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PLANONYME

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  1. Pathétique. C'est encore une occasion pour que je souhaite que les modérateurs se modèrent. Et puisqu'on est au niveau CE1/CE2, je m'en vais te dénoncer immédiatement à Kata qui récemment s'est inquiété auprès de moi de ce côté "cour de récréation" qui s'empare du forum.
  2. La masse salariale annuelle de la SNCF doit être de quelques 10 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires du groupe était en 2022 de 20,7 milliards d'euros. Le chiffre d'affaires, ce n'est pas seulement les recettes du trafic voyageurs, cela va sans dire. SNCF Voyageurs c'est 9,334 milliards d'euros (2022). Pour mettre 12 % de plus (c'est la revendication !) au pot de de la masse salariale (et ainsi la faire passer 10 milliards à 11,2 Mds€) de combien dois-je augmenter le prix des tickets ? (lire titres de transport mais j'aime bien faire vieille France et terroir). Réponse (c'est du niveau CE1, CE2 *) : 12,86 %. A faire financer par le voyageur lambda déjà client, usager, consommateur. Une partie peut toutefois venir de l'accroissement des parts de marché car les autres recettes, de nature publique, peuvent difficilement augmenter. Le contribuable, ainsi que ceux qui tiennent les cordons de la bourse des dépenses publiques, en seraient potentiellement mécontents ! _____ * Le cheminot n'a jamais été très bon en économie. Les représentants du personnel qui, par leurs fonctions, se retrouvent autour de la table de la négociation salariale sont quant à eux tenus d'assimiler assez vite les fondamentaux ! Les tracts c'est pour la vox populi. Ils permettent tout ! Cela dit quand autour de la table de négociation il y a une organisation qui quoiqu'il arrive, tant qu'elle n'aura pas son chiffre (de 12 % ici), ne signera pas elle se met rapidement hors jeu, n'ayant plus alors que la carte de la mobilisation sociale ce qui n'est pas forcément pour lui déplaire. Une négociation salariale c'est autant de mécanismes de progression à l'intérieur d'une grille qu'une augmentation générale immédiate en monnaie sonnante et trébuchante. Il m'est déjà arrivé d'entendre dans les discussions de couloir : "signez vous ! nous, on ne peut pas !".
  3. L'échelon est un pourcentage de majoration du traitement de base. C'est de fait la rémunération de l'ancienneté. Si le traitement de base augmente, ce que rapporte l'échelon comme majoration augmente aussi. C'est mécanique. La question concerne peut-être plutôt la création des échelons 9 (agents de conduite) et 11 (autres personnels) ? C'est déjà acté au détour des négociations salariales 2023 (application au 1er janvier 2024 il me semble). A noter, la création de ces échelons supplémentaires était à l'origine soumise à la signature (majoritaire) d'un accord salarial. C'est le jeu ! Cette signature n'est pas venue. C'est assez classique ! La SNCF a néanmoins décidé d'une application unilatérale des mesures mises sur la table lors des négociations salariales. Dans la durée c'est sans doute contreproductif pour le dialogue social mais bon... C'est un autre sujet.
  4. La pension de réforme repose sur l'assiette de calcul de la pension de retraite normale, dite d'ancienneté. Ne sont pris en compte que les éléments fixe de rémunération sous réserve de délai de séjour de 6 mois au moment de la liquidation de la pension (qu'elle soit de retraite ou de réforme). Si invalidité de 2ème catégorie au sens de la sécurité sociale, la pension de réforme ne pourra pas être inférieure à 50 % du revenu de référence (celui servant au calcul de la pension). Si l'ancienneté de service est déjà conséquente, ce taux de remplacement est déjà atteint naturellement avec le mode de calcul de la pension. C'est à craindre car tel qu'est rédigé le RH00246 (facilités de circulation des pensionnés, article 6.2.2), la reprise d'une activité professionnelle vaut suspension du droit à facilités de circulation.
  5. Signature des Accords de Lourdes 2024-2026 Les Accords de Lourdes 2024-2026 ont été signés par la SNCF Voyageurs, l’Association Nationale des Directeurs Diocésains de Pèlerinages (ANDDP) et le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes. Ces accords formalisent les engagements respectifs pour maintenir l’activité des trains de pèlerinage. Le Sanctuaire de Lourdes est le seul lieu de pèlerinage dans le monde à accueillir en nombre les personnes malades ou handicapées qui souhaitent se rendre à la Grotte de Massabielle. Depuis la fin du XIXe siècle, le train est le mode de transport décarbonné le mieux adapté pour les hospitaliers et les personnes malades ou handicapées accompagnées jusqu’à Lourdes. Les Accords de Lourdes ont été créés en 2006 pour préserver la qualité du transport des personnes malades et des accompagnateurs. Ils permettent d’organiser les pèlerinages en anticipant les dates et en comparant avec le trafic ferroviaire national. En 2023, 60 trains spéciaux ont été organisés pour Lourdes au départ de diocèses français, et ces accords seront renouvelés jusqu’en 2026. Ils ont été signés en début d’après-midi, salle Mgr Gerlier, dans l’enceinte du sanctuaire Notre-Dame de Lourdes, par Don Jean-Xavier Salefran, vice recteur du sanctuaire, représentant le Père Michel Daubanes, recteur du sanctuaire, le Père Jacky-Marie Lhermitte, président de l’ANDDP et Vincent Lahillade, directeur des opérations inductrielles TGV-IC.
  6. Ah, c'est vous l'ayant droit (agent SNCF en activité au cadre permanent) ! C'est plus logique comme ça. Je commençais à me dire que je n'avais pas bien saisi un truc. En fait, vous cumulez avec un autre emploi (collaboratrice de votre conjoint). Ça me semble donc assez logique que vous restiez affiliée à la CPRPSNCF et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement car vous êtes au cadre permanent. C'est le régime général qui s'emmêle les pinceaux. Une lettre type pas trop appropriée, en ce sont qu'elle ne rentre pas trop dans les cases, je pense. Vous ne répondez pas au courrier de l'assurance maladie régime général. Et puis c'est tout. Il est matériellement impossible d'affilier quelqu'un dans un nouveau régime d'assurance maladie s'il n'est pas simultanément radié du précédent (régime spécial ici). C'est donc la CPRPSNCF qui a la main. Et elle n'en fera rien.
  7. Si vous lisez bien, même si vous étiez en tant que conjoint affiliée comme ayant droit au régime spécial d'assurance maladie (la CPRPSNCF) avant le 1er janvier 2018, vous ne pouvez plus le rester puisque tel que vous l'exposez vous exercez une activité professionnelle. Sous statut de "conjoint collaborateur" mais j'imagine (et pour cause) que ça donne lieu à un versement de cotisations et donc les droits afférents. Mais dans le régime général ici exclusivement comme il est dit sur le site de la CPRPSNCF en vertu d'une Loi de financement de la sécurité sociale de 2018. Je n'ai pas vérifié mais j'imagine que ce sont les mêmes dispositions qui ne permettent plus aux étudiants ayants droit de plus de 24 ans de rester dans le régime spécial. Ils passent aussi d'autorité dans le régime général. En tout état de cause, en tant que conjoint d'un affilié de la CPRPSNCF, mis à part vos dépenses d'assurance maladie, vous n'auriez jamais bénéficié d'une quelconque indemnisation de ce régime spécial en cas de maladie ou d'accident du travail. C'est un fait que la prise en charge des dépenses de santé (médicaments, consultations, soins) est meilleure dans le régime spécial SNCF (c'est pour ça que les actifs cotisent 0,15 % de plus et les retraités 0,7 % sous plafond que la CSG de tout un chacun). Dans le régime général, il vous faudra aller chercher ce complément de prise en charge (les tickets modérateurs puisque c'est ainsi qu'ils sont désignés) auprès d'une quelconque complémentaire santé (mutuelle). Que vous avez peut-être déjà d'ailleurs comme 85 % des affiliés de la CPRPSNCF. Vous penserez à prévenir cette Mutuelle (ou assurance) de votre changement de régime obligatoire d'assurance maladie car le risque garanti n'est pas le même (la CPRPSNCF remboursant davantage, la Mutuelle intervient moins).
  8. https://www.cprpsncf.fr/vos-droits-a-l-assurance-maladie1#Vous êtes conjoint d'un agent en activité ou d'un retraité
  9. Ses facilités de circulation sont donc appelées à être renouvelées jusqu'à la limite de 28 ans. A mon avis c'est pour ça, afin de laisser le temps nécessaire pour faire la demande de prolongation que de droit, que les facilités de circulation du millésime en cours sont valables jusqu'à la fin de l'année comme confirmation en est donnée ici. Le message de l'agence famille vaut sans doute surtout alerte que l'échéance de fin d'année approche. Et que, par déduction, le nécessaire n'a pas encore été fait pour une prolongation (attestation d'étudiant à communiquer chaque année avec justification qu'il n'y a pas de revenus personnels supérieurs à un certains seuil).
  10. A partir de votre espace personnel.
  11. Implants (partie intra osseuse, pilier, vis) : rien n'est pris en charge par l'assurance maladie obligatoire (CPRPSNCF ici sans doute). A l'étranger (Hongrie ici) ce sera donc seulement un prix qui n'entrainera aucune difficulté de remboursement dès lors qu'il n'y en a pas ! La couronne sur l'implant a par contre une base de remboursement : 120 €. Attention, ce n'est pas le prix de facturation de la couronne (en tout pas en France) mais la base sur laquelle le remboursement de la CPRPSNCF que de droit sera calculé. Voir l'articulation avec les tarifs hongrois et les règles de remboursement de soins à l'étranger par la CPRPSNCF. Les greffes osseuses, ceci étant encore lié à la pose de l'implant, ne sont pas prises en charge. Voir les tarifs hongrois. Dans l'Hexagone comme en Hongrie sans doute, les greffes osseuses c'est souvent un motif pour gonfler les honoraires même si ce n'est pas nécessaire, le patient lambda étant bien entendu dans l'incapacité d'en juger par lui-même. Les radiographies spécifiques (idéalement CBCT - Cone Beam Computed Tomography) gonflent aussi les honoraires, en France comme ailleurs (mais pas forcément aux mêmes tarifs certainement). Ces examens dédiés à la pose de l'implant ne sont pas davantage pris en charge par l'assurance maladie obligatoire. Le détail des limites de prise en charge par la CPRPSNCF pour les soins dentaires sont là : https://www.cprpsncf.fr/les-soins-dentaires La CPRPSNCF ne remboursera jamais des soins faits à l'étranger davantage que ses propres limites. Quelque chose auquel les affiliés de la CPRPSNCF ne pensent pas toujours faute d'informations suffisantes, une prestation pérenne spécifique : https://www.cprpsncf.fr/les-soins-dentaires#Les-implants-dentaires-pour-protheses-mandibulaires Il faut la demander si conditions remplies. Etant membre d'une association de patients au travers de diverses implications dans l'organisation et le financement du système de soins (actuellement membre d'un groupe de travail pour étudier les conditions d'une éventuelle prise en charge par l'assurance maladie) : je me dois de souligner ici que les soins dentaires réalisés dans le cadre de qu'on appelle le tourisme médical n'ont pas bonne presse. Ce n'est pas seulement à cause de la mauvaise réputation qu'en donnent nos chers chirurgiens-dentistes. C'est aussi parce qu'il y a des problèmes. Ici comme ailleurs, 5 % des implants sont soumis à un risque immédiat de non ostéo intégration. La faute à pas de chance, un aléa thérapeutique ou une mauvaise technique d'implantation. Et 20 % exposeront le patient à une péri implantite (infection des tissus entourant l'implant). Et comme ça peut survenir à distance de la pose (infection s'installant doucement mais sûrement), une surveillance est indispensable. Pour des soins réalisés à l'étranger, les chirurgiens-dentistes d'ici ne seront pas chauds. Mieux vaut discuter avant de cette prise en charge avec le chirurgien dentiste d'ici qui (surtout s'il ne pose pas lui-même des implants) pourra peut-être comprendre que son patient aille voir au-delà des frontières. Il faut aussi penser à la maintenance de l'implant. L'idée est souvent répandue qu'un implant c'est pour la vie mais il n'y a rien de plus faux. Un implant ça casse parfois (le pilier), sa vis aussi (la pression masticatoire sur l'implant va de 25 à 120 kg par cm2, plusieurs centaines de fois par jour !). Et pour des raisons parfois inexpliquées, après avoir été un temps correctement ostéo intégré, il commence à bouger. Certains éléments de l'implant (le pilier, la vis) doivent à l'occasion être remplacés. A condition que la marque d'implant ne soit pas trop exotique et que le praticien (d'ici) trouve les pièces et ait l'instrumentation nécessaire. C'est comme pour certains éléments d'un moteur de voiture (par exemple), si vous n'avez pas la bonne clé vous ne pouvez pas démonter. Et c'est à dessein que les marques s'arrangent pour qu'un concurrent ne puisse pas intervenir. Ces informations ne répondent pas à la question posée : qui a concrètement l'expérience de soins dentaires en Hongrie ? Mais, sans vouloir dissuader, simplement informer, il m'a semblé utile d'adresser quelques mises en garde. Pour la France, La Dent Bleue préconise au moins deux devis dentaires pour ces actes lourds, associé à une deuxième avis médical. L'association essaye d'obtenir ça des pouvoirs publics.
  12. Sur Ouigo, le bénéficiaire de facilités de circulation accède à un tarif spécifique (dans la limite des places disponibles pour chaque offre commençant à 10 €). C'est ça son titre de transport. Ce n'est pas un tarif dans le cadre de la réduction permanente de 90 % des ayants droit conjoint ou enfants. Et bien entendu, bien que nombreux soient ceux qui disent le contraire (y compris parfois le personnel d'accueil embarquement dédié à Ouigo), la validation d'un fichet de voyage (QR Code sur Mfcd) est nécessaire. C'est bien ce qui mentionné dans les détails de l'offre tarifaire : La croyance que ce fichet de voyage dématérialisé prélevé sur les droits annuels accumulés ne serait pas nécessaire vient de ce que, à l'accueil embarquement, ce n'est pas vérifié (il faut faire vite !) et que, la plupart du temps, ça ne l'est pas non plus à bord lors du contrôle. Si contrôle il y a car le principe même de l'accueil embarquement c'est de ne pas avoir trop à s'embarrasser avec un contrôle à bord exhaustif.
  13. Parce que l'établissement attend l'avis du médecin conseil. RH00359 (régime spécial d'assurance).
  14. Parce que c'est codifié comme ça dans la règlementation que la SNCF applique : Et que par ailleurs : C'est toute une construction règlementaire.
  15. C'est sous-entendu pour les congés d'un exercice (et d'un seul) quand il y a effectivement reprise à suivre permettant donc de les prendre. Ce qui horripile la SNCF et les employeurs en général c'est d'imaginer, sur la base des arrêts de la Cour de cassation, que pour quelqu'un qui aurait été 2 ans ou 3 ans en arrêt il faille à la reprise (s'il reprend) régulariser soit 2 fois 20 jours de congés, soit 3 fois 20 jours. Et à défaut de reprise, implicitement les payer sous forme d'indemnité compensatrice de congés payés. Avec cerise sur le gâteau, que si l'employeur ne notifie pas expressément à son salarié qu'il doit prendre des congés et le met en situation de les prendre (quel que soit le nombre cumulé au compteur), la prescription pour toute réclamation du salarié à ce sujet (de 3 ans sinon) ne s'interrompt pas. Ce qui s'assimile donc à un effet rétroactif (sans limite pour le passé) qui a de quoi provoquer des sueurs aux acteurs RH et autres contrôleurs de gestion. Les organisations patronales sont vent debout contre ça : https://www.latribune.fr/economie/france/emploi-la-cpme-lance-une-petition-contre-l-acquisition-de-conges-payes-pendant-les-arrets-maladie-981952.html La SNCF, de son côté, comme elle l'indique dans sa prise de position du 4 octobre 2023 précitée, se réfugie derrière un arrêt du Conseil d'Etat qui a encore récemment considéré que tout son dispositif de congés réglementaires (tel qu'elle nomme les congés payés) était en tous points conforme bien que déjà très dérogatoire au droit social commun. Ceci au nom de l'organisation et de la continuité du service public ferroviaire. Alors, un peu plus, un peu moins dérogatoire, telle semble être la position de la SNCF. Pas sûr que ça dure. Les concurrents qui eux devraient potentiellement appliquer ces mesures (quand elles seront davantage cernées dans leurs effets) risquent de ne pas trop apprécier longtemps cette distorsion de concurrence sur le plan social.
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