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Tout ce qui a été posté par Dom Le Trappeur
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Le fond de mon intervention portait sur la construction au jour le jour du rapport de force nécessaire pour la défense de nos intérêts professionnels et sociaux, tant individuels que collectifs ( salaires, emplois, qualifications, déroulement de carrière, conditions de travail et de vie, santé, formation, statuts, réglementation du travail, organisation du travail, roulement et horaires, comité d'entreprise, drot syndical, facilités de circulation, défense de l'entreprise publique et nationalisée, service public, budgets de l'entreprise, investissements,...). Cette construction ne passe pas exclusivement "par des grèves" (d'ailleurs on en fait pas tant que ça...) mais par l'élaboration des propositions alternatives et progressistes économiquement et socialement et par des campagnes d'explications, d'informations et d'actions. Cela étant pour négocier il faut être deux et vous oubliez un peu beaucoup dans vos interventions la Direction SNCF et le pouvoir de tutelle. Les syndicats (avec leurs différences et elles sont nombreuses) ne sont pas responsables de tout... Ne pas oublier également que nous sommes depuis la loi Fillon (gouvernement Raffarin) dans un processus d'accords de négociations signés par des organisations minoritaires et devant être dénoncés par des organisations représentants une majorité en voix acquise aux dernières élections. Nous ne sommes pas dans une situation débouchant sur la recherche par une direction d'entreprise d'un accord avec des organisations devant être majoritaires. D'où la tentation de la direction et du pouvoir de rechercher des accords minimas avec des organisations minoritaires. Cela dit, côté négociations, faut-il rappeler l'attitude de Chérèque avec le medef et le gouvernement de droite début 2003 sur les retraites alors que le rapport de force grandissant pouvait permettre de faire capoter le projet anti-social du MEDEF et de l'UMP...
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25 ans : ça nous ramène à 1981 1981 Mitterrand... mauroy Fabius Rocard 1986 Chirac 1er ministre Grève 86/87 1988 Mitterand 2 1992 retour de la droite : balladur, juppé 1995 ... 1997 dissolution...retour de jospin 2002 Chirac raffarin puis Villepin J'ai comme l'impression que le droite a autant "gouverné" que la gauche... Comme je l'ai dit ailleurs : faudrait peut être inventé, imaginé et réalisé autre chose... RFF c'est Puppé et Pons en 95/96 ou je me trompe mais Jospin/gayssot ne l'ont pas annulé ou réformé en 97/2002... Quand à l'insécurité, elle a explosé à partir de 92... Donc là encore pour l'angélisme de la gauche, elle a bon dos et les effets de manche de Sarko n'ont rien arrangé du tout... ils sont tous responsables parce qu'ils mettent en oeuvre une politique contraire aux intérêts collectifs de la population et ne nous y trompons pas ils sont très compétents en la matière ! Les radars à 1 ou 2 km/h, j'croyais que c'était Sarko (encore lui...) Un p'tit coup de Karcher sur l'histoire récente, ça fait jamais de mal ! Au fait c'est qui le ministre des Transports en ce moment ?
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Et un salarié syndiqué : faire son boulot tous les jours, améliorer la qualité du service et avoir des trains à l'heure, avec des voyageurs ou des marchandises dedans, résoudre les incidents le plus rapidement possible : il s'en fout peut être ??????
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Au Transport-exploitation, je fais du catégoriel TOUS LES JOURS ! Pour défendre mon bout de gras (roulement, horaires, conditions de travail, déroulement de carrière, revendications locales...) Mais je sais aussi faire preuve de solidarité quand il s'agit de défendre des revendications qui concernent TOUS LES CHEMINOTS, les usagers, le statut ou l'entreprise SNCF. Et tout le monde est dans le même cas. Syndicalement il y a des effets de stratégies, c'est certain : locale, régionale, nationale, catégorielle, professionnelle, interprofessionnelle etc... Pour 86/87 : il ne faudrait pas refaire l'histoire non plus : quand ça part, ça part et si tout le monde s'y met, ça peut déboucher sur quelque chose ou ça peut capoter. L'histoire est faite de haut et bas, de victoires et défaites pour les salariés: 95 est là pour le prouver... Mais n'oublions jamais qu'il y a aussi un autre acteur : la direction de la SNCF et au dessus le Pouvoir en place qui chercheront en permanence à remettre en cause les acquis ou à les contourner. Et je ne parle pas de la commission européenne ou de l'OMC... A peine 20 % des cheminots sont syndiqués (dans 7 OS), 8 à 9 % des salariés au plan national, quasi 0% dans certaines branches. ça veut dire que 80 % des cheminots ne sont pas syndiqués : qu'est-ce qu'ils font au quotidien à part de râler, qu'est-ce qu'ils construisent au jour le jour ? Je viens de jeter un oeil dans la partie "documents" du forum : Il se passe des choses chaque jour, on a des informations partout (voir également les sites des différentes OS) : comment chaque cheminot, en fonction de ses préférences, relaie ces infos et les utilise sur le terrain ? La direction elle, elle a mis le paquet avec des UO/UP, ses DPX trié sur le volet et mis sous pression, ses services de Com, d'analyses des conflits sociaux, du climat social, des activités syndicales...
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Outrage à Retardement ?
Dom Le Trappeur a répondu à trotinette situé dans Actualité ferroviaire générale
OK déjà bien que le RH ouvre un dossier accident et t'envoie voir le médecin du travail. juste une question : tu as bien été arrêté en accident du travail ? Il faudra encore que la CP accepte de reconnaître l'accident du travail. essaies quand même de contacter le secrétaire du CHSCT. Il aurait d'ailleurs du être convoqué par le RH pour mener une enquete ensemble sur l'accident (dossier prévention). A suivre. Pour tous les soins afférents à un arrêt en médecine du travail, tu es couverte par le service (rendez-vous médicaux, psy, kiné etc...) sur le temps de travail (contrarement à un arrêt de travail maladie (hors service) où tu es sur ton temps personnel) -
La couverture sociale maladie des cheminots est gérée par la Caisse de Prévoyance mais il faut considérer deux choses : - la part couverte par le régime général : la CP et la sécu effectuent des allers-retours comptables... La part des cheminots est...bénéficiaires ce qui veut dire que les cheminots actifs versent plus qu'ils ne reçoivent ! - la part du régime particulier des cheminots entièrement couverte par une cotisation supplémentaire (part ouvrière et part entreprise) qui permet de couvrir la différence entre le régime général et le "100%" de notre régime particulier. Cette part est excédentaire ce qui a permis ces dernières années d'améliorer la couverture des cheminots y compris des retraités! Donc en clair les cheminots sont solidaires des autres salariés et ayants droits, des retraités, chômeurs etc..., les autres salariés sont solidaires des cheminots...pour la part du régime général de sécurité sociale du pays. Maintenant supprimer le régime particulier ne réglera rien du régime général puisque les cotisations supplémentaires que nous payons n'existeront plus et qu'il faudra augmenter les mutuelles (que les entreprises ne financent pas sauf rare exception...)! Ce qui grève le budget de la sécu : c'est le manque d'emplois, la précarité, le chômage, le temps partiel... Ce sont les dettes patronales y compris celles de l'Etat : 10 milliards d'euro chaque année, les exonérations de cotisations sociales offertes au patronat au travers de tous les contrats précaires. Des solutions il y en a pour règler le problème. Pour 2007, il n'y a pas que l'UMP (ou le FN du milliardaire) et Le PS ou la gauche dite plurielle. Il s'agit aussi d'inventer autre chose peut-être et d'aller voir ailleur pour une vértitable polique économique et sociale au service de la population et des gens! Et dans la foulée du vote de juin 2005 sur le projet de constitution, les directives et règles ultra-libérales européennes on peut aussi les changer... Le problème c'est que les gens ont besoin d'une perspective, d'un projet clair avec un contenu politique et que pour l'instant il n'existe pas donc ils n'y croient pas...
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Salut Gwendu28 Peux-tu nous en dire plus : - sur le marché pris par EWS : nouveau marché ou perte sncf ? - durée du contrat ? - quel trafic : gares de départs vers quelles destinations? - nombre de trains, tonnage, matières transportées? - qui est le chargeur céréales ? Conséquences sur l'emploi local (+EWS, -SNCF ) ? Organisation du travail rôle des agents circulation infra (je vois que le DPX est mis à contribution...) Peux-tu nous dire également d'où viennent les machines et le personnel EWS ? Où sont-ils basés ? Bénéficient-ils d'installations RFF, SNCF ou autres localement?
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...Me suis laissé emporter par mon élan... Désolé...ça n'avait trop rien à voir avec ce qui précédait... mais je suis toujours surpris par les listes de ...fonctionnaires Je voulais juste ajouter après ce listage que ça me fait toujours rire les gens qui parle des salariés de la fonction publique en les traitant péjorativement de "fonctionnaires" dans le sens bureaucrate, faignéants, planqués... A la question : y'a trop de fonctionnaires ? lesquels on supprime ? infirmières ? pompiers ? enseignants ? l'agent de nettoyage de la voirie ? la cuisinière et les femmes de service de l'école? .... là y'a plus trop de réponse...
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Le Directeur Du Fret Sncf Se Distingue à Nouveau (17/07/2006)
un sujet a été posté par Dom Le Trappeur dans Actualité ferroviaire générale
Reçu par e-mail aujhourd'hui le texte suivant : Le Directeur du FRET SNCF se distingue à nouveau (17/07/2006) Le directeur du Fret, Marc Veron, entretient par voie de presse, l’idée de grèves « tournantes » dans l’activité Fret. Cette campagne, qui se mène aussi en interne, a pour objectif de cacher les propres responsabilités de la direction et du gouvernement quant à la situation actuelle du Fret. Le plan Fret 2004-2006 mis en œuvre avec zèle, fixe des objectifs exclusivement financiers par une réduction conséquente de la voilure (fermetures de triages, de gares Fret, de points de desserte, contraction du parc wagons et de locomotives, suppression de 7 000 emplois…) et par son recul sans précédent du trafic (40,7 milliards de tonnes/km en 2005 contre 48 en 2003). Pour la seule année 2005, ce plan a encombré les routes de 950 000 camions supplémentaires !! La Commission des comptes des transports de la Nation, elle même, précise que les causes de cette dégradation sont liées au repositionnement opéré par la SNCF sur son activité marchandises à travers la mise en place du plan Fret. La situation dégradée du Fret SNCF trouve donc bien ses racines dans les choix effectués. La Fédération CGT des cheminots tient à nouveau à démentir formellement les accusations portées vis-à-vis des cheminots. Ce comportement qui vise à les culpabiliser dans une période où la tension sur les moyens est extrême et à les rendre responsables devant le gouvernement et la commission européenne, de l’échec du plan Fret, est inacceptable. Il n’y a eu ni « grèves tournantes » ni « grèves larvées ». Des actions de grève ont eu lieu en mai-juin dans quatre unités de production Fret (sur cinquante quatre qui sont amenées à faire cette activité). Elles sont consécutives à l’aggravation des conditions de travail décidées unilatéralement par la direction dans le cadre du plan Fret et à l’absence de dialogue social. La direction qui justifie ces aggravations, par l’arrivée d’opérateurs privés, a refusé toute négociation. Ces quatre conflits locaux auraient pu être évités. La SNCF semble découvrir aujourd’hui une concurrence très agressive. Rappelons que l’ouverture à l’ensemble du réseau a été avancée au 31 mars dernier, au lieu du 1° janvier 2007, avec l’aval de la direction et du gouvernement. C’est une des contreparties qu’ils ont acceptée dans le cadre du plan Fret et qui accélère le dumping social pour les salariés du ferroviaire. A l’opposé de la réduction des trafics, la Fédération CGT réaffirme auprès du gouvernement et de la direction de la SNCF qu’il est indispensable de revenir à une politique de volume répondant aux besoins de transport avec des moyens correspondants. La CGT va s’employer avec l’ensemble des cheminots à contraindre direction et gouvernement à changer de cap et s’engager sur la voie du développement et du progrès social. Montreuil, le 17 juillet 2006 -
les pompiers, les instituteurs, professeurs, inspecteurs de travail, du fiscs, agents des ANPE, des CAV, de la sécu, agents hospitaliers, infirmières, sages femmes, médecins, irgentistes, la sécurité civile, les personnels des collectivités locales, municipalités, départements, régions, ministères, affaires étrangères ... sans oublier ...les hauts fonctionnaires, préfets, sous préfets, directeurs de cabinet, conseillers spécialisés... A suivre
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[Alstom] - Contrats, infos générales, projets
Dom Le Trappeur a répondu à katamiaw situé dans Actualité ferroviaire générale
Quetion subsidiaire : où seront construites les futures NAT (Nouvelles Automotrices Transiliennes ) : En Ile de France, en France, en Europe, ailleurs ? -
Je vous renvoie à mon message plus haut qui n'a pas fait l'objet d'observations... J'observe que les difficultés relationnelles vont venir des deux côtés autant des "cheminots SNCF" que des "cheminots des entreprises privées". L'exemple donné par La Marsouin est typique. Mais on en a déjà autant à l'intérieur de la SNCF...Il suffit de lire quelques autres fils sur d'autres sujets... La direction sncf passe déjà une partie de son temps à monter les cheminots des différents services entre eux ( ADC, Transports, commerciaux, ASCT, Equipement, Matériel,... c'est toujours la faute du voisin !). Je vois que la direction de ton entreprise donne déjà le ton vis à vis des salariés entre eux ( le public contre le privé et vice versa). Je répète que ce n'est pas la solution pour nous les salariés, qu'on soit de la SNCF ou d'une entreprise privée. Nous constatons à l'intérieur de l'entreprise SNCF actuellement une solidarité plus forte entre les cheminots et les salariés travaillent dans des entreprises sous-traitantes (nettoyages, voies, etc...). Nous avons besoin dès à présent de créer des solidarités entre les cheminots SNCF et les salariés des nouveaux opérateurs. Les syndicats peuvent y contribuer mais on sait que les cheminots sncf sont syndiqués à 25 % dans 8 organisations syndicames et que dans le privé le taux d'adhésion tourne autour de 6/7%... De toute façon, les salariés des opérateurs privés ont et auront des intérêts à défendre et des revendications à satisfaire, ils appartiennent à des grands groupes souvent multi-nationaux... où il y a une représentation syndicale, des structures de concertation (CHSCT, DP, CE, CCE, comité de groupe, comité de groupe européen...) Maintenant on commence à avoir de l'expérience avec les privatisation, l'ouverture à la concurrence des réseaux de transport, les directives européennes, le management etc... Les directions tenteront toujours d'opposer les salariés entre eux. A nous de ne pas faire leur jeu et de voir où se situent nos intérêts communs.
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Quand je vous ai dit qu'ils allaient remettre le couvert. Si certains se font des illusions sur l'UMP/MEDEF ou le PS, c'est reparti pour un tour. En tout cas ça a un mérite, c'est qu'au coeur des enjeunx des élections de 2007 c'est bien le contenu des projets politiques qui est l'important ! Pas un mot sur les dettes patronales vis à vis de la sécurité sociale (maladie - retraites - familles - ...): près de 10 milliards d'euros par an !
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A priori les photos sont réalisées sans montage par contre il y a une superbe lumière. Sur la deuxième j'aime bien l'inscription en tag sur le butoir "Mask" Autres photos :
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Quand Les Gendarmes Se Mettent Au Rail
Dom Le Trappeur a répondu à aydeg situé dans Brin de causette
Rail, Raillons, Raillez, Raillons Camarades ... Bon tout le monde peut se planter... :) -
perso, j'suis pas trop dans une impasse disons que la rampe est raide... mais mènera-t-elle au Paradis ?
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C'est récent mais je n'ai pas plus d'informations...
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Je pense que les gens qu'on voit aujourd'hui au gouvernement (UMP) ou ceux d'en face (PS) sont tout à fait compétents dans leur domaine ! Ils mettent en oeuvre la politique définie par leur parti, dans le sens de leurs intérêts économiques et sociaux. le seul problème c'est que ça ne correspond pas à NOS intérêts qu'ils soient individuels mais surtout collectifs ! En conséquence je ne peux faire confiance ni à la droite (encore moins à l'extrème droite du millirdaire Le pen), ni à la gauche dite plurielle. ça fait quand même 25 ans qu'on les voit au pouvoir les uns derrière les autres ou ensemble le temps d'une cohabitation... Les mettre ensemble ne serait qu'une nouvelle catastrophe (suffit de jetre un oeil sur ce qui se passe en Allemagne en ce moment) Reste donc à inventer autre chose, à ouvrir une nouvelle voie, un nouvel espace !
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Certains en rêvent ! c'est certain ! Du côté du MEDEF et de la commission de Bruxelles !
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Sans oublier la patronne du MEDEF ! Tu te berces d'illusions. Le réveil sera brutal...
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C'est le cas par exemple en France aujourd'hui de la télévision par réseau cablé (500.000 logements et habitations au bas mot) avec concentration au niveau national sur un seul opérateur "noos-numéricable-upc..." aux mains d'un consortium financier à capitaux type fonds de pension retraite... Au fait... c'est un "monopole privé". Comme quoi !
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> Recadrage Important ! Réponse
Dom Le Trappeur a répondu à TroTroRigolo situé dans Brin de causette
Bon moi j'ai pas tout compris ou bien j'ai raté quelque chose... C'est quoi les "sujets" qui fâchent ? Je vois bien en ce moment un fil assez animé avec malheureusement quelques dérapages mais pas quand même de quoi fouetter un chat : chacun y intervient avec ses tripes surtout que le sujet commence à faire débat un peu partout et que la température (au propre comme au figuré) est en train de monter... Ne suffirait-il pas de supprimer les phrases et formules dites insultantes ? Sinon il suffirait qu'un sujet de ne plaise pas et on balance quelques formules bien virulentes et hop on ferme le fil... -
Outrage à Retardement ?
Dom Le Trappeur a répondu à trotinette situé dans Actualité ferroviaire générale
Au delà de ce qui est dit plus haut Il aurait été utile d'alerter immédiatement, d'abord un collègue ou la SUGE ou la police pour faire interpeller la personne en question et relever son identité, relever l'identité des témoins de la scène... La plainte doit être déposer quasi imédiatement par l'agent lui-même (qui peut se faire accompagné par un dirigeant de l'entreprise (Dpx, cadre d'astreinte etc...). Pour ce type d'évènements il est toujours utile de mettre par écrit le plus rapidement possible (dans les deux ou trois heures qui suivent)l'intégralité des évènements car la mémoire est fraîche. Plus le temps passe, plus il est difficile de se rappeler des détails de l'affaire (chronologie, faits, témoins, paroles etc...) il aurait également été possible et préférable de déposer immédiatement après le déroulement de l'évènement "un accident du travail" pour choc psychologique suite à agression (même si il n'y a pas eu de coups physiques) : - déclaration d'accident immédiate auprès du service (CPS, Dpx, cadre) y compris en demandant l'intervention du cadre d'astreinte - il faut au moins un témoin (collègue ou voyageur), préférable d'en avoir plusieurs - consulter dans les 24 heures un médecin (libre choix ou cabinet médical), obtenir un arrêt de travail (médecine du travail), faire attestation etc..., voir un psychologue - alerter immédiatement le ou les CHSCT cooncerné(s) Il y a aussi la possibilité de déposer un "droit de retrait" immédiat (voir un représentant du CHSCT). Le faire par écrit (c'est un acte individuel) - papier libre ou cahier de rapport, cahier de dérogations,...) Un membre du CHSCT peut également déposer un "droit d'alerte" si, informé, il estime qu'il existe un risque grave pour le ou les salariés. Ce droit d'alerte déclenche immédiatement une enquête commune direction-représentant du personnel sur l'évènement... -
Tout d'abord merci au "Marsouin" d'avoir mis son message initial et qui plus est de participer aux débats. Je suis un ardent défenseur d'une grande SNCF "entreprise nationale de service public ferroviaire" mais il faut regarder le monde avec les yeux largement ouverts et non avec des oeillères... La discussion est vive, les mots parfoix durs mais c'est normal car nous ("cheminots SNCF") sommes confrontés à une réalité : l'arrivée d'entreprises privées dans le domaine ferroviaire français. Le Marsouin a eu raison de faire référence au traité de Maastricht (1992) : y figurait en toutes lettres "l'ouverture des réseaux de transport à la concurrence" -ferroviaire, énergie, télécommunication-, les privatisations, la détructuration des services publics -transports, postes, télécommunication, énergie, éducation, santé etc... Nous ne sommes donc pas au bout du chemin sur ces questions qui restent un enjeu de société phénoménal : le non au projet de constitution européen a marqué un blocage aux volontés de la commission européenne libérale mais ce n'est que partie remise, les libéraux vont remettre le couvert... Ceci étant, la concurrence ce n'est pas seulement le fret mais ce sera aussi bientot le voyageur (grande ligne, TGV, TER, IDF) On voit aujourd'hui des trafics fret partir au privé suite à des appels d'offre passées par les entreprises qui ont des transports à effectuer... Notons aussi que certains trafics qui passaient par la route reviennent d'un seul coup au rail... et manifestement pas qu'au privé ! Les différents opérateurs ferroviaires répondent à ces appels d'offres L'entreprise qui cherche un opérateur choisit... ( en fonction de quel critère ?) Dans un premier temps le marché va donc se bouleverser, les prix vont baisser puis il va sûrement y avoir concentration capitalistique... (exemple du Câble télévisé et internet : de 10 opérateurs en 1990, il n'en reste plus qu'un seul au plan national ! Voir également ce qui se passe sur Internet et les Fournisseurs d'accès) Au bout de quelques années, à la fin des contrats ou en cas de dénonciation du contrat ( lire le temps réel SNCF sur un trafic fret récent), les entreprises vont à nouveau lancer des appels d'offres pour leur trafic de fret (directives européennes, code du commerce et législations diverses...): les marchés risquent et vont de changer de mains, d'opérateurs ferroviaires. Un peu à l'image des marchés de nettoyages des gares et des trains... Une partie des salariés changent carrément d'entreprise donc de statut et de conventions collectives etc... Ils ne sont pas obligatoirement repris aux conditions de l'ancien empoyeur etc... 9a posera quelque part un problème à la SNCF mais aussi aux opérateurs privés... A terme court la question sera posé au syndicalisme cheminot SNCF de s'ouvrir au monde ferroviaire privé comme il s'et déjà ouvert (un peu) au monde des réseaux locaux existants ou au monde des entreprises de nettoyage. Evidemment ça ne sera pas facile vu la "culture" et les "traditions" à l'intérieur de la SNCF...mais aussi de l'atomisation syndicale. Nous n'avons pas nous "cheminots SNCF" à nous mettre en oppostion avec les "cheminots des opérateurs privés" comme avec les "cheminots des réseaux étrangers" mais à trouver des points de solidarité, de convergence pour défendre NOS intérêts communs. Des batailles ont déjà été menées ces dernières années au plan européen pour d'une part entraver ou s'opposer aux directives de libéralisation du rail par la commission européenne mais aussi pour relever les règles sociales communes des cheminots européens. Ces actions ne font que commencer. Nous sommes encore trop imprégnés de notre seule "culture nationale" et pour ce qui concernent les "cheminots sncf" de notre "culture interne" qui fait aussi quelque part notre force et notre solidarité. Il faut que nous nous interrogions tous ensemble comme salariés plus fortement sur ce que sont aujourd'hui NOS intérêts "sociaux et économiques" non pour accepter la libéralisation et la loi de la jungle, mais pour imposer des règles sociales nouvelles pour toutes les entreprises européennes et ce au plus haut niveau possible. Dois- je vous rappeler la fameuse directive Bolkenstein ?!