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PLANONYME

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Tout ce qui a été posté par PLANONYME

  1. Les circonstances de l'accident le plus récent à Quédillac sont assez différentes. L’homme, âgé de 88 ans, circulait en voiture avec son épouse, âgée de 87 ans, et a franchi les voies alors que les barrières étaient levées. Croyant emprunter une route, il s'est inséré directement sur les rails. Voyant son erreur, le conducteur a tenté de manœuvrer pour faire marche arrière, avant que le TER reliant Rennes à Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) ne vienne percuter son véhicule. http://m.20minutes.fr/rennes/2010539-20170208-video-bretagne-roulaient-voies-ferrees-deux-seniors-tues-train-quedillac
  2. Pour le congé sabbatique (article 15 du titre 4 du chapitre 10 "congés" du Statut), 3 ans d'ancienneté suffisent. Le congé sabbatique ne peut pas être refusé, seulement le cas échéant différé jusqu'à 6 mois. Duré du congé : de 6 à 11 mois. Sinon, il y a aussi le congé de disponibilité pour convenance personnelle (article 13 du titre 4 du chapitre 10 "congés" du Statut) pour un maximum de 4 ans. Il n'y a pas de durée minimale. Il n'y a pas de conditions d'ancienneté. Il n'y a en fait aucune condition ! Si ce n'est que c'est lié à l'acceptation du directeur d'établissement ou de l'autorité assimilée qui peuvent toujours les refuser ! Autrement dit, il y a toutes les conditions que ceux-ci veulent y mettre. Attention à ce type de congé de disponibilité pour convenance personnelle. Autant à l'issue d'un congé sabbatique, l'agent reprend à la date convenue son poste ou un emploi similaire dans sa résidence, autant dans ce cas différent, la remise en service est conditionnée à une vacance de poste. Et le maintien en situation de disponibilité peut se poursuivre sans limite même au-delà du maximum de 4 ans malgré la demande de réintégration. Ce type de congé est donc un coup de dés. Au retour, l'agent peut se voir tenu soit d'attendre une réintégration un certain temps, soit d'accepter ce qu'on lui propose et seulement ce qu'on lui propose. J'ai vu des rêves tournant au cauchemar, aucun poste satisfaisant l'agent ne lui étant proposé.
  3. Le TER effectuant la ligne Saint-Brieuc/Rennes a heurté une voiture à un passage à niveau vers 19 h 15 ce mardi soir dans le centre bourg de Quédillac (Ille-et-Vilaine). L’accident a fait deux morts : les occupants du véhicule. Un troisième passager a pu s’extraire de la voiture avant l’arrivée du train. Le trafic SNCF est perturbé sur la ligne Saint-Brieuc/Rennes. http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/pres-de-rennes-collision-entre-un-train-et-une-voiture-deux-morts-4786311?utm_source=of_alerte-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_alerte-generale&utm_content=20170207&vid=892684
  4. Sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Insuffisance_de_dévers Ce qu'il faut éviter c'est de publier des référentiels internes de la SNCF qui sont sa propriété. Mais de là à se refuser d'en citer des passages pour étayer un propos ou alimenter une discussion... je crois qui faut faire preuve de discernement. Ici : d=11,8.v2/r, d en mm, v étant la vitesse maximum en km/h et r le rayon de la courbe en mètres ce n'est a priori pas une formule mathématique déposée qui serait la propriété de la SNCF !
  5. Parce que probablement l'entretien a été réalisé par un prestataire extérieur qui n'y connait pas grand chose. Lors des phases ultérieures du processus de sélection, il devrait être possible d'obtenir davantage d'informations. En tout cas, il faut les demander. Ce n'est pas mal vu (ou ça ne devrait pas l'être) pour un candidat de s'interroger sur ce qui l'attend en entrant dans une entreprise. Cette dernière recherche les meilleurs postulants à ses yeux. Il est normal que ces candidats s'interrogent aussi et vérifient que la rémunération sera en rapport avec la valeur qu'ils estiment avoir sur le marché du travail. Si je reviens là-dessus, c'est que manifestement si on en juge par le nombre de questions arrivant sur ce forum de la part des candidats, les informations recueillies par ces deniers ou celles qui leur ont été données sont insuffisantes. Ce serait bien de venir nous dire ici le moment venu ce qui aura été annoncé en niveau de rémunération et en perspectives de déroulement de carrière.
  6. Donc, pas très en-dessous de la position 15 qui m'a servi de point de départ et de repère pour mes explications. La qualification B quant à elle s'échelonne sur les positions 4, 5 et 6 dans le premier niveau et 7 à 11 sur le second niveau. Là, c'est nettement moins bien que le parcours que j'ai décrit. Car reste alors à attendre d'arriver à C. Puis espérer D (première qualification de la maîtrise). Quelques uns pourront essayer de viser E (à partir de B2 sauf erreur). Plus on commence bas dans la grille, plus le parcours est long et difficile pour monter le plus haut possible. Il ne faut pas se laisser berner par les recruteurs entre ce qui est possible sur le plan théorique et la réalité. Rien n'empêche un agent recruté à B de gravir un à un tous les échelons de la hiérarchie (comme on dit dans les discours de départ en retraite) et de finir à la qualification G (des postes de direction) mais ça reste quand même l'exception.
  7. Difficile de répondre en quelques lignes. Ces sujets sont évoqués à plusieurs endroits sur ce forum. En recherchant avec les bons mots clés, il devrait être possible de reconstituer le puzzle. En quelques mots toutefois (ne serait-ce que pour aider à trouver ces thèmes)... Les agents du cadre permanent sont placés sur un grille de rémunération. Pour ne pas compliquer les choses, je ne vais parler ici que des agents du cadre permanent mais pour les contractuels il y a des équivalences qui aboutissent à peu-près au même système de déroulement de carrière et de salaire (somme toute globalement plus défavorable toutefois car beaucoup plus aléatoire là ou le Statut garantit plus ou moins directement une certaine progression minimale). Cette grille se décline sur 8 qualifications (A à H), deux niveaux dans chaque qualification (sauf A), et des positions de rémunération (1 à 35). C'est la position de rémunération qui fait le salaire. Je pense qu'un titulaire de BTS est placé en grade de début à l'équivalent de la qualification D, position de rémunération 15 (sous toutes réserves) pendant la période d'essai. Dès qu'il est commissionné au terme de la période d'essai, il est ensuite placé sur la position 16 (premier niveau de la qualification E). A partir de là, va commencer leur déroulement de salaire d'une part et de carrière d'autre part. Les deux pouvant se cumuler par période. Il y a d'abord les échelons d'ancienneté. On démarre à l'échelon 0. Deux après, c'est l'échelon 1. Il faut ensuite attendre 2 ans 1/2 pour accéder à l'échelon 2 et ainsi de suite dans des durées variables. Un échelon en moyenne tous les 2 ou 3 ans. Chaque échelon correspond à une augmentation de 2 % de la rémunération de base (sauf les échelons 8 et 9 = 3 % et le 10 = 3,60 %). Il faut 28 ans 1/2 pour arriver à échelon d'ancienneté 10. On voit que statutairement le salaire augmentera ainsi au moins de 1 % par an. Ce qui n'est pas si mal par les temps qui courent. Pourvu que ça dure ! A l'intérieur du niveau d'une qualification, il y a des positions. Par exemple le premier niveau de la position E se répartit sur les positions 16, 17 et 18. Chaque année un pourcentage de l'effectif de la position 16 passe à la position 17. Même chose pour ceux qui sont à la position 17. En gros, sauf accident de carrière ou problème particulier, tout un chacun peut compter obtenir la position suivante tous les 3 ou 4 ans (une partie est attribuée à l'ancienneté, une autre au choix du notateur... il y a tout un folklore d'entreprise autour de ça). Le déroulement en position s'arrête quand l'agent est arrivé à la dernière position de son grade (18 dans l'exemple E-1). Un agent E-1 arrivé sur la position 18 qui ne serait pas noté et ensuite nommé au niveau 2 de sa qualification resterait ainsi ad vitam aeternan sur la position 18. Cela dit, la plupart des agents d'une qualification finissent au bout d'un certain temps à être notés et nommés au niveau 2 de leur qualification (positions 19 à 23). Les agents de maîtrise de qualification E concourent aussi pour l'accès à la qualification F (cadre). Pour cela, ils doivent répondre à des pré-requis qui leur permettent d'accéder à la formation qui les mènera à l'examen professionnel du grade supérieur à F. Pour ma part (dans une autre filière que celle des surveillants de travaux), j'ai terminé ma carrière à la position 23 du niveau 2 de la qualification E, échelon 10. Et je gagnais (c'était fin 2011) environ 3 000 € brut par mois (un poste qui ne générait pas des éléments variables de solde vu les conditions d'emploi : pas de travail de nuit, des dimanches et fériés, pas d'astreinte...). Comme c'est un peu au-dessus du milieu de la grille de rémunération (hors primes), c'est juste pour donner un point de repère. Avec une grille de rémunération sous les yeux, il serait possible de mentionner le niveau de salaire pour chaque position. Les mécanismes étant déjà un peu compris par la lecture de ce forum, je pense qu'il reste à poser des questions précises lors de la phase de recrutement. Au moins pour la rémunération de début. Elle ne pourra ensuite, bon an, mal an, qu'augmenter pendant un certain temps. Le point de sortie sera évidemment très variable d'un agent à l'autre. Les aléas de la notation, les qualités professionnelles personnelles, la manière dont elle sont reconnues ou pas (ce n'est pas une science exacte !), la volonté de progresser en grade ou qualification et de faire donc ce qu'il faut (ou plutôt qui est attendu) pour ça.
  8. Je ne sais pas ce qu'on appelle un conducteur de travaux ni ce que ça recoupe mais surveillant de travaux à la SNCF, c'est à peu-près ça : ce sont des agents placés en première ligne aux côtés des entreprises extérieures chargées de l'exécution des chantiers. Ils s'assurent du respect des prescriptions et garantissent les intérêts du donneur d'ordre, leur employeur. A priori, le recrutement sur BTS donne accès à un grade de début du collège maîtrise. En évoquant le niveau des cotisations, tu penses sans doute aux régimes de retraite complémentaire ARRCO et AGIRC. Ce sont des dispositifs qui n'existent pas pour les agents du cadre permanent de la SNCF (agents relevant du Statut). Lorsqu'il s'agit d'agents contractuels (hors Statut car ne remplissant pas les conditions, en général pour une question d'âge), les agents de maîtrise (et au-delà) cotisent bien à l'AGIRC il me semble (retraite complémentaire dédiée aux cadres).
  9. Les traverses, les joints, les éclisses, le ballast... Tout ce qui fait que tout ça tient en place malgré le poids des trains qui roulent dessus, les vibrations, Réponse pas garantie car je ne suis pas du métier mais je pense que c'est à peu-près ça.
  10. Il faut voir si en fonction de l'heure de fin des cours le vendredi et l'heure de reprise le lundi, le repos périodique est bien de la durée minimale réglementaire : 59 heures pour un repos double. Il faut tenir compte du temps de transport par le "premier train utile" permettant d'être rentré à sa "résidence" (administrative ou domiciliaire, l'entreprise s'autorisant à retenir le plus favorable pour elle) et, au retour de ce repos, du dernier train permettant de faire l'heure à la reprise des cours le lundi. S'il n'est pas possible de caser ces 59 heures de repos. Il faut réduire à un repos simple (35 heures) et considérer le samedi en déplacement. Dans leurs pratiques, les centres de formation s'arrangent pour planifier la fin et le début des cours pour que ça rentre dans les cases afin que ça ne coûte pas un bras aux établissements en allocations de déplacement. J'espère ne pas avoir écrit de bêtises. "De mon temps", c'était comme ça. Mais depuis j'ai des potes (de très bons amis) qui ont renégocié le RH0077 et tout plein de choses. Ils me disent que ça n'a pas changé. Mais comme il y a plein de gens sur ce forum qui soutiennent mordicus le contraire, j'avoue que je ne sais plus trop. J'ai répondu à la question telle que je comprends sa finalité, c'est à dire sur la durée du déplacement à déclarer (nombre de jours avec heures de début et de fin) pour percevoir les allocations que de droit. Mais "pension complète", ça m'a troublé. Dans le barème, il y a deux types d'allocations (et modes de calcul) : soit l'allocation complète (un forfait prenant en compte le découcher et tous les repas), soit des allocations partielles (repas et découcher décomptés séparément). Dans notre exemple, le vendredi jour de retour à la maison si celui-ci est possible, sinon le samedi, l'allocation ne sera pas complète. Par définition, pour ce dernier jour de la période de déplacement. ce sera une allocation partielle par repas, sans découcher puisque celui-ci n'aura pas eu lieu le jour de retour effectif à la résidences administrative ou domiciliaire.
  11. Pour un enfant (à condition d'en avoir eu au moins deux pour ouvrir le droit aux allocations familiales), le montant est actuellement d'un peu moins de 3 € il me semble (2,80€ ?). Pour information (et réflexion le cas échéant), pour deux enfants ça va de quelques 63 € à plus de 100 €. C'est en effet hiérarchisé. Plus la qualification est élevée, plus l'allocation familiale supplémentaire est en rapport. Pour 3 enfants, c'est environ de 150 € à 300 € selon la qualification. Et par enfant supplémentaire, de 100 € à 230 € environ, toujours hiérarchisé selon la qualification. Je n'ai pas les barèmes sous les yeux et tous ces montants ne sont donc que des ordres de grandeur. Un peu plus, un peu moins... selon la qualification.
  12. Peut-être une réponse ici au travers, si j'ai bien compris, de la licence de conducteur de train qui atteste aussi de l'aptitude physique et psychologique (puisque condition sine qua non) : http://www.securite-ferroviaire.fr/espace-professionnel/demandeurs-de-licence-de-conducteur Je lis que la possession de la licence n'est obligatoire pour les anciens conducteurs (ceux d'avant juin 2013) qu'à partir de juin 2018. C'est bientôt. Mais peut-être pas nécessaire d'attendre le dernier moment pour se faire délivrer la carte et ainsi la faire valoir auprès d'autres employeurs si le cas se présente ? Bon, là je suis prudent. Je sors de mon domaine. Sinon, si l'employeur ne veut pas remettre l'attestation médicale qu'il a nécessairement dans ses dossiers (mois je dirais aussi comme ADC01 que le conducteur devrait en avoir lui-même copie), j'imagine bien une saisine en référé du Conseil de Prud'hommes territorialement compétent. Avec pour chef de demande : "remise de l'attestation médicale sous astreinte de .... € par jour de retard". Je ne sais pas quelle est l'entreprise ferroviaire récalcitrante mais, à mon avis, elle va remettre le document ! Il suffit que l'astreinte soit suffisamment dissuasive.
  13. En fait, la prime de travail sert à déterminer si la rémunération atteint ou pas le SMIC. D'où cette relative confusion. S'il n'y avait pas de prime de travail, bon nombre des nouveaux embauchés auraient un salaire inférieur au SMIC. La prime de travail vient à souhait combler l'écart. Et comme parfois, ce n'est pas encore assez, un complément de rémunération vient s'y ajouter pour atteindre le montant minimum légal.
  14. Lorsqu'une ALD est reconnue, le médecin conseil ne devrait logiquement pas rechigner à maintenir et prolonger l'indemnisation au maximum de ce qui est statutairement prévu. C'est l'esprit du texte. Mais il faut qu'il y ait un point de sortie prévisible à cet arrêt qui se prolonge. C'est à dire, comme le dit le Statut, une maladie (ou plutôt peut-être un état de santé) dont l'évolution permet d'envisager la réutilisation de l'agent. A défaut, on tombe en effet assez rapidement dans une situation où l'indemnisation se tarit jusqu'à s'arrêter avec réforme pour prendre le relais.
  15. Ne nous emballons pas ! Tout dépend de l'utilité du Master pour le Groupe Public Ferroviaire. Car si c'est (par exemple) un Master scènes du monde, histoire et création option spectacle vivant ou un Master études de genre (et de sexualité) ou encore anthropologie, parcours ethnomusicologie et anthropologie de la danse, je doute que ça soulève l'enthousiasme au sein des RH. Et puis il n'y a pas que le diplôme en tant que niveau d'études. Il y a aussi le profil du candidat et l'adéquation (ou pas) du personnage avec le diplôme (même obtenu). Tous les titulaires d'un Master ne sont pas embauchés à la SNCF. C'est donc qu'il y a d'autres critères de sélection.
  16. Non, je ne le lis pas comme ça. Le passage en demi-solde n'est pas systématique. Ce n'est pas ça qui a changé dans la dernière version du Statut. Ce qui a changé, c'est le mode de calcul de ces 6 mois. Auparavant, c'était 6 mois (184 jours) d'un seul trait. Il suffisait de reprendre une seule journée pour que le compteur retombe à zéro. Dorénavant, ce taquet prend en compte toutes les journées d'arrêt de travail maladie sur les 12 mois qui précèdent. La question du passage ou pas à demi-solde au-delà de 184 jours d'arrêt (sur 12 mois maintenant), c'est autre chose. Et ça n'a pas changé dans le Statut. Si le médecin conseil reconnait l'agent atteint de maladie grave mais curable, le traitement (et éléments assimilés) est maintenu à 100 % pendant 3 ans. Et, le cas échéant, pendant 2 ans encore, à demi-solde. Le Statut ne fait référence qu'à une notion de "maladie grave mais curable". Pas du tout à la définition de l'affection de longue durée (ALD) au sens de l'assurance maladie (ce qu'on appelle les maladies "exonérantes", il y en a 30 dans la liste je crois). Les sources ? Pour un cheminot du cadre permanent : le chapitre 12 du Statut (RH0001, version 17 du 20 octobre 2016).
  17. Tarik95 ne parle pas encore le cheminot, deuxième langue. Je me mets à sa place... EVS : Eléments Variables de Solde (tout ce qui vient en complément des éléments fixes de la rémunération ; ADC01 en a cités en soulignant bien que c'est variable). Résidence : ADC01 emploie ici ce mot dans le sens "domicile", comme dans la question posée. Mais en fait, dans le vocabulaire maison, la résidence c'est le lieu d'affectation. Pendant la formation à Tours, étant en dehors de ton lieu de résidence, des allocations de déplacement te seront versées. De l'ordre de 80 € à 90 € par jour pendant lesquels tu seras tenu éloigné de ton établissement d'attache. Cela dit, avec ça il faut assurer le gite et le couvert. Et si c'est la SNCF qui met en oeuvre une solution d'hébergement, elle prélève 90% de l'allocation de déplacement pour se défrayer. Tout ça est effectivement développé dans des sujets spécifiques sur ce forum.
  18. https://www.idtgvmax.com/sites/all/themes/swag/documents/les_conditions_generales.pdf Dans les conditions générales de vente IDTGVMAX, pas vraiment d'article permettant une résiliation par IDTGV sauf pour faute de l'abonné. Il y a bien toutefois une notion de "tacite reconduction". Ce qui implique plus ou moins qu'IDTGV pouvait décider à tout moment de ne pas reconduire l'offre puisque dans un tel contrat il faut bien être deux avec l'accord simultané et réciproque des deux parties. Si on compare avec les conditions générales TGVmax, dans ces dernières le droit de la SNCF de mettre un jour un terme à cette formule tarifaire est bien davantage affirmé. Les juristes de SNCF Mobilités sont peut-être davantage avisés que ceux d'IDTGV.
  19. C'est plutôt une bonne chose puisque c'est la moitié du chemin de la sélection déjà parcouru !
  20. Certains éléments variables de solde sont probablement absents de cette première paie.
  21. Et ça donne quelques avantages ou reconnaissances l'honorariat ? Question ouverte. Je ne sais vraiment pas.
  22. L'abondement à l'entrée c'est une incitation pour ouvrir un compte épargne temps. L'abondement lors de l'utilisation de jours épargnés sur le C.E.T., c'est seulement lors de la prise simultanée d'un congé de paternité. Cadeau de naissance ! Je ne crois pas (enfin je ne me souviens pas) qu'il y ait d'autres cas d'abondement à la sortie.
  23. C'est pour ça que je demandais plus haut des précisions sur le cadre de cette location. Car il me semble que pour le parc immobilier qui appartient à ses filiales, la SNCF employeur ne demande par un garant à ses salariés.
  24. De 1 à 7 jours sortis du Compte Epargne Temps : abondement d'un jour. A partir de 8 jours sortis : abondement de 2 jours. Le maximum de la durée d'absence - y compris congé de paternité légal - est plafonné à 31 jours. De mémoire et sous toutes réserves car je n'ai pas le texte sous les yeux.
  25. Le congé de paternité posé et pris dans les formes légales ne peut être ni refusé ni reporté. Comme souvent, il est vain de trouver une disposition précise dans le Code du travail (pourtant d'aucuns prétendent qu'il est déjà bien trop épais) mais c'est la jurisprudence qui est venue confirmer ce que le législateur avait imaginé sans le dire, bien que ce soit mieux en le disant. L’employeur informé dans le délai de prévenance imparti ne peut ni refuser la prise de congé ni en exiger le report, quels que soient les éventuels motifs qu’il estimerait « légitimes » (charge de travail, difficultés d’organisation de l’entreprise, etc.). Aussi, un salarié qui remplit les conditions prévues par le code du travail (en particulier, l’obligation d’informer son employeur) et qui part en congé à la date choisie malgré l’opposition de son employeur, ne commet aucune faute (cass. soc. 31 mai 2012, n°11-10282 BC V n° 163). C'est bien d'avoir des scrupules sur la manière dont le service va s'organiser en période tendue pendant laquelle des congés annuels sont déjà refusés mais cela fait partie de tous les aléas de programmation. Une commande de personnel accorde toujours moins de congés qu'elle pourrait théoriquement le faire car il faut bien garder "une poire pour la soif". On est fin janvier. D'ici le mois d'août, alors que les départs en congés auront été programmés, il y aura bien d'autres aléas (maladie, accident, événements familiaux, etc.) qui justifient de ne pas tout blinder à l'avance. Donc pas de scrupules pour ce congé de paternité qui s'insère dans la marche normale de l'entreprise. Idem pour une femme qui ne peut jurer de la date exacte à laquelle elle va accoucher. Pour le mois d'août, les maternités ne sont d'ailleurs pas encore toutes déclarées à ce jour !
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