Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Dom Le Trappeur

Membre SNCF
  • Compteur de contenus

    14 623
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur

  1. normalité ? ==>> normalement... bigbisous
  2. Moi j'suis gentil j'ai de l'humour, m'enfin un peu mais j'suis pas sûr d'être tout à fait normal Désolé... bigbisous
  3. "Obama, un Noir à la tête des Etats-Unis, excusez du peu. Le combat pour les droits de l'homme est un travail de très longue haleine". Le Français Stéphane Hessel, qui assista à la genèse de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme, croit au progrès des libertés.
  4. Le bonheur est contagieux mais pas au boulot... J'en ai la preuve... hier soir avec l'un de mes meilleurs potes on bossait ensemble évidemment comme d'hab, une grosse m... train en panne un pataques pas possible et v'la t-il pas qu'on se prend la tête tous les deux et on s'est fait la gueule jusqu'à la fin du service... bon histoire de pas en rester là, Dès que nous fûmes libres de nos mouvements (le boulot c'est quand même une vaste tôle...) on est parti boire un 'tit coup au bistrot et au comptoir la bonne humeur et le bonheur sont bien vite revenus... et là la "tôlière" était sympa quand même elle a même remis sa tournée le bonheur j'vous dis...
  5. Malgré ses ambiguités et les arrière-pensées qui ont présidé à sa création, le texte de 1948 reste, selon le mot du juriste français René Cassin, qui participa à son élaboration, "le premier manifeste que l'humanité organisée ait jamais adopté".
  6. Un article du Parisien sur l'incident de Fontenay 2008_12_09_002_regularite.pdf
  7. La Régularité en Ile de France Un article du Figaro (Oui j'ai de bonnes lectures...) avec des informations et des données intéressantes... Dommage que la Direction ne parvienne pas à communiquer en interne avec une telle objectivité (et oui je vais loin là...)... 2008_12_09_001_regularite.pdf
  8. Entretien avec Stéphane Hessel, l'un des rédacteurs de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme Stéphane Hessel « La Déclaration universelle des droits de l’homme nous a enthousiasmés » La proclamation historique des droits à l’échelle du monde aura soixante ans le 10 décembre. Stéphane Hessel, qui en fut un corédacteur, insiste sur la nouveauté du lien entre droits de la personne et droits économiques et sociaux. Source http://www.humanite.fr/2008-11-27_Internat...des-droits-de-l Vous étiez le 10 décembre 1948, au palais de Chaillot, où fut adoptée la Déclaration universelle des droits de l’homme. Qu’y avait-il de nouveau dans cette déclaration ? Stéphane Hessel. Une chose considérable : on avait affaire à la fois à une organisation mondiale et à un texte fondé sur les droits de l’homme. C’était inédit. La charte des Nations unies en avait ainsi décidé, en 1945, et le texte était le résultat de trois années de travail. La guerre venait de se terminer, et cette guerre n’a pas été, comme les autres, une guerre militaire classique. Les nazis se sont comportés de façon barbare. C’est cette barbarie, dont Auschwitz a été le sommet, qui a mis les droits de l’homme au coeur de l’organisation mondiale. Quels souvenirs personnels gardez-vous de ce moment ? Stéphane Hessel. Pour un homme comme moi, qui sortait des camps de concentration et qui avait fait les débuts de sa carrière aux Nations unies, c’était très émouvant. Nous étions là, avec Henri Laugier, à nous dire : pourvu que personne ne vote contre ! Pourvu que ça passe ! C’est un texte fondamental pour le XXe siècle. Les valeurs qui s’y trouvent, pour l’homme encore jeune que j’étais à trente et un ans, couronnaient l’effort de tout notre engagement dans l’immédiat après-guerre. Inutile de dire à quel point j’étais bouleversé et satisfait des réactions qui ont eu lieu tout de suite dans la presse française et internationale. Qu’éprouviez-vous au terme de ce trajet incroyable qui a été le vôtre en trois ans, du camp qui était la négation totale des droits de l’homme à l’adoption de la déclaration universelle qui en était l’exaltation ? Stéphane Hessel. Mes camarades et moi qui avons vécu ces événements, qui avons fait la guerre de façon plus ou moins dramatique, même si dans mon cas cela a été un peu plus dramatique que la moyenne, nous étions pleins d’enthousiasme. Nous pensions que cette nouvelle organisation - qui doit son existence, ne l’oublions pas, à Franklin Roosevelt : les Américains ont été à la base de ce travail, et ni Churchill ni Staline n’étaient très chauds pour une organisation mondiale à laquelle pourtant ils se sont ralliés - était enfin la réponse à ce problème déjà ancien, celui des deux guerres successives. Nous étions convaincus que, cette fois, nous tenions une organisation mondiale qui se préoccuperait non seulement de la guerre et de la paix, mais aussi du développement économique et social. Les deux puissances essentielles de l’époque sont les États-Unis et l’Union soviétique, qui sort grandie de la guerre, après Stalingrad. Or, en 1948, déjà se met en place la guerre froide. René Cassin dit, dans un article ultérieur paru dans le Courrier de l’UNESCO, qu’il fallait se dépêcher… Stéphane Hessel. En 1945, Soviétiques, Américains et Européens voulaient travailler ensemble. Ils se sont mis autour de la table. Mais, en 1948, Andreï Vychinski, le ministre soviétique des Affaires étrangères, vint à New York faire part de son désaccord avec les États-Unis sur certains points, et nous avions très peur que, tardant trop, les Soviétiques votent contre. Nous avons été très soulagés quand ils ne s’y sont pas opposés et qu’ils se sont contentés de s’abstenir (1). On était encore avant la guerre de Corée, avant le discours de Churchill où il parle du rideau de fer. Cette déclaration, personne, depuis, ne l’a niée. Ce n’était pas un texte juridique, il faut le préciser, il n’y avait pas à le ratifier. C’était un texte déclaratoire, il fallait seulement le voter, le proclamer. Il est resté, depuis soixante ans, un texte fondamental. Toutes les Constitutions des nouveaux États devenus indépendants y font référence. La rencontre de fait entre les deux écoles, celle des droits de la personne, plutôt anglo-saxonne, et celle des droits collectifs, sociaux, dont se réclamaient les pays socialistes, a-t-elle joué en faveur de la déclaration ? Stéphane Hessel. Voilà. Pour aboutir, il fallait faire la place aux traditions. Le titre même qui remonte à 1789 fait référence à la France. Certaines données fondamentales, comme la liberté religieuse, sont fortement inspirées par les Anglo-Saxons, les droits économiques et sociaux par l’Union soviétique. Le travail de trois ans a justement consisté à tenter, dans un texte court, trente articles c’est très peu, de faire droit à ce que voulaient les uns et les autres, sans que l’un obtienne plus que l’autre. Cet équilibre a permis que la déclaration passe. >Peut-on dire que la déclaration synthétisait le meilleur de ce qui se faisait à l’Ouest et à l’Est ? Stéphane Hessel. C’est ce que nous pensions, naturellement. Cela dit, qu’est-ce que c’est, le meilleur ? Mais vous avez raison, je le répète encore une fois, la volonté des rédacteurs a été de trouver un terrain d’entente entre l’idéologie soviétique et l’idéologie libérale. Pour cela, il fallait un texte équilibré. Équilibré plutôt « vers le haut », ce n’est pas un texte fondé sur le plus petit commun dénominateur… Stéphane Hessel. « Vers le haut », même si je n’aime pas beaucoup cette expression… La déclaration a bien puisé dans chaque partie tout ce qui était valable au plan universel… Stéphane Hessel. Absolument. Tout ce qui figure dans la déclaration est d’une haute valeur. Il n’y a rien dont on puisse dire que c’est un habile compromis visant à ne pas gêner les uns ou les autres. On a pris ce que tout le monde pouvait accepter comme un haut standard, une haute note de performance. L’introduction présente la déclaration comme un idéal à atteindre par tous les peuples, toutes les nations. C’est la raison pour laquelle il a été suivi par des pactes ratifiés par les États qui s’engageaient ainsi à respecter et les droits économiques et sociaux et les droits politiques. René Cassin indique que, sous la pression de l’opinion, les États durent promettre cet engagement. Mais qu’est-ce que pouvait être, en 1948, cette opinion ? Stéphane Hessel. En 1948, comme en n’importe quelle année du seigneur ou de l’histoire, il existe une opinion. L’opinion mondiale, au sortir de la guerre, après les horreurs, l’opinion sur tous les continents était favorable à ce que les individus, désormais, soient protégés. On se souvenait de ce qu’avait été la tyrannie, le fascisme. L’opinion a eu des moments de forte émotion, des moments d’apaisement, de lâcheté, on a laissé passer beaucoup de choses sans que l’on s’en émeuve, mais l’opinion a toujours été favorable à ce que les grandes valeurs humaines dont elle est la dépositaire soient respectées par les États. À ce propos, le fait que le fascisme a bénéficié, dans les années 1930, de la lâcheté de grands États démocratiques eux-mêmes vis-à-vis de l’Espagne ou de Munich, n’a-t-il pas conduit à un acte préventif sans attendre la catastrophe pour réagir ? Stéphane Hessel. Tout à fait, la déclaration de 1948 est effectivement préventive, elle ne demande pas aux États d’intervenir lorsque les droits de l’homme sont violés, elle demande au contraire qu’un régime de droit protège ces droits de l’homme pour ne pas contraindre l’homme, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. On préfère prévenir que guérir, et c’est pourquoi les trente articles se présentent comme une façon d’assurer les droits. L’universalité tient-elle aussi au fait qu’a été associé au refus de la guerre le refus de la misère ? Stéphane Hessel. Que les droits économiques et sociaux figurent en bonne place dans la déclaration est bien la preuve qu’on souhaitait non seulement maintenir la paix, mais aussi assurer le progrès social. Le texte se veut soucieux d’une modification des situations dans les pays les plus pauvres, et en faveur d’un rééquilibrage des ressources mondiales. Quand on lit ce texte, il y a l’article premier - « Les êtres humains naissent libres et égaux en droit… » -, qui reprend celui de 1789, mais aussi les congés payés, on pense au Front populaire, à la Sécurité sociale, on pense à la grande réforme de la Libération, on a l’impression d’une empreinte française sur cette déclaration de 1948… Stéphane Hessel. Attention, ne soyons pas trop franco-centrés, on a eu parfois trop tendance à exagérer notre rôle. Les congés payés existaient aussi en Angleterre. Ne me faites pas dire, je vous en prie, que la déclaration appartient à tel ou tel pays. Et, cependant, Henri Laugier supervise l’affaire à la direction de l’ONU, vous êtes vous-même dans son cabinet, René Cassin est, dit-on, l’artisan majeur du texte, ce sont des acteurs français qui se trouvent au premier plan. Stéphane Hessel. Oui, mais Eleanor Roosevelt, le Libanais Charles Malik, le Chinois Peng-Chun Chan ne sont pas français… Certes, mais la culture française remontant à 1789, marquée ensuite par de grands mouvements politiques et sociaux, dans ce domaine, n’a-t-elle pas pesé ? Stéphane Hessel. Lourdement, elle a pesé lourdement - et heureusement -, et nous sommes fiers de notre contribution par un homme comme René Cassin qui a été essentiel, par un homme comme Henri Laugier qui occupait un poste important. La culture française et la participation de la France ont été très importantes, mais cette contribution n’a pas été la seule. Il faut parler de la contribution des Américains, Mme Roosevelt a été décisive, du rôle de la Grande-Bretagne gouvernée par les travaillistes, de l’influence de l’Union soviétique qui a été très importante, et sans laquelle nous n’aurions pas eu, vraisemblablement, certains des termes repris dans la déclaration. Il faut nous en réjouir, et soyons enfin, pour une fois, internationalistes ! Soixante ans après, et au vu du monde d’aujourd’hui, s’il y avait par hypothèse à reprendre cette déclaration, quels nouveaux droits de l’homme devraient y figurer ? Stéphane Hessel. Moi, Stéphane Hessel, je n’y mettrai qu’une seule chose : les relations de l’homme avec la planète. Il faudrait deux ou trois articles indiquant que l’homme est responsable devant les générations futures de l’exigence de laisser une terre habitable. L’idée n’existait pas en 1948, on croyait les ressources inépuisables. D’autres que moi sont soucieux de faire sa place à la lutte contre le terrorisme. Sa forme actuelle, très grave, est une novation dans l’histoire des relations internationales. Il est normal de penser qu’il faudrait des textes à ce sujet. Mais ce n’est pas facile. Le respect de l’individu que le terroriste ne pratique pas figure dans la déclaration. Mais ne faudrait-il pas dire que l’accroissement dramatique de l’écart entre les très très riches et les très très pauvres (humiliés et marginalisés), qui a accru sensiblement les risques de la terreur et le recrutement d’hommes désespérés, est une chose nouvelle à laquelle on pourrait tenter de répondre par des textes sur l’urgence de problèmes à aborder et à régler. J’ai vu, avec plaisir, que Jacques Diouf, président de la FAO, a demandé à Barack Obama, le nouveau président américain, de convoquer, en 2009, une grande conférence mondiale pour lutter contre la faim. Lutter contre la faim, c’est aussi une façon de lutter contre le terrorisme. 1948, c’est la déclaration universelle, et c’est aussi, à la même date, Israël, le début du drame palestinien, qui n’est toujours pas réglé, et auquel vous êtes, on le sait, très sensible. Stéphane Hessel. C’est l’une des questions, et qui nous concerne très directement. C’est nous, Européens, qui avons créé le problème des juifs et qui avons rendu nécessaire la création d’un État pour les juifs. Or, nous constatons que les Nations unies n’ont pas la force nécessaire pour que soit arrêtée la façon dont les gouvernements israéliens successifs traitent ce problème. Il y a un problème de lâcheté de la communauté internationale. Les textes existent, et si Israël ne les applique pas il se met en contradiction avec le droit international. Ce n’est pas le seul cas de non-application des textes ? Stéphane Hessel. Hélas non, le nombre des violations de la déclaration des droits de l’homme est considérable. Les États-Unis, première puissance mondiale, quand ils emprisonnent des gens à Guantanamo, quand ils ont, en Irak, à Abou Gharib, une prison où l’on traite les détenus comme des esclaves, le Soudan, comme il se conduit au Darfour, sont contre les droits de l’homme. On se dit que, partout où les droits de l’homme sont violés, les Nations unies devraient intervenir. Pour cela, il faut que les grandes puissances se mettent d’accord. Dernière question, d’actualité : la crise financière - crise du capitalisme - qui risque d’aggraver les situations économiques et financières. Eu égard à la déclaration de 1948, que faudrait-il dire, que faudrait-il faire préventivement ? Stéphane Hessel. La réponse est relativement simple. Dans la charte des Nations unies, des organisations comme le FMI ont pour vocation non seulement d’intervenir quand il y a des crises, mais aussi de veiller à les prévenir. Or, là encore les objectifs n’ont pas été atteints. Non pas parce que les instruments manquent - ils existent -, mais parce qu’ils n’ont pas été utilisés correctement par les États. Ces organisations elles-mêmes sont-elles faillibles ? Oui ! Il faudrait donc, pour que tout le monde tienne compte des intérêts essentiels, que soit institué, à côté du conseil de sécurité chargé de veiller à la paix, un Conseil de sécurité économique et social. La déclaration des droits de l’homme a inauguré la deuxième moitié du XXe siècle, il serait bien que son application fonde le XXIe. (1) L’Union soviétique, officiellement, a justifié son abstention par le nombre trop réduit (cinq sur trente) d’articles concernant les droits économiques et sociaux. Entretien réalisé par Charles Silvestre
  9. La Déclaration universelle des droits de l’homme: 1948 - 2008 60ème anniversaire - 10 décembre 2008 http://www.un.org/french/events/humanrights/udhr60/ Le texte complet http://www.un.org/french/aboutun/dudh.htm Article premier Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
  10. Et ouai... j'ai du mal à suivre...
  11. Sabotages de TGV: "ce n'est pas du terrorisme", selon un des mis en examen AFP Benjamin Rosoux, incarcéré puis relâché dans l'enquête sur les récents sabotages de lignes TGV, estime que ces faits n'ont rien à voir avec du terrorisme et que le gouvernement cherche à travers cette affaire à "diaboliser" les mouvements sociaux. Ces faits "ne peuvent pas être marqués du cachet du terrorisme, le cachet de l'infamie", a déclaré Benjamin Rosoux, interrogé par l'AFP à Avranches (Manche), où il est soumis à un contrôle judiciaire après avoir été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste". M. Rosoux se dit innocent dans cette affaire et "pas terroriste". "Le problème principal dans cette affaire c'est la qualification de terrorisme, qui apparaît comme quelques chose de calculé. Avec la grosse artillerie du terrorisme on cherche un effet de terreur pour que les gens ne se mobilisent plus", pense-t-il. "Il s'agit de diaboliser, de créer un épouvantail pour mettre fin à des pratiques de désobéissances comme les blocages de routes ou d'usines. Sabotage devient attentat", ajoute l'ancien étudiant à Sciences Po Rennes, âgé de 30 ans et devenu épicier à Tarnac (Corrèze) où il a été arrêté. Neuf personnes, dont deux sont toujours en détention, ont été mises en examen dans ce dossier. Soupçonnées d'avoir pris part à des sabotages de lignes TGV qui ont perturbé le trafic SNCF fin octobre et début novembre, elles avaient été interpellées le 11 novembre en différents points du territoire, dont Tarna. Invité à se positionner sur la question de la violence, M. Rosoux dit ne pas pouvoir le faire hors d'un contexte: "Si vous sabotez un train qui déporte des juifs ou pour autre chose ça fait une différence", relève-t-il. Quant aux sabotages, "je ne peux pas les juger", ajoute-t-il. "Ca dépend de quelle façon ça a été pensé". Interrogé sur les déclarations de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie soulignant que la qualification des faits dans cette affaire appartenait à la justice seule, M. Rosoux rétorque que "c'est elle qui a saisi la section antiterroriste". "Elle renvoie ça sur la justice" alors qu'au lendemain des arrestations "tout le monde était à l'unisson", souligne-t-il. M. Rosoux, qui a milité un temps chez les Verts, déclare ne se sentir proche d'aucun parti politique. "L'ultragauche, ça ne veut rien dire. Ils (la police) ont trouvé ça dans des livres, ce sont des mouvements dont plus personne ne se réclame", affirme-t-il. "J'ai évolué dans le mouvement que les médias appellent altermondialiste maintenant je suis épicier, je travaille 70 heures par semaine" à Tarnac, conclut le jeune homme qui se dit toujours malgré tout "militant".
  12. La "gauche de la gauche" empêtrée dans les rivalités Reuters Gérard Bon A sept mois des élections européennes, la gauche française doit surmonter les déchirements du Parti socialiste et l'émiettement d'une "gauche de la gauche" qui se dispute âprement les déçus du PS et du PCF. Des militants de tous bords déplorent "une gauche mille-feuilles" incapable de s'unir face à Nicolas Sarkozy. Et des correspondants de la presse étrangère à Paris parlent volontiers de la gauche "la plus folle du monde." Le Parti communiste, qui ouvre jeudi à la Défense près de Paris son 34e congrès, refuse de se fondre dans une nouvelle force à gauche du PS et entend poursuivre son cavalier seul tout en amorçant quelques transformations. "Il y a des camarades qui pensent qu'il faut créer une autre force, mais ce n'est pas le choix majoritaire des communistes", a assuré cette semaine Marie-George Buffet. La secrétaire nationale veut rester à la tête du parti, qui fut l'un des plus puissants d'Europe avec 29% des voix en 1969, mais avec une direction collégiale, au grand dam de ses opposants, qui l'accusent de verrouiller tout débat. La ligne de la direction du PCF ne contribue pas à favoriser la création d'un nouvel ensemble à vocation majoritaire à gauche, à l'image du Die Linke (La Gauche) allemand. D'autant que deux nouveaux mouvements aux fortes ambitions font leur apparition, le "Parti de gauche" de Jean-Luc Mélenchon, qui vient de rompre avec le PS, et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot. S'inscrivent encore dans ce paysage les formations trotskystes de Lutte Ouvrière (LO) et du Parti ouvrier indépendant (POI), ainsi que les Verts, qui ont de nouveau le vent en poupe avec les candidatures de l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit et de l'altermondialiste José Bové aux européennes. LES VERTS DOPÉS PAR LEUR RASSEMBLEMENT Se défendant de contribuer à la balkanisation de la gauche, Jean-Luc Mélenchon affirme oeuvrer pour une clarification politique et veut constituer autour de sa nouvelle formation un front anti-traité de Lisbonne. "Je ne suis pas une marque de savonnette en concurrence avec une autre", a-t-il lancé sur France inter. Le Parti communiste, qui prône lui aussi la constitution de "fronts progressistes" sur les grands sujets, a saisi cette opportunité et fera alliance avec Jean-Luc Mélenchon pour les européennes de juin. La direction communiste s'accroche à l'idée d'une reconstitution de "l'arc" qui avait permis la victoire du "non" au référendum de 2005 sur la Constitution européenne. Mais cette stratégie désespère les anciens "réformateurs" du PCF. L'ex-secrétaire national Robert Hue a pris ses distances avec un parti qu'il juge "non-réformable", surtout depuis les 1,9% de Marie-George Buffet à la présidentielle de 2007. L'ancien ministre communiste Jean-Claude Gayssot prône pour sa part la création d'une nouvelle force de gauche, qui irait du Parti de gauche à la LCR en passant par les Verts et le PCF. "Cette nouvelle force doit être à la fois contestataire, unitaire indépendante du PS et constructive", explique-t-il. De son côté, le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire Olivier Besancenot n'a pas exclu de travailler et de "mener des campagnes" avec Jean-Luc Mélenchon. Il a cependant réfuté dans l'Express toute idée de parti commun car, explique-t-il, "Mélenchon veut faire un ancien vrai Parti socialiste." Dans ce contexte, les Verts, favorables, eux, à l'Union européenne, ont fait taire leurs querelles pour suivre l'eurodéputé Daniel Cohn-Bendit dans un rassemblement de la famille écologique en vue des européennes. A en croire un récent sondage Ifop, cette démarche s'avère payante puisque leur liste est créditée de 11% des intentions de vote, bien au dessus des 7,4% de 2004. Ils distancent le NPA d'Olivier Besancenot (8%), lui-même en forte hausse, ainsi que le PCF et Lutte ouvrière (4% chacun.) Mais pour l'ex-dirigeante Dominique Voynet, l'Union des écologistes autour de Dany Le Rouge "ne doit pas être un subterfuge pour revenir à une version apolitique de l'écologie." Gérard Bon, édité par Yves Clarisse Bon Ils ont juste oublier le Parti des travailleurs et quelques groupe anarcho, ultra gauche... Au fait Arlette passe la main il parait... bigbisous
  13. Quand on voit les dégâts avec Sarko au pouvoir pas la peine de se lancer dans une aventure avec Ségo... J'ai pas la bravitude accrochée au coeur okok
  14. La petite louche du jour ... Libération ce jour : Ségolène Royal somme Martine Aubry de «rassembler le PS» L'ex-candidate à la présidentielle juge «très dommage» que ses partisans aient été exclu de la nouvelle direction. Ségolène Royal a jugé ce mardi «très dommage» que la nouvelle première secrétaire du PS, Martine Aubry, ait «organisé une direction en excluant» tous ses partisans et elle l’a sommée de faire maintenant «le rassemblement» du PS. «Il est temps maintenant d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire (…) aujourd’hui la réconciliation est absolument nécessaire», a déclaré Mme Royal sur RTL, en estimant qu’elle avait elle-même tenté de la faire. «J’ai fait avec Martine ce que j’aurais voulu qu’elle fasse si j’avais été dans sa situation, j’ai fait avec Martine ce que j’aurais voulu que les leaders du PS fassent lorsque j’ai été désignée candidate à l’élection présidentielle, j’ai fait avec elle ce que j’aurais voulu qu’ils fassent lorsque ma motion est arrivée en tête lors du congrès de Reims», a-t-elle affirmé. «Il n’y a pas eu de réponse positive donnée à cette proposition puisqu’elle a organisé une direction en excluant toutes celles et ceux qui se sont rassemblés autour de moi, c’est très dommage», a regretté la présidente de la région Poitou-Charentes. «Si Martine Aubry ne fait pas le rassemblement du Parti socialiste ce sont les Français qui vont l’exiger parce que les temps sont extrêmement durs» et «moi je me dis disponible», a-t-elle lancé. Elle a exprimé l’espoir qu’«en début d’année prochaine les choses se remettront en place pour que les socialistes puissent être réconciliés».
  15. Plusieurs pages dans Libération de ce jour... http://www.liberation.fr/ http://www.liberation.fr/societe/0101304061-epouvantail http://www.liberation.fr/societe/010130407...le-de-la-gauche Epouvantail Laurent Joffrin Plus le temps passe et plus l’horrifique spectre brandi par Michèle Alliot-Marie perd de la consistance. Plus le temps passe et plus l’idée d’un «terrorisme anarcho-autonome» qui prospérerait au milieu des vaches de Corrèze est privée de sa crédibilité. On se gardera de se prononcer sur le fond du dossier qui reste entre les mains de la justice et que les avocats des prévenus de Tarnac ont apparemment du mal à consulter, alors que c’est leur droit élémentaire. Une chose est claire : la justice a estimé que trois des accusés qu’elle gardait encore devaient être relâchés. S’ils sont si dangereux, pourquoi les a-t-on élargis ? Et si on les a élargis, n’est-ce pas que l’incrimination choisie est décidément disproportionnée ? Libération a longuement parlé avec l’un d’entre eux. Le lecteur jugera lui-même des explications qu’il fournit avec bonne grâce sur son itinéraire, sa garde à vue, son emprisonnement et ses idées politiques. Difficile en tout cas, à l’entendre, de l’assimiler à un émule d’Oussama ben Laden ou de Ravachol. Et s’il dit vrai, la ministre de l’Intérieur aura délibérément posé sur un militant alter, vivant au grand jour dans une communauté sympathique et altruiste, l’infamante étiquette de terroriste en organisant son arrestation à grand spectacle et son embastillement pour plus de deux semaines. Où est la présomption d’innocence ? Où sont les droits de la défense ? Où est le simple bon sens policier chez la première flic de France ? Un jour, s’il se confirme que ces terroristes n’en sont pas, la ministre devra répondre de cette injustice.
  16. "Sabotages" à la SNCF: "L'opération qui est en cours nous dépasse" Le Post Benjamin Rosoux a raconté à Libération tout ce qu'il lui est arrivé depuis son interpellation dans l'affaire du sabotage des voies SNCF. Sur 3 pages, il raconte la descente des gendarmes à Tarnac, son passage devant le juge, son retour à la "réalité". Il donne son point de vue sur l'affaire, grossie médiatiquement. Et clame haut et fort son innocence. S'il est libre, ce n'est pas le cas de tous ses compagnons: Julien Coupat, sa compagne Ydlune, et deux autres membres du groupe. Morceaux choisis. "Le parallèle entre l'affaire de Villiers-le-Bel et celle de Tarnac est assez pertinent sur la façon dont la communication a été orchestrée sur une opération coup de poing: démonstration de force démesurée et présence des médias dès les premières heures. Même volonté de la police de diaboliser, de construire du coupable..." "Nous n'avons pas de perspective sur comment ça va se terminer, ni quand, ni combien de temps ça va prendre. (...) L'opération qui est en cours nous dépasse. Et si beaucoup de gens se sont mobilisés, c'est aussi parce que tout le monde sent bien qu'il y a un seuil franchi à travers cette affaire-là."
  17. La cote de Sarkozy baisse, celle d'Aubry monte, selon Ipsos Reuters La cote de popularité de Nicolas Sarkozy baisse de trois points en décembre avec 46% d'opinions favorables, à l'inverse de celle de François Fillon qui gagne un point à 51% d'approbation, selon le baromètre Ipsos pour Le Point communiqué lundi. Martine Aubry bénéficie quant à elle de son élection à la tête du Parti Socialiste (PS) avec une hausse de six points à 51% d'opinions favorables. Plus de la moitié des sondés (51%) sont dans l'ensemble opposés à l'action du chef de l'Etat selon cette enquête réalisée les 5 et 6 décembre auprès de 967 personnes âgées de 18 ans et plus. La cote du Premier ministre continue sur la lancée observée depuis l'été avec 51% d'opinions favorables et 40% d'opinions défavorables. Dans l'opposition, la popularité de Martine Aubry est passée de 45 à 51%, celle de l'ancien premier secrétaire François Hollande augmentant aussi de huit points à 38%. Son opposante interne, Ségolène Royal, a en revanche de plus en plus d'opinons défavorables, en hausse de quatre points à 59% chez l'ensemble des Français après avoir contesté la légitimité de la nouvelle direction du PS. Le maire de Paris Bertrand Delanoë reste la personnalité politique préférée des sympathisants du PS avec 75% d'opinions favorables (+3) devant Martine Aubry (71%, +11) et Olivier Besancenot (65%, -4). Clément Guillou, édité par Yves Clarisse
  18. Verts: Cécile Duflot largement réélue secrétaire nationale AFP Julie DUCOURAU Les Verts ont largement réélu samedi Cécile Duflot comme secrétaire nationale lors d'un congrès "calme et apaisé", contrairement à leurs alliés socialistes, et entendent désormais poursuivre le rassemblement écologiste avec pour objectif la présidentielle de 2012. Les 528 délégués du parti écologiste ont voté à 71% une motion de synthèse, feuille de route pour les trois ans à venir. Une majorité aussi large, "c'est un fait nouveau chez les Verts", s'est félicité Mme Duflot, parlant d'un congrès "calme et apaisé". L'écologie "qui est devenue l'urgence (...) n'est pas et ne sera jamais un projet de droite ou du centre" mais un "projet de gauche" qui doit rassembler, a-t-elle lancé à la tribune sous les applaudissements, visiblement très émue par sa victoire. Sur les six motions en lice lors du vote des militants le 16 novembre, quatre se sont finalement regroupées pour dégager une synthèse après d'ultimes discussions qui ont abouti samedi midi, après une longue nuit. "On voulait une synthèse large qui ait du fond" et reprenne "l'ancrage à gauche des Verts" en vue de la présidentielle, a souligné Jean-Louis Roumégas (proche de Dominique Voynet) dont la motion était arrivée deuxième (25,28%) derrière celle de Mme Duflot (27,78%) mi-novembre. "On a obtenu gain de cause", a-t-il ajouté. Jean-Marc Brûlé (motion Urgence Ecolo) et Bernard Jomier (Rassembler les écologistes) ont rejoint cette "synthèse à quatre". Sur les 11 sièges de la nouvelle direction (15 auparavant), neuf sont attribués à la motion de synthèse. Les deux autres reviennent à Denis Baupin (environnementaliste, proche d'Yves Cochet) et Françoise Alamartine (aile gauche). Le texte commun, intitulé "l'alternative écologiste", "réaffirme l'orientation générale des Verts en faveur de la décroissance sélective équitable et solidaire", a précisé Mme Duflot. Selon elle, il énonce "clairement notre participation active au rassemblement des écologistes" qui escomptent un beau succès aux Européennes de juin 2009 avec le mouvement Europe Ecologie créé autour de Daniel Cohn-Bendit et réunissant José Bové et des proches de Nicolas Hulot. Alors que les Verts restent le parti le plus populaire avec 46% de bonnes opinions, selon un sondage TNS-Sofres paru jeudi, il s'agit également de "se donner les moyens pour que cette dynamique (de rassemblement) dépasse les élections européennes et trouve son expression" aux élections régionales (2010) et à la présidentielle, a-t-elle expliqué. En 2007, le score calamiteux de Dominique Voynet à la présidentielle (1,57%) avait déstabilisé le parti qui avait limité la casse aux municipales 2008. Alors que le PS n'en finit pas de se diviser, le Congrès des Verts, loin des bisbilles du passé, a montré que ce parti avait "appris la culture du dialogue", a estimé Mme Duflot, voyant dans le rassemblement un "évènement majeur". Pour Noël Mamère, un "esprit nouveau, l'esprit du rassemblement" souffle sur les Verts désormais "en ordre de marche". Ce n'est "pas un Congrès de chamaillerie, nous avons tourné la page", a assuré le député de Gironde. "Le rassemblement de Lille ne sera pas le rassemblement de Reims (des socialistes, ndlr) et heureusement!", a ironisé Djamila Sonzogni, nommée porte-parole de la nouvelle direction. Mais pour Yves Cochet, ce congrès ne révèle "que du façadisme sans unité". Selon ce partisan d'une "démolition-reconstruction des Verts", cette synthèse "privilégie le placement des copains dans les instances" pour des "raisons boutiquières", des propos accueillis par quelques huées.
  19. Bianco: faire de Désirs d'avenir "le pivot d'une reconstruction" AFP Jean-Louis Bianco, lieutenant de Ségolène Royal, a jugé lundi que Désirs d'avenir, l'association de l'ex-candidate à l'Elysée, "allait être plus que jamais le pivot d'une reconstruction". Désirs d'avenir "va continuer, pas à côté du PS, dans le PS" et pourrait être un "pont entre ceux qui ont envie de partir et ceux qui ont envie de venir à cause de l'espérance qu'incarne Ségolène Royal", a-t-il dit sur LCI. Désirs d'avenir "est pour nous plus que jamais le pivot d'une reconstruction pour élargir notre base électorale, avec des jeunes, des chefs d'entreprise, des syndicalistes, des chercheurs". "Ce sera un outil important pour renforcer le Parti socialiste", a jugé le député des Alpes-de-Haute-Provence. Interrogé sur les Européennes de juin 2009, et une éventuelle tête de liste, M. Bianco a répondu: "Nous allons revendiquer notre juste place. Il ne faut pas que les petits arrangements entre amis se fassent sur le dos des amis de Ségolène Royal". "Ce n'est pas une question de postes, mais une question de respect de gens qui nous représentent. Gilles Savary, Vincent Peillon sont des gens éminents. Ce serait très dommage si pour arranger une coalition hétéroclite, on voulait les empêcher d'être à nouveau députés européens", juge le député. Revenant sur la nouvelle direction du PS formée par Martine Aubry sans les royalistes, M. Bianco a déploré la "conjugaison de gens qui ne voulaient pas que ça change". Pour lui, "c'est un appareil qui a eu peur, qui s'est défendu". C'est une alliance "complètement hétérogène de gens unis avant tout par la volonté de garder le pouvoir au sein du Parti socialiste". Mais assure-t-il, "nous serons loyaux à la direction du parti", car "notre intérêt est que le parti marche, réussisse".
  20. Mme Buffet veut "diversifier" la future équipe dirigeante du PCF AFP La secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet a estimé dimanche qu'il était nécessaire de "diversifier" l'équipe dirigeante du parti, à la veille de son 34e Congrès qui se tient du 11 au 14 décembre à la Défense (Hauts-de-Seine). "Il faut créer une nouvelle équipe (...) je pense qu'aujourd'hui on a besoin de diversifier les personnes, les hommes et les femmes qui représentent ce parti, dans les médias, dans les institutions, c'est ma volonté", a déclaré Mme Buffet sur Canal+. Le numéro un du PCF a confirmé son intention de participer à la nouvelle équipe qui sera mise en place à l'issue du congrès de la Défense. "Il faut aider ces jeunes à passer le gué comme on dit, il faut les mettre en place, faire en sorte que l'équipe prenne corps, qu'il y ait une dynamique qui se créé et puis après ils vont voguer tranquillement, sans moi", a-t-elle dit. Interrogée sur ceux qui, au sein-même du PCF, ont réclamé l'émergence d'une "force nouvelle" au sein de la direction du parti, Marie-George Buffet a répondu que cette option n'était pas "le choix majoritaire des communistes" et qu'ils devaient "respecter le choix des communistes". "Il y a des camarades qui pensent qu'il faut créer une autre force, c'est leur choix, je le respecte mais je veux leur faire comprendre que les camarades ne peuvent pas à la fois créer une autre force et à la fois espérer diriger le Parti communiste français", a-t-elle estimé. Le 31 octobre, les militants communistes, appelés à départager trois motions, avaient voté à 61% pour le texte défendu par Mme Buffet en vue du Congrès, mais la moitié des militants s'étaient abstenus. Mme Buffet a par ailleurs confirmé qu'elle constituerait un "front" avec le nouveau Parti de gauche de l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon pour les élections européennes de juin 2009 et qu'elle rencontrerait la semaine prochaine la nouvelle première secrétaire du PS Martine Aubry, avec laquelle elle confié être "très heureuse de travailler".
  21. A la poursuite de l'exemple Die Linke LeMonde.fr 9 décembre 2008 Le rêve de Jean-Luc Mélenchon et de faire naître, en France, l'équivalent de Die Linke (La Gauche), parti créé en Allemagne, en 2007, par des dissidents du Parti social-démocrate avec les ex communistes de l'ancienne République démocratique allemande. Le président de Die Linke, Oskar Lafontaine, est venu soutenir le Parti de gauche (PG) lors de son rassemblement de lancement, le 29 novembre, à Saint-Denis (93). Le programme de réformes libérales du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder avait amené des cadres et des syndicalistes à prendre leurs distances, en 2004. Ils ont fusionné avec le PDS (Parti du socialisme démocratique) en 2005 et présenté aux élections, sous la houlette d'Oskar Lafontaine, ancien ministre de l'économie, des candidats qui ont obtenu 53 sièges (sur 612) au Bundestag (Chambre des députés). Alors que les sociaux-démocrates ont formé, avec le centre-droit d'Angela Merkel, un gouvernement de "grande coalition", Die Linke refuse tout accord national. Cela ne l'empêche pas de participer à des gouvernements de gauche dans certains Länder (régions). Créditée de plus de 10% des intentions de vote aux élections prévues pour l'automne 2009, Die Linke espère tirer profit de la récession qui a commencé en Allemagne et des compromis que les sociaux-démocrates ont passés au gouvernement. Il est douteux , pour deux raisons, que ces mécanismes puissent fonctionner, en France, au profit du PG : la création de ce parti n'a attiré, à ce jour, que quelques militants socialistes, et le PCF est beaucoup moins fort, électoralement, que ne le sont ses homologues dans les Länder de l'Est. Si Die Linke peut estimer qu'elle a devant elle un avenir prometteur, il n'en va pas de même de la Gauche arc-en-ciel italienne. Cette formation a été constituée, fin 2007, par d'anciens membres du PCI, opposés à son évolution vers le centre, rejoints par les Verts et d'anciens socialistes. Son chef de file était Fausto Bertinotti, dirigeant du Parti de la refondation communiste et président de la Chambre des députés sortante, qui a renoncé à "tout rôle dirigeant" après la défaite cinglante de ce mouvement, qui n'a obtenu aucun siège aux élections d'avril 2008. Les débats de la refondation communiste se concentrent aujourd'hui sur le cas d'un(e) de ses ancien(ne)s député(e)s "trans-genre". Wladimiro Guadagno, dit Vladimr Luxuria, a gagné l'émission de télé-réalité "L'île des célébrités" grâce au vote, en sa faveur, de téléspectateurs militants communistes.
  22. La Nature a Horreur du Vide... Le Point sur la situation et les Débats à gauche Votre sentiment de Cheminot sur la question ? *********************************************************************** Un article du Monde La crise du PS crée un espace sur sa gauche LeMonde 9 décembre 2008 Il faut un GPS perfectionné pour trouver son chemin à gauche. Au Parti socialiste, les défenseurs des positions traditionnelles l'ont emporté, autour de Martine Aubry, mais certains pourfendeurs de la "dérive libéral" qui a affecté ce parti, selon eux, au cours des dernières années, ont quand même préféré le quitter. Ils devraient s'allier avec les communistes aux élections européennes de juin 2009. Pendant ce temps, les trotskistes de la Ligue communiste révolutionnaire travaillent au lancement de leur nouveau parti, tandis que les Verts appuient un rassemblement des écologistes de tous bords. La vérité est que la gauche est déboussolée par la crise dans laquelle sont entrées les économies occidentales et par les réponses que lui apportent des gouvernements de droite. Nicolas Sarkozy entreprend de relancer l'activité par la dépense publique sans trop se soucier des critères européens. Ses adversaires lui reprochent de ne pas aider davantage les ménages, mais, pour l'essentiel, cet investissement de l'Etat dans l'économie, après son engagement auprès des banques, leur rend difficile d'emboucher les trompettes de l'anti-libéralisme. C'est pourtant sur ce terrain que la concurrence s'aiguise à gauche. L'idée de base est que la crise financière et, maintenant, la crise économique consacrent la faillite du système qui s'est développé dans les années 1980 et 1990. Le moment est propice pour réveiller une critique qui était moins convaincante quand la croissance tirait l'emploi et le pouvoir d'achat, même si cette prospérité relative se payait de délocalisations et de précarisation. Comme le PS cherche toujours un compromis entre le réalisme économique et le progrès social, les concessions qu'il a faites à l'économie de marché sont retenues contre lui sur sa gauche, où on lui reproche d'être trop conciliant avec le capitalisme. Au centre, il est accusé de chercher à ménager les électeurs de l'extrême gauche, qui lui ont fait perdre la présidentielle de 2002 et dont il a besoin pour gagner en 2012. Pour résumer, Olivier Besancenot et François Bayrou n'ont pas grand-chose en commun, sinon de vouloir tous les deux "plumer la volaille socialiste", selon la vieille expression communiste. Ils ne sont pas les seuls. Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, et Marc Dolez, député du Nord, ont claqué la porte du PS pour créer une nouvelle formation, le Parti de gauche (PG), dont le congrès fondateur est fixé à février 2009. En 2005, le sénateur Mélenchon avait fait campagne pour le non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Il espérait devenir ainsi le candidat de la "gauche de la gauche" à la présidentielle de 2007, mais il n'avait pas réussi à convaincre ses partenaires communistes, trotskistes ou altermondialistes de le suivre. Aujourd'hui, il veut les rassembler sur des listes communes aux élections européennes. Les seuls à envisager un accord avec le PG sont les communistes. Marie-George Buffet s'est prononcée pour un "front commun" avec l'élu de l'Essonne qui, depuis qu'il est sorti du PS, s'est inscrit au groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat. Pour la secrétaire nationale du PCF (1,93% à l'élection présidentielle), tout élargissement de ses listes aux élections européennes est le bienvenu. Mais elle a déjà fort à faire avec son propre parti, dont le 34e congrès s'ouvre, jeudi, à la Défense (Hauts-de-Seine). Alors que la députée de Seine-Saint-Denis veut mettre en place une direction collégiale au sein de laquelle Pierre Laurent, ancien rédacteur en chef de L'Humanité, se préparerait à lui succéder, Robert Hue, ancien dirigeant du PCF, s'oppose à elle, et Jean-Claude Gayssot, son ancien collègue du gouvernement Jospin, l'accuse de faire la chasse aux opposants. La Ligue communiste révolutionnaire, revendiquant 10 000 adhérents pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) qui sera fondé en janvier, a refusé la main tendue par Jean-luc Mélenchon. Olivier Besancenot se prépare à diriger sa propre campagne aux européennes. Quant aux écologistes et aux altermondialistes, ils ont décidé de se réunir derrière Daniel Cohn-Bendit, José Bové, l'ancienne juge d'instruction Eva Joly et un proche de Nicolas Hulot, Jean-Paul Besset. Même des écologistes adeptes du "ni gauche, ni droite", comme Antoine Waechter, soutiennent ce regroupement. L'affaiblissement du PS libère les initiatives, engagées les unes au nom de la "vraie" gauche, les autres au nom de l'écologie. Plus d'infos sur Le Monde.fr
  23. Représentativité syndicale Infos CGT - 5 décembre 2008 "Une clarification et une mise au point s'impose" 2008_12_09_cgt_fede_Representativite_syndicale.pdf
  24. Avenir de la SNCF Entreprise publique de service public Et si on parlait de ce que la SNCF vous cache Informations CGT 5 décembre 2008 Sur les questions d'actualités du moment à la SNCF : Infra circulation, TER, Fret, Encadrement, croissance externe, organisation de la SNCF perspectives 2008_12_09_cgt_fede_Avenir_SNCF.pdf
  25. Transports ferroviaires La CGT dit NON à la réforme de M. BUSSEREAU Communiqué de Presse 5 décembre 2008 2008_12_09_cgt_fede_2008.12.05Reforme_BUSSEREAU.doc
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.