Dom Le Trappeur

L'abandon de la "marque sncf" était une opération stratégique pour la le pouvoir et la direction avec deux idées fortes : la volonté de casser le statut d'entreprise nationalisée ferroviaire de service public (Le Fret c'est pas du service public, le TGV c'est du commercial pur, le TER et Transilien c'est les régions qui payent... Infrastructure et Transport c'est RFF qui règle la note...) Préparer l'ouverture, l'entrée de la concurrence privée avec la mise en oeuvre des directives européenne issues du traité de Maastricht ... La volonté de casser les solidarités internes entre cheminots des différents services (mises en place des activités...) et au travers elles les règles communes (statut, règlements, rémunérations etc...) Le seul problème c'est que ça ne marche pas comme ils veulent et il y a encore trop de résistances et que la crise financière est passée par là ...

Remarques on assiste aussi à une recomposition dans le paysage syndical... Va-t-on vers l'unité syndicale par un rapprochement structurel ?

Football: Michel Platini estime que le sport est pris en otage L'affaire de la Marseillaise sifflée au Stade de France a fait l'objet d'une récupération politique, estime Michel Platini dans un entretien accordé au journal Le Monde publié vendredi. "Il y a trente ans, quand je jouais avec l'équipe de France, la Marseillaise était sifflée sur tous les terrains de France mais à l'époque, les politiques ne s'intéressaient pas au football et cela ne choquait personne", déclare l'ancien meneur des jeu des Bleus, aujourd'hui président de l'Union européenne de football (UEFA). "Une fois encore, le football est pris en otage par le monde politique car cette histoire de sifflets est devenue une affaire politique qui n'a rien à voir avec le sport", ajoute-t-il. Les sifflets de mardi au Stade de France pendant la Marseillaise avant la rencontre France-Tunisie ont provoqué l'indignation du gouvernement et conduit Nicolas Sarkozy à annoncer que les matches seraient arrêtés pendant les hymnes nationaux. Michel Platini estime qu'il ne s'agit pas de la bonne réponse à apporter au problème. "Si on commence à arrêter un match parce qu'il y a des sifflets, dans ce cas-là on arrête aussi dès qu'un joueur se fait siffler ou quand le gardien se fait conspuer après un dégagement, c'est absurde", dit-il. "Et pourquoi pas un policier derrière chaque spectateur ?", ajoute-t-il. "Il faudrait plutôt éduquer les supporters car dans certains pays, les hymnes ne sont jamais sifflés", ajoute-t-il. Patrick Vignal On pourrait même éduquer les politiques... Impossible me dites-vous ? Ben alors, remplaçons les... par un tirage au sort sur les listes électorales par exemples (ça fonctionne bien pour les cours d'assisses... Mais non je ne suis pas pour le retour de la guillotine...

Et oui parfois ils perdent le nord... Je sors...

Vendredi 17 octobre 2008 Ferroviaire La SNCF se prépare à une vaste refonte de son paysage syndical [ 16/10/08 ] La FGAAC tient aujourd'hui un congrès extraordinaire qui pourrait déboucher sur un adossement à la CFDT. Ce rapprochement semble préfigurer l'émergence d'un pôle syndical réformiste. En ce moment, c'est le mercato ! » Parole de syndicaliste : depuis quelques semaines, comme pour les clubs de football à l'intersaison, l'ambiance à la SNCF est aux transferts dans le monde syndical. La raison ? Avec la nouvelle loi sur la représentativité votée en août dernier, une organisation devra obtenir au moins 10 % des voix aux élections professionnelles pour être considérée comme représentative au niveau d'une entreprise. Pour tous ceux qui se situent en dessous de la barre - et il sont nombreux à la SNCF : FGAAC, FO, CGC et CFTC -, il s'agit de trouver un point de chute ou une alliance pour continuer à exister. Le premier à dégainer est la FGAAC. Le syndicat autonome des conducteurs organise aujourd'hui un congrès extraordinaire qui va décider de son avenir. Deuxième chez les seuls conducteurs, la FGAAC ne pèse que 3 % du total à la SNCF. Raison pour laquelle le plus vieux syndicat de France - fondé en 1885 ! - doit trouver un partenaire pour survivre.« Nous avons deux offres : soit fusionner comme nous le propose l'Unsa, soit garder notre autonomie en nous adossant à la CFDT », explique Bruno Duchemin, son secrétaire général. C'est évidemment le second scénario qui a la préférence de beaucoup au sein de l'organisation, qui espère obtenir un signal fort des adhérents - au moins deux tiers des votes - pour asseoir la légitimité de ce rapprochement. Quelles en seraient les conséquences ? « La FGAAC conserverait son sigle, ses cotisants, ses locaux et pourrait présenter sa propre liste à l'élection des délégués du personnel pour le seul collège spécifique des agents de conduite », où la CFDT est désormais quasi absente, assure Bruno Duchemin. En revanche, pour les élections du CE - le juge de paix pour la représentativité -, le nouvel attelage présenterait une liste siglée simplement CFDT. « Nous ferons ensuite le point au début 2010, pour voir s'il faut aller plus loin dans le rapprochement », ajoute Arnaud Morvan, secrétaire général de la CFDT-cheminots. Pour la CFDT, culturellement peu portée à la défense des intérêts catégoriels, ce mariage avec la FGAAC a de quoi surprendre. « On m'aurait dit ça il y a deux ans, je n'y aurais pas cru. Mais la FGAAC a beaucoup changé, ce qu'on a pu voir lors de la négociation l'an dernier sur la réforme des régimes de retraite », note Arnaud Morvan. Ce nouvel attelage - qui peut viser de 14 % à 15 % aux prochaines élections professionnelles de mars 2009 - pourrait donc constituer l'un des deux piliers du pôle syndical réformiste qui se dessine à la SNCF. A ses côtés, une alliance à trois entre la CGC (1 % des voix), la CFTC (8,14 %) et l'Unsa (14,48 %) est dans l'air du temps, selon un proche du dossier. La CFTC - qui tient un conseil fédéral extraordinaire le 21 octobre - semble détenir la clef de la suite des événements. « Nous avons été contactés par trois organisations (CGC, Unsa et FO), et notre idée est de «faire un truc» pour constituer un pôle réformiste », répond Alain Pottier, son secrétaire général. De là devraient découler les décisions de la CGC et de FO (6,62 %), qui ne désespère pas de se rapprocher de la CFTC et de la CGC. Le mercato est donc encore embrouillé à souhait, mais devrait aboutir à une singulière simplification du paysage syndical de la SNCF, qui pourrait être structuré autour de la CFDT, l'Unsa, SUD-rail et la CGT. Les deux premiers, qui se revendiquent réformistes, seraient alors à même de peser 30 % des voix, soit le seuil nécessaire pour entériner un accord d'entreprise. CGT 40,1% SUD 15,0% UNSA 14,5% cfdt 11,6% cftc 8,1% fo 6,6% fgaac 3,1% CGC 1,0%

Association syndicale ou recomposition syndicale ? Congrès Fédéral Extraordinaire de la FGAAC Aujourd'hui avait lieu notre Congrès Fédéral Extraordinaire. Parmi les points à l’ordre du jour : l'adossement de la FGAAC à la CFDT. Les secrétaires de syndicats dûment mandatés par les Assemblées Générales d’adhérents ont voté à une large majorité cet adossement. La FGAAC conservera son sigle, son autonomie, ses cotisants, ses locaux et présentera ses propres listes à l'élection des délégués du personnel pour le seul collège spécifique des Agents de Conduite et les représentants FGAAC aux élections CE seront représentés sur des listes CFDT pour les élections des CER afin d’obtenir les 10% de suffrages nécessaires, requis par la loi du 20 août 2008. C'est un virage syndical très important que nous avons pris, peut-être le plus important pour la FGAAC depuis 120 ans et c'est aussi un électrochoc au sein de la culture syndicale à la SNCF. Malgré le fait que nous soyons la deuxième organisation syndicale chez les conducteurs de train, la FGAAC a dû entamer des discussions pour s'allier à une autre OS afin d'être représentatif aux élections professionnelles. En effet, suite à la loi sur la représentativité votée en août, il faut obtenir 10% des voix aux élections pour être représentatif au sein d'une entreprise, à savoir la SNCF. Il ne tient plus qu'à nous de continuer, avec tous nos adhérents et sympathisants, à nous battre pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des Agents de Conduite comme la FGAAC a toujours su le revendiquer et le faire appliquer. Le Secrétaire de région FGAAC de Chambéry La recomposition syndicale est en cours mais pour quel type de syndicalisme ? Mais quid : la cfdt ne devrait donc plus présenté de candidats dans le collège ADC ?

Du pain et des jeux...

Ah les formules à l'emporte-pièce. T'es toujours syndiqué à la fgaac où tu as déjà rendu ta carte ? J'ai eu l'occassion de lire l'interview de Didier LeReste dans un récent n° de la Vie du Rail. Je te conseille la lecture. Il apporte des éléments de compréhension sur la situation actuelle. J'espère pouvoir lire bientôt les interviews des autres secrétaires généraux des syndicats français dans la VdR ?. Quand à la position des OS sur la question du RH077 suffit d'aller faire un tour sur le forum Cheminots.net pour y trouver des éléments de réponse... comme sur bien d'autres sujets également. Mais bon quand on n'aime pas son chien, rien de mieux que de croire qu'il a la rage. A la fin on a même l'impression qu'on en est atteint...

En Français dans le texte ça donne quoi ? Ton message est incompréhensible... Ce qui est sûr pour autant c'est la Direction sncf qui a la responsabilité de la gestion (finances, moyens, organisations, décisions, effectifs etc...) pas le ou les syndicats maintenant s'ils ne l'ouvrent pas assez faut leur secouer les puces ... Sinon il y a aussi le droit de retrait (voir CHSCT)

Intranet ou internet c'est comme rechercher une aiguille dans une meule de foin... C'est pas mieux d'ailleurs que de rechercher un article du règlement de sécurité dans un poste d'aiguillage voir d'ailleurs tout le règlement... Bon une bonne âme pour fournir les adresses lotrela

Bonne question

http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...mp;#entry208117

Et ouai ...tout l'art d'enfiler les perles... Encore une directive qui sort de l'esprit obtu d'un archaîque technocrate qui n'a jamais dû mettre les pieds dans une gare (Sait-il à quoi ressemble un voyageur seulement...) C'est pour cela que la statistique de régularité ne devrait pas porter sur le nombre de trains mais sur le nombre de voyageurs et de minutes de retard subies réellement. Exemple un train part de A pour D et assure à B un arrêt qui permet aux voyageurs A/B de prendre un train qui part de B vers la gare C Le train A/D a dix minutes de retard en gare de B le train B/C est parti à l'heure 5 minutes avant son arivée 50 voyageurs ont raté leur "correspondance" et doivent attendre 25 minutes le train suivant... Statistique train : 50% de trains à l'heure en gare de B mais il est possible que le train A/D soit à l'heure à D donc 100 % de trains à l'heure à leurs terminus (la sta SNCF porte sur l'heure d'arrivée au terminus et comme chacun le sait un train qui n'arrive pas à l'heure n'est pas pour autant en retard... statistiquement ) Sta voyageurs 50 voyageurs x 30 minutes = 1.500 minutes de retard à leur gare de destination... Certes plus difficile à tenir comme sta mais plus réelle...

SNCF avec un beau et gros logo sur tous les matos et toutes les installations...... Entreprise nationalisée de transport ferroviaire de service public ça ce serait un signe fort contre la fragilité du "business modèle"

06 OCT 2008 Le train prend sa revanche sur la route Crise de l'énergie oblige, les habitants du Pays de Dinan utilisent de plus en plusle train pour aller au travail. Constat. Voilà quelques années, l'existence même de la gare de Dinan et de la ligne Dol-Dinan-Lamballe-Saint-Brieuc était remise en question et menacée, au point que de nombreuses manifestations avaient été organisées à l'époque pour conserver et améliorer l'axe ferroviaire Bretagne Nord. Aujourd'hui, crise de l'énergie et hausse du pétrole obligent, la fréquentation de cette ligne bat des records : « En 2007, la fréquentation entre Dinan-Lamballe et Saint-Brieuc a augmenté de 15,6 %, précise Théo Marteil, président de l'association ferroviaire, et l'on constate un phénomène identique sur la ligne Dinan-Dol-de-Bretagne-Rennes, où, sur huit mois, depuis le 1er janvier 2008, on fait plus 29 % ». Conséquence : devant l'augmentation du trafic, tous les partenaires (Réseau ferré de France, SNCF, Région) vont être dans les mois à venir contraints d'agir pour répondre à la demande croissante. Urgent de relierDinan à Rennes Samedi, lors de l'assemblée générale de l'association ferroviaire salle Duclos-Pinot, à l'hôtel de ville, Gérard Lahellec, vice-président du conseil régional en charge des transports, a reconnu l'urgence de mieux connecter Dinan avec Rennes « Il en va, a-t-il précisé, de l'avenir du développement économique et industriel du Pays de Dinan. Il faut des liaisons plus régulières, et résoudre le problème de rupture de charge à Dol. Ce sera un des atouts forts de Dinan et la pierre angulaire de notre engagement ». D'ores et déjà, la Région a prévu pour décembre : une seconde voiture X 73500 qui partira de Dinan à 7 h 49 et arrivera à Saint-Brieuc à 8 h 35, ce qui facilitera les déplacements domicile-travail. Au menu également : la réfection du croisement de Miniac-Morvan, prévu au contrat de plan État-Région, dont les études commenceront fin 2008 (la Région a provisionné à cet effet 3 millions d'euros). De plus, dès l'été 2009, une liaison transbaies reliera Granville à Saint-Malo. Des améliorationsencore possibles Restent quelques interrogations : la réfection du croisement de Plancoët indispensable pour adapter les horaires (son financement n'est pas assuré pour l'instant), la modernisation de la gare de Dinan et de ses abords. À cet égard, Gérard Lahellec a souligné que la Région serait très vigilante sur un point : « La collectivité doit réfléchir pour mettre en place la gratuité du stationnement pour ceux qui utilisent le train ». Le maire René Benoit a aussitôt répondu positivement : « Nous prendrons en compte la demande de la Région dans notre projet futur d'aménagement des abords de la gare, mais il existe déjà 100 places de stationnement gratuites à proximité de la gare ». Jean-Luc POUCHARD. Ouest-France

Ce sont les Autruches qui vont être contentes... cestachier

De rien... La soirée de vendredi a été difficile car les Agents du service électrique ont eu besoin de couper la voie 2 bis pour résoudre un dernier dérangement sur les aiguilles d'entrée/sortie entre les voies principales et les voies de service... ça c'est fini avec des trains à la queue leu leu sur la voie 2 entre La Verrière et Versailles (au moins 10 trains...) bref un joyeux M...de 19h à 21h surtout que des rames banlieue allaient tourner à Versailles pour revenir à Trappes... Côté direction toujours le silence c'est un vrai refus de communication... par contre les rumeurs vont bon train (enfin plus vite que ceux de la voie 2...): un sabot de frein d'un wagon qui aurait sauter et serait tomber dans une aiguille un wagon trop lourd...trop chargé... Par contre aucune informatioon sur l'utilisation de la voie de secours en voie banalisée entrée-sortie... toujours un train de retard pour la direction... par contre pas de problème pour venir donner des leçons sur le niveau de régularité (qui vient d'en prendre un sacré coup depuis 15 jours...) (marrant y'a plus de sta du CNO sur intranet...)

Juste peut être quelques traders et banquiers en déroute ?

"Mesdames Messieurs; le train à destination de... va partir (allez un p'tit dernier bisou pour les amoureux de la voiture 15... En voiture s'il vous plait... attention à la fermeture automatique des portes... attention au départ" départ Et c'est le contrôleur qui reste sur le quai... faut de tout pour faire un monde lotrela

Dans le titre 2 du PS4 (réglementation du travail - RH077) pour les sédentaires (en particulier les agents de réserve Exploitation -transport ou commercial Voyageur) (déplacement pour se rendre de son Unité d'Affectation à son lieu de travail en cas de déplacement ou d'un lieu de travail à un autre) il y a une distinction entre la Durée Journalière de Service (DJS) prévu au tableau de service exemple 13h/21h = soit 8h00 et la Durée de Travail Effective qui englobe la DJS + les EVOlutions (50% de la durée entre 4h et minuit, totalité entre 0h et 4h) Les agents de réserve ayant une DJS moyenne de 7h45mn en cas de dépassement bénéficient de la compensation en temps par exemple si leur DTE = 8h40 (DJS 8h00 + Evo 40 mn) = 55 mn de temps à récupérer (8h40 - 7h45 = 55 Mn crédité sur leur compteur TQ) Est-ce la même chose pour les roulants (Titre I) ?

Au sujet de la crise financière : un entretien de l'Economiste Paul Boccara très intéressant 2008_10_13_EntretienBoccara_CriseFinanciere_W.doc

Ce qui a changé déjà c'est que depuis le 1er juillet 2008, le montant des pensions est calculé sur 38 années nécessaires de cotisations et non plus 37,5 : Pension = Salaire Liquidable x Années de cotisations réelles / 38 années nécessaires x 75% Exemple pour un cheminot ayant cotisé 35 ans à la sncf (entré à 20 ans, retraite à 55) P = SL x 35/38 x 75% = 69% au lieu de P = SL x35/37,5 x75% = 70% Au 1er janvier 2009 : le nombre d'années nécessaires passera à 38,5 au 1er juillet 2009 : 39 annuités au 1er janvier 2010 : 39,5 et on verra apparaître la décôte si je ne m'abuse... au 1er juillet 2010 : 40 annuités nécessaires etc...n'est-ce pas le Medef qui revendique 45 annuités... De plus l'age limite soit 50 ans pour les ADC et 55 ans pour les autres a disparu... Alors pas étonnant que ceux qui partent réfléchissent à deux fois surtout dans la situation économique et financière actuelle... ----------------------------- ceci dit le pire est pour bientôt avec la décôte Au moment de votre départ en retraite vous aurez cotisé 35 annuités (SNCF et hors sncf) pour 40 annuités nécessaires et bien vous aurez 5 années de décôte...puisqu'il vous manque 5 années travaillées... et ensuite pour bien plus tard avec des jeunes qui entrent dans la vie active après 25 ans... actuellement age moyen des recrutements : exécution 25 ans maitrises 28 ans cadres 29 ans et on voit de plus en plus de gens entrer à la sncf après 30 ans comme contractuel sans avoir véritablement cotisé auparavant dans le privé par exemple... --------------------------------------------------------- ceci étant ceux qui partent en retraite actuellement en ont ras la patate mais ils faut différencier entre ceux qui se sont battus (beaucoup, un peu...)durant toute leur carrière qui ont participé régulièrement aux mouvements (grève, manifestations, rassemblements, ...) qui ont signé des pétitions etc... et ceux qui n'ont jamais rien fait (rien du tout...) ,petits doigts sur la couture du pantalon et oreilles dans le sens du vent... Avec l'age, il faut constater que le cheminot du premier cas devient aigri et ce d'autant plus qu'on voit les dégâts sociaux et humains et qu'on a encore un peu la conscience de se dire que derrière il y a des jeunes... A ça il faut ajouter la vieillerie , la fatigue, les artères bouchées, le ras le bol des journées de travail et des déplacements domicile-travail (même pas besoin de parler des 3x8, 2x8 ou service décalé puisque même des gars en journée en particulier à l'Equipement ou au matériel , craquent aussi ...) le ras le bol d'un management militaro-hiérarchico de plus en plus insupportable dazns son harcèlement, le ras le bol de voir la boîte explosée son statut d'entreprise ferroviaire nationalisée de service public et notre statut avec ... alors même que le transport ferroviaire est un transport qui a de l'avenir... Et pendant ce temps là ceux qui viennent de faire exploser la planète avec la crise financière (faut-il rappeler la dette du ferroviaire et les intérêts de cette dette du système ferroviaire supporté par la SNCF et RFF pour payer les investissements que l'Etat a refusé de financer...) rigolent en plongeant allègrement sur le matelat de 360 milliards décidés par l'Etat (1700 milliards pour la planète...) (et qui va payer les intérêts des emprunts : le contribuable et le consomateur...) pour repartir de plus belle dans la course au profit financier au détriment des besoins humains et sociaux (qu'est-ce qu'on pourrait faire avec 360 milliards d'Euros...?)

T'as changé de banque ?

En 95 des manifs il y en avait dans toutes les villes de France... et sur tous les sites ferroviaires...

C'est la crise... Sarkozy et Fillon en recul, selon le baromètre Ipsos PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre, François Fillon, cèdent respectivement un et trois points dans le baromètre mensuel Ipsos pour Le Point. D'après cette étude, 41% des personnes interrogées portent un jugement favorable sur l'action du chef de l'Etat, contre 42% en septembre. La proportion de personnes jugeant de façon défavorable l'action présidentielle augmente d'un point à 56%. L'action du Premier ministre est perçue de manière favorable par 46% des sondés, contre 49% en septembre. La part d'opinions défavorables augmente de quatre points à 48% et repasse devant celles des avis positifs. Ce sondage a été réalisé les 10 et 11 octobre par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Grégory Blachier, édité par Gilles Trequesser