heure en raison de la grève mais aussi du brouillard. 35% des vols à Orly ont été annulés préventivement par les compagnies et 12% à Roissy. Environ 15% des contrôleurs aériens étaient en grève. LA POSTE Environ 28% des postiers ont fait grève à l'appel des syndicats, selon la direction (40% selon la CGT et Sud dans la matinée). Tous les syndicats ont appelé à cesser le travail contre la privatisation "brutale et rapide" de l'entreprise. FRANCE TÉLÉCOM Plus de 30% des salariés ont fait grève à l'appel de tous les syndicats, "sans impact sur le réseau", selon la direction (42% selon Sud dans la matinée). Lors de la dernière grève du 22 mai 2008 sur les retraites dans la fonction publique, le taux de grève était de 19,92 %, selon France Télécom. ÉNERGIE Près de 33 % des salariés d'EDF étaient en grève, selon la direction (78% selon la CGT énergie dans la matinée). ÉDUCATION Le taux de participation à la grève a été en moyenne de 34,61 % - 36,82 % pour les enseignants - selon le ministère de l'éducation. Dans le premier degré, il a atteint 47,92 % et dans le second 28,03 %. Certains syndicats évoquent une participation de 67,5 % dans le primaire et presque 60 % dans le secondaire. Le service minimum d'accueil (SMA) dans le primaire - un engagement du gouvernement - a été mis en place. HOPITAUX Le taux de grévistes à l'hôpital était de 19,6 % CGT-Santé évalue le chiffre réel à près de 50 %. Chez les médecins, ce taux s'élèvait à 10,36 %, selon le ministère de la santé. AUDIOVISUEL PUBLIC L'audiovisuel public (Radio France et France Télévisions) a été fortement perturbé. A Radio France, le taux de grévistes est estimé à 30,13 % selon la direction. Les stations France Inter, France Info et France Culture n'ont pas pu diffuser leurs programmes habituels. L'antenne du Mouv' a été perturbée à partir de 10 heures tandis que celle de France Musique était normale. A France 3, le taux de grévistes est de 33,83 % à la mi-journée. Les chiffres pour France 2 ne sont pas encore connus. SERVICE PUBLIC DE L'EMPLOI Au Pôle emploi (ANPE et Assedic), 25,4% des agents ont fait grève, selon la direction (30% selon les syndicats). La grève a été bien suivie à l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes) avec 47% de participation (direction). SECTEUR PRIVE Les entreprises privées, regardées à la loupe jeudi, n'ont pas connu de taux de grévistes exceptionnels mais ces chiffres sont à analyser à la lumière du chômage partiel dans l'automobile et de la mobilisation traditionnellement faible, dans la grande distribution notamment. Dans les banques, l'appel des 5 fédérations syndicales a été inégalement suivi. Chez LCL, la direction a dénombré 16% de grévistes - du jamais vu depuis 2002 -, à la Société Générale, 5,5% et dans le réseau des Caisses d'Epargne, 8,95%. Chez Dexia, où devrait être annoncé une restructuration vendredi, 23% des salariés ont débrayé, a indiqué la direction. Dans l'Industrie automobile, le comptage était difficile. PSA, dont la production est arrêtée à Poissy (Yvelines), Rennes et partiellement à Sochaux (Doubs), n'a pas fourni de chiffres. Renault a recensé 10% de grévistes parmi le personnel présent sur les sites industriels, et jusqu'à 16% à Sandouville, près du Havre. Mais pour la CGT, "les agents de maîtrise et les cadres sont présents, alors que les ouvriers, sans activité, sont allés manifester". Chez Total, la direction a évoqué un taux "très faible", "plus important quand l'implantation syndicale est forte ou quand il y a des interrogations sur les conséquences de la crise", d'après un porte-parole. Selon la CGT, à la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime), une centaine de salariés ont cessé le travail sur un millier. En ce qui concerne l'industrie pharmaceutique, Sanofi-Aventis a constaté une "faible mobilisation". La CGT a au contraire salué les "nombreux salariés qui ont eu le courage de s'élever contre les ventes de sites qui se multiplient". Dans la grande distribution et les commerces, où les grèves sont rares du fait de la précarité et des faibles salaires, quelques employés étaient au rendez-vous. D'après Carrefour, au total une trentaine d'employés dans trois hypermarchés étaient en grève. La direction de la Fnac a dénombré 3% de grévistes, Virgin 29 sur 1.300 collaborateurs. Dans la Presse, différentes branches des ouvriers du Livre CGT ainsi que l'intersyndicale des journalistes avaient appelé à cesser le travail. Les quotidiens nationaux ne paraîtront pas vendredi matin en raison du mouvement de grève interprofessionnel de jeudi, mais la plupart des quotidiens régionaux ne devraient pas connaître de perturbations. Nombre de salariés qui n'étaient pas dans leurs sociétés ou avaient posé une journée de repos sont allés manifester. C'était ainsi le cas à Annecy, de ceux de Tefal ou Dynastar, à Bordeaux, de Ford Blanquefort, Free ou Auchan, à Pau du site Celanese, que son propriétaire américain ferme.
  19. Avec les 200 manifs du 29 janvier 2009 ça va être la grande valse des préfets et des commissaires de police... cartonrouge
  20. Thibault (CGT) met en garde Sarkozy contre les rendez-vous sans résultat AFP Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a mis en garde jeudi soir le chef de l'Etat contre une multiplication des rendez-vous sans résultat avec les syndicats, au soir d'une journée d'arrêts de travail et de manifestations massives dans toute la France. Alors que Nicolas Sarkozy a confirmé jeudi soir qu'il recevrait les organisations syndicales en février, M. Thibault a jugé sur France 2 que "c'était à la fois important en terme de symbole et de rendez-vous". "Mais s'il s'agit, comme je crains de le comprendre, de discuter de l'agenda des réformes que le président de la République a dans ses tiroirs, nous serons très largement en décalage avec ce que porte cette journée et la discussion n'ira pas très loin", a-t-il averti. "Ce n'est pas la multiplication des rendez-vous qui comptent mais le résultat", a-t-il dit, soulignant la présence dans les cortèges syndicaux de salariés du privé, et même de "petits artisans, patrons ou commerçants". "Il y a nécessité de réévaluer les sujets considérés comme prioritaires par le président de la République, en examinant la plate-forme commune des organisations syndicales", a-t-il ajouté: "emploi, pouvoir d'achat, nature des aides publiques, situation économique, situation des banques, mesures de soutien avec des contreparties dans différents secteurs, politique industrielle, services publics, etc.". "L'Etat n'est pas l'acteur principal de l'emploi dans les entreprises privées, mais dans la fonction publique, (...) il serait peut-être temps de réévaluer la politique de l'emploi", a dit M. Thibault,
  21. Cadre ou retraité Niddoche... Voir ses messages ? Je rejoins Pepe... A force de tirer sur la corde la Direction SNCF va se casser la figure ... et foutre la boîte par terre !
  22. Les socialistes "enfin" dans une manifestation avec le reste de la gauche AFP Julie DUCOURAU et Elahe MEREL "Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un manifestant à Martine Aubry qui, sous une banderole PS, regarde passer le cortège devant le Cirque d'Hiver, à deux pas des autres ténors de la gauche, tous mobilisés contre Nicolas Sarkozy. Arrivée tôt à la Bastille au point de départ de la manifestation pour le pouvoir d'achat, la première secrétaire du PS serre la main à Bernard Thibault (CGT) et Gérard Aschieri (FSU) déjà en tête de cortège, avant de remonter le boulevard vers le point fixe du PS un peu plus loin, au Cirque d'Hiver. Entourée d'une nuée de caméras et de perches, elle répète inlassablement : "Nicolas Sarkozy doit prendre la mesure de cette grande journée de mobilisation, changer sa politique", "pas seulement écouter mais entendre". "Nous le disons partout : au Parlement, et nous le disons aussi dans la rue. Notre place est aux côtés des Français qui sont très, très nombreux aujourd'hui", assure-t-elle, rejetant toute velléité de récupération du mouvement : "le Parti socialiste quand il est dans la rue, lorsque la France va mal, lorsque les Français souffrent, il est à sa place". "J'espère que Nicolas Sarkozy prendra en compte cette énorme manifestation aujourd'hui ou les Français ont dit ce qu'ils avaient sur le coeur", a affirmé dans la soirée la numéro un du PS, invitée sur France 2 pour "A vous de juger", sa première grande émission politique depuis sa désignation à la tête du PS. Dans la manifestation, la maire de Lille a pris place pendant près de deux heures sous une grande banderole PS "Agir vraiment contre la crise", entourée du maire de Paris Bertrand Delanoë et de nombreux responsables PS. Vincent Peillon, proche de Ségolène Royal, est là parce que, dit-il, "c'est une manifestation contre Sarkozy, pas sur les bisbilles à gauche". "Vous êtes enfin là, les socialistes!", lance un syndicaliste du Sud-Santé, tandis qu'un autre enchaîne: "Martine casse-toi, Martine à la plage". Mais la provocation reste limitée et les militants entonnent: "tous ensemble". Mme Aubry ne s'en offusque pas: "dans le fond, ils ont raison. Lorsque nous avons un peu perdu notre âme, nous n'étions plus dans la rue, aujourd'hui nous avons retrouvé nos valeurs", dit-elle. "A force de prendre des vitamines sociales, les socialistes vont finir par reprendre des couleurs, un peu de rouge!", ironise l'ex-PS Jean-Luc Mélenchon. "Il vaut quand même mieux que le PS soit dans la rue, il ne nous a pas habitués à ça", s'exclame aussi Arlette Laguiller (LO). "Sarkozy ne pourra plus jamais dire que les grèves ne se voient plus", tonne Olivier Besancenot (NPA). La communiste Marie-George Buffet, elle, est "là pour sécuriser l'emploi, obtenir de meilleurs salaires, élever le pouvoir d'achat". Pour Cécile Duflot (Verts), la grande mobilisation "est l'expression d'un ras-le-bol" qui doit conduire la gauche à une "logique de construction".
  23. http://picasaweb.google.com/redactioneco89...5hs8g#slideshow Diaporama photo sur rue89
  24. Up : superbe manif aujourd'hui Down : mal aux pattes Up2 : le compteur baisse de jour en jour... ça sent l'écurie et le foin chaud ! lotrela
  25. Notons que les "mouvements de grève" peuvent être locaux, régionaux ou nationaux mais aussi catégoriels (localement, régionalement, nationalement) Le nombre de mouvements nationaux généraux (tous services)touchant l'ensemble de l'entreprise doit être de l'ordre de 5 à 7 dans l'année .

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