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Messages publiés par Dom Le Trappeur
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Et non je suis serieux, lorsque je voie les chiffres des participation, celles-ci sont toujours tres superieurs chez les roulants par rapport aux autres services.
normal il n'y a que des personnels exécution chez les roulants (TA TB)...
les maitrises et cadres sont classés comme sédentaires
j'crois pas que les chiffres de grévistes dans ces catégories soient fameux dans les dépôts...
dans les autres services : ils comptabilisent tout le monde dans le même sac
Si on ne prend que les personnels exécution des différents services et établissements : la stat remonte...
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euh c'est pour rire là ...
tu discute beaucoup avec des cheminots des autres service que la traction ?
C'est surtout qu'il s'investit dans les luttes...
je sors
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http://www.cheminots.net/forum/index.php?showtopic=13974&hl=
2D2 nous a mis dans la partie document
le pdf du journal officiel du 1er juillet 2008
avec les textes officiels des décrets sur les RETRAITES SNCF :
voir les textes 26 et 27.
Avant que son fil ne tombe dans les oubliettes du forum
je lance un fil avec le lien que nous pourrons faire remonter
de temps à autre vers le haut du forum.
J'ai essayé de trouver un titre simple pour que celui qui fait une recherche puisse le retrouver facilement
(si vous trouver mieux : me le dire je modifierai le titre en conséquence)
Dom
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Le dessin du jour...
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Je ne voie de raison de commenter une histoire qui se passe aux USA, ils ont leurs US et Coutume qui ne sont pas les notres.
Par contre en France le fait que des representants syndicaux affiche ainsi leur preferences me gene . On se doute bien de toute façon que des syndicats ne soutiendront pas une personne politique de droite mais je trouve que c'est un mélange que je n'approuve pas
Si ça se passe aux USA... Pas de commentaires...
C'est beau la mondialisation-globalisation...
Le militant syndical quelque soit le syndicat est un citoyen et c'est quand même difficile de découper les gens en tranche...
un citoyen a le droit de s'exprimer en tant que tel...
il est surtout difficile à l'interlocuteur de faire une différence entre le collègue, le militant et le citoyen
donc tout sera subjectif...
Dans une période électorale, tout militant syndical dans l'entreprise aura l'occasion à un moment ou un autre de s'exprimer sur la campagne électorale, les candidats, les programmes...
Par contre on peut s'interroger sur ce qui est de l'expression de l'organisation syndicale
si il s'agit d'analyser le programme des candidats
ou de rappeler ses revendications
je dirai pourquoi pas...
Après ce sera un exercice difficile
Ne prenons que le cas du référendum sur le projet de constitution européenne avec le oui et le non
fournir une analyse c'est quelque part donner un avis et choisir...
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ok merci pour les reponses
donc il n'y a que la RH qui peut me donner cette grille des contractuels
merci et a+
Demandes des précisions
sur ton statut : contractuel en CDI
sur ton grade (dénomination et abréviation exacte)
sur la catégorie et la classe de ton grade
le salaire de base brut sans prime
les taux et montants de cotisation sociale
le salaire de base net sans prime
les primes (montants et taux de cotisations sociales
Bon courage
Dom
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C'est un débrayage sans préavis...
au mieux un droit de retrait du salarié ...
Le droit d'alerte déposé par un élu CHSCT ne couvre pas un arrêt de travail
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bonjour a tous
quelqu'un pourrait il me renseigner sur le salaire d'un cdi (+ de 30 ans)
ce serait pour opérateur maintenance telecom
je sais que le 13eme mois est intégré au salaire
y a t'il d'autre prime
je pense que je serais en position B1 5 voir B1 6 car j'ai un bac + 15 ans ancienneté dans le privé
cordialement
Si tu es contractuel tu ne seras pas B 1 5 ou B 1 6 car c'est une qualification/niveau/position d'un agent au statut du cadre permanent CP (statut cheminot)
il te faut demander la catégorie et classe du grade contractuel CDI
ce ne sont ni la même grille ni la même rémunération qu'un agent au Statut CP
De plus il n'y a pas de 13ème mois ni pour les agents au statut (c'est la Prime de Fin d'Année PFA) ni pour les contractuels.
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J'ai été appelé aujourd'hui alors que je commençai ma sieste...
après une longue et pénible matinée...
Donc déjà de mauvaise humeur.
Ensuite après avoir décroché, et patiemment attendu que quelqu'un réponde à mon "allo oui ? " plutôt brumeux,
j'ai commencé par ne rien comprendre à ce que m'a raconté l'opératrice,
avec un accent dont je n'ai pu déterminé la localisation.
j'ai donc été obligé de lui faire répéter deux fois...
pour comprendre vaguement qu'elle m'appelait
pour "une interview commandée par la sncf auprès de ses clients...pardon ses agents" (sic)
Donc mon opératrice m'a demandé si j'étais bien Monsieur X ...
Ce qui va m'a fait lui répondre
"que Monsieur X refusait de répondre aux interrogatoires de la direction sncf
surtout quand on m'appelait à l'heure de la sieste
donc si elle voulait bien cocher la case :
refuse de répondre aux sondages...
au revoir Madame..."
La dessus sans me dire au revoir, cette brave opératrice a raccroché...
Bon vous allez me dire que je ne suis qu'un grincheux...
Et ben moi
je vous répondrai
que ce matin j'aurai mieux fait de rester coucher
plutôt que de me lever tôt
pour pas gagner grand chose...
Juste un truc quand même
je constate que je suis une fois de plus fiché...
et que la direction utilise mon numéro de téléphone personnel
pour autre chose que les stricts besoins du service...
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Le dernier « off » de Nicolas Sarkozy fait un carton sur le Web
Par Stéphane Long, 01net. 01net. -
C’est décidément une valeur sûre des sites de partage de vidéos. Nicolas Sarkozy est à nouveau l’acteur principal du dernier film à succès publié sur Dailymotion. Plus d’un million de visiteurs l’ont déjà regardé, moins de quarante-huit heures après sa mise en ligne. L’extrait a été mis au jour par Rue89.com. Il met en scène le président de la République sur un plateau de France 3 peu avant son intervention télévisée de lundi soir, le 30 juin.
Dans cet extrait de plus de sept minutes (en off), on le voit s’agacer (il fait apparemment un gros effort pour se contenir) contre un technicien de France Télévisions alors que celui-ci ne lui a pas retourné son bonjour. Dans la foulée, il lâche un « ça va changer là »… Enfin, il en rajoute une petite louche en demandant aux journalistes présents s’ils ont bien prévu d’évoquer son déplacement à Carcassonne.
Comme toujours dans ce genre de vidéo, livrée sans commentaires et avec des coupures de son, chacun y voit un peu ce qu’il a envie de voir. Soit Nicolas Sarkozy est à cheval sur la politesse et après tout, il a bien raison de s’énerver contre ce technicien, les bonnes manières se perdent. Soit il annonce la reprise en main par le pouvoir du service public avec des menaces à peine voilées (« ça va changer »). Le Président ne vient-il pas d’annoncer que le futur patron de France Télévisions serait nommé par l’Elysée ? En tout cas, il va falloir se dépêcher de regarder la vidéo en question. France 3 menace Rue89 de poursuites judiciaires et lui demande de retirer l'extrait et de révéler ses sources.
Sarkozy en off sur France 3 par rue89
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A force de respecter les fonctions officielles, tout en mettant un bémol sur la personne qui occupe une de ces fonctions, on couvre d'honneurs des personnalités plus ou moins dignes de ces honneurs... Je n'aurais pas aimé que certains me tendent la main...
Il parait qu'à Carcassonne le Président de la République à refuser de serrer la main aux Officiers militaires présents...
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On peut supposer aussi que ce ne soit pas facile pour une personne alpha-bérta de se retrouver directement face au Président de la République
encore plus face à Sarkozy...
Observez le comportement sur la vidéo du tecnicien et de la maquilleuse
Ecoutez la voix et la tonalité des journalistes en attendant le lancement du direct
Observez aussi attentivement le comportement et l'attitude du président de la République (ses gestes, grimaces, le passage sur sa montre etc...)
Un bon psy pourrait nous en faire une étude...
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Selon la presse de ce matinle conducteur RATP se déplaçait en voyageur entre deux gares dans le cadre de son service.
Il était en tenue RATP (sûrement obligatoire pour les agents RATP en service) et donc reconnaissable.
Il a été pris à parti et agressé par trois individus.
Il a été hospitalisé suite à cette agression.
J'estime pour ma part que la réaction de ses collègues de travail de débrayer est totalement justifiée.
A noter quand même
que quand un crime ou un délit est commis
la presse titre en générale sur l'agression
(suffit d'ouvrir le parisien ou sa presse régionale le matin)
là la presse titre sur la grève et la pagaille ...
et il faut attendre le corps de l'article de presse pour apprendre qu'il y a eu une agression physique et violente sur un agent ...
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Bon donc à priori ça ne dérange personne que les syndicats américains soutiennent Obama... et versent plus que leur obole à sa campagne présidentielle...
Récemment en france :
Un membre de la CFDT est intervenue comme tel, à la tribune pour soutenir Ségolène Royal lors de son dernier et récent meeting en vu du congrès du PS
Des membres sud et cgt sont intervenus lors de la réunion nationale en vue de la construction du Nouveau Parti Anti-capitaliste proposé par la LCR d'Olivier Besancenot
et j'en rajoute une couche
avec un chèque de l'UIMM (le patronat de la méttalurgie adhérent du MEDEF de Madame Parisot) à l'ordre de la CFTC pour payer la location de stands au congrès de la Mettalurgie de ce syndicat ouvrier...
:Smiley_31:
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L'UMP "condamne" la diffusion sur Internet
de propos "off" de Nicolas Sarkozy
AP - PARIS -
L'UMP a condamné mardi la diffusion sur Internet d'images de Nicolas Sarkozy tournées avant l'interview de lundi soir sur France-3 et dans lesquelles le chef de l'Etat se plaint notamment de n'avoir pas été salué par un employé de la chaîne.
Sur cet enregistrement, visiblement tourné par les caméras du studio quelques minutes avant le début du direct, le chef de l'Etat reproche à un employé de ne pas l'avoir salué. "Quand on est invité, on a le droit que les gens vous disent bonjour quand même. Ou alors on n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants", lance-t-il sur un ton tranchant.
Quelques instants plus tard, il souffle "ça va changer", dans ce qui semble une allusion aux changements prévus au sein de France-3 dans le cadre de la réforme du service public de l'audiovisuel.
Dans le même enregistrement, Nicolas Sarkozy s'adresse à Gérard Leclerc, un des quatre journalistes présents sur le plateau et lui demande: "t'es resté combien de temps au placard?". "J'avais protesté", ajoute-t-il ensuite.
A plusieurs moments, l'interview d'une heure qui a suivi a été tendue entre le président et les journalistes qui l'interrogeaient.
Les images "off" ont été diffusées sur plusieurs sites Internet mardi, ce qui a poussé la direction générale de France-3 et la rédaction en chef à ouvrir une enquête interne "pour comprendre comment ces images piratées ont pu sortir de France-Télévisions", selon Valérie Manzic, qui dirige le service de presse de la chaîne. Elle a précisé que l'authenticité des images n'était pas mise en doute.
Pour Thierry Solère, secrétaire national de l'UMP chargé d'Internet, le web "ne doit pas être le réceptacle de telles dérives déontologiques". Dans un communiqué, il dénonce un "dysfonctionnement" et estime que "les citoyens français sont en droit d'attendre plus de sérieux de la part d'un service public qu'ils contribuent à financer par la redevance".
Dans un communiqué, la CGT de France-Télévisions dénonce de son côté deux "agressions" de la part de Nicolas Sarkozy.
Interrogée par l'Associated Press, Valérie Manzic, a refusé "de commenter des déclarations qui ont été faites en off". Le communiqué de l'UMP n'aborde pas non plus le fond des propos échangés.
"Les menaces s'accumulent ces derniers temps contre les journalistes ayant l'outrecuidance de poser des questions dérangeantes", s'alarme la CGT. Selon le communiqué, deux reporters de France-2 auraient notamment été menacés par le maire d'Issy-les-Moulineaux André Santini (Nouveau centre), par ailleurs secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
Les syndicats de France-Télévisions sont opposés à la réforme du service public de l'audiovisuel engagée par Nicolas Sarkozy. Elle se traduira par la suppression de la publicité sur le service public et par une évolution de l'organisation de France-3. AP
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Vouloir un marché europeen ne veut pas dire ne vouloir que des entreprises d'etat, il ne faut pas tout confondre.
Il est anormal que des entreprises fassent fabriquer a l'exterieur de l'europe des produits qui sont destinés aux marchés europeen mais il faut aussi arreter de penser qu'il n'y a de salut qu'en l'Etat, ce sont deux choses bien differentes
C'est vrai que le "Libéralisme économique" ça fonctionne...
La preuve, on est dedans !
tiens je viens de payer une paire de sandale de plage en toile...
je me dis
"je vais essayer d'acheter quelque chose produit en Europe (j'ai vu large)...
Et ben j'ai aidé les pauvres bengladis et enrichi un fond de pension américain (vu la marque une petite recherche sur internet...) et quelques intermédiaires au passage...
Un euro 90 centimes...la paire
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Aïe, Aïe, Aïe
Sarkozy prend les rênes de l'UE,
climat alourdi par le non du président polonais
Par Thomas MORFIN AFP - PARIS (AFP) -
Nicolas Sarkozy a pris mardi les rênes de l'Union européenne dans un climat de crise alourdi par le refus du président polonais de ratifier le traité de Lisbonne et de vives critiques venues de Bruxelles.
Au premier jour de la présidence française, le chef de l'Etat a essuyé coup sur coup deux mauvaises nouvelles.
La première est venue de Varsovie, lorsque le président Lech Kaczynski a annoncé qu'il ne ratifierait pas le traité de Lisbonne, selon lui "sans objet" après le non irlandais.
La seconde est arrivée de Bruxelles : le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé "fausses" et "injustifiées" des attaques de M. Sarkozy contre lui, estimant en outre qu'elles nuisaient à l'unité européenne dans les négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC). M. Sarkozy l'avait accusé de vouloir sacrifier l'agriculture européenne.
Arrivé à Paris pour un déjeuner avec le Premier ministre François Fillon, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, accompagné de tous les commissaires, s'est voulu positif, exhortant à "faire la preuve de l'Europe" dans "une Europe à l'épreuve". Il a apporté le "soutien sans faille" de Bruxelles au programme français pour ce semestre.
Dans la foulée étaient prévus un séminaire Commission-gouvernement, une cérémonie à l'Arc de Triomphe, puis un dîner à l'Elysée avec Nicolas Sarkozy.
La présidence française aura fort à faire, une quinzaine de jours après le rejet irlandais d'un texte censé sortir l'UE de la crise institutionnelle provoquée par les "non" néerlandais et français à la Constitution de 2005.
"Nous abordons cette présidence avec gravité parce que la situation est difficile et que les défis s'accumulent", a déclaré François Fillon, sans évoquer le revers polonais.
La France va avoir des "discussions" avec Varsovie pour "voir comment sortir de cette situation", a indiqué le ministère des Affaires étrangères.
Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, a exprimé malgré tout sa "confiance dans l'esprit européen des Polonais".
Le refus de Varsovie s'ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d'être acquise. Or M. Sarkozy entendait "circonscrire le problème" à l'Irlande, tablant sur une poursuite de la ratification dans les autres pays.
"On n'a pas trop de temps" pour trouver une solution avant "la limite" des élections européennes de juin 2009, a-t-il fait valoir lundi sur France 3.
Il se rendra à Dublin le 21 juillet, et non le 11 comme prévu, pour cause d'"emploi du temps surchargé".
Le 10, Nicolas Sarkozy ira à Strasbourg exposer ses vues au Parlement européen.
Malgré la crise, le chef de l'Etat, qui remettra le flambeau le 1er janvier 2009 à la République tchèque, affiche son volontarisme, appelant à "changer profondément notre façon de faire l'Europe".
"On attend de l'Europe qu'elle protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation, et c'est là que ça ne marche pas", a-t-il jugé.
Paris a fixé quatre priorités à sa présidence: "paquet" de mesures climat-énergie, pacte européen pour l'immigration, Europe de la défense, agriculture.
Nicolas Sarkozy a cependant pris le risque de créer d'autres remous, en lançant lundi soir une nouvelle charge contre la Banque centrale européenne, à quelques jours d'une hausse attendue des taux d'intérêt.
Pour donner de l'éclat à sa présidence, la France compte surtout sur le lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet. Ont été conviés au sommet les dirigeants des pays riverains de la Méditerranée mais aussi, à la demande pressante de Berlin, l'UE dans son ensemble.
Si ce rendez-vous européen est un test politique et diplomatique majeur de son quinquennat, Nicolas Sarkozy n'entend pas pour autant paraître délaisser des Français qui, à en croire les sondages, le boudent obstinément.
"En m'occupant d'Europe", a-t-il assuré, "je m'occuperai d'eux".
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Ligne A du RER à Paris: grève surprise et pagaille après l'agression d'un conducteur
Par Isabel MALSANG AFP -
PARIS (AFP) -
Une grève surprise sur la ligne A du RER, après l'agression d'un agent de la RATP, a provoqué mardi une pagaille en chaîne dans les transports franciliens, où voyagent quotidiennement des millions de personnes dans des conditions difficiles, pour eux comme pour les conducteurs.
Mardi, de nombreux franciliens sont arrivés tard au bureau: dès le matin, le trafic a été complètement interrompu sur la ligne A qui transporte plus d'un million de passagers par jour, sur un des axes les plus fréquentés du monde, reliant sur 76 kilomètres l'est à l'ouest de Paris, en passant par d'importants bassins d'emploi comme Marne-la-Vallée et la Défense.
Par effet de ricochet, l'arrêt du RER A a suscité des perturbations sur d'autres lignes, où s'étaient rabattus une partie des voyageurs, comme la ligne 1 du métro ou la ligne E du RER, qui ont subi des retards.
L'agression d'un conducteur lundi soir à Chatou-Croissy (Yvelines) a déclenché un arrêt de travail "spontané" des conducteurs sur le RER A, soutenu par les syndicats.
La victime a été hospitalisée et deux personnes interpellées. Elles devaient être déférées mercredi au parquet de Versailles et jugées en comparution immédiate, a-t-on indiqué de source policière.
"Pour nous, même si cette agression semble avoir été gratuite, elle s'inscrit dans un contexte qui la rendait totalement prévisible" a indiqué à l'AFP Yannick Le Bohec, délégué CGT Metro-RER à la RATP.
Selon lui, une montée des tensions entre passagers et conducteurs est perceptible depuis plusieurs mois, en raison de "la dégradation de la régularité" du trafic sur cette ligne. "Les passagers sont transportés dans des conditions abominables, ce n'est plus digne d'un service public" a-t-il dit, "on comprend que les voyageurs soient excédés".
La CGT met en cause la décision récente d'augmenter les cadences sur la ligne A en faisant circuler 27 rames aux heures de pointe au lieu de 24 (+10%).
"Ce n'est pas en enquillant des trains sur une ligne déjà saturée qu'on va améliorer la régularité. Les transports, ça demande une réflexion sur le long terme, pas du rafistolage", a commenté M. Le Bohec, en réclamant personnels et investissements supplémentaires.
La RATP n'a pas réagi, ne souhaitant "pas alimenter un débat" qui selon elle "n'a pas lieu d'être", la ligne A du RER "faisant déjà partie des priorités stratégiques de l'entreprise" avec la mise sur pied depuis plusieurs mois d'un "process d'amélioration".
"On est en train de travailler pour que le trafic reprenne le plus rapidement possible, et on est solidaire de l'agent RATP agressé", a indiqué un porte-parole.
Alors qu'un responsable RATP reconnaissait en avril auprès de l'AFP que 400 malaises de voyageurs par an sont recensés sur le RER A, des investissements lourds viennent d'être annoncés, avec le lancement la semaine dernière d'un appel d'offres de 600 millions d'euros pour des rames à deux étages d'ici fin 2017.
Mais des améliorations sensibles risquent de se faire attendre, car le RER A se trouve au centre de joutes politiques, Nicolas Sarkozy ayant publiquement mis en cause en mai le président du Conseil régional d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon sur ce sujet.
Une pétition de voyageurs a été lancée fin mai pour dénoncer les conditions de transport sur la ligne A. M. Huchon a chiffré à 1,4 million d'euros au total les besoins en investissement pour cette ligne.
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Avez-vous entendu parler du suicide d'un agent du matériel sur son lieu de travail lors de son service de nuit dans une gare de la région parisienne fin juin 2008 ?
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21 ====> 22, v'là les flics
flics => voyous
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moi ça me va
mourir bronzé...mon rêve lotrela
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ce n'est pas la veille automatique qui a permis la conduite seul , mais l'arrivée de la RST plus la VA déjà existante
Merci pour la précision
j'avais oublié un épisode
mais ça ne change rien sur le fond...
La prochaine ce sera peut être la conduite automatique
et la suppression du conducteur
donc le retour de l'ATV...
Je sors :Smiley_45:
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La devise de la CGT, comme Sud Rail, c'est "mourir debout".
parcequ'il y en a d'autres c'est "mourrir allongé" ? lotrela
Actualités Politiques
dans Brin de causette
Publication:
Vidéo pirate :
la censure à France-Télévisions officiellement reconnue
par le président Sarkozy
Par Paul Villach Agoravox - Mercredi 2 juillet,
Cet article a été rédigé par un reporter d'AgoraVox, le journal média citoyen qui vous donne la parole.
La vidéo pirate, publiée par Rue 89, qui a enregistré les préparatifs de l’intervention du président Sarkozy sur France 3, lundi soir 30 juin 2008, offre l’occasion d’une utile leçon sur la relation d’information.
Les apparences d’une information extorquée
Selon toute vraisemblance, ces images relèvent de l’information extorquée puisqu’elles paraissent avoir été saisies à l’insu et contre le gré de leur émetteur, le président. Elles gagnent donc en fiabilité. On le voit, en effet, tancer un technicien incorrect qui n’a pas répondu à son salut, en promettant que « ça va changer » ; puis il se répand en informations indifférentes pour tuer le temps et surtout tenter de briser la glace entre lui et les journalistes qui doivent l’interviewer : il s’extasie sur la beauté du studio, se fait rappeler l’heure de l’émission comme s’il pouvait l’avoir oubliée, s’inquiète de l’écart d’heure entre la pendule du studio et sa montre qu’il détache de son poignet pour la régler, se félicite de la présence de Gérard Leclerc qu’on ne voyait plus à l’antenne, et s’inquiète de la durée qu’il a passée « au placard ». Enfin, il demande si les journalistes ont l’intention de l’interroger sur l’accident de Carcassonne, feignant de leur laisser la liberté de le faire quand ils comprennent que c’est un ordre auquel ils doivent déférer.
On perçoit tout l’écart qu’il y a entre l’information donnée tissée d’amènes civilités convenues que les uns et les autres se prodiguent dès que commence l’émission, et l’information extorquée sur le conseil de rédaction brutal qui vient de se tenir sous la direction du président.
À l’évidence, l’attitude incorrecte du technicien a donné au président l’occasion de s’affirmer d’entrée en patron de la rédaction face aux journalistes assis sagement à leur pupitre comme des élèves. Le directeur Paul Nahon, destinataire d’une œillade, s’est fait souffler la place faute d’avoir soufflé mot : « Ça va changer, » a grincé par deux fois le président. Le ton était donné. On connaît climat plus propice à la liberté d’expression quelques instants avant une interview présidentielle.
La censure officielle reconnue par le président de la République
Puis, entre deux banalités pour feindre de détendre l’atmosphère, est tombée cette révélation. Jamais, sauf erreur, on n’a entendu président de la République faire pareil aveu. C’étaient, disait-on jusqu’ici, des bruits, des ragots distillés par l’opposition, tout au plus des interprétations gratuites quand un journaliste disparaissait de l’antenne. On n’en avait pas de preuve formelle vraiment. Or, voici que, pour la première fois, un président de la République française fait état ouvertement de la censure officielle qui peut frapper un journaliste selon le bon plaisir du pouvoir dans la démocratie française. Se tournant vers Gérard Leclerc qu’il paraît assez connaître pour le tutoyer, le président s’est réjoui de le revoir à l’antenne et s’est enquis élégamment de savoir combien de temps il était « resté au placard ». Mieux, il a tenu à faire connaître qu’il avait protesté en son temps contre sa mise au placard.
Un changement dans la continuité
Pour qui doutait encore de la main de fer avec laquelle le pouvoir tenait l’information du service public, il ne peut être fait aveu plus clair de la part de la plus haute autorité de l’État. Or, le comportement du président est-il promesse d’un changement quand il répète « Ça va changer ! » ? La protestation qu’il dit avoir émise à la placardisation de Gérard Leclerc, est-elle l’indice d’un refus de ces méthodes de censure et d’autocensure, contraires aux règles d'une démocratie ?
On songe plutôt à Henri, le cafetier du « Père tranquille », dans le film d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, Un air de famille : il reçoit à la fin un coup de téléphone de sa femme qui a souhaité prendre un peu le large pour respirer et échapper à son sexisme insupportable. Or, pour la convaincre de revenir tout de suite, il se dit prêt à des concessions. On croit deviner que son épouse en doute : c’est alors qu’il explose : « Mais puisque je te dis que je vais changer ! », hurle-t-il au téléphone.
Le président Sarkozy a montré, lui aussi, par son seul comportement, le changement qu’il médite. L’évocation du placard d’un des journalistes avait-il d’autre but que de servir d’avertissement à ses collègues et de les déstabiliser avant l’interview pour dissuader toute tentation d’insolence ? Enfin, dans la pure tradition monarchique, la suggestion murmurée d’une question sur la faute des militaires de Carcassonne, laissée en apparence à la discrétion des journalistes, n’était-elle pas un ordre ? Ils l’ont compris aussitôt. Le président, qui revenait du chevet des blessés, entendait donner le plus large écho à sa compassion pour les victimes et à sa colère pour les « amateurs » inconscients de cette tragédie, selon son plan-média programmé.
Il reste maintenant un doute. Le président Sarkozy est trop familier des préparatifs d’une interview pour ignorer que les caméras tournent souvent et que les micros sont branchés avant le commencement d'une émission. N’aurait-il donc pas choisi, selon le mode de la « fuite organisée », de faire connaître ces informations apparemment extorquées à son insu et contre son gré, puisque le canal officiel de l’information donnée ne le permettait pas décemment ? Pour qu’il n’y ait pas de malentendu sur la réforme de France-Télévisions, dont on sait déjà qu’il entend attribuer à l’exécutif la nomination du président, il aurait tenu à avertir les personnels de ses intentions en prenant les téléspectateurs à témoin. Il avait déjà ainsi joué cartes sur tables au sujet de sa relation avec Mme Bruni qui « (était) du sérieux », lors de sa conférence de presse du 8 janvier. À bon entendeur salut !
Paul Villach